Les épouses des TES

Comment ces épouses ont-elles pu ne rien savoir ou même soupçonner ?
J.Douglas et Stephan Harbort ont la réponse .

On dispose maintenant de données qui permettent de comprendre ces aberrations .

Les TES sont divers , les plus grand profilers le reconnaissent volontiers.Néanmoins , on remarque des similitudes troublantes entre certains d'entre eux.
Et notamment entre Rader et Vérove . Je développerai plus tard . (cela exige une connaissance de l'anglais écrit , parce que je ne peux pas tout traduire) Rassurez vous je parle anglais comme une vache espagnole comme Montesquieu.

Je rappelle que je parle des proches d'un tueur .
Concernant leur aveuglement , Harbort avance cette explication : on est tous ou toutes des potentielles victimes . On a tendance à se surestimer , on se pense intouchables alors qu'en réalité on ne l'est pas . On nie nos faiblesses . Et c'est vrai.

Douglas , lui, fait la distinction entre voir et savoir : "a difference between seeing and knowing"
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Paula a été l'épouse de Rader durant 33 ans , les premiers meurtres commis par Rader ont eu lieu peu après la naissance de leur fils :
 N 30/11/1973     Meurtres de la famille Otero  15/01/1974  .

Précisions sur l'ex-épouse de Dennis Rader :
Paula Dietz était l'ancienne épouse du tueur en série Dennis Rader, mieux connu sous le surnom BTK acronyme de « Blind, Tortue, Kill » ou BTK Strangler. Le tueur BTK est un tueur en série qui purge toujours sa peine de prison pour ses crimes ( il souffrirait d'un cancer du colon). Il avait tué au moins 10 personnes dans la région de Wichita au Kansas au cours de sa carrière criminelle de 1974 et 1991. Rader a été arrêté en 2005 et sa femme, Dietz, a demandé le divorce d'urgence qui a été accordé par le tribunal le même jour. Ce qui était tout à fait exceptionnel.
Avant de se faire prendre, il menait une vie normale avec une femme, des enfants et même une troupe de scouts. Dietz et Rader se sont mariés quand elle avait 23 ans en 1971 ( lui : 26 ans). Ensemble, ils ont eu deux enfants, une fille et un fils.
Elle a toujours travaillé en tant que comptable et mène  aujourd'hui une vie discrète auprès de sa fille .

Voisinage du tueur :
Le couple habitait une modeste maison de 3 chambres et plusieurs des crimes ont eu lieu dans le voisinage , sans éveiller le moindre soupçon à l'égard de Rader. 10 victimes entre 1974 et 1991 , deux enfants, un homme et 7 femmes , âge des victimes de 9 à 62 ans , arrestation en 2005 .  https://fr.wikipedia.org/wiki/Dennis_Rader#cite_ref-McClellan_p.154_18-0

Entourage familial :

 Les familles du côté maternel et du côté paternel  appartiennent à l'église luthérienne et jouissent d'une excellente réputation. Elle a 2 soeurs et lui 3 frères.

Donc quand il est arrêté  voici les réactions de ses proches :


      1) Sa fille Kerri ( elle a écrit un livre et a donné plusieurs interviews disponibles en ligne):

    Kerri Rawson n'oubliera jamais le moment où on a frappé  à la porte de son appartement au Michigan le 25 février 2005, moment qui a changé son existence pour toujours. « C'était une journée ordinaire. Je m'étais de repos », a-t-elle déclaré à « 20/20 » lors de sa première interview télévisée. « J' étais un enseignant suppléant et j'avais besoin de mon jour de congé. Je suis déjà... tendue, pensant: « Qui cela peut-il être? » Après quoi... il a déclaré qu'il était le FBI. « Il a demandé: » Réalisez-vous qui est BTK? » J'ai dit : 'Vous voulez dire l'individu qui est recherché pour des meurtres au Kansas?' »
. « Après quoi, il déclare : ' Votre père vient d'être arrêté en tant que BTK. » Pendant les 26 premières années de son existence, Kerri a considéré son père, Dennis Rader, comme un père de famille qui pouvait être grincheux à l'occasion, mais qui l'aimait. Un gars qui avait été l'Obama de son église, un dirigeant de club de scouts. Un gars qui avait presque 60 ans , chauve et portant des lunettes.

