Féminicides

""Il faut éviter qu'il recommence avec d'autres femmes" : 30 ans requis contre Lymani pour avoir tué Aurélie Vaquier - midilibre.fr" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

30 années ont été requises contre le compagon d'A. Vaquier
La démonstration du procureur est assez implacable.
Verdict ce soir

"Meurtre d'Aurélie Vaquier : "Je n'y suis pour rien. Je l'aime et je l'aimerai toujours", clame l'ex-compagnon de la victime et principal suspect" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

En même temps, les explications de l'accusé sont très peu convaincantes, lol.
Quelqu'un l'a enterré chez eux...

Prendre les jurés pour des c..., n'est pas conseillé.
Les traiter de "dingues", encore moins

Bonjour ruth,

Merci. Ah mais il y en a qui pensent que plus c'est gros mieux ça passe ! lol
Sa vidéo prise à la caisse du Carrefour était déjà très éloquente sur ses capacités à se ridiculiser ...

Meurtre d’Aurélie Vaquier : 30 ans de réclusion criminelle requis contre son compagnon

Samire Lymani continue de clamer son innocence devant la cour d’assises de l’Hérault, qui le juge depuis le 9 janvier. Le verdict sera connu ce mardi après-midi.

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Meurtre d’Aurélie Vaquier : son compagnon Samire Lymani condamné à 30 ans de réclusion

L’ancien militaire et chauffeur routier divorcé, père de deux enfants, était en détention préventive depuis la découverte du corps de sa compagne, le 7 avril 2021, au domicile conjugal à Bédarieux, dans le nord de l’Hérault. La dépouille d’Aurélie Vaquier, 38 ans, avait été retrouvée dans un sarcophage de béton.
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À l'énoncé du verdict, Lymani a explosé, hurlant à la cour, fou de rage : "Merci ! Merci ! Vous n'avez pas honte ? Vous avez mis un innocent en prison !"
(Midi-Libre)

Féminicide de Nathalie Debaillie : « La police a permis la faisabilité du crime », dénoncent ses proches qui attaquent l’État

Le fils, le frère et l’ex-mari de Nathalie Debaillie, tuée le 27 mai 2019, estiment la police lilloise responsable de sa mort et attaquent l’État en justice pour défaut de protection. La victime avait demandé l’aide des forces de l’ordre à quatre reprises avant d’être kidnappée et égorgée par son ex-compagnon.

Combien vaut une vie ? À cette question sempiternelle, Me Isabelle Steyer répond simplement : « Pour la police en tout cas, une femme vaut moins qu’un téléphone portable. » L’avocate représente les intérêts de Nicolas, Romain et Grégory qui, par une assignation devant le tribunal judiciaire de Paris, attaquent l’État en responsabilité dans l’affaire Nathalie Debaillie. Un frère, un fils et un ex-mari. Trois hommes en colère qui accusent aujourd’hui la police de Lille (Nord) d’avoir « permis le meurtre de Nathalie ».

Le 27 mai 2019 à Lille, aidé de trois complices, Jérôme Tonneau, l’ex-compagnon de cette femme de 47 ans, l’enlève, la jette dans le coffre d’une fourgonnette, la bâillonne. La victime sera retrouvée, égorgée au cutter dans une baignoire chez son ex à La Madeleine. « Comme il avait dit qu’il le ferait », se désole Nicolas Debaillie, le frère de Nathalie. À quatre reprises, sa sœur avait demandé la protection des forces de l’ordre, pendant les quatre mois qui ont suivi sa rupture avec son assassin. En vain.

Mains courantes et dossier de preuves à l’appui, sans aucun effet
« Différend entre concubins ». C’est ainsi que l’agent de police intitule la troisième et dernière main courante déposée par Nathalie le 22 mai 2019, cinq jours avant sa mort : « Il me suit constamment », « J’ai reçu une photo de pierre tombale », y lit-on. Dans une plainte déposée deux mois plus tôt, Nathalie avait déjà demandé de l’aide : « Jérôme T. me fait peur », « Il aurait dit à ses amis qu’il me mettrait bien dans un coffre de voiture ». « Il doit venir chercher des affaires (…) Cela m’inquiète, j’aimerais que des patrouilles fassent des rondes autour de chez moi ».

