Affaires non élucidées I
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: NON ÉLUCIDÉ
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Re: Affaires non élucidées I
anotrust a écrit:alors c'est sos-enfants.skyrock mais j'ai pas l'autorisation de mettre le lien en entier pour que l'on puisse tomber directement sur la page avec le commentaire!
Sinon taper Charazed dans la barre de recherche en haut puis cliquer sur le premier lien donné
réglages effectués,vous pouvez mettre des liens.
Re: Affaires non élucidées I
Oui je connaissais pas ces préréglages pour les "nouveaux" qui ne servent à rien à mon avis.
Re: Affaires non élucidées I
Tu penses à Lucas Tronche....on espère que non mais en même temps si c'est pas lui c'est quelqu'un qui a une famille qui va souffrir....
anotrust
Les disparues de Saone et Loire
Les disparues de Saône-et-Loire : retour sur l'affaire Marthe Buisson
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Dans la nuit du 15 août 1987, à une heure du matin un couple de touristes Allemand découvre le corps d'une jeune fille, sur la bande d'arrêt d'urgence de autoroute A 6, à quelques centaines de mètres de l'aire de Mâcon-Saint-Albain. Il s'agit de Marthe Buisson, 16 ans. La jeune fille a fugué du foyer où elle était hébergée. Elle a été vue pour la dernière fois, faisant de l'auto-stop avant le péage de Mâcon-Nord. Le corps est couvert d'ecchymoses, le crâne est fracassé. Tout laisse à penser que Marthe Buisson aurait pu avoir été jetée de la portière d'un véhicule.
Les enquêteurs retrouveront quelques-uns des ses effets personnels sur l'aire de repos du relais de Bourgogne, mais dans l'autre sens, en direction de Lyon. L' appel à témoin n'a pas permis de recueillir de nouveaux éléments, si ce n'est une lettre anonyme adressée aux gendarmes. Malgré une plaque d'immatriculation inscrite dans la lettre, les recherches sont restées vaines.
De nouveaux témoignages en 1996 avaient permis de relancer l'enquête, permettant de remonter jusqu'à un homme, mais qui se serait suicidé quelques semaines seulement après le drame. L'hypothèse n'a jamais pu être vérifiée.
Le meurtre de Marthe Buisson qui s'est déroulé dans la nuit du 15 au 16 août 1987 reste considéré à ce jour, comme non-élucidé.
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Dans la nuit du 15 août 1987, à une heure du matin un couple de touristes Allemand découvre le corps d'une jeune fille, sur la bande d'arrêt d'urgence de autoroute A 6, à quelques centaines de mètres de l'aire de Mâcon-Saint-Albain. Il s'agit de Marthe Buisson, 16 ans. La jeune fille a fugué du foyer où elle était hébergée. Elle a été vue pour la dernière fois, faisant de l'auto-stop avant le péage de Mâcon-Nord. Le corps est couvert d'ecchymoses, le crâne est fracassé. Tout laisse à penser que Marthe Buisson aurait pu avoir été jetée de la portière d'un véhicule.
Les enquêteurs retrouveront quelques-uns des ses effets personnels sur l'aire de repos du relais de Bourgogne, mais dans l'autre sens, en direction de Lyon. L' appel à témoin n'a pas permis de recueillir de nouveaux éléments, si ce n'est une lettre anonyme adressée aux gendarmes. Malgré une plaque d'immatriculation inscrite dans la lettre, les recherches sont restées vaines.
De nouveaux témoignages en 1996 avaient permis de relancer l'enquête, permettant de remonter jusqu'à un homme, mais qui se serait suicidé quelques semaines seulement après le drame. L'hypothèse n'a jamais pu être vérifiée.
Le meurtre de Marthe Buisson qui s'est déroulé dans la nuit du 15 au 16 août 1987 reste considéré à ce jour, comme non-élucidé.
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Dernière édition par Kassandra88 le Jeu 11 Fév 2016 - 15:58, édité 1 fois
Les disparues de Saone et Loire
Les disparues de Saône-et-Loire : retour sur l'affaire Nathalie Maire
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Nathalie Maire, 18 ans est retrouvée morte sur l'air d'autouroute de Mâcon Saint-Albain, le 2 septembre 1987. Une affaire qui reste non-élucidée à ce jour. C'est l'un des dossiers défendus par l'assocation Christelle, qui regroupe des familles de jeunes filles assassinées en Sâone-et-Loire et dont les meurtriers n'ont jamais été arrêtés.