 Stupéfaction de sa fille donc. Elle vit au Michigan loin du Kansas où se trouve le reste de la famille.

    2) Réactions (à Park City Kansas) du reste de la famille le jour de l'arrestation de Rader :
(texte traduit du livre de Douglas  "Inside the mind of BTK ")


        Quelques minutes après l’arrestation, une demi-douzaine de policiers de Wichita avaient localisé la famille  de Rader, arrêtant Paula, ses parents et deux de ses frères et les amenant au quartier général du FBI, à quelques pâtés de maisons de la mairie. Ils ont été informés de ce qui venait de se passer avec Dennis et questionnés  : pouvaient-ils  se rappeler si Rader avait  jamais fait quelque chose de suspect  ?

« Vous vous êtes trompé d’homme », répétaient la mère et le père de Paula Rader. « Il est impossible que Dennis ait fait cela. »

L’arrestation et les accusations ont clairement porté un coup terrible et déstabilisant à la femme dévouée de Rader.

     Paula était arrivée la première, après avoir été conduite au bureau du FBI par la police, qui avait résisté à descendre sur la maison Rader jusqu’à ce que Dennis ait été menotté. Elle est arrivée à l’immeuble quelques minutes après que son mari a été conduit à l’intérieur, et a passé les quatre heures suivantes à rester là, à écouter les enquêteurs peindre une image d’un étranger qu’ils prétendaient être son mari. Et pendant tout ce temps, elle ne semblait jamais cesser de croire en son innocence, insistant sur le fait que ce qu’elle avait vraiment besoin de faire était d’engager un avocat pour lui.

Mais elle s’est souvenue de quelque chose, "une coïncidence" qu’elle appelait ça.
« Dennis me conduisait au travail en 1974, explique-t-elle. « Et on passait toujours devant la maison Otero. C’était le chemin qu’il prenait toujours.

« Mais vous vous trompez d’homme », a-t-elle dit à Lundin. « Dennis n’aurait pas pu faire ça. »

   La mère de Paula s’est excusée d’utiliser les toilettes. Son père, un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, a regardé fixement ses bras épais, et Lundin a dit qu’il pouvait pratiquement entendre « les roues qui tournaient autour de lui ».
Après quelques instants, il a levé les yeux vers Lundin et lui a dit : « Alors... vous avez des preuves  contre ce type. »
« Oui, répondit Lundin. Il n’y a aucun doute là-dessus. C’est lui. »

  Après le départ des beaux-parents de Rader, Paula s’excusa pour prendre un peu d’air frais et se vider la tête. Lundin m’a dit qu’il est sorti dans le couloir et l’a vue penchée contre le mur, hébétée, regardant, avec un téléphone portable appuyé contre son oreille. Elle parlait à sa fille, Kerri, dans le Michigan, qui venait d’être interrogée par plusieurs agents du FBI.
« Non, non, non, murmura-t-elle. Ton papa n’a pas fait ça. Il y a eu une terrible erreur. Tu n’as pas à t' inquiéter. »

Lundin entendit la même chose quelques jours plus tard lorsqu’il se rendit dans une base navale du Connecticut pour parler au fils de Rader, Brian, qui fréquentait l’école de sous-mariniers. Comme tous les proches de Rader, il a dit à Lundin qu’il devait y avoir une erreur.

« Nous avons repris les choses avec lui, et il a été choqué », m’a expliqué Lundin. « Il avait l’air d’être un type honnête, solide. Mais il l’a très mal pris.

