"tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10

En outre il y aura le confinement général en Autriche à partir de lundi pour au moins dix jours.

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Ça veut dire aussi que la vaccination est trop tard maintenant pour briser cette vague.
Et même avec 100% vaccinés la pandémie ne s’arrêtera pas sans le confinement. C’est la réalité et il faut l’accepter.

Hercule Poirot a écrit:En outre il y aura le confinement général en Autriche à partir de lundi pour au moins dix jours.

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Ça veut dire aussi que la vaccination est trop tard maintenant pour briser cette vague.
Et même avec 100% vaccinés la pandémie ne s’arrêtera pas sans le confinement. C’est la réalité et il faut l’accepter.

Bonjour Hercule Poirot,
Bonjour à tous,

D'autant que face au Delta la vaccination est moins efficace donc on on s'achemine quand même aussi vers une vague de contamination chez les vaccinés qui ne feront pas tous des formes légères ...
En France on attend toujours de regarder béatement ce qui se passe chez les autres en se disant que pour nous ce sera différent ! lol

Les Pays bas font le double de contaminations à l'automne 2021 avec une population fortement vaccinée par rapport à l'automne 2020 avec une population non vaccinée ...
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Vachement efficace le vaccin.. prochaine étape le vaccin sur la fesse ? C'est plus efficace qui sait...

Kassandra88 a écrit:

Tristann a écrit:Vachement efficace le vaccin.. prochaine étape le vaccin sur la fesse ? C'est plus efficace qui sait...    

On dirait que tu aurais aimé le prélèvement PCR anal, comme en Chine.      

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Comme je suis galant je laisse l'honneur aux femmes en premier....  

Moi je.. passe mon tour!

Vaccin obligatoire contre le Covid-19 : après l’Autriche, la France pourrait-elle l’imposer ?
L’Autriche, très touchée par la cinquième vague, compte obliger toute sa population adulte à se faire immuniser. Si Emmanuel Macron n’avait pas exclu d’en arriver là en juillet dernier, une telle mesure semble davantage relever du casse-tête.

« Déprimée, et en colère ». Juliette, 31 ans espérait les confinements loin derrière elle. Cette Française, qui travaille dans une ONG basée à Vienne, vit en Autriche depuis 8 ans. Ce vendredi, de nouvelles annonces sont tombées, particulièrement strictes. En plus d’annoncer un reconfinement à toute la population (même celle vaccinée), l’Autriche, touchée de plein fouet par le regain épidémique, a annoncé vouloir rendre obligatoire la vaccination anti-Covid-19 à tous ses citoyens majeurs.

« J’en veux à ceux qui ne se sont pas vaccinés, je suis résignée. J’ai envie de rentrer en France. Là-bas, une situation comme ça n’arrivera pas… Enfin j’espère », confie la jeune femme. Peut-on en être si certain ? Dans l’Hexagone, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 grimpe de quasiment 50 % par semaine, même si les deux situations ne sont pas comparables. Reste que vu de France, cette annonce autrichienne sonne comme un coup de tonnerre.

A priori, rien dans les textes en Autriche ne semble empêcher l’avènement d’une obligation vaccinale généralisée. Le pays germanophone est en situation de dernier recours : « Malgré des mois de travail de persuasion, nous n’avons pas réussi à convaincre suffisamment de gens de se faire vacciner », a souligné le Chancelier, déplorant la surcharge actuelle des unités de soins intensifs. « Augmenter durablement le taux de vaccination est le seul moyen de sortir de ce cercle vicieux », a-t-il encore déclaré.

L’urgence justifierait l’obligation
66 % de la population autrichienne est vaccinée, un chiffre en deçà de la moyenne européenne, malgré un passe sanitaire instauré au printemps. Après le reconfinement des non-vaccinés imposés dans deux « Länder », puis l’élargissement à l’ensemble du pays, le gouvernement croyait à un sursaut et les inscriptions en centres de vaccination avaient d’ailleurs bondi. Mais à un rythme trop lent, et surtout trop tard. Le taux d’incidence avoisine déjà les 1000 en Autriche, soit environ 7 fois plus qu’en France.

Cette dégradation pourrait permettre à l’Autriche d’imposer le vaccin à tous, alors que le pays s’est forgé un principe d’adhésion, plutôt que de contrainte vaccinale par le passé. Les constitutionnalistes interrogés dans la presse locale semblent globalement dire que la situation rendrait la mesure « proportionnée », un critère fondamental en droit.

