Disparition d'Émile Soleil - DOCUMENTS pouvant servir de référence

RETRANSCRIPTION de larges extraits des conférences de presse du PROCUREUR Rémy AVON (les 9, 10, 11 er 12 juillet 23)

"Pour l'instant, nous avons eu quelques marquages qui donnent lieu à vérifications mais c'est un élément relatif  
puisque c'est l'odorat des chiens et que nous sommes en milieu rural, en milieu montagnard, et qu'il peut y avoir des éléments parasitants."

Les chiens ont pu marquer aux extérieurs du village mais il y a eu des marquages divers et variés qui nécessitent que des vérifications soient effectuées, d'ailleurs ce sont ces vérifications qui sont actuellement en cours un peu plus haut."

L'enquête continue. Elle se poursuit. A ce jour, les trente bâtiments qui composent le hameau du Haut-Vernet ont été totalement visités.

Vingt-cinq personnes qui se trouvaient sur le hameau ont été entendues.

Douze véhicules ont été visités et, aujourd'hui, 12 hectares ont été ratissés. Un ratissage méticuleux. Les alignements de gendarmes, comme vous avez pu le constater, au coude à coude, qui ont pu cribler les zones qui avaient été définies pour vérifier qu'il existait une trace ou un indice qui puisse nous aider dans le cadre de l'enquête judiciaire.

les investigations se poursuivront demain; la justice reste mobilisée et la gendarmerie renforce le dispositif d'enquête, puisque d'une quinzaine, les enquêteurs sont passés à plus de vingt et la gendarmerie nationale au niveau central a décidé de transformer l'équipe d'enquête en cellule nationale d'enquête, ce qui permettra à nos enquêteurs de disposer de moyens régionaux et nationaux, notamment scientifiques et techniques, je pense notamment à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, l'IRCGN, pour pouvoir accomplir toutes les investigations."

../..

"Je rappelle que le bourg lui-même, qui est tout petit, qui fait un hectare, c'est-à-dire 100 mètres sur 100 mètres, composé de quinze habitations a été ratissé et que, ce soir, nous sommes à douze hectares de terrain de ratissé, avec, pour vous donner un exemple de la méticulosité de ces investigations de recherches localisées, des inspections au moyen de détecteur de métaux spécialisé du génie de l'armée de terre, pour vérifier s'il n'y a pas de présence de matière ferreuse dans les bottes de foin qui ont été confectionnées ces derniers jours.
C'est vous dire que nous poussons au plus que nous pouvons les investigations sur le terrain."

S'agissant du volet judiciaire du traitement  de cette affaire, l'enquête se poursuit depuis maintenant trente-deux heures, après avoir été ouverte pour tenter de déterminer les causes de cette disparition hier matin, à l'heure où je vous parle nous n'avons pas de nouveaux éléments. Des investigations diversifiées ont été mises en œuvre par une quinzaine de gendarmes, une douzaine sur site et deux ou trois à Marseille, notamment sur des investigations téléphoniques."
"Il a été procédé depuis hier à la visite de quasiment toutes les habitations du hameau du Vernet haut et je tiens à remercier la coopération des habitants, qui a été remarquable.
Nous avons procédé à de nombreuses auditions de témoins, là encore ces visites, ces auditions ne nous ont pas apporté de nouveaux éléments susceptibles de pouvoir expliquer la disparition du petit Emile."

Procureur Rémy Avon, le 11 juillet 2023 à 18 heures :

"Nous en restons, comme je vous l'avais dit hier; comme je vous l'avais indiqué avant-hier, aux seuls deux témoignages qui voient l'enfant sortir du domicile et faire une dizaine de mètres dans la petite rue descendante qui est la seule voie de ce hameau."
"Nous nous apprêtons à entrer dans un second temps. Le premier temps qui nous a occupés depuis trois jours et qui devrait se terminer demain était destiné à pouvoir récolter le maximum d'informations, le maximum d'indices, le maximum de traces, de témoignages qui puissent nous aider à tenter de déterminer les causes de la disparition du petit Emile"

"La disparition intervient vers 17h15. Le temps que la famille, les proches, les voisins procèdent aux premières vérifications, qui prennent une grosse demi-heure, le premier appel à la gendarmerie intervient à 18 heures""

RETRANSCRIPTION du récit du témoignage du jeune voisin des Vedovini au Haut-Vernet, par le journaliste de BFM REGIONS, Valentin Doyen :

" Entre 16h45 et 17 heures, ce jour-là , le témoin se situe à proximité de la maison des grands-parents, il voit Émile descendre vers le lavoir.