Il m’a dit : « Nous avions la vie parfaite Leave It to Beaver ( série TV très populaire sur le bonheur d'une famille de la middle class). Maman était toujours à la maison et papa faisait tout — les scouts, l’église, l’aide à la sortie de l'école.Chaque été, nous prenions des vacances d’été. »
Mais tout comme le père de Paula, Brian est devenu calme après un peu de temps.
« Puis il m’a regardé et m’a dit : « Cela n’a aucun sens... La seule chose qui m’ait donné des soupçons est arrivée quand j’étais petit et que je fouillais dans les affaires de papa. J’ai trouvé ce dessin. C’était une femme dans cette horrible position. Elle était toute attachée. Ça m’a fait peur. Je l’ai rangé et je n’ai plus jamais regardé dans ses affaires. »


 Dans mon prochain post , je reprendrai les éléments qui montrent qu'à plusieurs reprises  et à des moments différents l'épouse de Rader
est passée tout près de découvrir la face sordide de son mari . Et même qu'elle a (sans le savoir bien sûr ) contribué à ce qu'il arrête son parcours meurtrier : comme le dit Douglas : elle a sauvé des vies ... On vient de voir que le fils a reconnu très vite être tombé enfant sur les dessins abominables de son papa et que le beau-père n'a pas semblé scandalisé par les accusations contre celui qui était son gendre depuis 34 ans.

Pour mieux comprendre ce qui va suivre , je rappelle les faits suivants :
- mariage en 1971 , naissances d'un fils en 1974 et d'une fille en 1978.
- 1974 / 1977  7 meurtres
- 1985 / 1991  3 meurtres
- 1992 / 2005   Rader ne commet plus de meurtres , mais après son arrestation il
dira qu'il s'apprêtait à recommencer et qu'il avait déjà choisi sa prochaine victime
dont il donnera l'identité .
- il tenait son épouse pour la "femme la plus douce, la plus naïve et la plus respectable qu'il ait jamais connue " selon ses propres mots. Il a toujours affirmé qu'elle ne savait rien et pleurait quand les détectives en parlaient .


Voici des éléments qui expliquent pourquoi il s'est arrêté entre 1977 et 1985 et comment Paula a pu voir des choses et ne pas savoir ou pouvoir les interpréter.

 " Mon intuition était juste. Ça s’était passé comme je l’avais imaginé. D’après ma lettre, la première fois que Rader a dû se cacher, c’était à l’automne 1978, lorsque Paula est  entrée dans la minuscule chambre qu’elle partageait avec son mari et s’est retrouvée à regarder quelque chose qui l’a presque tuée.
Son mari.
Dennis avait attaché une corde autour du cou et se pendait à une porte devant le miroir de la salle de bain. Il portait une robe, probablement volée lors d’un des innombrables cambriolages qu’il avait commis.

  Rien dans la vie tranquille  de Paula, passée à Park City l'endormie, n’aurait pu la préparer à ce spectacle étrange. Rader a dit à ma source que cela s’est passé quelques mois après la naissance de Kerri en juin 1978.
À ce moment-là, Shirley Vian était morte depuis environ 18 mois. Dix mois s’étaient écoulés depuis le meurtre de Nancy Fox, qu’il considérait comme son chef-d’œuvre meurtrier. En février 1978, il avait écrit son infâme message à la police, annonçant qu’il y avait un nouveau tueur en série dans le quartier et qu’il était imparable. La peur et la paranoïa rongeaient le cœur et l’âme de chaque habitant de Wichita.



Selon la lettre, Rader a affirmé que la découverte de Paula a marqué le jour le plus humiliant et embarrassant de toute sa vie. Bien pire, dit-il, que son arrestation vingt-cinq ans plus tard.

Il a dit à cette source qu’il était prêt à se mettre à genoux et à la supplier de lui pardonner, mais cela n’était jamais arrivé. Sa femme n’était pas tellement en colère qu’elle était inquiète et préoccupée par le fait que quelque chose n’allait pas du tout avec le cerveau de son mari. Elle n’avait jamais entendu dire que quelqu’un pouvait faire quelque chose d’aussi dérangeant et étrange.
Tu as besoin d’aide, elle lui aurait dit.
Le seul problème était qu’elle n’avait aucune idée vers qui se tourner, d’autant plus qu’elle était si embarrassée par tout cela, bien trop embarrassée pour avoir l'idée de raconter à quiconque ce qui s’était passé. Cela a sans doute plu à Rader, qui a décrit sa femme à l’une de mes sources comme « douce, sincère,naïve et la femme la plus réservée qu’il ait jamais connue. »
De toute évidence, c’est pour sa naïveté que Rader trouvait  Paula très séduisante. Parce que même si le chat était sorti du sac, Dennis n’aurait pas pu choisir une meilleure personne avec qui partager accidentellement son secret. Elle était proche de sa mère, de ses deux sœurs et d’un ami dans le Missouri, mais il était à peu près certain qu’elle ne dirait jamais un mot de ce qu’elle l’avait vu faire à une seule âme vivante. Qui sait? C’est peut-être la vraie raison pour laquelle ce psychopathe toujours en train de calculer et de comploter a choisi Paula pour épouse.

