Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Le meurtre de Muriel Théron

2 participants

Aller en bas

Le meurtre de Muriel Théron Empty Le meurtre de Muriel Théron

Message par Kassandra88 Mar 18 Avr 2023, 14:13

2023

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Muriel Théron, une jeune lycéenne de 17 ans à l'époque, ne rentrera jamais chez elle. Le mercredi 14 avril 1993, elle sera violée et tuée.  Son corps sera retrouvé  dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon.

Où en est l'enquête?

Muriel Théron, adolescente âgée de 17 ans, quitte son lycée vers 12h30, ce mercredi 14 avril 1993.

C’est la dernière fois que ses camarades l’aperçoivent en vie. Le corps sans vie de la jeune fille, retrouvé avec des traces de viol à Lyon, n’a jamais permis aux enquêteurs d’élucider le mystère de son meurtre. Trente ans après, voici où en est l’enquête.

Les dernières heures de Muriel
Après avoir déjeuné à la cantine, Muriel laisse derrière elle la cité scolaire Antoine de Saint-Exupéry où elle étudie en classe de terminale. Elle passe brièvement chez son oncle, qui habite rue Hénon, non loin dans le 4e arrondissement de Lyon. Sa grand-mère est également présente.

Vers 12h50, elle quitte son oncle et sa grand-mère pour partir prendre le bus 40 en direction de Neuville-sur-Saône, où elle vit avec ses parents. Les deux membres de la famille sont les derniers connus à avoir échangé avec l’étudiante.

Elle emprunte la rue de Niépce malgré les avertissements de sa grand-mère. Ce chemin piéton, qui serpente du plateau de la Croix-Rousse jusqu’à la Saône, permet de rallier le Quai Gilet sans faire de longs détours. Mais il est alors réputé pour son insécurité liée à la présence de toxicomanes et de marginaux.

Sans nouvelle, la famille s’inquiète
Christian Théron et sa femme s’inquiètent, sans nouvelle de leur fille. Vers 17h, ils décident d’appeler l’oncle, chez qui la lycéenne à l’habitude de passer en coup de vent après les cours. L’angoisse grandit lorsqu’ils se rendent compte qu’elle a disparu en chemin.

L’oncle retrace le parcours qu’aurait emprunté sa nièce. Rue Niépce, entre un talus arboré et un muret, il retrouve le cartable de la jeune fille. Il alerte la police lorsqu’il découvre un vêtement de la jeune fille, étendu au sol sous un buisson.

Les forces de l’ordre confirment les pires craintes de la famille en découvrant un corps sans vie allongé sur le dos sous les arbustes, en partie déshabillé, un mètre plus loin.

Des années de recherches en vain
Des traces de lutte sont découvertes sur le corps de la jeune fille. La cause de la mort est attribuée à un étranglement. Des traces de spermatozoïdes prouvant un viol sont retrouvées et envoyées pour expertise, ainsi qu’un cheveu brun, masculin.

Le coupable serait donc un homme. La police tente de retracer l’itinéraire probable d’un meurtrier, les pistes se multiplient et une liste de 50 suspects potentiels est dressée.

Les tests génétiques rayent du tableau les plus suspects d’entre eux, et ce, pendant 15 ans. Les recherches sont menées jusqu’en Grande-Bretagne et en Belgique, en vain. La rue de Niépce est fermée par arrêté municipal en 2000, un non-lieu est prononcé en 2012.

L’enquête continue
Mais entre 1993 et 2013, les avancées de la science font espérer au père de Muriel un rebondissement dans l’affaire. En lien avec une association d’aide aux victimes, il parvient à relancer l’enquête en 2015. Mais ce n’est qu’en 2023 que les choses s’accélèrent.