Réponse du commissariat de Lille : « Aucune mesure n’est à mettre en œuvre. (…) Importance du préjudice subi par la victime : néant ». Néant. Pas d’enquête, la plainte n’est pas transmise au parquet, pas de convocation. Pour Jérôme Tonneau, du moins. Car Nathalie, elle, est convoquée par la police.

Le 12 avril 2019, ce patron de pressings, qui a déjà passé un an en prison pour escroquerie, dépose plainte contre elle à Lille pour le vol d’un téléphone portable. La plainte du quinquagénaire est transmise au parquet, et il n’est pas interrogé sur les dénonciations de Nathalie à son encontre. Celle qui doit répondre de ses actes, c’est cette cadre supérieure à la Société générale, convoquée cinq semaines plus tard au commissariat, où Nathalie apporte la preuve que le portable lui a été offert par son ex. « C’est incompréhensible. On convoque une femme pour un portable, mais on laisse tranquille un homme qui réitère des menaces de mort pendant des mois », s’indigne Grégory, l’ex-mari de Nathalie.

Elle avait pourtant « mâché le travail de la police », raconte Romain, le fils de Nathalie. SMS, enregistrements audio, photos de Jérôme Tonneau attablé presque tous les jours dans le café attenant à son lieu de travail. « Ma mère avait constitué un dossier de preuves, se souvient le jeune Lillois de 24 ans, les policiers n’avaient plus qu’à regarder ». S’ils l’avaient fait, affirme Me Steyer, la vidéosurveillance du parking de la banque où travaillait Nathalie aurait été exploitée à temps. Elle aurait montré que Jérôme Tonneau avait tenté par trois fois de la kidnapper avant le 27 mai 2019.

« Les policiers auraient pu la protéger elle, et pas son meurtrier »
Toujours selon la pénaliste, les policiers auraient aussi pu trouver dans leur fichier trois autres plaintes contre le futur assassin. Trois autres femmes qui ont croisé le chemin de Jérôme Tonneau avant Nathalie, et qui dénoncent des scènes de strangulations, de harcèlement et de menaces de mort. « S’ils l’avaient fait, ils auraient pu la protéger elle, et pas son meurtrier », tonne Romain en résumé.

Alors que s’est-il passé au commissariat de Lille ? Pour Me Steyer, la réponse est claire : la banalisation des violences conjugales est « quasiment systématique chez les forces de l’ordre ». « Si j’y retourne, ils vont encore me prendre pour une folle, je n’en peux plus », écrivait Nathalie à son frère en mars 2019, après qu’on a refusé de recevoir sa plainte. « Elle a fini par croire qu’elle abusait, qu’elle psychotait pour rien », se souvient Romain.

Le 27 mai 2019, Nathalie est kidnappée et assassinée. Et là encore, la même question pour Me Steyer : « Qu’a fait la police ? » Les forces de l’ordre, alertées de l’enlèvement par un témoin, mettent deux heures à arriver chez Jérôme Tonneau. Elles repartent après s’être contentées de frapper à la porte, quand la victime est peut-être encore en vie. « On nous a dit qu’ils avaient d’abord dû déposer un dealer au tribunal », racontent Nicolas et Grégory.

Ce n’est que quatre heures après le rapt que les agents retournent à La Madeleine pour forcer la porte, et découvrent le corps de Nathalie. Devant « ces manquements manifestes à toutes les étapes », le fils, le frère et l’ex-mari de la victime mènent l’enquête. De leur travail de recherche naît une certitude : « La police a permis la faisabilité du crime », conclut Nicolas Debaillie.

« Nous avons opéré des mutations, et donné un avertissement et un blâme », leur assure-t-on lorsqu’ils portent plainte en avril 2021 pour manquement à la déontologie policière. Une réponse « insuffisante et méprisante », selon Nicolas, qui avoue craindre que ses filles « ne soient pas protégées par les forces de l’ordre si elles en ont besoin ». Très dignes dans leur bataille, les trois hommes « continuent de faire confiance » à la justice.