La maman de Nathalie se bat encore aujourd'hui pour que l'enquête sur le meurtre de sa fille soit relancée.
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Nathalie Maire, 18 ans est retrouvée morte sur l'air d'autouroute de Mâcon Saint-Albain, le 2 septembre 1987. Une affaire qui reste non-élucidée à ce jour. C'est l'un des dossiers défendus par l'assocation Christelle, qui regroupe des familles de jeunes filles assassinées en Sâone-et-Loire et dont les meurtriers n'ont jamais été arrêtés.
La maman de Nathalie se bat encore aujourd'hui pour que l'enquête sur le meurtre de sa fille soit relancée.
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Dernière édition par Kassandra88 le Jeu 11 Fév 2016 - 15:58, édité 1 fois
Les disparues de Saone et Loire
Coïncidence troublante: Nathalie Maire avait été entendue en temps que témoin dans une autre affaire: celle de Marthe Buisson.......retrouvée morte 15 jours au paravent...
Dernière édition par Kassandra88 le Jeu 11 Fév 2016 - 15:59, édité 1 fois
Re: Affaires non élucidées I
Étonnant effectivement.... on peut dire que le nombre d'enfants disparus/assassinés dans les années 80 est hallucinant! Je connaissais pas ces disparitions. A se demander comment travaillait la police a l'époque...
Ça fait peur quand on pense au nombre de tueurs dans la nature capables de commettre des crimes comme ça... :pale:
Ça fait peur quand on pense au nombre de tueurs dans la nature capables de commettre des crimes comme ça... :pale:
Dernière édition par anotrust le Mer 3 Fév 2016 - 10:09, édité 1 fois
anotrust
Les disparues de Saone et Loire
Chaque semaine sur France 3, une de ces disparitions est revisitée
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Qui sont les « disparues de l'A6 » ?
ll aura fallu dix-huit ans à la justice pour confondre le meurtrier présumé de Christelle Blétry. Dix-huit ans pour que ce père de famille de 56 ans soit interpellé à Retjons, dans les Landes. L'ouvrier agricole, originaire du Creusot (Saône-et-Loire), est passé aux aveux après la découverte de son ADN sur les affaires de la jeune femme. Il figurait dans le fichier des empreintes génétiques depuis 2004 après une tentative d'agression sexuelle.
Sa victime avait été retrouvée morte, le 28 décembre 1996, dans un fossé de Blanzy, le corps entaillé de 123 coups de lame. Elève au lycée agricole de Vérosvres, Christelle Blétry, 20 ans, rentrait de chez des amis quand elle a croisé le long de la route son meurtrier.
Comme elle, au moins douze jeunes femmes sont mortes ou disparues entre 1984 et 2005 en Saône-et-Loire sans explications. Leurs assassins n'ont jamais été identifiés. Des affaires douloureuses, la plupart sans lien apparent, devenues au fil des années et des errances judiciaires, un seul et même mystère : celui des « disparues de l'A6 ».
Qui sont-elles ?
D'après La Gazette de Côte-d'Or, qui a consacré en 2011 un long article à ces « cold cases » (dossiers non résolus), la série macabre commence en août 1984, avec la disparition de deux auto-stoppeuses belges, Marie-Agnès Cordonnier et Françoise Bruyère. Agées de 22 ans et originaires de Liège, les cousines ont été aperçues pour la dernière fois sur le pont Saint-Laurent à Mâcon. Elles ne seront jamais retrouvées.
Deux ans plus tard, en novembre 1986, Sylvie Aubert, caissière de 22 ans travaillant au supermarché Mammouth de Chalon-sur-Saône, est tuée alors qu'elle rentrait chez elle. Son corps sera repêché cinq mois plus tard, en avril 1987, dans un cours d'eau qui traverse la commune de Géanges. Ses poignets sont liés par un fil de fer, elle a été étranglée. Le tueur en série allemand Ulrich Münstermann est soupçonné d'avoir commis le meurtre et d'être responsable de la disparition des deux touristes belges. Détenu à Fleury-Mérogis, l'homme nie en bloc.