  Il était hors de question que Rader parle à un thérapeute ou à un conseiller, et Paula en a informé Dennis. Elle était pétrifiée à l’idée de ce que les gens pourraient penser si la nouvelle était révélée — et Dieu seul sait qu’elle le serait dans une ville aussi petite que Wichita. Alors, en quelques jours, Paula a décidé de trouver le courage de téléphoner à l’hôpital de Wichita, où elle avait travaillé comme comptable pendant les meurtres d’Otero. Sans s’identifier, elle a demandé à parler à un thérapeute au téléphone, confiant qu’un de ses amis avait un problème avec son mari et a demandé 
s’ils avaient des suggestions à faire sur la meilleure façon de procéder.

La personne à qui elle a parlé lui a remis une liste de plusieurs livres d’auto-assistance qui abordaient la question qu’elle avait décrite. Elle a acheté tous les titres qu’elle pouvait trouver et a donné les livres à Dennis, lui disant qu’il ferait mieux de les lire et de mémoriser chaque page.

Selon ma source, c’est exactement ce qu’il a tenté de faire.
  Rader a affirmé que sa plus grande crainte était que Paula le quitte, a insisté la source. C’était tout à fait logique. Sans Paula, il n’aurait  personne pour le couvrir, même si Paula n’avait aucune idée  de ce qu’elle faisait. Rader savait que sans Paula, il pourrait être juste une question de temps avant que les gens commencent à s’interroger sur lui, le regarder différemment et peut-être commencer à le pointer du doigt. Le départ de Paula de sa vie, devina-t-il, pourrait bien être le début de la fin.

Rader a dit à ma source que pendant les deux années qui ont suivi, il a essayé de se racheter une conduite , du moins en ce qui concerne la pratique de sa forme unique d’autoérotisme. Il a fait de son mieux. Je n’ai aucune idée de ce que Rader a fait pour étancher sa faim terrible et destructrice pour les deux prochaines années.

 ( en 1978 aussi , Brian son fils de 4 ans tombe sur un dessin abominable de son père , voir post précédent)

  Tout ce que je sais, c’est qu’un après-midi en 1980, ça s’est reproduit. Paula est entrée dans la chambre et l’a attrapé avec une autre corde autour du cou.




   Cette fois-ci, Rader a dit à ma source que sa femme n’était plus inquiète que quelque chose ne tourne pas rond dans la tête de son mari.
Au lieu de cela, elle était en colère. Tout simplement furieuse. . C’était évidemment une réaction que Rader n’avait pas prévue. Donc il a pris ce qui était un pari très calculé.
Il a informé Paula qu’il serait prêt à quitter la maison, sans doute en croisant les doigts qu’elle le laisserait rester.
Au lieu de cela, Paula aurait répondu qu’elle devait réfléchir à sa proposition, et pendant les quelques semaines qui ont suivi, elle lui a à peine adressé la parole.