Pourquoi ne prévient-il pas la famille du petit garcon ou les gendarmes ? Parce que, selon le témoin, le petit garçon n'était pas vraiment seul, puisqu'à une dizaine de mètres de là, le grand-père d'Émile coupait du bois devant sa maison.

Ensuite, le témoin est remonté chez lui pour faire des travaux et, quelque temps plus tard, il a passé une tête par la fenêtre, il a vu la famille d'Emile, qui était complétement affolée et les gendarmes sont arrivés."

"Le fait que le grand-père était devant chez lui pour couper du bois avant la disparition de l'enfant est un élément connu par les enquêteurs. Pour autant, il n'est pas susceptible de les orienter vers une hypothèse plutôt qu'une autre. C'est ce que nous indique le Parquet d'Aix-en-Provence"

https://www.bfmtv.com/police-justice/deux-mois-apres-la-disparition-d-emile-l-un-des-derniers-temoins-a-avoir-vu-emile-se-confie-a-bfm-dici_VN-202309080690.html

LES PHASES DE L'ENQUÊTE :

Au départ, samedi 8 juillet, peu après 18h40 : Le procureur de Digne, Rémy Avon et la section de recherches de la gendarmerie nationale de Marseille mènent l'enquête.

Dimanche 9 juillet 23: enquête en flagrance pour "recherche des causes de disparition inquiétante"

Lundi 17 juillet 23 : enquête préliminaire pour "recherche des causes de disparition inquiétante"

Mardi 18 juillet 23 : le procureur Avon ouvre une "information judiciaire" et confie l'enquête à deux juges d'instruction du pôle d'Aix-en-Provence, en raison de la "complexité de l'affaire".

Vendredi 28 juillet 23 : le procureur de la République du parquet d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blanchon, assisté du procureur adjoint, Emmanuel Merlin, décident d'ajouter la qualification pour "enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraires sur un mineur de moins de quinze ans".
On n'apprendra par les médias cet ajout de qualification que le mardi 22 août ...

Lundi 7 août 23 on apprend par le journal La Dépêche que : "La famille du petit garçon de 2 ans a décidé de se constituer partie civile. Ce choix va permettre à la famille d'Emile d'être informée du déroulement de la procédure et d'avoir accès au dossier de la disparition de l'enfant via son avocat."

https://www.ladepeche.fr/2023/08/07/disparition-demile-la-famille-se-constitue-partie-civile-un-mois-apres-11383416.php#:~:text=La%20famille%20d'Emile%2C%20l,de%20se%20constituer%20partie%20civile.

Les deux véhicules que l'on peut apercevoir garés contre la maison de vacances des Vedovini, sont :

Une Renault Dacia Logan break, immatriculé DD 141 HX, première mise en circulation le 26/06/2008

Un Peugeot Boxer immatriculé 167 AZA 13, première mise en circulation le19/06/2003

Merci pour ce travail Casta.

Oui, merci beaucoup à vous Casta! :-)

Merci beaucoup !

HAMEAU du BOULLARD

Les informations suivantes proviennent de documents qui sont en libre consultation sur Internet.  Les nombreuses modifications de statut des sci concernées sont communiquées sous quelques réserves, vu leur relative complexité et mes connaissances limitées en matière notariale.

Pour mémoire : Ce hameau, situé sur la commune de BEAUJEU dans les Alpes-de-Haute-Provence, située à une dizaine de km du Vernet, a été acheté en 1967 par plusieurs jeunes adultes qui ont constitué une société civile immobilière qu'ils ont baptisée à l'origine la SCI DU HAMEAU DE BOULLARD le 27/4/1968..

Au cours des décennies qui ont suivi, les statuts de cette sci ont été plusieurs fois modifiés. En voici les principales dates :

A l'origine, les 7 premiers associés étaient :

Monsieur Yves GLARD (nommé gérant)
Mademoiselle Michèle GLARD,
Monsieur André VEDOVINI et sa femme, Danielle MAURIN.
Monsieur Jean RENAUD
Monsieur Marc ROCHETTE,
Monsieur Jean MENNILLO,

Première modification des statuts de la SCI le 27/4/73. Certains nouveaux se joignent aux premiers...