Bientôt 30 ans près les faits, en janvier 2023, le pôle « cold case » de Nanterre se voit confier l’affaire. Nouvellement créé spécialement pour ce type d’enquêtes particulièrement difficiles et longues, c’est sans doute la dernière chance de trouver le meurtrier et d’offrir aux parents les réponses à leurs questions.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Kassandra88
Kassandra88
Administrateur du forum


https://legrele.wordpress.com/

Revenir en haut Aller en bas

Le meurtre de Muriel Théron Empty Re: Le meurtre de Muriel Théron

Message par Kassandra88 Mar 18 Avr 2023, 14:13

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Kassandra88
Kassandra88
Administrateur du forum


https://legrele.wordpress.com/

Revenir en haut Aller en bas

Le meurtre de Muriel Théron Empty Re: Le meurtre de Muriel Théron

Message par Kassandra88 Mar 18 Avr 2023, 14:15

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Kassandra88
Kassandra88
Administrateur du forum


https://legrele.wordpress.com/

Revenir en haut Aller en bas

Le meurtre de Muriel Théron Empty Re: Le meurtre de Muriel Théron

Message par Tristanduvar Mer 12 Juil 2023, 15:38

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

_____________________________________________________________________________

« À aucun moment, vous n’avez envisagé que cette viande dans le frigo... soit votre mère ? »
Tristanduvar
Tristanduvar


Revenir en haut Aller en bas

Le meurtre de Muriel Théron Empty Re: Le meurtre de Muriel Théron

Message par Kassandra88 Mer 12 Juil 2023, 17:14

Tristanduvar a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Merci Tristan.

30 ans plus tard, c'est précisément dans la réalisation de ce portrait-robot qu'un mince espoir réside. "Je n'ai jamais pu expliquer à Christian Théron pourquoi il n'a pas été fait", soupire encore l'ancien inspecteur de police, d'autant que ce procédé a été utilisé dans plusieurs affaires.

Oui, c'est honteux!
Espérons que ce PR génétique, (si toute fois cet ADN n'a toujours pas matché) aidera à trouver le coupable. "Cheveux roux" ce n'est pas très fréquent en France.
Kassandra88
Kassandra88
Administrateur du forum


https://legrele.wordpress.com/

Revenir en haut Aller en bas

Le meurtre de Muriel Théron Empty Re: Le meurtre de Muriel Théron

Message par Tristanduvar Lun 14 Aoû 2023, 15:38

Muriel Théron ou la haine des femmes
Le meurtre non-résolu d’une lycéenne en 1993 a été confié au pôle « cold cases ». Ce cas soulève la question des féminicides par auteur inconnu.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
14 avril 1993, Muriel Théron, une adolescente de 17 ans scolarisée à Lyon, n’est pas rentrée chez elle. La suite a mis au jour le terrible sort qu’elle avait subi, celui d’environ 250 femmes chaque année actuellement dans le pays. Ce jour-là, elle quitte peu après midi le lycée Saint-Exupéry dans le quartier lyonnais de la Croix-Rousse où elle est en terminale, puis passe voir sa grand-mère qui habite le quartier. Lorsqu’elle part prendre son bus vers la banlieue de Lyon en contrebas, sur le quai de Saône, sa grand-mère lui déconseille de prendre un sentier prolongeant la rue Niepce qui fait office de raccourci pour descendre vers le fleuve, mais la jeune fille passe outre. Alertés par la famille, les policiers découvrent dans la soirée son cartable sur ce chemin, puis son corps dans les broussailles qui le bordent. Muriel a été en partie déshabillée, frappée violemment au visage, violée et étranglée avec son foulard. Le magistrat Jacques Dallest, alors jeune juge d’instruction, est saisi d’une information judiciaire et a immédiatement promis aux parents que tout serait mis en œuvre pour retrouver l’auteur du crime. Trente ans plus tard, on le cherche encore : le dossier vient d’être transmis au pôle « cold cases » de Nanterre. Une empreinte ADN du tueur, extraite de traces de sperme retrouvées sur le foulard, a été recueillie dans cette procédure et ce sera comme souvent le principal espoir, mais peut-être pas le seul. Ce dossier pose aussi des questions nouvelles et il sera peut-être l’occasion d’innover.