La quatrième disparue, Christelle Maillery, meurt dans la cave d'un HLM du Creusot, à 200 mètres de chez elle, en décembre 1986. Trente-trois coups de couteau se sont abattus sur l'adolescente de 16 ans. Un facteur, qui faisait sa tournée, aperçoit un homme d'une vingtaine d'années, qu'il décrit comme « assez mince, cheveux mi-longs assez clairs et peut-être même blonds, (...) un peu le style du chanteur Renaud ». Les enquêteurs disposent également de deux cartes postales dans lesquelles le meurtre est revendiqué. En 1990, le juge d'instruction rend pourtant une ordonnance de non-lieu. Les pièces à conviction de l'affaire, notamment « les vêtements de la victime, ses bijoux, le couteau retrouvé à 200 mètres du lieu du crime » selon Le Nouvel Observateur, sont détruites par le service des scellés du tribunal de grande instance de Chalon-sur-Saône. Il faudra attendre 2003 et l'enquête menée par un détectice privé pour relancer l'affaire. L'information judiciaire sera réouverte en 2005 et Jean-Pierre Mura, 44 ans, mis en examen pour homicide volontaire en décembre 2011.
Lire : Trahi par ses couteaux, vingt-cinq ans après un meurtre
Mais la litanie ne s'arrête pas là. Pendant l'été 1987, à moins de deux semaines d'intervalle, deux jeunes filles sont assassinées. Marthe Buisson, une fugueuse de 16 ans, est retrouvée sur une bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute A6, le crâne fracassé. Selon plusieurs témoins, elle a été jetée d'une « grosse voiture claire ». Entendue par les gendarmes chargés de cette affaire, Nathalie Maire est tuée à son tour quinze jours plus tard. La jeune fille de 18 ans était employée saisonnière sur l'aire d'autoroute de Saint-Albain. Elle a été battue à coups de manche à balai et étranglée avec la rallonge électrique du congélateur de la cabane à frites où elle travaillait.
La septième disparue, Carole Soltysiak, n'a que 13 ans. Des chasseurs découvrent son corps nu et partiellement brûlé dans un bois près de Montceau-les-Mines. D'après La Gazette de Côte-d'Or, « quatre coups de poignard ont été portés au thorax. Des traces de strangulation sont relevées ». Les examens attestent que la fillette a été saoulée avant de subir des violences sexuelles. Le sperme isolé par les enquêteurs a la particularité de ne contenir aucun spermatozoïde. L'ADN qui en est extrait est comparé à celui du tueur en série Francis Heaulme et de deux autres hommes qui avaient reconnu être présents sur les lieux. Mais les analyses ne donnent rien.
Le neuvième nom est celui de Virginie Bluzet, disparue en février 1997, quelques mois après Christelle Blétry. Le corps de la jeune Beaunoise de 21 ans est retrouvé en bord de Saône, à Verdun-sur-le-Doubs, après cinq semaines passées dans l'eau. Elle a été menottée, bâillonnée et sa tête recouverte d'une taie d'oreiller. De nouveaux scellés, non exploités jusqu'alors, ont permis de relancer l'enquête en février 2010.
C'est également en bord de Saône, du côté de Mâcon, qu'est retrouvé le corps de Vanessa Thiellon en 1999. L'apprentie cuisinière de 17 ans est morte d'une overdose, mais elle a été sauvagement battue. Aucune agression sexuelle signalée.
Six ans plus tard, Anne-Sophie Girollet, étudiante en médecine de 20 ans, disparaît. Elle vient de participer à un gala de danse et s'apprête à rejoindre en voiture son petit ami. Son corps est repêché dans la Saône en avril près d'un pont de Mâcon. D'après les médecins légistes, elle est morte par suffocation à cause de coups reçus au thorax.
La série noire se termine avec Corinne Taret, 37 ans, morte en février 2007 après deux ans passés dans un état végétatif. Elle avait été découverte la tête en sang dans la cour de son exploitation, près de l'étang de Brandon, dans la région du Creusot.
Des enquêtes non élucidées
L'un des meurtres désormais résolu, neuf de ces affaires sont encore examinées par le pôle d'instruction du tribunal de Chalon-sur-Saône. Elles auraient sombré dans l'oubli sans l'acharnement des familles rassemblées au sein de l'association Chrystelle, créée en 1997 après le meurtre de Chrystelle Blétry, et sans l'obstination du cabinet d'avocats de Didier Seban.
