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Les suicidés du Belvédère de Pau

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Les suicidés du Belvédère de Pau Empty Les suicidés du Belvédère de Pau

Message par Mike Sam 16 Avr - 8:31

2022

Je rebondis par rapport à l'Affaire des....."suicidés" du belvédère de Pau - Je ne comprends pas très bien pourquoi ce sujet a eté "verrouillé" un peu + haut (??) -
Ces Affaires me sont particulièrement sensibles , car elles se sont produites dans ma Région - Il faut rajouter une 4ème victime aux 3 déjà cités : Jean Eudes , qui est
décédé dans les mêmes conditions - plus que suspectes - que les 3 autres - Toujours la même réaction de la part des autorités policières et judiciaires : "ce sont
des suicides , circulez , il n'y a rien à voir"
- Peu importe que les autopsies aient démontré que l'hypothèse la + probable était qu'ils ont été assassinés......

Voici la Lettre qu'elle a envoyé à son Avocat :

Mail ce matin à l'avocat Maitre de C. à Toulouse :

"LOMBARD Jean

À

Secrétariat cabinet DCF

Aujourd’hui à 7h41 AM

Maitre,

Hier soir sur NRJ12 dans l'émission CRIMES, les familles de 2 jeunes "suicidés" très étranges à Pau, en 1998, sont venu lancer un appel à témoins.

Dans les 2 cas, les enquêtes ont été sabotées et police et justice sont restées sur la conclusion aberrante du suicide alors que beaucoup d'investigations n'ont pas été faites.

Je suis en contact depuis longtemps avec le frère d'Alain Dubois.

Il y a 2 coïncidences étranges avec mon fils : Alain Dubois et Emmanuel Bouchet, comme mon fils Jean Eudes n'avaient que la chaussure droite, la gauche a disparu..

Ceci ressemble étrangement à un rituel ésotérique (satanisme ? ).

Dans les 2 cas qui protège-t-on à Pau et à Toulouse ? pourquoi police et gendarmerie sont si arc-boutées sur la thèse du suicide et n'en démordent pas malgré les évidences que c'est un crime ? Pourquoi la justice les suit les yeux fermés et ne réalise pas les actes demandés par mon avocat (dont la téléphonie sabotée dans l'enquête préliminaire du vice-procureur Boyer et l'instruction de la juge Martine Dournes, qui auraient permis d'aboutir à la vérité = CRIME ou ASSASSINAT).

Pourquoi la juge Dournes a fait semblant de chercher la vérité et n'a pas demandé le minimum obligatoire : la téléphonie et le téléphone portable ? Pourquoi a-t-elle été remerciée (déssaisie selon elle, à moi au téléphone, des années plus tard ) ou bien est-elle tombée malade (selon mon avocat passé à son bureau) au bout de 6 mois d'instruction ?

Pourquoi le doyen des juges Colson a-t-il enterré cette affaire sans faire aucune investigation et en en restant aux conclusions "suicide" des gendarmes de la BR en avril 2010 (suicide sous le dernier train de la matinée =  IMPOSSIBLE), bien qu'il n'ait pas osé lui-même conclure à un suicide.

En effet il n'y a plus eu d'enquêteurs dans l"'instruction du juge Colson après le mois d'avril 2010 dans ce dossier, comme si la justice avait accepté la conclusion "suicide" des gendarmes ... cet étouffement volontaire par les autorités est cousu de fil blanc : gendarmerie et justice SAVENT ce qui est arrivé à mon fils = DENI DE JUSTICE.

Gendarmerie (police à Pau), médecine légale et Justice protègent donc une plusieurs personnes dans ce dossier, comme à Pau."


Une conclusion s'impose : on a surtout pas envie d'établir la Vérité !

Mike
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Message par Kassandra88 Sam 16 Avr - 8:44

Mike68 a écrit:Je rebondis par rapport à l'Affaire des....."suicidés" du belvédère de Pau - Je ne comprends pas très bien pourquoi ce sujet a eté "verrouillé" un peu + haut (??) -

Bonjour Mike,
"verrouillé" où?
Nous nous sommes beaucoup intéressés à cette affaire sur le forum de France 2, mais je ne me souviens pas si ce sujet a été ouvert ici.
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Message par Invité Sam 16 Avr - 8:54

Bonjour Kassandra , Il a été verrouillé sur le fil principal "Non elucidé" - Il y a juste eu 2 ou 3 posts , auxquels il est impossible de
répondre (les 2 premiers en tout cas) - "le sujet a été verrouillé" -

Ce sont pourtant des Affaires exemplaires quant à la collusion qu'il y a , parfois , entre Justice , Police , et Pouvoir en général.

J'espère en tout cas avoir relancé ce sujet - En sachant qu'une des mères des victimes a décidé de porter
l'affaire devant la Cour Européenne - Je ne suis pas très "fana" de cette Institution , mais je trouve que sur
ce coup là , elle a totalement raison de le faire - J'aurais fait de même.

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Message par Kassandra88 Sam 16 Avr - 9:25

Ah, oui je vois.
En fait, il s'agit d'une affaire abordée à l'intérieur d'un fil verrouillé automatiquement toutes les 40 pages.
Je vais remettre ici les posts que tu évoques:

Pau les suicidés du Belvédère
Message par Nordine Dim 03 Juin 2018, 20:25

Aux "suicides" d'Emmanuel Bouchet, 18 ans, retrouvé dans un canal le 22 mars 1998 et d'Alain Dubois, 20 ans, retrouvé au même endroit le 12 septembre 1998 qui auraient sauté du Belvédère à Pau, il faut ajouter Hervé BOY, 23 ans, retrouvé mort dans un canal près de la gare d'ORTHEZ à 40km de Pau le samedi 11 décembre 1999.
Tous les trois n'avaient que peu d'eau dans les poumons et il leur manquait une chaussure.

Un récapitulatif d'articles parus dans la presse sur un site consacré à Emmanuel Bouchet :
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Celui sur le décès d'Alain Dubois :
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Message par Kassandra88 Sam 16 Avr - 9:26

Nordine a écrit:Aux "suicides" d'Emmanuel Bouchet, 18 ans, retrouvé dans un canal le 22 mars 1998 et d'Alain Dubois, 20 ans, retrouvé au même endroit le 12 septembre 1998 qui auraient sauté du Belvédère à Pau, il faut ajouter Hervé BOY, 23 ans, retrouvé mort dans un canal près de la gare d'ORTHEZ à 40km de Pau le samedi 11 décembre 1999.  
Tous les trois n'avaient que peu d'eau dans les poumons et il leur manquait une chaussure.

Un récapitulatif d'articles parus dans la presse sur un site consacré à Emmanuel Bouchet :
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Celui sur le décès d'Alain Dubois :
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Message par Kassandra88 Sam 16 Avr - 9:27

Posté par BlueJane

Nordine a écrit:Aux "suicides" d'Emmanuel Bouchet, 18 ans, retrouvé dans un canal le 22 mars 1998 et d'Alain Dubois, 20 ans, retrouvé au même endroit le 12 septembre 1998 qui auraient sauté du Belvédère à Pau, il faut ajouter Hervé BOY, 23 ans, retrouvé mort dans un canal près de la gare d'ORTHEZ à 40km de Pau le samedi 11 décembre 1999.  
Tous les trois n'avaient que peu d'eau dans les poumons et il leur manquait une chaussure.

Un récapitulatif d'articles parus dans la presse sur un site consacré à Emmanuel Bouchet :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Celui sur le décès d'Alain Dubois :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Bonsoir je ne connaissais pas du tout ces faits. Inquiétant en effet le cas d'Emmanuel, il y a des éléments qui sautent aux yeux tout de suite, les nombreuses et graves fractures font penser à quelqu'un qui l'a fait tomber de très très haut, et pas dans une rivière ou dans un canal. Puis sa bicyclette, attachée avec un cadenas qui n'était pas le sien suggère qu'on a à tout prix voulu faire croire qu'Emmanuel s'était jeté du Belvédère et il fallait pour cela bien attacher sa bicyclette pour ne pas que quelqu'un la pique avant la découverte du corps et efface ce clair "indice" de suicide.
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Message par Kassandra88 Sam 16 Avr - 9:29

par Nordine Ven 08 Juin 2018, 23:29:
Ce sont à l'évidence des meurtres mais leur mobile n'est pas clair. Encore des jeunes gens et avec une mise en scène.
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Message par Kassandra88 Sam 16 Avr - 9:32

posté par Invité? Sam 23 Juin 2018, 18:15
Nordine a écrit:Jacky Cordonnier, spécialiste du satanisme parfois sollicité par la Justice, y explique ces morts par des « pratiques occultistes ».