_____________________________________________________________________________

« À aucun moment, vous n’avez envisagé que cette viande dans le frigo... soit votre mère ? »
Tristanduvar
Tristanduvar


Revenir en haut Aller en bas

Le meurtre de Muriel Théron Empty Re: Le meurtre de Muriel Théron

Message par Tristanduvar Dim 20 Aoû 2023, 20:15

Aujourd’hui en retraite, Jacques Dallest dit avoir été marqué par ce meurtre brutal. Il en a parlé longuement dans un livre récent où, chose plutôt rare dans la magistrature, il fait son mea culpa d’avoir quitté Lyon en 1994 sans avoir reçu les parents de Muriel afin de les assurer de la poursuite de la procédure. Pendant l’année où il a conduit l’enquête, il y a eu beaucoup d’investigations infructueuses, notamment autour de la macabre scène de crime, considérée comme un repaire de marginaux et de toxicomanes. « C’était un endroit désert, qui serpentait sur les pentes de la Croix-Rousse jusqu’au quai, entouré d’une végétation très dense à l’époque, ce qui empêchait qu’on voie depuis le haut et qu’on entende ce qui pouvait s’y dérouler. Il est probable bien sûr que Muriel a hurlé, mais la végétation et la circulation sur le quai ont dû étouffer ses cris », raconte Jacques Dallest aux Jours. La mairie de Lyon a d’abord fait raser toutes les plantes qui entouraient le lieu avant d’en interdire les accès. Peut-on imaginer un crime prémédité ? L’enquête n’a pu totalement l’exclure, puisque deux témoignages ont mis au jour le fait que Muriel y avait été importunée quelque temps auparavant par un exhibitionniste.

Au fil des ans, les enquêteurs ont établi une liste d’une cinquantaine de suspects dont l’inévitable Michel Fourniret, en vain

Sans témoin oculaire, l’enquête s’est cependant orientée vers l’hypothèse du crime d’un marginal qui aurait saisi une occasion. « Pour traîner là en pleine journée, ça devait être quelqu’un du quartier, s’est-on dit, raconte Jacques Dallest. Il ne s’était déroulé aucun crime semblable à Lyon avant et il n’y en a pas eu après. J’avais un peu l’idée que ce n’était pas un type qui l’avait suivie, mais qu’elle l’avait plutôt rencontré alors qu’il arrivait peut-être du bas du sentier, qu’il l’avait abordée puis s’était jeté sur elle. Un marginal, un zonard, un mec de passage qui avait sauté sur l’occasion. » L’hypothèse se tenait en effet, même si elle n’a rien d’évident. De toute façon, à une époque où l’ADN n’était pas encore utilisé, où les téléphones portables et la possibilité actuelle de lister les appels ayant accroché une antenne proche n’existaient pas, sans vidéosurveillance, sans fichiers de police numériques, les policiers n’ont guère d’autre choix que de partir à la chasse sans direction très précise. De vagues témoignages sur des individus jugés suspects aperçus près des lieux ont ainsi fait l’objet de longues vérifications infructueuses.

Les enquêteurs ont établi une liste d’une cinquantaine de suspects potentiels au fil des ans, condamnés pour faits sexuels, proches du théâtre du crime et fichés, ou incarcérés pour crimes en série. Dans les années 2000, l’inévitable Michel Fourniret a fait par exemple l’objet d’un test génétique, sans succès, de même que le tueur allemand déjà condamné Ulrich Muenstermann, identifié en 2007 pour un meurtre de femme à Auxerre (lire l’épisode 3, « Le dernier fantôme d’Auxerre »). On a aussi éliminé la piste du petit ami et de l’entourage amical proche par ADN. Car, quelques années après les faits, l’usage de l’empreinte génétique s’est développé, le fichier a été créé en 1998 et développé dans les années 2000, mais il n’a pas donné jusqu’à nos jours le nom de l’assassin, malgré une recherche désormais automatisée au plan international. La procédure a connu les péripéties classiques des « cold cases », avec un non-lieu en mai 2012 pour défaut d’élucidation, contesté et retourné ensuite en 2015, avec l’aide d’un groupe de retraités de la police et de la gendarmerie appelé les « Vétérans ».