Ce dernier s'est plusieurs fois exprimé pour dénoncer la destruction de certains scellés. « Le temps peut être un atout pour résoudre une affaire criminelle », s'est-il félicité vendredi, rendant hommage à la ténacité des enquêteurs actuellement sur le dossier. « Cela n'a pas toujours été le cas », a-t-il ajouté, en encourageant les familles de victimes à « médiatiser » leur combat et à « se regrouper en association » pour que les affaires ne soient pas trop vite classées.
Une de ses associés, Me Corinne Hermann, compte sur les nouvelles expertises des scellés obtenues cette année pour faire avancer les autres affaires. « Ce sont des demandes tous les ans, plusieurs fois par an (...) et c'est ensuite un peu de lobbying auprès des juges, des enquêteurs parfois », a-t-elle expliqué.
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Qui sont les « disparues de l'A6 » ?
ll aura fallu dix-huit ans à la justice pour confondre le meurtrier présumé de Christelle Blétry. Dix-huit ans pour que ce père de famille de 56 ans soit interpellé à Retjons, dans les Landes. L'ouvrier agricole, originaire du Creusot (Saône-et-Loire), est passé aux aveux après la découverte de son ADN sur les affaires de la jeune femme. Il figurait dans le fichier des empreintes génétiques depuis 2004 après une tentative d'agression sexuelle.
Sa victime avait été retrouvée morte, le 28 décembre 1996, dans un fossé de Blanzy, le corps entaillé de 123 coups de lame. Elève au lycée agricole de Vérosvres, Christelle Blétry, 20 ans, rentrait de chez des amis quand elle a croisé le long de la route son meurtrier.
Comme elle, au moins douze jeunes femmes sont mortes ou disparues entre 1984 et 2005 en Saône-et-Loire sans explications. Leurs assassins n'ont jamais été identifiés. Des affaires douloureuses, la plupart sans lien apparent, devenues au fil des années et des errances judiciaires, un seul et même mystère : celui des « disparues de l'A6 ».
Qui sont-elles ?
D'après La Gazette de Côte-d'Or, qui a consacré en 2011 un long article à ces « cold cases » (dossiers non résolus), la série macabre commence en août 1984, avec la disparition de deux auto-stoppeuses belges, Marie-Agnès Cordonnier et Françoise Bruyère. Agées de 22 ans et originaires de Liège, les cousines ont été aperçues pour la dernière fois sur le pont Saint-Laurent à Mâcon. Elles ne seront jamais retrouvées.
Deux ans plus tard, en novembre 1986, Sylvie Aubert, caissière de 22 ans travaillant au supermarché Mammouth de Chalon-sur-Saône, est tuée alors qu'elle rentrait chez elle. Son corps sera repêché cinq mois plus tard, en avril 1987, dans un cours d'eau qui traverse la commune de Géanges. Ses poignets sont liés par un fil de fer, elle a été étranglée. Le tueur en série allemand Ulrich Münstermann est soupçonné d'avoir commis le meurtre et d'être responsable de la disparition des deux touristes belges. Détenu à Fleury-Mérogis, l'homme nie en bloc.
La quatrième disparue, Christelle Maillery, meurt dans la cave d'un HLM du Creusot, à 200 mètres de chez elle, en décembre 1986. Trente-trois coups de couteau se sont abattus sur l'adolescente de 16 ans. Un facteur, qui faisait sa tournée, aperçoit un homme d'une vingtaine d'années, qu'il décrit comme « assez mince, cheveux mi-longs assez clairs et peut-être même blonds, (...) un peu le style du chanteur Renaud ». Les enquêteurs disposent également de deux cartes postales dans lesquelles le meurtre est revendiqué. En 1990, le juge d'instruction rend pourtant une ordonnance de non-lieu. Les pièces à conviction de l'affaire, notamment « les vêtements de la victime, ses bijoux, le couteau retrouvé à 200 mètres du lieu du crime » selon Le Nouvel Observateur, sont détruites par le service des scellés du tribunal de grande instance de Chalon-sur-Saône. Il faudra attendre 2003 et l'enquête menée par un détectice privé pour relancer l'affaire. L'information judiciaire sera réouverte en 2005 et Jean-Pierre Mura, 44 ans, mis en examen pour homicide volontaire en décembre 2011.
Lire : Trahi par ses couteaux, vingt-cinq ans après un meurtre
Mais la litanie ne s'arrête pas là. Pendant l'été 1987, à moins de deux semaines d'intervalle, deux jeunes filles sont assassinées. Marthe Buisson, une fugueuse de 16 ans, est retrouvée sur une bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute A6, le crâne fracassé. Selon plusieurs témoins, elle a été jetée d'une « grosse voiture claire ». Entendue par les gendarmes chargés de cette affaire, Nathalie Maire est tuée à son tour quinze jours plus tard. La jeune fille de 18 ans était employée saisonnière sur l'aire d'autoroute de Saint-Albain. Elle a été battue à coups de manche à balai et étranglée avec la rallonge électrique du congélateur de la cabane à frites où elle travaillait.
La septième disparue, Carole Soltysiak, n'a que 13 ans. Des chasseurs découvrent son corps nu et partiellement brûlé dans un bois près de Montceau-les-Mines. D'après La Gazette de Côte-d'Or, « quatre coups de poignard ont été portés au thorax. Des traces de strangulation sont relevées ». Les examens attestent que la fillette a été saoulée avant de subir des violences sexuelles. Le sperme isolé par les enquêteurs a la particularité de ne contenir aucun spermatozoïde. L'ADN qui en est extrait est comparé à celui du tueur en série Francis Heaulme et de deux autres hommes qui avaient reconnu être présents sur les lieux. Mais les analyses ne donnent rien.
Le neuvième nom est celui de Virginie Bluzet, disparue en février 1997, quelques mois après Christelle Blétry. Le corps de la jeune Beaunoise de 21 ans est retrouvé en bord de Saône, à Verdun-sur-le-Doubs, après cinq semaines passées dans l'eau. Elle a été menottée, bâillonnée et sa tête recouverte d'une taie d'oreiller. De nouveaux scellés, non exploités jusqu'alors, ont permis de relancer l'enquête en février 2010.
C'est également en bord de Saône, du côté de Mâcon, qu'est retrouvé le corps de Vanessa Thiellon en 1999. L'apprentie cuisinière de 17 ans est morte d'une overdose, mais elle a été sauvagement battue. Aucune agression sexuelle signalée.
Six ans plus tard, Anne-Sophie Girollet, étudiante en médecine de 20 ans, disparaît. Elle vient de participer à un gala de danse et s'apprête à rejoindre en voiture son petit ami. Son corps est repêché dans la Saône en avril près d'un pont de Mâcon. D'après les médecins légistes, elle est morte par suffocation à cause de coups reçus au thorax.
La série noire se termine avec Corinne Taret, 37 ans, morte en février 2007 après deux ans passés dans un état végétatif. Elle avait été découverte la tête en sang dans la cour de son exploitation, près de l'étang de Brandon, dans la région du Creusot.
Des enquêtes non élucidées
L'un des meurtres désormais résolu, neuf de ces affaires sont encore examinées par le pôle d'instruction du tribunal de Chalon-sur-Saône. Elles auraient sombré dans l'oubli sans l'acharnement des familles rassemblées au sein de l'association Chrystelle, créée en 1997 après le meurtre de Chrystelle Blétry, et sans l'obstination du cabinet d'avocats de Didier Seban.
Ce dernier s'est plusieurs fois exprimé pour dénoncer la destruction de certains scellés. « Le temps peut être un atout pour résoudre une affaire criminelle », s'est-il félicité vendredi, rendant hommage à la ténacité des enquêteurs actuellement sur le dossier. « Cela n'a pas toujours été le cas », a-t-il ajouté, en encourageant les familles de victimes à « médiatiser » leur combat et à « se regrouper en association » pour que les affaires ne soient pas trop vite classées.
Une de ses associés, Me Corinne Hermann, compte sur les nouvelles expertises des scellés obtenues cette année pour faire avancer les autres affaires. « Ce sont des demandes tous les ans, plusieurs fois par an (...) et c'est ensuite un peu de lobbying auprès des juges, des enquêteurs parfois », a-t-elle expliqué.