Reste à savoir comment l’appliquer. « J’ai entendu parler de rendez-vous obligatoires et d’amendes, voire de peines de prison si les non-vaccinés ne se présentent pas et récidivent, mais rien n’est décidé », lance Juliette, l’expatriée à Vienne. Le Chancelier évoqué des sanctions pour imposer cette obligation, mais les modalités concrètes sont en cours d’élaboration. Son intervention pourrait aussi servir à inciter une partie des réticents à se faire vacciner.

Une situation encore maîtrisée en France
En France, une telle mesure choc serait-elle imaginable ? Il y a tout d’abord une grosse différence : la couverture vaccinale y est nettement plus élevée qu’en Autriche. 89 % de la population éligible a reçu au moins une dose de vaccin et 87 % est complètement vaccinée, contre - respectivement - 78,4 % et 74,3 % dans le pays germanophone.

Mais il reste tout de même 6 millions d’habitants n’ayant encore reçu aucune dose, malgré les nombreuses actions menées par les autorités sanitaires. D’après l’étude Coviprev de Santé publique France du 18 novembre, 84% d’entre eux seraient certains de ne pas changer d’avis et 20% refuseraient de s’isoler, en cas de symptômes ou d’un test positif.

Dans son allocution du 12 juillet, Emmanuel Macron lui-même n’avait pas exclu d’en arriver à une telle extrémité. « En fonction de l’évolution de la situation, nous devrons sans doute nous poser la question de la vaccination obligatoire pour tous les Français », avait lâché le chef de l’État. Il préfère désormais « convaincre ceux qui sont réticents, qui se sont enfermés dans une défiance solitaire », comme il l’indique ce vendredi à La Voix du Nord.

Outre le débat sur la pertinence - ou non - d’une telle mesure, se pose aussi la question de sa faisabilité. Juridiquement, l’article L. 3 131-1 du Code de la santé publique autorise le ministre de la Santé à prendre « toute mesure réglementaire ou individuelle relative à l’organisation et au fonctionnement du système de santé » en cas de « menace sanitaire grave appelant des mesures d’urgence, menace d’épidémie ». La vaccination obligatoire pourrait faire partie de cet arsenal de mesures.

Oui, juridiquement, mais un casse-tête politique
Juridiquement, « il faudrait une loi qui repose sur de vrais motifs de santé publique, et ça m’étonnerait qu’un juge constitutionnel ou administratif le censure si le Parlement adopte une telle mesure », indique Didier Truchet, professeur émérite en droit public à Paris-II. Ce spécialiste en droit de la santé se base sur « la jurisprudence du Conseil d’État depuis les années 1950 ». Politiquement, les débats s’annonceraient ardus. Certes, des sénateurs de gauche plaident pour la vaccination obligatoire. Mais ils sont minoritaires au Parlement, et leur proposition de loi a d’ailleurs été rejetée vendredi.


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Sortcière a écrit:Les Pays bas font le double de contaminations à l'automne 2021 avec une population fortement vaccinée par rapport à l'automne 2020 avec une population non vaccinée ...
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Merci Sortciere

Voici la suite de cet article (où on apprend notamment qu'il n'y avait aucune obligation aux Pays-Bas de porter un masque dans les lieux publics clos jusqu'à présent) :

"Le pouvoir bloquant du vaccin sur la transmission du virus semble trouver ses limites face à la contagiosité extrême du variant Delta", constate Antoine Flahault, directeur de l'Institut de santé globale et professeur à la faculté de Médecine à Genève. "Or le frein estival, qui a un effet puissant, a lâché avec l'arrivée de l'automne. Aujourd'hui les gens se retrouvent à l'intérieur, ce qui augmente mécaniquement le risque de contamination par aérosols."

Dans l'espoir de reprendre la main sur l'épidémie, le Premier ministre Mark Rutte a annoncé vendredi à la surprise générale un confinement partiel de trois semaines dans tout le pays. Bars, restaurants et commerces doivent désormais afficher porte close à 20 heures, voire à 18 heures pour les magasins jugés non essentiels. De même, les compétitions sportives se jouent désormais à huis clos, tandis que les Néerlandais sont appelés à privilégier le télétravail et à ne pas accueillir plus de quatre personnes chez eux.

"Les gestes barrières sont très peu appliqués"

Une semaine plus tôt, le gouvernement avait déjà réintroduit le port du masque obligatoire dans les lieux clos accueillant du public, une mesure qui avait été supprimée mi-juin après la décrue épidémique du printemps. Problème, il serait difficile de reprendre les bonnes habitudes, selon Carl Moons, épidémiologiste au Centre médical Universitaire d'Utrecht. "Les gestes barrières sont très peu appliqués par la population aux Pays-Bas", souffle-t-il. "Plus personne ne respecte la distanciation sociale ou le port du masque, et il est difficile pour les autorités d'effectuer suffisamment de contrôles."

Le gouvernement planche aussi sur une possible restriction du passe sanitaire - donnant l'accès aux lieux de restauration et de loisirs - aux seules personnes vaccinées ou guéries du Covid, excluant du même coup celles qui pouvaient jusqu'alors y prétendre grâce à un test négatif récent. En complément, une campagne de rappel est prévue dès le mois de décembre.

Craintes autour d'une hausse de la mortalité

Dans le même temps, la situation se dégrade dans les hôpitaux. D'après les données publiées par le RIVM, les non-vaccinés sont toujours majoritaires dans les hospitalisations (56%), alors qu'ils ne représentent que 27% de la population. Le nombre de nouvelles admissions pour des soins a augmenté de 12% par rapport à la semaine dernière, passant de 1240 à 1390 personnes. Une hausse de 3% a aussi été constatée dans les services de réanimation, où sont hospitalisées 217 personnes.

Pour autant, la mortalité liée au Covid reste relativement contenue à ce stade, avec une trentaine de décès par jour contre près de trois fois plus un an plus tôt. "Le taux de létalité - qui représente le nombre de personnes contaminées qui décèdent - a beaucoup baissé grâce au vaccin, néanmoins si les contaminations continuent à augmenter de cette manière, on peut s'attendre à ce que le nombre de morts s'accroisse lui aussi", souligne Antoine Flahault. Les hôpitaux ont d'ores et déjà prévenu qu'ils ne seront pas en mesure de maintenir une activité normale cet hiver dans les conditions actuelles.

Dans ce contexte, les nouvelles restrictions peuvent-elles suffire à aplanir la courbe ? "Pour le moment nous n'en voyons pas les effets, mais je pense que cela va aider. Toutefois le développement du passe sanitaire, une meilleure application de la distanciation sociale et le respect du port du masque seront probablement nécessaires", juge Carl Moons.

Dire que 73,5% de la population est complètement vaccinée revient à dire que près de 3 personnes sur 4 vaccinées correspond à un très fort taux de vaccination !

On peut ajouter à cela le fait que l'on sait aujourd'hui que le niveau de protection contre ce virus diminue fortement au bout de quelques mois seulement....

Moralité : une vaccination de la quasi totalité de la population + une dose de rappel + un minimum de gestes barrière sont la solution pour tenter de sortir de cette épidémie...

Bonsoir Casta,

Je verrai quelle sera la situation à la fin de la première semaine de février (6 mois + 5 semaines après la deuxième dose puisque c'est la limite donnée pour conserver un pass sanitaire dont je ne me suis pas encore servie une seule fois).

Vacciner en pleine circulation du virus ne sert pas à grand chose car il contamine plus vite que ne met la vaccination pour devenir un tant soit peu efficace. Un des deux vaccinés contaminés hospitalisés vivant dans mon quartier avait reçu sa troisième dose.

Donc attendant je vais faire ce que je fais depuis fin janvier 2020 et que je trouve tout aussi, sinon plus, efficace que cette vaccination aux effets de protection aléatoires et éphémères, en tout cas contre le Delta.

Avec deux doses de Moderna j'ai largement reçu l'équivalent de 4 doses de Pfitzer ! lol ! je lève le pied pour prendre le temps de la réflexion et du recul. J'en ai ras le bol de leur gestion de la pandémie "à la petite semaine" qui nous ramène chaque fois à la case départ. Avec un système de santé en pleine déliquescence.

Un de mes frères vient d'être hospitalisé pour faire tomber son taux de sucre dans le sang (il a déprimé un max et plus pris ses médicaments ...) et bien je l'ai trouvé dans le service des maladies infectieuses ! C'est devenu du grand n'importe quoi dans les hôpitaux et même avec un nombre de patients covid insignifiant dans le département ayant eu le plus bas taux d'incidence ces derniers temps ça ne gère plus grand chose avec les patients non covid qui suffisent très largement à les saturer ... ainsi que le reste du système de santé d'ailleurs ...

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