Me Yves Sauvayre, l’avocat lyonnais qui représente depuis l’origine la famille Théron, entend demander aux magistrats de Nanterre – si elles n’ont pas encore été ordonnées – les expertises génétiques nouvelles qui fondent beaucoup de nouveaux espoirs, la recherche par parentèle et le portrait-robot génétique (qui permet de déduire de l’empreinte certaines caractéristiques physiques de l’assassin, couleur de peau et des yeux notamment) : « Je n’ai pas le choix, il faut aller jusqu’au bout du bout et Nanterre, c’est le bout du bout. » Depuis le décès de la mère de Muriel, son père porte seul le combat et il est obsédé par l’idée de rendre justice à sa fille, dit l’avocat. « C‘est un octogénaire, une partie de sa vie s’est arrêtée en 1994. Il est décidé à aller en effet jusqu’au bout, mais il dit qu’il y croit moyennement. C’est vrai qu’il ne faudrait pas non plus qu’avec ce coup d’accélérateur, on se remette dans une situation d’attente. » Le temps qui passe et les espoirs déçus, cette torture lente des crimes impunis est aussi une des alchimies de ces dossiers anciens. Me Sauvayre dit avoir fait le serment à son client qu’il ne quitterait pas la robe tant qu’on n’aurait pas retrouvé l’assassin de Muriel. Il a presque un demi-siècle de barreau derrière lui mais ne se dit pas encore à la veille de raccrocher.

Y aurait-il d’autres possibilités que la génétique ? C’est là que le pôle de Nanterre peut éventuellement innover. Le meurtre s’inscrit en effet dans une sous-catégorie criminelle finalement peu étudiée et documentée, surplombée d’a priori : le meurtre de femme par auteur inconnu ou éloigné de la victime. Les recherches sur les meurtres de femmes en général en France sont peu nombreuses, notamment au plan universitaire et criminologique. L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), organisme public fondé en 2004, a cependant montré qu’ils étaient en recul de 11 % entre 2015 et 2018 en France. En 2018, dernière année étudiée alors, 255 femmes ont été victimes de meurtre, mais l’ONDRP s’avoue impuissante dans sa note à distinguer les féminicides du reste. Depuis quelques années, le terme, et plus précisément celui de « féminicide intime », s’est imposé pour désigner le meurtre commis par un conjoint, ex, petit ami dans le cadre d’une relation, présente ou passée. Ils sont au nombre d’une centaine en France par an environ, ainsi que Les Jours le documentent dans l’enquête Assassinées, ce qui laisse donc environ 150 autres meurtres par an environ dans la catégorie où s’inscrit celui de Muriel : le meurtre par auteur inconnu de la victime.

Cette catégorie de féminicides a des caractéristiques et des problèmes spécifiques. D’abord, ce sont les cas où, le plus souvent, l’élucidation policière fait problème. La très grande majorité des cas transférés au pôle de Nanterre concernent d’ailleurs des femmes tuées ainsi par des hommes sans doute rencontrés fortuitement ou qui les ont ciblées à leur insu. Il y a probablement des centaines de ces crimes encore impunis sur les deux dernières décennies, même si aucun état précis n’en a été fait. Le meurtre de femme par auteur inconnu d’elle est davantage un meurtre de haine genrée à visée sexuelle, donc un féminicide au sens premier. C’est ce qu’ont montré les grands procès des années 1990 et 2000. Michel Fourniret cultivait l’aversion pour une supposée trop grande liberté féminine contemporaine et, de ce fait, prétendait ne s’en prendre qu’à des vierges. Les psychiatres ont détecté chez des tueurs en série tels Guy Georges et Émile Louis, enfants de l’Assistance publique abandonnés par leurs mères à la naissance ou Patrice Alègre, enfant non désiré, un mobile de haine authentiquement genrée. Ces cas médiatisés ont imposé une image du tueur aléatoire de femme, celle du criminel en série plutôt marginal socialement ou délinquant, avec un passé judiciaire susceptible de l’inscrire au fichier génétique.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Un homme descend le passage depuis la rue Niepce à Lyon, où a été retrouvé le corps de Muriel Théron, en avril 1993 Photo Le Progrès/PhotoPQR/MaxPPP.