Pour l’heure, seuls deux avocats sont parvenus à faire condamner l’État dans des affaires de féminicide. La première, c’était Me Steyer, en 2014 : « Je recommencerai. S’il le faut, nous irons jusqu’à la Cour des droits de l’homme ». Quant à l’assassin présumé, qui a reconnu avoir tué Nathalie en affirmant qu’elle lui devait de l’argent, son procès s’ouvrira le 25 juin.

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Il faut peut-être mettre un écriteau dans tous les commissariats et gendarmeries avec inscrit en gros et gras : "Nous sommes tenus de recevoir et d'enregistrer vos plaintes". (et accessoirement d'en informer le Parquet ! lol)

Ca ne décélère pas, c'est même de pire en pire.

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211398ŦKassandra88 a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bonsoir Kassandra,

Il manque une longue mesure de sureté à mon avis. Avec les réductions de peine et une éventuelle libération conditionnelle cet homme est tout à fait capable de recommencer quand il sortira. De plus cet individu s'est fait aider de la voisine et d'amis qui ont surveillé et espionné la victime pour lui permettre de la harceler et de connaitre ses faits et gestes ...
J'ai trouvé cet article qui est un peu plus détaillé sur les circonstances :
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Puget-sur-Argens : un homme de 97 ans interpellé après avoir tué son épouse de 95 ans.

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212250ŦKassandra88 a écrit:
Puget-sur-Argens : un homme de 97 ans interpellé après avoir tué son épouse de 95 ans.

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A ce rythme ils vont devoir envisager une section gériatrie au sein des prisons.

212251ŦSortcière a écrit:

212250ŦKassandra88 a écrit:
Puget-sur-Argens : un homme de 97 ans interpellé après avoir tué son épouse de 95 ans.

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A ce rythme ils vont devoir envisager une section gériatrie au sein des prisons.

Bonsoir,

Et oui, c’est aussi une conséquence de l’allongement de la vie!
Et elle ne se passe pas toujours dans de bonnes conditions, que l’on soit en liberté ou incarcéré.

En France de très nombreux prisonniers sont très âgés. Beaucoup finissent grabataires en section hospitalière.
Mais dans plusieurs autres pays, on n’envisage plus l’incarcération de nonagénaires.
À cet âge là est-il encore possible de se réinsérer dans la société?
À cet âge, pour certains délits est-on encore un danger pour l’ensemble de la société?

La sentence de la culpabilité doit bien sûr être appliquée, mais il serait grand temps de créer de nouvelles unités spécifiques pour ces personnes du 4 e âge. Prisonnières depuis longue date où nouvellement incarcérés.

212257ŦSourisverte a écrit:À cet âge là est-il encore possible de se réinsérer dans la société?
À cet âge, pour certains délits est-on encore un danger pour l’ensemble de la société?

Bonsoir Sourisverte

Ben, même à 97 ans, on peut être extrêmement dangereux quand on a un fusil chargé entre les mains. La preuve.

Pour ce qui est de la réinsertion dans la société (après avoir purgé sa peine), ça supposerait que ce vieillard ne soit condamné qu'à une peine de très courte durée. Pour un homicide volontaire, c'est 30 ans de prison en principe. Ca le ferait sortir à 127 ans !!! Sachant qu'aucun être humain mâle n'a dépassé l'âge de 116 ans, ça semble très peu vraisemblable.

Remarque, il parait que Mathusalem a vécu 969 ans, mais ce n'est pas prouvé.

212258ŦCasta a écrit:

Ben, même à 97 ans, on peut être extrêmement dangereux quand on a un fusil chargé entre les mains. La preuve.

Bonjour Casta,
Dans cette affaire, on a finalement peu de détails.

-volonté de tuer?
-accident?
-souhait de mettre fin au calvaire d'une personne dans un pays où l'euthanasie n'est toujours pas possible?
Ce ne serait pas la première fois que cela se produit chez les personnes âgées.