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La maman d'Alain Dubois dit que son fils était féru de mythologie celte, donc le druidisme, et, de nos jours, le néo-druidisme.
Nombre de symboles et de rituels compagnonniques sont issus du druidisme et en 1er lieu, le symbole de la patte d'oie, de la fameuse reine Pédauque. Le bâton du Compagnon n'est-il pas un objet de pouvoir, à l'instar du bâton du druide? Et bien d'autres. Les Compagnons ornaient de runes leurs créations, surtout les tailleurs de pierre, les bâtisseurs de cathédrales, de fortifications etc...
Alain est retrouvé avec une plaie dans le dos; parmi les techniques de sacrifices humains réalisés par les druides, il y en avait un qui consistait à frapper le supplicié dans le dos avec une arme tranchante. Les mouvements du corps, l'écoulement du sang permettaient de prédire l'avenir. Certains sacrifices étaient réalisés sur des personnes déjà condamnées par leur communauté pour leurs méfaits. On faisait d'une pierre 2 coups en quelque sorte, offrant aux Dieux quelqu'un qui était déjà promis à la mort. Alain ne venait-il pas de se faire exclure de sa société?  
Alain, qui était très blond, avait les cheveux teints en roux, selon ses parents, lorsqu'ils sont allé le voir à la morgue. Le roux, la couleur des traîtres selon de nombreuses croyances. Les roux sont mal vus depuis des temps très anciens: Caïn, Seth, Esau etc...
Alain a été retrouvé en position de chien de fusil. En position de foetus je dirais, pour renaître. Mourir pour renaître, le mort en sursis.
Quel dommage que ces Compagnons ne parlent pas, ils auraient sûrement beaucoup à nous apprendre.
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Message par Invité Sam 16 Avr - 11:01

Ca été le 1er Dossier de l'émission de Paul Lefèvre : "Les cicatrices de la Justice".
J'ai retrouvé cet article de la "République des Pyrénées" en 2016 :

"L'affaire des "suicidés du Belvédère" ressurgit. Présentées comme des suicides, les morts de deux jeunes hommes, Emmanuel Bouchet et Alain Dubois, survenues il y a 15 ans à Pau, inaugurent ce mercredi une nouvelle série télévisée sur la chaîne Planète + Justice (1), baptisée "Les cicatrices de la justice" (2).

Journaliste et célèbre chroniqueur judiciaire, notamment à TF1 puis à Antenne 2, Paul Lefèvre a mené son enquête. Réalisée fin 2012, elle a donné naissance à un film-documentaire de 52 minutes. " De mon point de vue, cette enquête a été très mal fichue. Je me demande pourquoi tout le monde s'est embarqué sur la thèse des suicides. Bien sûr, je sais que les magistrats, comme les enquêteurs d'ailleurs, ont souvent trop de boulot. C'est une situation assez courante. Il n'est pas normal de constater qu'un juge d'instruction peut avoir à suivre 120 affaires en même temps. Selon moi, notre propre enquête permet au moins de révéler quelques éléments. Il suffit de regarder les photos de ce dossier pour constater que la thèse du suicide n'est pas aussi évidente qu'on a bien voulu le dire… Par exemple, Emmanuel Bouchet, retrouvé mort dans le canal Heïd en mars 1998, n'a pas pu, à mon avis, ramper jusqu'au canal puis se plonger la tête dedans. Le suicide ne me paraît pas possible. C'est pourquoi je pense que ces deux jeunes ont été agressés !"

L'émission du 15 mai reviendra sur les morts violentes, qualifiées de suicides, de deux jeunes hommes décédés à Pau. Emmanuel Bouchet (19 ans) et Alain Dubois (20 ans) sont retrouvés morts à Pau, à quelques mois d'intervalle, en 1998. Ils sont décédés au même endroit, non loin du Belvédère sur le boulevard des Pyrénées.

Dans les deux cas, une feuille de palmier a été retrouvée sous les corps et, à chaque fois, il manquait une chaussure aux victimes.

Le 12 septembre, Alain Dubois, charpentier, avait rejoint les Compagnons, à Lons, avant d'apprendre en soirée qu'il était exclu. Il est retrouvé mort. L'autopsie, pratiquée deux mois et demi plus tard, révélera plusieurs fractures à la tête. Six mois auparavant, le 22 mars, le corps d'Emmanuel Bouchet avait été retrouvé dans le canal Heïd, en contrebas du Belvédère d'où il se serait jeté.

Son corps aurait rebondi sur un palmier avant de s'écraser au sol. Encore vivant, il aurait rampé jusqu'au canal. Une autopsie montrera que l'eau contenue dans ses poumons n'est pas celle du canal Heïd.

Dans les deux cas, la police a conclu à un suicide, une version qui n'a jamais convaincu les familles."


Ce sont , à l'évidence , des assassinats rituels , maquillés - maladroitement - en suicides -
Le siège des apprentis compagnons du tour de France , dans la banlieue de Pau , n'a jamais réellement voulu aider
les enquêteurs - Loi du silence totale , digne de la Mafia - à noter que le Blog des 2 familles des 2 premières victimes ,
à savoir Alain Dubois et Emmanuel Bouchet , encore consultable il y a quelques années , ne l'est plus , il a mystérieusement
disparu du net - Preuve supplémentaire , s'il y en avait besoin , que tout cela est TRES gênant pour certaines personnes
et institutions.

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Message par Invité Dim 17 Avr - 9:14

Merci WayBack Machine , j'ai réussi à exhumer ces URL disparus :

"LE MYSTÈRE DE LA MORT D'EMMANUEL BOUCHET, À PAU (PYRÉNÉES-ATLANTIQUES)
Photo d'Emmanuel Bouchet
Le dimanche 22 mars 1998, Emmanuel Bouchet, jeune homme de 18 ans, était retrouvé mort dans la ville de Pau (département des Pyrénées-Atlantiques), près du funiculaire de la gare, dans un canal, en contrebas du boulevard des Pyrénées.

Saisis du dossier, le tribunal de Pau et ses magistrats ont conclu 6 mois plus tard à un suicide en dépit de nombreuses preuves montrant qu'il s'agit d'un assassinat.

Qu'est-il arrivé à Emmanuel ? A-t-il été séquestré ? Sa famille lance un appel à témoins.

Une rediffusion de l'émission « Crimes en direct : l'appel des familles » consacrée à Emmanuel Bouchet et à Alain Dubois aura lieu le lundi 28 mars 2016 de 22h45 à 1h10 sur la chaîne de télévision NRJ 12.
La disparition et la découverte du corps
Emmanuel a quitté son domicile palois le mardi 10 mars 1998 vers 20 h 30. Après un bref passage dans un bar du quartier du Triangle, peut-être le bar La Movida, dans le centre de Pau, personne ne l’a revu vivant.

Le soir du 11 mars, devant son absence prolongée, sa mère s'est rendue au commissariat central de Pau pour signaler sa disparition : Emmanuel ne s’était jamais absenté aussi longtemps sans prévenir. L’inspecteur qui l’a reçue lui a répondu que la police ne pouvait pas intervenir car Emmanuel était majeur, réponse réitérée les jours suivants malgré l'insistance et l'inquiétude des parents.

Le 17 mars enfin un avis de recherche est paru dans la presse locale. D'après la police, aucun témoin ne s’est manifesté.

Le dimanche 22 mars, le corps d’Emmanuel a été retrouvé dans le canal de l'ancienne minoterie Heïd, en bordure du jardin public la Palmeraie, près du chantier de construction du nouvel Hôtel du département. Il gisait à côté de la passerelle du Stadium de la gare, dans de l’eau boueuse, au milieu de roseaux et de broussailles, presque caché à la vue des promeneurs.

Les lieux
Les endroits cités sont indiqués sur le plan suivant.

Plan du centre-ville de Pau
On voit :

en vert : le quartier Mayolis (aussi appelé quartier du Triangle) ;
en bas du plan : le quartier de la gare ;
à la pointe de la flèche rouge : le lieu de la découverte du corps.
L'enquête
Les enquêteurs du commissariat de Pau ont rapidement déclaré qu'il s'agissait d'un suicide : Emmanuel se serait jeté du haut d'une terrasse, le Belvédère, à quelque distance du lieu, puis son corps aurait roulé jusqu'au canal Heïd et dérivé jusqu'à l'endroit de la découverte.

Beaucoup d'éléments, pourtant, montraient que c'était impossible.

Le décès d'Emmanuel aurait notamment daté de huit à dix jours, tandis que le corps n'aurait séjourné dans l'eau que durant les quatre ou cinq jours précédents ; Emmanuel se serait « noyé » avec très peu d'eau dans les poumons, dans une faible profondeur d’eau alors qu’il nageait comme un poisson ; le peu d’eau contenue dans ses poumons n’avait pas la même composition que l’eau du canal Heïd.

Le cadavre présentait un grand nombre de graves blessures internes (au poumon droit, au cœur, au foie, aux reins...), un coude luxé, le bassin, une jambe et trois côtes cassés ; il manquait une chaussure, jamais retrouvée.

Le vélo d'Emmanuel a été retrouvé sur le boulevard des Pyrénées dominant la Palmeraie, près du Belvédère, attaché à l'aide d'un cadenas qui ne lui appartenait pas, alors qu'Emmanuel avait l'habitude de ne jamais mettre d'antivol.

Mais rien de cela n'a empêché le tribunal de Pau de refermer le dossier sur conclusion de suicide en septembre 1998.

Trois décès suspects similaires
En janvier 1999, le dossier a été rouvert sur insistance de la famille, après comparaison avec le décès d’un autre jeune homme, Alain DUBOIS, aspirant compagnon du tour de France, retrouvé mort en septembre 1998 dans le même secteur géographique. Il existe en effet de nombreux points communs entre les deux décès :

les corps ont été découverts au même endroit : la Palmeraie, près de la gare de Pau ;
les deux jeunes sont censés s'être suicidés en se jetant du haut de la même terrasse ;
à chacun, il manquait une chaussure ;
dans les deux cas, une branche de palmier se trouvait près du corps ;
ils avaient des âges voisins (18 et 20 ans) ;
ils se ressemblaient physiquement.
De plus, le même inspecteur de police a été chargé de recevoir la mère d'Emmanuel venue signaler la disparition de son fils, de lui dire qu'il ne pouvait rien faire car Emmanuel était majeur, de recevoir la famille d'Alain Dubois après son décès, de diriger les deux enquêtes ; ce policier a tenu les mêmes discours aux deux familles sur, entre autres propos, les taux élevés de suicides en France et dans la région de Pau en particulier ; il a rendu les mêmes conclusions de suicides (pour Alain Dubois : sans aucune enquête), validées par ses supérieurs au commissariat de Pau.

Il faut également comparer ces deux décès avec le cas d'un jeune habitant de TARBES (Hautes-Pyrénées), Hervé BOY, retrouvé mort près de la gare d'ORTHEZ (Pyrénées-Atlantiques) le samedi 11 décembre 1999. Hervé, âgé de 24 ans, a également été découvert avec peu d'eau dans les poumons dans le canal d'une microcentrale et d'une minoterie de la société Heïd ; il lui manquait aussi une chaussure. Hervé portait une longue balafre sous la mâchoire inférieure ; ses papiers avaient disparu. La ville d'ORTHEZ est située à 40 kilomètres de Pau, dans la même juridiction. Le procureur de la République de Pau Jean-Pierre Dreno a classé le dossier sans suite en janvier 2001, 13 mois après le décès, pour manque de preuves, après l'audition de seulement trois personnes, sans ouvrir d'instruction (voir quelques articles de journaux concernant Hervé Boy).

La conclusion de l'enquête
Depuis 1999, les nombreux indices révélés par l’autopsie d'Emmanuel n’ont pas été exploités ni expliqués, quelques témoins ont été entendus ou réentendus, une reconstitution et une expertise technique ont réfuté la possibilité du suicide, mais rien n’a fait changer l’opinion de la police ni de la justice qui défendent au delà du possible la thèse du suicide.

Un article du journal Sud Ouest paru le 5 mars 2003 explique la version soutenue aujourd'hui par les policiers et les magistrats de Pau.

Article du journal Sud Ouest
Cliquez ici pour lire cet article sous forme de texte

D'après la dernière conclusion des policiers, le corps aurait remonté le canal Heïd à contre-courant sur un minimum d'une cinquantaine de mètres entre le décès et la découverte ; il suffit d'observer le plan agrandi ci-dessous pour le constater.

Plan des lieux
On voit :

une flèche bleue montrant le sens du courant du canal Heïd ;
sous la croix verte : la terrasse du Belvédère, au sommet du Pavillon des Arts ;
à l'aval du canal, à la pointe de la flèche orange : le lieu de la découverte du corps ;
encore à l'aval du canal, au bout de la flèche violette : le point de chute d'Emmanuel d'après la dernière version de la police et des magistrats.
Ajoutons qu'Emmanuel n'avait aucun problème sentimental ou psychologique, contrairement à ce qui est affirmé dans l'article.

D'autre part, les prélèvements d'eau dans le canal Heïd ont été effectués dans les jours qui ont suivi la mort d'Emmanuel : ils ne peuvent donc être sérieusement contestés, d'autant que cette incohérence dans le dossier n'avait pas empêché le juge d'instruction de rendre un premier non-lieu en septembre 1998.

Notons enfin que le décès d'Emmanuel n'a suscité qu'un faible intérêt dans les journaux locaux (les quotidiens Sud Ouest et La République des Pyrénées), comme en témoigne le nombre restreint d'articles parus sur le sujet.

Signalement
Photo d'Emmanuel Bouchet
Emmanuel, de corpulence mince, mesurait 1,70 mètre ; il avait les yeux bleus, les cheveux châtain clair, longs devant et rasés derrière (il portait une coiffure en boule), le visage allongé et presque imberbe.

Titulaire d’un CAP de cuisinier, il était élève au lycée professionnel de Morlaàs (64), où il préparait une mention complémentaire en pâtisserie ; au moment de sa disparition, il effectuait un stage dans une boulangerie de Pau. Il n’avait pas de problèmes, faisait des projets, et n’était pas du tout dépressif.

Appel à témoins
Nous lançons un appel à toutes les personnes ayant pu voir Emmanuel ce soir du 10 mars 1998, ou les jours suivants, ou ayant remarqué des allées et venues suspectes aux abords du canal Heïd, dans la Palmeraie et dans le secteur de la rue du Moulin, dans le quartier de la gare de Pau entre le 10 et le 22 mars.

Merci de nous contacter, à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

Des articles de journaux
Un article du journal Le Parisien, daté du 18 juillet 2003, évoque les morts d'Emmanuel et d'Alain Dubois.
Des articles du journal Sud Ouest relatent ce décès ainsi que celui d'Hervé Boy.
Liens vers d'autres affaires
ESC Bordeaux : l'assassinat de Karine Decombe, étudiante, le 28 octobre 1994
La disparition, le 22 juin 1997, de Didier Seguin, 29 ans, à Lescun (Pyrénées-Atlantiques)
L'assassinat, le 13 juillet 1999, de Mathieu Hocquet, 22 ans, à Vierzon
Un collectif de familles de victimes : « Justice pour nos enfants »

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Message par Invité Dim 17 Avr - 9:28

La page d'Alain Dubois (Orange) reste en revanche introuvable...C'était , si je me souviens , la + intéressante et la + troublante
(comme par hasard) -

J'ai également retrouvé ces articles toujours sur Emmanuel Bouchet , mais également sur Hervé Boy :

"L'inquiétude pour Emmanuel
Sud Ouest
Béarn départementale, mardi 17 mars 1998, p. D

DISPARITION
Emmanuel Bouchet, un Palois de 18 ans, n'a plus donné de nouvelles depuis une semaine. La famille s'inquiète

Où est passé Emmanuel Bouchet ? Sa famille et ses proches sont aujourd'hui gagnés par l'inquiétude. Ce jeune Palois, âgé de 18 ans, n'a plus reparu au domicile parental depuis une semaine, le mardi 10 mars au soir très exactement. Les circonstances sont troublantes : selon ses proches, il aurait dit qu'il se rendait au quartier du Triangle Mayolis (le quartier des bars à Pau) et serait sorti simplement vêtu (une surchemise à carreaux rouge et noir, un jean bleu, des tennis, voire un pull vert clair col camionneur). Pas de sac, pas de papiers ni d'argent ni d'habits pour entamer un voyage. Depuis lors, plus rien.

Le garçon est décrit comme sans histoires par ses proches. Élève au lycée d'enseignement professionnel de Morlaàs, il est spécialisé en cuisine et travaille dans une boulangerie du centre-ville palois. Mercredi 11, il ne s'est pas présenté à son poste. Emmanuel Bouchet étant majeur, les services de police ne peuvent entamer de procédure sans délit avéré. Aussi en sont-ils réduits aujourd'hui à mener des recherches dans l'intérêt de la famille. Celle-ci, qui craint le pire, demande à Emmanuel de se manifester au cas où il aurait de son propre gré quitté son domicile. Elle précise que le garçon présente un signe particulier : il lui manque une phalange au majeur de la main gauche.

Toute personne susceptible d'apporter des informations relatives à la disparition d'Emmanuel Bouchet est invité à appeler le 05.59.02.89.87 ou le 05.59.30.26.33.

Un cadavre dans le canal
Sud Ouest
Béarn départementale, lundi 23 mars 1998, p. C

PAU
Emmanuel Bouchet avait disparu depuis le 10 mars. Son corps a été repêché dans le canal Heïd hier matin

Qu'est-il arrivé à Emmanuel Bouchet ? La question restait entière hier après la découverte de son corps opérée vers 11 h 30 dans le canal Heïd, en plein centre-ville de Pau. Les pompiers sont intervenus derrière le petit pont situé au pied du funiculaire pour extirper la dépouille du malheureux des eaux dormantes et de la vase. C'est un passant qui avait donné l'alerte quelques minutes plus tôt.

Emmanuel Bouchet, un jeune homme de 18 ans domicilié à Pau, avait disparu du domicile parental depuis le 10 mars dernier. Sa famille, très inquiète, avait alerté les autorités et sollicité « Sud-Ouest » afin de diffuser un avis de recherche dans notre édition du 17 mars. Le jeune homme s'était rendu dans le quartier palois du Triangle ce mardi soir 10 mars. Depuis lors, il n'avait plus reparu. Il ne s'était notamment pas présenté dans une boulangerie du centre-ville de Pau où il travaillait dans le cadre de sa formation délivrée par le lycée professionnel de Morlaàs. Il semble pourtant que des témoins l'aient vu déambuler en ville après cette soirée.

Une autopsie devrait être pratiquée aujourd'hui sur ordre du procureur de la République de Pau, saisi du dossier. En parallèle avec l'enquête des services de police de la ville, elle permettra peut-être de déterminer les causes de la mort. Le cadavre avait sans doute séjourné quelques jours dans l'eau du canal avant sa découverte. Aucune hypothèse n'était hier soir à écarter : acte désespéré, accident ou crime.

Un cadavre dans le canal
Sud Ouest
Lundi 23 mars 1998, p. 3

PAU
Le corps sans vie d'Emmanuel Bouchet, 18 ans, a été repêché hier, vers 11 h 30, dans le canal Heïd à Pau, au pied du funiculaire de la ville. C'est un passant qui a alerté les secours. Emmanuel Bouchet avait disparu du domicile parental depuis le 10 mars dernier. Élève au lycée professionnel de Morlaàs, il travaillait par ailleurs dans une boulangerie paloise, mais ne s'y était plus présenté depuis cette date. Les policiers menaient depuis lors des recherches dans l'intérêt des familles. Hier soir, aucune hypothèse n'était écartée quant aux causes de la mort : acte désespéré, accident ou crime. Une autopsie devait être pratiquée aujourd'hui.

Examen sur la victime du canal Heïd
Sud Ouest
Béarn départementale, mercredi 25 mars 1998, p. A

PAU
Le corps d'Emmanuel Bouchet, 18 ans, ce lycéen découvert mort dimanche matin dans le canal Heïd, à Pau, a été autopsié, hier selon les instructions du parquet de Pau, afin de déterminer l'origine du décès. Aucun élément nouveau ne semblait s'être imposé, hier soir, à propos de cette tragique disparition qui fait se poser des questions.

Appel à témoins
Sud Ouest
Béarn départementale, jeudi 26 mars 1998, p. A

PAU
Les policiers du commissariat de Pau continuent à enquêter sur les circonstances du décès d'Emmanuel Bouchet, ce jeune Palois retrouvé mort dans le canal Heïd dimanche matin (nos précédentes éditions). Ils demandent à toute personne susceptible de les renseigner sur l'emploi du temps du malheureux entre le 10 mars (soir de sa disparition) et le 21 mars (date probable du décès) de les contacter au 05.59.98.22.22. L'hypothèse du suicide est envisagée.

Le noyé est identifié
Sud Ouest
Mardi 14 décembre 1999, p. 7

ORTHEZ
Le cadavre retrouvé noyé, samedi matin, dans le canal de la microcentrale de la minoterie d'Orthez (voir « Sud-Ouest » d'hier), a été identifié. Il s'agit d'Hervé Boy, 24 ans, de Tarbes.

Il a pris le train en gare d'Hendaye, vendredi 10 décembre, à 17 h 40, pour se rendre à Tarbes. On ne connaît toujours pas les raisons pour lesquelles il est descendu à Orthez. On sait cependant qu'il aurait vécu dans cette ville il y a quelque temps.

Une autopsie devait être pratiquée hier, lundi, à 19 heures.

La brigade des recherches d'Orthez lance un appel à témoins aux voyageurs ayant pris le train, vendredi, sur le trajet Hendaye-Tarbes (train Irun-Vintimille, Irun-Genève), via Dax, Orthez, Pau, notamment aux passagers partis d'Hendaye (17 h 40), ceux qui sont descendus à Orthez (aux environs de 20 heures), ainsi qu'aux personnes se trouvant à cette heure-là à proximité de la gare d'Orthez. Téléphoner à la gendarmerie d'Orthez, 05.59.69.10.25 (postes 630 à 633).

L'autopsie n'a rien appris
Sud Ouest
Béarn départementale, mercredi 15 décembre 1999, p. A

NOYÉ D'ORTHEZ
Le corps du Tarbais de 23 ans, Hervé Boy, découvert mort, samedi matin, dans le canal de la minoterie d'Orthez, garde son mystère. La raison du décès n'est pas évidente : l'autopsie pratiquée lundi soir, à Pau, n'a pas été de nature à la déterminer. La petite quantité d'eau trouvée dans les poumons de la victime ne permet d'affirmer en effet avec certitude que le jeune homme est mort par noyade ; par ailleurs, aucune trace de coup ou de violence n'a été relevée sur le corps.

La recherche des causes de la mort va se poursuivre par des analyses toxicologiques dont les résultats ne seront pas connus avant plusieurs semaines.

Hervé Boy, était connu de la justice dans les Hautes-Pyrénées où son nom était apparu dans des procédures relatives à des affaires d'infraction à la législation sur les stupéfiants. Sa dernière condamnation remonte au 2 décembre dernier : ce jour-là, le tribunal de grande instance de Tarbes l'avait condamné à trois mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans ainsi qu'à une obligation de soins pour des faits de destruction et de dégradation.

Le « suicidé », blessé, aurait rampé jusqu'au canal
Sud Ouest
Béarn départementale, mercredi 5 mars 2003, p. 2-2
Jean-Paul Chaintrier

PAU. La PJ a rendu ses conclusions sur la mort troublante d'Emmanuel Bouchet

Le 22 mars 1998, la découverte du cadavre d'un adolescent de 18 ans, Emmanuel Bouchet, dans le canal Heïd, près de la passerelle du stadium de la gare, à Pau, déclenchait une controverse. Alors que les premiers éléments de l'enquête privilégiaient la thèse du suicide depuis le boulevard des Pyrénées, la famille de la victime soutenait qu'il s'agissait d'un crime. Cinq ans après, la deuxième enquête confirme la première, sans satisfaire pour autant les parents et leur avocat, Me Blanco.

Il est vrai que plusieurs anomalies objectives sont de nature à entretenir un climat de trouble et de mystère. 1. De l'eau retrouvée dans les poumons d'Emmanuel Bouchet laisse supposer que son corps a été en contact avec l'eau avant le décès. 2. Le polytraumatisme dont a été victime le jeune homme (aucune lésion crânienne) est incompatible avec une chute de trente mètres depuis le belvédère de la place Royale. 3. Compte tenu des lois les plus élémentaires de la physique, même avec élan, un désespéré ne pouvait pas atteindre directement le canal situé à 130 mètres du lieu potentiel de sa chute. 4. Une des chaussures d'Emmanuel Bouchet avait disparu. 5. Des feuilles de palmier se trouvaient à côté de son corps alors que les palmiers sont distants de plusieurs mètres de l'endroit où gisait le cadavre.

Plainte contre X. En janvier 1999, les parents d'Emmanuel Bouchet déposèrent au cabinet du juge palois Thierry Pons une plainte contre X pour homicide volontaire. Une reconstitution eut lieu le 8 octobre suivant. Le 7 mai 2001, le magistrat instructeur saisit la police judiciaire sur commission rogatoire afin que ce service reprenne l'enquête initiale faite par la Sûreté paloise. Or, les conclusions de ces nouvelles investigations tendent à corroborer les premières.

Sur le plan affectif la thèse du suicide a paru plausible aux enquêteurs compte tenu du chaos sentimental et psychologique dans lequel Emmanuel Bouchet se trouvait à l'époque de sa mort.

Sur le plan pratique, le rapport propose une piste pour répondre aux énigmes soulevées. Emmanuel Bouchet se serait jeté du haut du boulevard des Pyrénées non pas à la hauteur du belvédère de la place Royale mais à hauteur de l'église Saint-Martin. Un palmier en contrebas aurait amorti sa chute, d'où l'absence de lésion crânienne ou cervico-céphalique. Simplement blessé, il aurait eu la ressource de ramper jusqu'au canal pour parachever son projet de mettre fin à ses jours, en entraînant des feuilles de palmier. Les prélèvements d'eau pourraient alors être contestés dans la mesure où ils ont été effectués ultérieurement sans que l'on ait la certitude qu'ils proviennent de profondeurs différentes. L'enquête de la PJ réfute l'immersion dans un lieu autre que le canal Heïd ; elle interprète comme une « signature » du jeune homme avant son suicide la présence de son vélo, cadenassé près de la gare supérieure du funiculaire avec sa surchemise soigneusement pliée ; et elle déplore, implicitement, que les SDF et toxicomanes qui logeaient à l'époque dans les renfoncements du mur de soutènement du boulevard des Pyrénées, près du palmier aux branches arrachées, n'aient pas été entendus pour la recherche d'indices dans ce secteur.

« Farfelu ». Me Blanco le déplore également. L'avocat de la famille Bouchet, partie civile, commente : « Il y a malheureusement une déperdition irréversible des preuves en raison de l'erreur initiale. Le temps joue contre la vérité. Néanmoins, les conclusions de la PJ sont pour mes clients une mauvaise surprise. Nous espérions que cette nouvelle enquête s'en tiendrait à la rigueur scientifique. J'ai l'impression que l'on cherche à recoller à la thèse du suicide en imaginant un scénario farfelu ».

Au nom des parties civiles, insatisfaites, Me Blanco a demandé au juge, fin février, de ne pas clore l'instruction et de poursuivre ses investigations en auditionnant un certain nombre de personnes de l'entourage de la victime.

Un juge qui a en charge un autre dossier de suicide contesté : celui d'Alain Dubois, survenu six mois après celui d'Emmanuel Bouchet, le 12 septembre 1998, toujours à Pau et dans le même secteur du boulevard des Pyrénées. Les parents de ce garçon de 20 ans, domiciliés dans l'Allier, n'acceptent pas non plus la thèse de l'acte de désespoir de leur fils. Eux aussi ont déposé une plainte contre X pour homicide volontaire. Une plainte dont l'instruction est toujours en cours. Détails troublants : le cadavre de Dubois ne portait lui aussi qu'une seule chaussure et une feuille de palmier a été retrouvée sur son corps."

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Message par Invité Dim 17 Avr - 9:48

La persévérance paye toujours (souvent) , voici la page la + intéressante , celle sur Alain Dubois , que j'ai fini par récupérer :
C'est l'Article principal , il y a d'autres éléments annexes à lire sur les bizarreries de l'Enquête , les compagnons du Tour de France ,
l'état des vêtements , etc , etc....Mais ça prendrait trop de place.

"Le 12 septembre 1998, Alain DUBOIS était retrouvé mort près de la gare de PAU, sur le Sentier du Roy, en contrebas du boulevard des Pyrénées. Plan de Pau miniature indiquant l'emplacement du Pavillon des Arts. Cliquez dessus pour voir un agrandissement.
Photo miniature du Pavillon des Arts.
Cliquez dessus pour voir un agrandissement. Son corps était dissimulé sur un contrefort au pied du Pavillon des Arts. Il était invisible depuis l'allée.
Ses vêtements (veste de velours côtelé et pantalon de jean) étaient déchirés, souillés de terre et de sang alors que le corps reposait sur de l’herbe épaisse ; il n'y avait qu'une minuscule trace de sang sur les lieux alors que le crâne était largement ouvert ; une chaussure est restée introuvable, malgré des recherches. Au commissariat, un inspecteur a rendu les vêtements à la famille dans un sac sans les montrer ; ce n'est qu'après les obsèques que les parents ont constaté leur état.

Malgré toutes les invraisemblances, la police, puis la justice ont soutenu et soutiennent toujours devant la famille qu’il s’agit d’un suicide, et qu'Alain s'est jeté dans le vide du haut d'une terrasse nommée le Belvédère et formant le sommet du Pavillon des Arts.

Malgré le décès sans témoin sur la voie publique, le Procureur de la République ne s'est pas déplacé sur les lieux et n'a pas ordonné d'autopsie. Une autopsie a eu lieu seulement deux mois et demi plus tard après de nombreuses demandes insistantes de la famille et le dépôt d'une plainte ; aucune conclusion précise n'a été rendue.

Depuis plus de sept ans, la famille attend une enquête digne de ce nom, prenant en compte tous les éléments, dont beaucoup ont été écartés délibérément.

Alain et les Compagnons
Photo d'Alain en tenue d'aspirant compagnon charpentier. Cliquez dessus pour voir un agrandissement. Alain DUBOIS était charpentier ; il effectuait un Tour de France chez les compagnons de la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment (FCMB), où il avait le grade d'aspirant.
Après avoir passé une année à LYON (69) de 1996 à 1997, puis une année à LONS, dans l'agglomération de PAU (64), de 1997 à 1998, il commençait, depuis le dimanche 30 août 1998, une nouvelle année à TOURS (37).

Selon les compagnons de la FCMB de LONS, Alain aurait été rappelé par eux pour prendre son carnet de route, sorte de passeport compagnonnique, alors qu'il avait intégré le siège de Tours. Il serait arrivé à la gare de PAU, venant de TOURS par le train, le vendredi 11 septembre 1998 à 21 h ; il aurait été retrouvé mort le lendemain à 14 h.
Les compagnons de LONS, prévenus du décès bien avant la famille, ont donné la raison du présumé suicide : la comparution et l’exclusion irrévocable d'Alain de la FCMB, sanction prononcée par eux au cours de la nuit du 11 au 12 septembre, vers 23 h. Après leur décision, ils ont déclaré ne plus avoir revu Alain et ne plus s’être soucié de ce qu’il pouvait devenir cette nuit-là alors qu’il se trouvait à 600 kilomètres de sa nouvelle résidence.

Doutes
Or, le suicide est impossible matériellement : l'emplacement du corps et l'état des vêtements sont incompatibles avec les lieux. De plus, ceux qui l'ont côtoyé sont unanimes : Alain n’était absolument pas suicidaire.

Surtout, Alain était sociétaire de la Société des Compagnons Charpentiers. Comment ceux-ci peuvent-ils affirmer l'avoir exclu irrévocablement en quelques minutes, alors que, pour être valable, cette décision devait être prise par l'Assemblée Générale, qui devait se réunir le mois suivant ?

En outre, la famille a découvert un autre décès suspect, au même endroit, le Pavillon des Arts. Il est intervenu 6 mois auparavant, en mars 1998, et présente des similarités intrigantes. Il s'agit de la mort d'Emmanuel Bouchet, 18 ans, cuisinier à Pau. Un article du journal Sud Ouest et un article du journal Le Parisien / Aujourd'hui en France évoquent les deux décès.

Questions
Pourquoi la justice n’a-t-elle pas fait effectuer immédiatement une autopsie qui aurait dû être automatique au vu des circonstances du décès ? Il n’a jamais été question de rechercher l’heure de la mort.

Pourquoi la justice a-t-elle refusé de lancer un appel à témoins malgré plusieurs demandes ?

Pourquoi la justice n’a-t-elle jamais essayé de reconstituer l’emploi du temps d'Alain au cours de cette nuit ? Car, d'après les témoignages, Alain a été vu vivant pour la dernière fois à l’intérieur d’une salle de réunion du siège des Compagnons, à LONS, vers 23 h ; il a été retrouvé mort à 7 kilomètres de là, le lendemain après-midi. Il n’avait aucun moyen de locomotion ce soir-là. S’il a vraiment effectué ce trajet, quelqu’un a dû le voir, soit circulant à pied, soit en l’ayant pris à bord d’une voiture; il ne passait pas inaperçu dans sa tenue de compagnon.

Pourquoi la justice accepte-t-elle facilement d'entendre des témoins indirects, mais refuse-t-elle obstinément de faire entendre certains témoins directs ?

Pourquoi la justice refuse-t-elle de chercher des explications à des anomalies physiologiques criantes ?

Pourquoi la justice n’a-t-elle pas recherché si le sang retrouvé sur les vêtements appartenait bien à Alain ?

Pourquoi la justice refuse-t-elle toutes les demandes de contre-expertises ?

POUR TOUTES CES RAISONS, LA FAMILLE LANCE UN APPEL À TÉMOINS.

Qu'est-il réellement allé faire à Pau ?
Alain était originaire du département de l'ALLIER, dans la région AUVERGNE, où vit sa famille. Il avait quitté le siège de LONS - PAU au début d'août. Il avait intégré le siège de TOURS (Indre-et-Loire) depuis deux semaines. Il avait un employeur et était responsable du bar du siège.

Carte de France indiquant les emplacements de Pau, Tours et Moulins.

Alain n'avait plus rien à faire à PAU. Pour quelle raison exacte est -il allé dans les PYRÉNÉES-ATLANTIQUES ?

Ce n'est pas pour se voir signifier son exclusion, comme l'affirment les compagnons charpentiers de LONS, car :

Il n'avait pas apporté son ruban de couleurs, élément symbolique très important que l'on confisque lors d'une exclusion.

De par les statuts, il était impossible aux compagnons charpentiers d'exclure un aspirant, sociétaire, en une seule séance de dix minutes ou un quart d'heure, et sans en référer à l'approbation de l'assemblée générale.

Quel était le but véritable de ce voyage ?

TOURS est situé à 580 km de PAU par le train et à 540 km par la route.

Pourquoi faire effectuer un trajet aussi long (et coûteux) à un jeune pour qu'il récupère simplement son carnet de route, ainsi qu'on l'a également affirmé à sa famille ?

Alain est-il vraiment allé de lui-même à PAU ? Son corps aurait-il été transporté sur le lieu de la découverte après son décès ?

Il n'y a aucune preuve formelle de sa présence à PAU et à LONS ce soir-là. Seuls ont été entendus par la police les compagnons charpentiers directement concernés. La justice refuse obstinément d'entendre les autres témoins directs présents au siège de LONS de la FCMB le soir du 11 septembre 1998."

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Message par Kassandra88 Dim 17 Avr - 14:57

retrouvée dans mes archives.
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Message par Lisetoct Dim 17 Avr - 16:10

Kassandra88 a écrit:retrouvée dans mes archives.
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Le point commun : beaux et jeunes. parton

Cela ne m'étonnerait pas que cette affaire ait été étouffée . Pour qui connaît le Béarn, on sait bien depuis l'affaire Alexandre Junca

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Qui se souvient de Ducos ? le brave type et chasseur qui avait démembré le gamin Twisted Evil

_____________________________________________________________________________

Mr Tambourine Man

Lisetoct


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Message par Invité Dim 17 Avr - 16:55

Bonjour Lisetoct , Affaire étouffée , je vous le confirme , tous les juges d'instruction , les uns après les autres ,  ont classé Le Dossier sans suite ,
pour vous en convaincre , cet autre lien , sur les..."bizarreries" de l'enquête , c'est assez HALLUCINANT :

"Excepté lors l'enquête initiale, close le 15 septembre 1998, tous les actes effectués ont été préalablement réclamés parfois avec insistance par des demandes d'actes formelles de la famille, par l'intermédiaire des avocats. Des éléments essentiels n’ont reçu aucun début d’explication. Voici quelques-unes des anomalies les plus flagrantes (mais non leur totalité).

NB : D'autres lacunes importantes du dossier sont exposées dans la page Actualités.

Un examen du corps plus que sommaire
Aucune photographie du dos du corps
Des conclusions vagues lors de l'autopsie
Pas de radiographies des fractures lors de l’autopsie
Aucune explication à l’absence de lividités déclives
Rien n'a été mis sous scellés
Un flacon de sang prélevé sur le corps a disparu
Les cheveux d'Alain avaient une couleur bizarre
Une simple description des vêtements intitulée expertise
Une reconstitution qui n'en est plus une
Une expertise technique absurde censée prouver que la chute à cet endroit est possible
Une recherche d'ADN peu convaincante
1. Un examen du corps plus que sommaire
Avant l’inhumation, le corps n’avait été examiné par aucun médecin légiste, seulement sommairement par un médecin généraliste. Ses observations tiennent en six lignes : fracture de l'os fémoral droit, de l'humérus droit, fracas crânien avec embarrure et plaie postérieure de 15 cm de long, rigidité cadavérique et absence de lividités déclives, avec comme conclusion un obstacle médicolégal. Malgré cette restriction, le procureur de la République n'a pas ordonné d'autopsie, pas même l'examen du corps par un médecin légiste. Aucune contusion n'est indiquée.

Aucune photographie du dos du corps
En 2002, les avocats du cabinet parisien ont demandé une copie de tous les clichés pris par le policier de l'identité judiciaire lors de l'examen du corps par le médecin généaliste. Ils ont constaté avec surprise qu'il manquait les photos du dos dénudé. Vérification faite, le dossier ne contenait aucun cliché montrant le dos, alors que le tee-shirt porte une longue tache de sang à l'épaule gauche.

2. Des conclusions vagues lors de l'autopsie
Le 24 septembre 1998, lors du dépôt de plainte contre X, nous avions demandé une exhumation et une autopsie du corps. Cette rapide autopsie d'une durée d'environ une heure a été pratiquée seulement le 26 novembre 1998, deux mois et demi après le décès d'Alain, par deux médecins légistes de Clermont-Ferrand. Ce délai a servi aux médecins pour ne pas faire de recherches approfondies, et déclarer : « Cependant le contexte de cette très probable précipitation (accidentelle ? suicidaire ? criminelle ?) ne peut être précisé par les données médicolégales recueillies lors de cette expertise, surtout compte tenu de l'état du corps ». Leur conclusion a été : « Mort violente — compatible avec une précipitation — contexte indéterminé ».

Pas de radiographies des fractures lors de l’autopsie
Aucune radiographie des fractures n’a été effectuée ; aucune indication des endroits précis d'une fracture de l'humérus et d'une fracture du fémur ne figure dans le rapport d'autopsie ; le corps ne portait aucune fracture des côtes ni aucune lésion de la colonne vertébrale après une chute supposée d’une hauteur de 28 mètres. Le bassin portait une disjonction sacro-iliaque du côté droit : il s'agit d'une luxation et non d'une fracture. Par ailleurs, l'étude des hématomes de fracture ou de leur absence a montré que la blessure qu'Alain portait au fémur droit s'est produite lorsqu'il était toujours vivant, tandis que les autres fractures se sont produites beaucoup plus tard, au moment du décès ou après. Les médecins légistes n'ont donné aucune interprétation de la présence de cet hématome.

Aucune explication à l’absence de lividités déclives
À partir d'environ trois heures après son décès, dans des délais variables, le sang d'un cadavre se rassemble dans la zone la plus basse, celle sur laquelle repose le corps. Les lividités déclives sont des taches de couleur rouge violacé se formant autour de la zone comprimée qui, elle, reste de teinte normale.

Ces lividités surviennent systématiquement sur tous les cadavres, sauf dans quelques circonstances rarissimes ou si elles sont « cassées » en cours de formation par manipulation du corps. Dans ce cas, de nouvelles lividités peuvent se reformer, mais les premières persistent. En ce qui concerne Alain, leur absence est un signe probant que la position du cadavre a été modifiée après la mort, d'autant plus qu'il a été découvert replié en chien de fusil.

Depuis 1998, les conclusions du médecin généraliste ont été exploitées par deux équipes de deux médecins légistes, ceux qui ont pratiqué l'autopsie et ceux qui ont participé à l'expertise technique de chute. Aucun de ces quatre spécialistes n’a donné la moindre explication sur cette absence de marques, essentielle pour l’enquête. Me Blanco avait pourtant insisté sur cette anomalie.

3. Rien n'a été mis sous scellés
Les policiers du commissariat de Pau ayant décidé dès la découverte du corps qu'il s'agissait d'un suicide, aucun objet n'a été mis sous scellé : ni la branche de palmier découverte sous le corps, ni la mèche de cheveux prélevée au funérarium par le médecin généraliste, ni les vêtements remis aux parents.

Un flacon de sang prélevé sur le corps a disparu
Il devait être conservé dans un laboratoire de Pau. Nous avions demandé une recherche de médicaments du genre barbituriques ou neuroleptiques, dans l’hypothèse qu’Alain avait pu être drogué par ses agresseurs. Ce flacon a été demandé au laboratoire en juillet 1999 ; le biologiste ayant répondu que ce flacon n'était plus en sa possession, la question posée est passée aux oubliettes. Alain a-t-il été drogué avec un de ces produits ? Impossible de le savoir par ce moyen.

Les cheveux d'Alain avaient une couleur bizarre
Au funérarium, les parents avaient observé une teinte bizarre aux cheveux d'Alain, une couleur roux-rosé ; ils avaient pensé à un produit utilisé par l'employé du funérarium. Alain était très blond. Renseignements pris par la suite, le vendredi matin 11 septembre 1998, la chevelure d'Alain avait toujours sa teinte naturelle, et aucun produit n'avait été passé sur ses cheveux à la morgue. Nous avons pensé qu'il avait pu être victime, par exemple, d'une brimade avant son décès.

Nous avons demandé le prélèvement d'une mèche lors de l'autopsie, son analyse pour déterminer le produit qui avait donné cette couleur aux cheveux, en comparaison avec une mèche prélevée par le médecin généraliste lors de l'examen du corps, et avec des cheveux restés sur la brosse à cheveux d'Alain.

Nous avons constaté que le juge d'instruction n'était pas au courant de l'existence de cette mèche prélevée en septembre 1998, mais surtout que ces cheveux se trouvaient simplement dans un placard du commissariat et n'ont été mis sous scellé qu'en juillet 1999, à la suite de notre demande de comparaison.

La personne qui a effectué les analyses des cheveux a déclaré ne pas avoir trouvé de colorant rouge. Peut-être avait-on passé sur les cheveux d'Alain une mousse colorante qui s'était dégradée au fil des jours ? Ce qui est certain, c'est que pour trois échantillons de cheveux, nous avons trois graphiques de spectrométrie différents, ce qui ne nous a pas vraiment convaincus de l'absence de colorant, mais nous avons reçu un refus de contre-expertise.

Reprise par les juges d'instruction, la conclusion a été : « La présence de résidus sanguins éventuellement présents sur les cheveux lors de la présentation du corps n'est certainement plus décelable sur les cheveux prélevés lors de l'autopsie effectuée plus de deux mois après le décès sur un corps en état de putréfaction ». Bien entendu, les parents auraient confondu la couleur du sang séché, collant et marron, avec un coloris à la mode, observé sur quelques jeunes dans la rue.

Une simple description des vêtements intitulée expertise
Pas de comparaison de la terre sur les vêtements avec celle du terre-plein où a été trouvé le corps : cet acte n'a pas été demandé par le juge d'instruction. D'ailleurs le corps reposait sur de l'herbe épaisse.

Les vêtements ont été expertisés au laboratoire de police scientifique de Toulouse. En fait d’analyses, le rapport contient uniquement des descriptions et des photos des vêtements entiers, avec seulement trois gros plans. Les experts de ce laboratoire, considéré comme l'un des mieux équipés de la police française ont expliqué que « Sur la veste, les différentes souillures localisées sur l'ensemble de la partie postérieure et sur l'avant au niveau de la manche gauche et au bas du pan droit, ne constituent pas un échantillon suffisamment conséquent pour permettre une analyse ». Pourtant la veste était couverte de terre, comme on le voit sur les photos que nous avons prises.

Des taches de couleur sur la chemise et le tee-shirt n'ont pas non plus été analysées (Voir l'état des vêtements : la chemise).

Cependant, les experts ont identifié des taches de sang sur tous les vêtements d'Alain : veste, pantalon, chemise, tee-shirt, caleçon, mouchoir. Seules la chaussure et les chaussettes n'avaient pas de traces de sang. Le juge d'instruction n'avait pas demandé aux experts de rechercher à qui appartenait ce sang.

4. Une reconstitution qui n'en est plus une
Une reconstitution à l’aide de mannequins (voir Un article du journal Sud Ouest), qui avait montré que le corps ne pouvait pas être tombé du haut du Belvédère, est devenue pour le juge d’instruction « une mise en situation avec des moyens non scientifiques », et donc sans valeur.

Une expertise technique absurde censée prouver que la chute à cet endroit est possible
Sans nous consulter, Me Blanco, avocat de Pau, avait demandé une expertise technique destinée à déterminer le point de chute d'un corps depuis la terrasse du Belvédère. Cette démonstration a été réalisée par deux médecins légistes et un expert en matériaux composites, physique appliquée à la reconstitution, dont les diplômes ne sont pas mentionnés. Les experts ont prétendu avoir prouvé qu'Alain s'était laissé glisser le long de la corniche supérieure pour tomber à l'endroit où il a été trouvé ; ils ont expliqué que « les vides le long du parcours de descente ont tendance à aspirer le corps en chute, puisque des différences thermiques existent, et à le rapprocher ainsi de la paroi. » Cependant cette explication n'est justifiée par aucune formule ni aucun calcul, qu'un expert en physique est tout de même censé fournir. Cette aspiration ne s'était naturellement pas produite lors de la reconstitution, malgré le soin apporté par les policiers à faire glisser les mannequins bien au bord de la corniche. Les experts ont délibérément ignoré les corniches inférieures du bâtiment : un corps, même « aspiré », heurterait immanquablement une de ces deux corniches et serait rejeté vers l'allée (voir Pavillon des arts). D'ailleurs, la démonstration filmée par les journalistes ayant réalisé un reportage de télévision sur ce décès a donné exactement le même résultat que la reconstitution judiciaire.

De surcroît, pour les experts, cette explication apportait la preuve du suicide d'Alain, ou à la rigueur d'un accident, mais absolument pas d'un acte criminel, car ils ont conclu :

« Les constats techniques démontrent que Monsieur Alain Dubois n'a pas été projeté du haut du Belvédère, pas plus qu'il n'aurait pris un quelconque élan.
La vitesse d'arrivée au sol était de 80 km/h pour un choc de 2 tonnes.
Deux possibilités existent :
a) Alain Dubois se serait suicidé en se laissant chuter.
b) Alain Dubois serait tombé accidentellement ».
En quelques années, trois personnes ont été retrouvées mortes au pied du Belvédère. Toutes sont tombées dans l'allée ; Alain seul a été trouvé sur le terre-plein. Ces trois décès ont été classés en suicide. Le raisonnement des experts implique par conséquent que si Alain s'est suicidé, ces trois personnes ont été victimes de meurtres.

Ni les médecins légistes qui ont effectué l'autopsie, ni ces experts dont deux sont eux-mêmes médecins légistes n'ont répondu aux principales interrogations du dossier qui sont, entre autres, l'absence de lividités déclives, l'absence presque totale de sang sur les lieux malgré le fracas crânien et les vêtements maculés de sang, la présence d'une tâche blanchâtre à un genou (ces trois observations montrant que le corps a été manipulé après le décès), l'absence de lésions aux côtes, la présence d'un hématome de fracture à la seule blessure du fémur (ce qui indique que la jambe a été cassée beaucoup plus tôt que le bras et le crâne), etc. Par contre, ils ont expliqué d'une façon bien particulière les phases de la chute :

« C'est ainsi que le corps a réalisé une descente pour se retrouver en position 3/4 horizontale, puis a heurté le sol avec la partie droite du bassin, engendrant une rupture du fémur droit et de l'humérus droit sous ce choc. Secondairement, le corps a rebondi en arrière et le crâne a percuté le ciment engendrant alors des lésions des fosses crâniennes postérieure et moyenne ».
La force du « rebond » a dû être phénoménale pour détacher et enfoncer un morceau d'os dans la boîte crânienne alors que la chute n'avait pas fracturé de côtes. Pourtant, malgré la violence du choc, les murs alentour ne portaient aucune trace de sang.

Les experts ont une explication pour les déchirures des vêtements :

« [...] les éraillures rencontrées sur les vêtements peuvent être rattachées à la trajectoire à proximité immédiate de la paroi et au phénomène de rebonds du corps sur le sol. [...] La chaussure manquante a très bien pu être arrachée au cours de la chute et être tombée ainsi à l'intérieur de l'infrastructure du bâtiment, où elle n'aurait pas été retrouvée. Par ailleurs, dans ce dossier, aucun élément ne s'avère particulièrement en faveur d'une agression ».
En regardant le Pavillon des arts, on voit que le corps ne pouvait pas frotter le long de la paroi. Curieusement, les experts n'ont jamais fait allusion à la terre maculant les vêtements. Pourtant, outre le rapport d'autopsie, ils étaient en possession du rapport d'expertise du laboratoire de police scientifique de Toulouse et de toutes les photos contenues dans le dossier. Il est tout de même difficile de qualifier d'« éraillures » les dégâts sur les vêtements.

Enfin, l'absence d'une chaussure ne peut s'expliquer comme le prétendent les experts. Dans leurs procès-verbaux, les policiers du commissariat de Pau disent notamment avoir recherché partout cette chaussure, sans succès. Le bâtiment et les lieux alentour ne présentent d'ailleurs aucun recoin où elle aurait pu disparaître. De fait, le précédent d'Emmanuel Bouchet, auquel il manquait également une chaussure, laisse supposer que cette perte n'était peut-être pas forcément accidentelle.

Tous les magistrats qui ont été mis au contact de ce dossier, sans exception, disent avoir été parfaitement convaincus par cette démonstration. Le juge d'instruction Thierry Pons a écrit au sujet de cette expertise qu'il a supervisée :

« Attendu que les trois experts, à l'issue d'un travail important et minutieux ont conclu clairement leur expertise en indiquant que les constats techniques démontent que Alain Dubois n'a pas été projeté du haut du Belvédère, pas plus qu'il n'aurait pris un quelconque élan et ajoutent qu'il existe deux possibilités :
a) Alain Dubois se serait suicidé en se laissant chuter.
b) Alain Dubois serait tombé accidentellement ».
Pas du tout persuadés de la justesse de ces explications embrouillées, nous avions demandé une contre-expertise, qui a été refusée. Le juge d'instruction a accordé un complément d'expertise, par les mêmes experts qui se sont contentés de recopier les mêmes réponses. Il a invoqué cette expertise comme la preuve absolue du suicide d'Alain pour refuser de nombreuses demandes d'actes d'instruction, en répétant les conclusions du rapport dans chacune de ses ordonnances ultérieures. Le juge d'instruction actuel est également très élogieux à l'égard de ce court texte de cinq pages rédigé en très gros caractères : « un souci — louable — de rigueur scientifique » ... « avec la plus grande rigueur envisageable et exigible »...

5. Une recherche d'ADN peu convaincante
Les résultats d’une recherche d’ADN sur les taches de sang des vêtements ont été communiqués vingt et un mois après la demande déposée par l’avocat. L’expert désigné a mis huit mois pour effectuer cette expertise. Sur d'énormes taches de sang, il a identifié une seule trace d'ADN, sur le tee-shirt. Un exemple : la veste portait dans le dos une tache de sang de 80 cm sur 16 cm ; l'expert a prélevé un seul fragment de tissu de 1,5 cm sur 0,5 cm ; il n'a pas trouvé d'ADN, mais n'a pas analysé une autre partie de la tache. Une comparaison de la trace d’ADN avec celui de la famille a nécessité une nouvelle attente de quatre mois et demi, jusqu’à la fin de janvier 2004. D'après la conclusion rendue, cet ADN appartiendrait à Alain ou à sa mère qui avait touché les vêtements. Une seule tache identifiée est tout de même un résultat bien léger au vu de l'état de tous les vêtements.

Toute contre-expertise refusée, un complément d'expertise par le même expert n'a rien apporté de plus. En juillet 2003, l’expert a conclu que « l'ancienneté des taches et le mode de conservation des scellés sont des facteurs à retenir pour expliquer cette absence de résultats. » Pourtant nous avions, quatre ans auparavant, remis au juge d'instruction les vêtements dans le meilleur état de conservation possible ; nous sommes en droit de nous poser des questions sur la façon dont sont conservés les scellés dans les tribunaux et dans les laboratoires. De plus, invoquer l'ancienneté des taches après avoir poussé au maximum les délais pour effectuer les analyses demandées par la famille relève du pur cynisme."

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Les suicidés du Belvédère de Pau Empty Re: Les suicidés du Belvédère de Pau

Message par Lisetoct Dim 17 Avr - 18:59

Le problème en France , on n'a pas le FBI. On manque d'experts . Et surtout le dicton "pas mettre en cause" fait florès.

_____________________________________________________________________________

Mr Tambourine Man

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Message par Invité Lun 18 Avr - 5:56

Là c'est même pas la question d'avoir des bons enquêteurs ou pas - Ordre a été donné "d'en haut" qu'il ne fallait
surtout pas toucher à l'Institution des compagnons du Tour de France , organisation quasiment sectaire -

Il est évident que ce sont certains de ses membres qui ont commis ces meurtres , et je doute que les cadres
à Lons ne soient pas au courant.....On retrouve le nom d'un compagnon : "JC Busquet" ,
lié aux 2 affaires : Bouchet et Dubois , avec les mêmes rites dans les 2 cas : la branche de palmier ,
la chaussure enlevée , etc , etc.....Rendez-vous compte que Certains témoins très importants
n'ont même pas été interrogés , et c'est délibéré.

Quelques heures à peine après la découverte des corps , et avant même tout début d'enquête , les policiers
décrétaient qu'il s'agissait de suicides !

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Message par Kassandra88 Ven 22 Avr - 13:56

Rien à voir avec les victimes de Pau. Juste pour avoir une idée de ce à quoi peut correspondre un bizutage.



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Les suicidés du Belvédère de Pau Empty Re: Les suicidés du Belvédère de Pau

Message par Invité Sam 23 Avr - 8:17

Bonjour Kassandra , merci pour la vidéo - Je pense au contraire que ça peut avoir un rapport avec
notre affaire , au moins pour Alain Dubois - Ses cheveux ont été colorés en roux-rosé , il semble
avoir subi de nombreux coups , de nombreuses brimades - Ca ressemble quand-même étrangement à
un bizut qui aurait franchi la ligne rouge et qui aurait dégénéré - Il y a des précédents dans
les annales judiciaires.

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Message par Cacahouète Mar 1 Aoû - 14:24

Invité a écrit:Là c'est même pas la question d'avoir des bons enquêteurs ou pas - Ordre a été donné "d'en haut" qu'il ne fallait
surtout pas toucher à l'Institution des compagnons du Tour de France , organisation quasiment sectaire -

Il est évident que ce sont certains de ses membres qui ont commis ces meurtres , et je doute que les cadres
à Lons ne soient pas au courant.....

Est ce le même cabinet d'avocat qui traite ces deux dossiers ?
Les similitudes sont très étranges quant à la mise en scène de ces pseudo-suicides.

Effectivement il existe une OMERTA au sein des compagnons du Tour de France qui ont des rites maçonniques ou des bizutages avec actes de violence, mais rares sont les témoignages.

J'en ai trouvé un datant des années 70 mais publié récemment:
Tout à coup, dans mon sommeil, du bruit, beaucoup de bruit, de plus en plus de bruit. Immédiatement après, dans la réalité, des voix fortes, vociférantes, dans le couloir. Très vite, la porte de notre chambre s’ouvre :

Tous debout, magnez-vous, réunion au réfectoire ! Allez, magnez-vous l’cul, tout le monde en bas au réfectoire, habillés, dans cinq minutes maxi !!!

Mais quelle heure est-il ? Suis-je à l’armée, au pensionnat, où donc ?

Il est deux heures du matin à Toulouse, à la Maison des Compagnons du Devoir et du Tour de France. Très curieux tout ça. Ma première idée est que nous allons assister à une de leurs réunions secrètes, peut-être une petite séance d’initiation, mais d’initiation à quoi, pour tout le monde à fois ? Non, c’est impensable, dans toute société secrète la véritable domination par l’initiation est individuelle, non collective. Ah oui, au fait ! Les Compagnons, cousins des Francs-maçons, refusent le mot de « secret » à propos de leurs pratiques initiatiques ; ils adoptent par contre celui de « discret », ce qui me fait sourire et me parait un tantinet hypocrite. Mais le ton des Compagnons qui nous réveillent, nous, les aspirants, stagiaires ou apprentis, n’est pas celui de la fête, du symbole ou de la spiritualité, mais pas du tout. Je perçois instantanément une tension indéfinissable dans ce réveil brutal, où l’agressivité et une forme de peur ont leur part.

En bas, au réfectoire où une partie des tables et des chaises a été repoussée, nous sommes  placés en cercle, ouvert du côté de la porte d’entrée. Personne ne parle, nous sommes tous (je suis l’un des plus vieux avec mes 23 ans) à la fois endormis et ébahis. Que se passe-t-il ?

Très vite, des éclats de voix derrière la porte. Un petit groupe fait irruption dans la salle, poussant brutalement devant lui un tout jeune homme, presque adolescent, placé au centre de notre cercle.

Et là, l’accusation commence. Elle ne va pas être longue, mais sera verbalement très violente, physique aussi car entrecoupée de coups de pieds et de coups de poings donnés par quelques-uns des Compagnons, nos chefs et professeurs. Dans les fesses les coups de pieds, dans les épaules les coups de poings, pas ailleurs, mais tout de même… Le chef de notre équipe de tailleurs de pierre, si savant et si habile, est un  des plus acharnés, des plus brutaux. C’en est fini pour moi de son image tutélaire, définitivement.


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- Concernant la branche de palmier, trouvée sur/sous ou proche des victimes, elle appartient à la famille des feuilles persistantes (le symbole de feuille maçonnique le plus connu est l'acacia, mais bon trouver de l'acacia à Pau...) utilisée dans les rites maçonniques avec diverses significations dont le point commun reste la mort, on trouve par exemple:

Hiram est celui qui a érigé les deux colonnes Jakin et Boaz.

Plus de 85 000 ouvriers ont été employés pour la construction du Temple, qui a duré environ sept ans. Aux ouvriers qui ont travaillé fidèlement sur le projet, on a promis le statut de Maître ouvrier, ou Maître Maçon, dès son achèvement.

Mais quelque temps avant l'achèvement du Temple, certains ouvriers sont devenus insatisfaits et ont exigé la connaissance du secret des « Maîtres Maçons ».

En dépit de leurs menaces violentes, Hiram refusa obstinément de céder à leurs exigences. Trois d'entre eux, plus brutaux que les autres, conspirèrent pour attaquer Maître Hiram afin de le forcer à partager son secret. Devant son refus, ils le tuèrent dans le Temple inachevé. Chacun des trois conjurés le frappe une fois, le troisième coup étant fatal.

Les assassins emportent le corps hors du Temple et l’enterrent. L’emplacement est marqué par une branche d’Acacia planté dans le sol.

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ou encore:

Les rites funéraires maçonniques : objets et symboles matériels
Des gants et un tablier blanc en cuir d'agneau sont déposés sur le cercueil afin de symboliser l’âme pure du défunt. Ces insignes francs-maçons traditionnels sont accompagnés de la branche d'acacia tenue par le Maître maçon face à la congrégation. Issue d’un arbre à feuilles persistantes, quelle que soit la saison, c’est un symbole de vie éternelle et de la foi maçonnique.

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- Quant à la chaussure gauche manquante, il s'agirait d'un rite initiatique où la personne est déchaussée à gauche par rapport au coeur (muscle)...
Il serait intéressant par curiosité de vérifier si les pantalons que portaient les victimes avaient leurs pans de pantalon droit relevés ou retroussés ?

« Ni nu ni vêtu », telle doit être l’apparence du Récipiendaire lorsqu'il est conduit aux épreuves de l’Initiation au degré d’Apprenti. Le candidat est soumis à cet état comme un rappel de celui de sa naissance où il était nu, innocent. Etre vêtu signifie ici symboliquement, la marque de sa condition humaine et de la socialisation qui en découle. C’est dans cet état que le candidat à l’Initiation est préparé physiquement, c’est-à-dire ni nu ni vêtu, mais dans un état décent, dépouillé d’une partie de ses vêtements. Il s’agit d’un état nouveau qui demande une certaine préparation sur le parvis ou dans un local proche de la Loge.

Cette préparation concerne les vêtements qui créent la forme visible d’une réalité intérieure : ils disent comment celui qui les porte veut se montrer et quel rôle il veut jouer. Cette préparation vestimentaire du Récipiendaire a pour but de déstructurer le message signifié par l’habit. Etre « ni nu ni vêtu » est une expérience neuve.

En effet, nous sommes tantôt nus, tantôt vêtus, plus ou moins nus ou vêtus, mais nous ne sommes jamais ni nus ni vêtus. Constatons que cet état est impossible ! Cette préparation vestimentaire du Récipiendaire suggère cet état impossible : le bras et le sein gauches sont découverts ; la jambe et le genou droits sont mis à nu et le pied gauche est déchaussé.

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Sincèrement, cette histoire sent très mauvais.
De surcroît quand ça touche de près ou de loin les F-M, on peut être sur que les potes de Loges feront tout pour que l'omerta soit bien respectée.

Les seuls espoirs seraient soient:
- que ces deux dossiers soient ré-ouverts ou instruits par un cabinet d'avocat comme Hermann and Co. qui n'ont pas peur de se faufiler par la fenêtre quand la porte d'entrée est close,
- ou un youtubeur intéressé par ces faux-suicidés afin d'enquêter et farfouiller du côté de Pau, des Compagnons... dans l'espoir que la vérité éclate un jour.
Cacahouète
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Message par Kassandra88 Lun 12 Fév - 16:31

2024

par Tristanduvar Aujourd'hui à 13:35

Bonjour à tous,
Une affaire mystérieuse et méconnue.

En 1998, Emmanuel Bouchet, 18 ans et Alain Dubois, 20 sont retrouvés morts à 6 mois d'intervalle au pied du Belvédère de Pau dans des circonstances étrangement similaires. Suicide ou mauvaise rencontre ? À 14h30 sur RTL.
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Les suicidés du Belvédère de Pau Empty Re: Les suicidés du Belvédère de Pau

Message par Tristanduvar Lun 12 Fév - 17:08

Bonjour et merci Kassandra.
Avec toutes les rubriques, difficiles de s'y retrouver parfois hehe !       pigepas

Je n'ai jamais eu vent de ces deux affaires.

Deux jeunes qui croquent la vie pleine dents, et qui se suicident au même endroit, à 6 mois d'intervalle, ça cadre mal avec la thèse officielle du suicide. Idem pour les conclusions des légistes qui ne cadrent pas avec la thèse des suicides. Ça sent le sérial pousseur.

En guise de conclusion, je trouve curieux l'attitude de l'enquêteur qui annonce le suicide aux parents alors que l'enquête débute.
C'est comme dans l'affaire Baligant, ou la gendarmerie annonce à la famille que Xavier s'est suicidé par arme à feu, mais l'arme a disparu ! Ben voyons.....
Tristanduvar
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Message par Kassandra88 Ven 16 Fév - 8:47

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Message par Cyclope Ven 16 Fév - 10:54

212967ŦTristanduvar a écrit:Bonjour et merci Kassandra.
Avec toutes les rubriques, difficiles de s'y retrouver parfois hehe !       pigepas

Je n'ai jamais eu vent de ces deux affaires.

Deux jeunes qui croquent la vie pleine dents, et qui se suicident au même endroit, à 6 mois d'intervalle, ça cadre mal avec la thèse officielle du suicide. Idem pour les conclusions des légistes qui ne cadrent pas avec la thèse des suicides. Ça sent le sérial pousseur.

En guise de conclusion, je trouve curieux l'attitude de l'enquêteur qui annonce le suicide aux parents alors que l'enquête débute.
C'est comme dans l'affaire Baligant, ou la gendarmerie annonce à la famille que Xavier s'est suicidé par arme à feu, mais l'arme a disparu ! Ben voyons.....

Bonjour,

L'émission est intéressante mais n'évoque pas d'autres cas de la région qui peuvent être approchés de ceux d'Emmanuel BOUCHET et d'Alain DUBOIS (voir plus haut). Les éléments apportés par l'avocat confirment que la thèse du suicide est indéfendable. Ce n'est pas non plus un crime de "pousseur". Tout indique que ces jeunes hommes ont été tués ailleurs. L'émission n'est pas exhaustive mais c'est bien que l'HdC revienne sur ces affaires un peu oubliées et donne la parole aux familles des victimes.
Cyclope
Cyclope


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