Finalement, elle s’en est remise, même si je pense que c’était probablement parce qu’elle a réalisé que le fait de laisser Dennis partir amènerait les gens à commencer à poser des questions, ce que Rader savait que sa femme ne voudrait pas. Elle lui a dit qu’il pouvait rester, mais elle a lancé un ultimatum que même lui savait qu’il ne pourrait jamais violer.
D’après ma lettre, Paula a informé son mari qu’il n’avait pas intérêt à recommencer.
Mais Rader ne l’a pas fait. C’est du moins ce qu’il a dit à ma source. Il n’a plus jamais mis de robe et ne s’est  plus pendu à la porte de la salle de bain. L’intérieur de la maison Rader est devenu trop dangereux pour ce genre d’activité ouvertement, manifestement étrange. Au lieu de cela, il a attendu l’une de ses « fêtes de motel » ou quand il était seul dans les bois pour sortir sa corde.
Il savait que Paula ne lui donnerait probablement jamais une autre chance. Pire encore, craignait-il, elle pourrait commencer à relier les points qui relieraient ses actions bizarres à ceux du mystérieux étrangleur dont tout le monde à Wichita semblait parler.

 (...) Je me demandais si c’était la même personne qui m’avait contacté des mois plus tôt avec des informations privilégiées sur Dennis. Cette fois, la source a voulu me transmettre quelques réponses à propos de Paula, des réponses à la question que j’avais posée à Rader concernant ce que sa femme aurait su de son appétit terrible et destructeur. Si cette lettre était correcte, il s’est avéré que Paula ne savait rien sur le fait que son mari était un tueur, mais elle avait vu quelque chose qui la contrariait et la mettait en colère à propos de son comportement sexuel.
J’ai aussi pensé que Rader lui-même était derrière la lettre. Peut-être qu’il avait appelé la source après notre réunion en prison parce que quelques-unes de mes questions s’étaient glissées dans sa grosse tête, et cela le préoccupait que certaines personnes là-bas pourraient encore soupçonner que Paula l’avait en quelque sorte couvert pendant ces années où il était en cavale. Encore une fois, il aurait pu s’agir d’un certain nombre de personnes. Une poignée de gens savaient que je viendrais en ville ce week-end pour interviewer Rader

(...)   Dans le jardin familial, je me suis assis sur le vieux banc en bois et  Je me suis demandé si Paula s’était déjà assise ici le samedi matin quand, m’a-t-on dit, Dennis avait l’habitude de chasser tout le monde de la maison pour qu’il puisse « ranger » l’endroit, le laissant seul pour fouiller dans sa réserve de souvenirs .

  Je me demandais si c’était là qu’elle est allée la première fois qu’elle a vu son mari se pendre. J’ai essayé de l’imaginer ici, confuse, blessée, se demandant comment l’homme qui lui disait toujours qu’il l’aimait pouvait faire une telle chose.

 A sa manière, Paula Rader a fait un petit miracle. Bien que cela ne soit d’aucune consolation pour les familles dont les proches ont été assassinés par son mari, lorsque Paula est tombée sur Dennis accroché à la porte de la salle de bain, elle l’a forcé par inadvertance à aller dans une sorte d’hibernation .

En dehors d’être arrêté ou tué, c’était potentiellement la meilleure chose qui aurait pu arriver à Rader, l’empêchant de tuer avec encore plus de fréquence. Qui sait combien de vies Paula a pu sauver ?"   (source J.Douglas Inside the mind of BTK )

Toujours vers 1978 ,  Rder qui étudiait alors la criminologie ( sic) l'université de Wichita , laisse un jour traîner le brouillon d'un poème "Shirley Locks" sur une chaise .  Il commence par ces mots " Tu ne crieras pas , reste sur le coussin et pense à moi et à la mort ".
Paula le trouve, le lit et horrifiée dit à son mari " Qu'est ce que c'est ça?"
Il lui répond que c'est un devoir pour la fac puisqu'ils travaillent sur "tu sais, cette affaire de BTK"  . Shirley Vian était l'une de ses victimes.



Plus tard, en regardant une émission de TV locale qui montre les écrits ( envoyés à la police) du tueur , elle lui avait dit en plaisantant : " Tu as la même orthographe que BTK" ( il faisait beaucoup de fautes).


C'était l'épouse rêvée pour un tueur comme BTK qui gardait chez lui beaucoup d'éléments incriminants :photos, écrits , etc...:  "Paula Rader did not pry into her husband’s things, police said, including the plastic storage box he kept in a closet that contained some of the trappings of his secret life.

Paula Rader “didn’t really go in that closet,” Williams said. “She really didn’t question "