Celui là a été définitivement stoppé in extremis ...

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Concernant l'homme de 97 ans qui a tué sa femme avant de tenter de se suicider c'est car elle était gravement malade c'est écrit dans l'article. C'est de plus en plus fréquent. Mais je pense pas que ça n'ira jusqu'au procès, généralement les gardiens "laissent" le coupable mettre fin à ses jours car c'est mieux pour tout le monde.

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"À Puget, tout le monde n’est pas au courant. Les autres ont, eux, du mal à cacher leur désarroi. "C’était un ancien policier national et un ancien membre de la société de chasse de la commune, témoigne un habitant. C’étaient des gens très gentils et sans histoires, vraiment, c’est très triste."

"Lui aussi est très âgé et très malade"
Même constat, plus loin. Patrick, 67 ans, connaissait bien l’auteur du coup de feu. "Ils étaient connus dans le village, même s’ils ne sortaient plus, du fait de leur âge et de leurs maladies respectives. Je sais qu’il avait beaucoup de difficultés à soigner son épouse, qui était atteinte de la maladie d’Alzheimer."

Dans la sphère privée, l’époux, très marqué par le quotidien du couple, disait ne pas vouloir mourir avant son épouse, de peur de la laisser seule.

"C’est triste ce qu'il leur est arrivé, racontent deux dames qui les connaissaient bien. Lui est très âgé et très malade. Et même si du personnel soignant venait régulièrement à leur domicile, il se sentait très seul.""

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212296ŦManor a écrit:Concernant l'homme de 97 ans qui a tué sa femme avant de tenter de se suicider c'est car elle était gravement malade c'est écrit dans l'article. C'est de plus en plus fréquent. Mais je pense pas que ça n'ira jusqu'au procès, généralement les gardiens "laissent" le coupable mettre fin à ses jours car c'est mieux pour tout le monde.

Bonjour Manor,
L'épouse gravement malade mentionnée dans l'article du Parisien que j'ai cité était octogénaire et son mari, octogénaire également, a mis fin à ses jours.

212271ŦSortcière a écrit:Celui là a été définitivement stoppé in extremis ...

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Violences conjugales : un homme meurt après un échange de tirs avec la police, « ils ont empêché un féminicide »

La police est intervenue à Noisy-le-Grand suite à l’activation d’un téléphone « grave danger » pour les victimes de violences conjugales. Des échanges de tirs ont suivi avec le suspect.

La suite à lire ici:
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212306ŦKassandra88 a écrit:

212296ŦManor a écrit:Concernant l'homme de 97 ans qui a tué sa femme avant de tenter de se suicider c'est car elle était gravement malade c'est écrit dans l'article. C'est de plus en plus fréquent. Mais je pense pas que ça n'ira jusqu'au procès, généralement les gardiens "laissent" le coupable mettre fin à ses jours car c'est mieux pour tout le monde.

Bonjour Manor,
L'épouse gravement malade mentionnée dans l'article du Parisien que j'ai cité était octogénaire et son mari, octogénaire également, a mis fin à ses jours.

Bonjour, oui j'ai mélangé les deux articles mais je parlais bien de la bonne affaire car l'info disant que sa femme était malade était aussi sortie. Ça reste très triste.

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"Selon les informations de franceinfo, la femme est disparue depuis jeudi. C'est son ex-compagnon qui a donné l'alerte. Vers 21 heures, il s'est présenté à la gendarmerie pour signaler la disparition inquiétante de son ex-compagne à sa sortie du travail sur la commune de Lyon. Selon cet ex-compagnon, le nouveau concubin était violent avec sa compagne et l'a menacée de mort.

Cette dernière l'a prévenu par téléphone que son nouveau compagnon l'attendait devant son travail, accompagné de deux amis. La femme dit alors son inquiétude, à son ex-compagnon.

Depuis jeudi, la femme n'a pas réapparu, son téléphone était éteint. Son nouveau compagnon est resté introuvable. Finalement, le corps carbonisé de cette femme a été découvert dimanche."

Le féminicide en bande organisée maintenant ?