Pourtant, ce schéma semble être réducteur, voire être un biais cognitif qui a peut-être conduit les autorités pénales à s’interdire d’explorer des méthodes plus nouvelles, ainsi que le montrent des cas plus récents. Le tueur aléatoire de femme peut en effet aussi être un homme bien inséré socialement, commettant un fait unique. Plusieurs cas ont été recensés comme celui de Robert Greiner, pompier professionnel marié et père de famille, confondu par ADN en 2006 pour le meurtre d’une jeune fille en 1987. N’a-t-on pas négligé cette piste dans l’affaire Théron ? Jacques Dallest l’admet aujourd’hui, Muriel Théron peut aussi avoir été victime d’un individu de ce profil banal et presque indétectable : « Il faut être très pragmatique, ne pas avoir d’œillères, ne pas se laisser prendre par l’effet tunnel, le biais cognitif. On avait beaucoup d’a priori dans ces années-là. Il y avait un déni de la réalité. »

Ce site contrôlé par le ministère de la Justice recenserait tous les “cold cases”, diffuserait la photo des victimes et leur description, les coordonnées du service enquêteur.
Jacques Dallest, ancien magistrat qui milite pour la création d’un site public de collecte d’informations

Maintenant que les œillères sont levées, comment innover pour prendre en compte cette hypothèse ? Une piste est défendue par des associations de victimes, des policiers et par Dallest lui-même, dans le rapport qui a abouti à la création du pôle de Nanterre : la collecte d’informations et de témoignages par le numérique, officielle et à grande échelle. Jacques Dallest l’expose ainsi dans son livre : « Ce site contrôlé par le ministère de la Justice recenserait tous les “cold cases”, diffuserait la photo des victimes et leur description, les coordonnées du service enquêteur. Un accès différencié suivant le profil du consultant (grand public ou professionnel) permettrait d’affiner le degré de publication de certains renseignements. La justice ne saurait se priver de ces outils essentiels. » Même très longtemps après les faits, quelqu’un peut se souvenir d’un indice ou d’un détail auquel il n’a pas prêté attention à l’époque, d’une confession ou demi-confession, d’un épisode reliant une personne au crime. Il faut certes une logistique technique et du personnel pour écarter le flot d’inévitables messages fantaisistes, mais est-ce si complexe ?

De tels procédés deviennent usuels à l’étranger, comme dernièrement sur Interpol une campagne numérique de recherches d’informations appuyée par des personnalités pour tenter de mettre un nom sur des cadavres de femmes non identifiées. Le FBI américain a une page web « contact us ». La police fédérale belge propose des formulaires pour témoigner en ligne sur des affaires de personnes recherchées. Pour l’instant cependant, le ministère de la Justice a refusé cette démarche et le parquet de Nanterre, arc-bouté sur la vieille manie du secret à la française, refuse de l’utiliser, même ponctuellement, pour certaines affaires. C’est sans doute s’interdire une dernière chance de lever le voile sur ce moment du printemps 1993 où Muriel a emprunté le chemin qui descendait vers le quai. « Je n’ai pas de scrupule, ce n’est pas immoral, tout doit être essayé, dit Me Sauvayre. C’est bien l’intérêt de la démarche du pôle de Nanterre. Si c’est pour mettre les dossiers sur une étagère là-bas, pas la peine de les y envoyer. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Tristanduvar
Tristanduvar


Revenir en haut Aller en bas

Le meurtre de Muriel Théron Empty Re: Le meurtre de Muriel Théron

Message par Tristanduvar Mer 25 Oct 2023, 19:45

Passage intéressant à la 10:50 :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

_____________________________________________________________________________

« À aucun moment, vous n’avez envisagé que cette viande dans le frigo... soit votre mère ? »
Tristanduvar
Tristanduvar


Revenir en haut Aller en bas

Le meurtre de Muriel Théron Empty Re: Le meurtre de Muriel Théron

Message par Tristanduvar Lun 06 Nov 2023, 12:18

Affaire suivante inédit :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

_____________________________________________________________________________

« À aucun moment, vous n’avez envisagé que cette viande dans le frigo... soit votre mère ? »
Tristanduvar
Tristanduvar


Revenir en haut Aller en bas

Le meurtre de Muriel Théron Empty Re: Le meurtre de Muriel Théron

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum