affaire Chantal Mellet

2023

bonjour , cette affaire très peu médiatisé datant de juillet 2020 , et aussi appelé '' l'affaire jubillar de lyonne'' .
ce qui est intéressant dans cette affaire , c'est le créneau horaire très court si , comme le pense la justice , ça serait le mari . je vous post un lien pour en savoir +.
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merci Kassandra ,
l'aplomb ou.. la sincérité apparente du mari est vraiment  très deroutante ...  on sait qu'à 8h30 Chantal Mellet note sur le cahier comme chaque matin , qu'à 10 h le téléphone de cette dernière est activé et qu' à 11h10 un paiement bancaire de monsieur Mellet est effectué dans un magasin . tout à était ratissé plan d'eau même l'usine de déchet alimentaire à côté... rien... ça reste 2 h de créneau pour caché un corps très court.. ou une disparition volontaire mais s ans rien.  c'est intéressant.

2024

Affaire du « Jubillar de l’Yonne » : « Il n’y a rien contre moi ! » clame Frédéric, l’éleveur de chèvres

Depuis bientôt deux ans, Frédéric Mellet est en détention provisoire pour le meurtre de sa femme disparue à l’été 2020 et dont le corps n’a jamais été retrouvé. Alors que l’instruction touche à sa fin et qu’il doit être auditionné ce vendredi, il continue de clamer son innocence.

Par Vincent Gautronneau
Le 29 mars 2024 à 07h30

« Au bout de dix-huit mois, je ne comprends toujours pas pourquoi je suis en prison, l’enquête piétine, il n’y a rien contre moi (…) Des accusations, c’est pas des preuves. » Ce mercredi 8 novembre 2023, Frédéric Mellet s’agace et crie une nouvelle fois son innocence. Depuis le 20 mai 2022, l’éleveur de chèvres surnommé le « Jubillar de l’Yonne » dort en prison. Il est mis en examen pour le meurtre de sa femme, Chantal, disparue de leur bergerie de Joigny (Yonne) le 2 juillet 2020. Un mystère sans corps ni aveux.

Ce vendredi, le quinquagénaire doit une nouvelle fois être entendu par la juge d’instruction d’Auxerre. Un rendez-vous attendu par la défense du producteur de fromage. « Il n’y a aucune charge contre cet homme que l’on garde injustement en prison depuis près de deux ans parce que l’on n’a pas trouvé ou même cherché le moindre coupable, s’indignent Mes Frank Berton et Yasmina Belmokhtar, ses avocats. Nous ne savons même pas si Chantal Mellet est morte… aucun corps n’a été retrouvé. »

« Cocu de service »
La trace de la mère de famille se perd le 2 juillet 2020 à 8h30. Ses relations sont alors houleuses avec Frédéric, qui se décrit comme un « cocu de service ». Une nouvelle fois infidèle, Chantal a cette fois-ci préparé « des cartons pour emballer ses affaires », a expliqué Frédéric Mellet le 7 novembre à la juge en charge du dossier, selon un récent exposé de la chambre de l’instruction.

Ce matin-là, après s’être levé vers 5 heures pour la traite, Frédéric Mellet rejoint Chantal qui prépare le fromage et lui annonce qu’il souhaite discuter de son infidélité. À la suite de ce bref échange, Chantal remplit comme tous les matins le carnet de litrage de l’exploitation — une expertise graphologique a confirmé qu’il s’agissait bien de son écriture — et l’heure de réception du lait : il est 8h30. Il s’agit de la dernière preuve de vie de Chantal.

Près de trois heures plus tard, Frédéric Mellet est vu à la caisse d’un magasin de bricolage. Que s’est-il passé entre-temps ? Pour la magistrate, entre 8h30 et 11 heures, le suspect a eu la possibilité de tuer sa femme et de faire disparaître le corps.

Incapable de dire où il se trouvait au moment de la disparition de sa femme
« Aucun élément ne valide la thèse de la disparition volontaire ou du suicide de Chantal Mellet », appuie la chambre de l’instruction, qui a récemment maintenu le fromager en détention. Le même document souligne que Frédéric Mellet est étrangement incapable de dire où il se trouvait précisément entre 8h30 et 11 heures le jour de la disparition de sa femme.

Lors de son dernier interrogatoire, l’éleveur a certifié « avoir vaqué à ses occupations jusqu’à 10 heures » puis avoir, avant de partir faire quelques achats à Bricomarché, « mis le téléphone de Chantal en charge ». Sans forcément accréditer avec certitude ce récit, une expertise sur le téléphone n’a pas permis de contredire Frédéric Mellet.

Mais comment le quinquagénaire a-t-il pu mettre ce téléphone à charger chez lui à 10h01 s’il était alors absent de la ferme familiale ? Au cours de l’instruction, la plus jeune fille de Frédéric et Chantal a en effet admis « qu’au moment de son réveil, aux alentours de 9 heures, ni sa mère ni son père et son camion n’étaient présents au domicile familial ».

« Il n’y a plus le moindre acte d’enquête depuis un an ! »
Pour Frédéric Mellet, sa fille, qui a plusieurs fois changé de version, a dû traîner au lit ce matin-là et se lever en réalité après son départ pour Bricorama. Et Frédéric Mellet de déplorer « la conduite de l’enquête » menée selon lui à charge par une justice cherchant à lui mettre « des bâtons dans les roues ».

« Ce dossier n’est pas instruit, appuient Mes Berton et Belmokhtar. Depuis le début de l’information judiciaire rien n’a été fait, il n’y a plus le moindre acte d’enquête depuis un an ! Le temps viendra où il faudra déterminer les responsabilités au sein de la justice dans le traitement de cette affaire. En attendant, M. Mellet doit impérativement être remis en liberté ! »

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