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Dernière édition par Kassandra88 le Jeu 11 Fév 2016 - 16:00, édité 2 fois
Les disparues de Saone et Loire
Dernière édition par Kassandra88 le Jeu 11 Fév 2016 - 16:00, édité 1 fois
Les disparues de Saone et Loire
Dernière édition par Kassandra88 le Jeu 11 Fév 2016 - 16:00, édité 1 fois
Re: Affaires non élucidées I
"Six ans plus tard, Anne-Sophie Girollet, étudiante en médecine de 20 ans, disparaît. Elle vient de participer à un gala de danse et s'apprête à rejoindre en voiture son petit ami. Son corps est repêché dans la Saône en avril près d'un pont de Mâcon. D'après les médecins légistes, elle est morte par suffocation à cause de coups reçus au thorax."
Apparemment pour Anne-Sophie Girollet y aurait un suspect incarcéré, enfin je sais pas si c'est encore le cas :
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Apparemment pour Anne-Sophie Girollet y aurait un suspect incarcéré, enfin je sais pas si c'est encore le cas :
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anotrust
Les disparues de Saone et Loire
anotrust a écrit:"Six ans plus tard, Anne-Sophie Girollet, étudiante en médecine de 20 ans, disparaît. Elle vient de participer à un gala de danse et s'apprête à rejoindre en voiture son petit ami. Son corps est repêché dans la Saône en avril près d'un pont de Mâcon. D'après les médecins légistes, elle est morte par suffocation à cause de coups reçus au thorax."
Apparemment pour Anne-Sophie Girollet y aurait un suspect incarcéré, enfin je sais pas si c'est encore le cas :
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Oui, le procès aura peut-être lieu cette année:
Dans l’affaire Anne-Sophie-Girollet, 20 ans, étudiante en médecine de Lyon domiciliée à Replonges dans l’Ain et tuée à Mâcon au printemps 2005, l’enquête est terminée. L’ordonnance de mise en accusation du suspect, Jacky Martin, pourrait être délivrée durant cet été 2015, selon une source judiciaire. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon a pris un arrêté il y a dix jours. Il vise à une régularisation technique et juridique portant sur les chefs d’inculpation du mis en cause. Une « correction » sur la forme, mais pas sur le fond. Le magistrat qui instruit cette affaire à rebondissements, sept ans après les faits avec l’arrestation d’un Mâconnais, devrait notifier à nouveau au suspect une nouvelle mise en examen. C’est grâce à l’ADN que les enquêteurs ont identifié cet homme de Fleurville, âgé de 50 ans. Il conteste avoir tué celle qui a passé sa dernière soirée à un gala de danse à Mâcon.
Le futur procès d’assises pourrait avoir lieu en 2016.
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Dernière édition par Kassandra88 le Jeu 11 Fév 2016 - 16:01, édité 1 fois
Les disparues de Saone et Loire
Dernière édition par Kassandra88 le Jeu 11 Fév 2016 - 16:01, édité 1 fois
Re: Affaires non élucidées I
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Hé oui Didier, cela devient très inquiétant:
Après les renforts de gendarmerie vendredi après-midi, 200 personnes ont fouillé les bois samedi
Alexia Silva Costa est toujours portée disparue depuis lundi en fin de journée. Elle a quitté précipitamment son lycée de Saint-Trojan, le centre expérimental pédagogique maritime dans l'île d'Oléron, laissant son sac et son vélo, et n'est plus reparue.
Rappelons que tout au long de la semaine, la gendarmerie a déployé tous les moyens possibles : chiens, hélicos, plongeurs, patrouille, ratissage de la pointe Sud de l'île avec 150 gendarmes, sans résultat.
Aucune piste n'est écartée et les auditions se poursuivent dans le cadre de l'enquête judiciaire. Grâce aux signalements ou aux maigres informations collectées, la gendarmerie poursuit ses investigations, tant sur l'île que dans toute la Charente-Maritime.
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Re: Affaires non élucidées I
Bonjour à tous,
Concernant Marthe Buisson, quelque chose me laisse penser que cette jeune fille a pu rencontrer le meurtrier de Sabine !
Jetée dans un fossé. On est sur l'A6, l'assassin peut partir en vacances ou être un représentant de commerce ...
Et pourquoi pas le G. aussi ... Oui, vous me direz que cette jeune fille est blonde ! Oui, mais P. était un homme aussi !
La septième disparue, Carole Soltysiak, n'a que 13 ans. Des chasseurs découvrent son corps nu et partiellement brûlé dans un bois près de Montceau-les-Mines. D'après La Gazette de Côte-d'Or, « quatre coups de poignard ont été portés au thorax. Des traces de strangulation sont relevées ». Les examens attestent que la fillette a été saoulée avant de subir des violences sexuelles. Le sperme isolé par les enquêteurs a la particularité de ne contenir aucun spermatozoïde. L'ADN qui en est extrait est comparé à celui du tueur en série Francis Heaulme et de deux autres hommes qui avaient reconnu être présents sur les lieux. Mais les analyses ne donnent rien.
Je dis "ligature des testicules" -> peut-être allemand ou suisse ...
Faudrait voir les statistiques européennes pour pratique de ces opérations !!!
Pas forcément une stérilité naturelle !
a+
Concernant Marthe Buisson, quelque chose me laisse penser que cette jeune fille a pu rencontrer le meurtrier de Sabine !
Jetée dans un fossé. On est sur l'A6, l'assassin peut partir en vacances ou être un représentant de commerce ...
Et pourquoi pas le G. aussi ... Oui, vous me direz que cette jeune fille est blonde ! Oui, mais P. était un homme aussi !
La septième disparue, Carole Soltysiak, n'a que 13 ans. Des chasseurs découvrent son corps nu et partiellement brûlé dans un bois près de Montceau-les-Mines. D'après La Gazette de Côte-d'Or, « quatre coups de poignard ont été portés au thorax. Des traces de strangulation sont relevées ». Les examens attestent que la fillette a été saoulée avant de subir des violences sexuelles. Le sperme isolé par les enquêteurs a la particularité de ne contenir aucun spermatozoïde. L'ADN qui en est extrait est comparé à celui du tueur en série Francis Heaulme et de deux autres hommes qui avaient reconnu être présents sur les lieux. Mais les analyses ne donnent rien.
Je dis "ligature des testicules" -> peut-être allemand ou suisse ...
Faudrait voir les statistiques européennes pour pratique de ces opérations !!!
Pas forcément une stérilité naturelle !
a+
Maison
Re: Affaires non élucidées I
La septième disparue, Carole Soltysiak, n'a que 13 ans. Des chasseurs découvrent son corps nu et partiellement brûlé dans un bois près de Montceau-les-Mines. D'après La Gazette de Côte-d'Or, « quatre coups de poignard ont été portés au thorax. Des traces de strangulation sont relevées ». Les examens attestent que la fillette a été saoulée avant de subir des violences sexuelles. Le sperme isolé par les enquêteurs a la particularité de ne contenir aucun spermatozoïde. L'ADN qui en est extrait est comparé à celui du tueur en série Francis Heaulme et de deux autres hommes qui avaient reconnu être présents sur les lieux. Mais les analyses ne donnent rien.
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a+[/quote]
Maison
Re: Affaires non élucidées I
[/quote]Maison a écrit:
La septième disparue, Carole Soltysiak, n'a que 13 ans. Des chasseurs découvrent son corps nu et partiellement brûlé dans un bois près de Montceau-les-Mines. D'après La Gazette de Côte-d'Or, « quatre coups de poignard ont été portés au thorax. Des traces de strangulation sont relevées ». Les examens attestent que la fillette a été saoulée avant de subir des violences sexuelles. Le sperme isolé par les enquêteurs a la particularité de ne contenir aucun spermatozoïde. L'ADN qui en est extrait est comparé à celui du tueur en série Francis Heaulme et de deux autres hommes qui avaient reconnu être présents sur les lieux. Mais les analyses ne donnent rien.
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a+
Bonjour à tous. Bien malade le forum France 2 ....
Puisque Heaulme a reconnu se trouver sur place (mais parfois il affabule), et qu'il aime s'adjoindre un complice, on pourrait penser à la présence d'un autre homme victime d'un syndrome identique à celui de Heaulme (il a pu le rencontrer lors de ses suivis médicaux).
Le syndrome de Klinefelter, dont souffre Heaulme a une prévalence (masculine) de 1 pour 1000 dans la population française .... c'est beaucoup, non ?
La médecine s'interroge sur le lien entre perversions sexuelles et syndrome de klinefelter.
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george-white
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