Monsieur François GUTIERREZ
Monsieur Jean-Pierre RINALDI,
Madame Anne-Marie GINER,
Monsieur Marc PEQUIGNOT,

En avril 2012,  

Monsieur Marc PEQUIGNOT et sa femme, Elizabeth GUITTON
Monsieur François GUTIERREZ et sa femme, Marie-France HIRSCHY
Monsieur Jean-Pierre RINALDI et sa femme, Anne-Marie RENAND
Monsieur André VEDOVINI et sa femme, Danielle MAURIN.

Dissolvent la SCI le 15/6/2012, et fondent la SCI CHAPELLE DE BOULARD dont l'objet est le suivant : l'acquisition, la restauration, l'entretien et la gestion de la Chapelle du Hameau de Boullard (cadastrée D346 commune de Beaujeu 04420) en vue de la maintenir en bon état et de pouvoir en disposer comme lieu de culte catholique romain.

Monsieur Gabriel PEQUIGNOT en devient le gérant.

En février 2014,

Monsieur Jean-Pierre RINALDI et sa femme, Anne-Marie RENAND, et Monsieur François GUTIERREZ et sa femme, Marie-France HIRSCHY cèdent leurs parts socialres.

Sont donc membres de la SCI CHAPELLE DE BOULARD :
Monsieur André VEDOVINI (veuf) (85 ans).
Monsieur Marc PEQUIGNOT (75 ans) et sa femme, Elizabeth GUITTON (74 ans)
et Monsieur Gabriel PEQUIGNOT (46 ans) et marié à Marine Pelletier) gérant de la SCI.




édité suite aux précieuses remarques faites par Sortcière.

Excellent Casta, merci beaucoup

Intéressant effectivement , merci aussi.

Parfait Casta !

La gendarmerie a reçu plus de 1600 signalements par téléphone. La ligne a dû finalement être fermée.
Désormais, une adresse email a été créée.
"tout élément utile à l'enquête peut désormais être transmis à l'adresse électronique disparitionemile04@gendarmerie.interieur.gouv.fr".

Samedi 8 juillet 2023, vers 19 heures : Le procureur de la République de Digne-les-Bains, Rémy Avon et la section de recherches de la gendarmerie nationale de Marseille commencent l'enquête.

Dimanche 9 juillet : enquête en flagrance pour "recherche des causes de disparition inquiétante"



Mardi 18 juillet 23 : une enquête préliminaire pour "recherche des causes de disparition inquiétante" est ouverte.

Jeudi 20 juillet : le procureur Avon ouvre une "information judiciaire" et confie l'enquête à deux juges d'instruction du pôle d'Aix-en-Provence, en raison de la "complexité de l'affaire".

Vendredi 28 juillet : le procureur de la République du parquet d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, assisté du procureur adjoint, Emmanuel Merlin, décident d'ajouter la qualification d' "enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraires sur un mineur de moins de quinze ans".
Deux juges d’instruction du pôle d’Aix-en-Provence sont co-saisis.
note : On n'apprendra cet ajout de qualification que le mardi 22 août par les médias ...



Lundi 7 août, le parquet d'Aix-en-Provence annonce que les parents d'Emile, Colomban Soleil et Marie Vedovini se sont constitués partie civile.
Leur avocat est Maître Jérôme Triomphe (dépendant du Barreau de Paris depuis 2000).



Maître Isabelle Colombani, avocate pénaliste à Brignoles, défend la famille Vedovini.


(à compléter...)

Aux dernières nouvelles, Philippe Rochette, fils de Marc Rochette (qui n'était plus copropriétaire au Boulard) et d'Anne-Marie Giner, est décédé au Boulard le 2 avril 2018 à l'âge de 50 ans. Il était né à Gap le 5 janvier 1968.

Selon un article publié dans Valeurs actuelles, il a  été enterré dans le cimetière attenant à la petite église du hameau. Un appareil photo contenant plusieurs images de son visage tuméfié aurait été retrouvé à côté de sa dépouille.

https://www.lenouveaudetective.com/enquetes/derniere-minute/info-detective-disparition-demile-la-mort-suspecte-de-philippe-r-dans-lautre-hameau-de-la-famille-au-boulard

A noter également, que sur le Facebook de Marie-Céline Rinaldi, on peut pouvait lire :
https://www.facebook.com/marieceline.rinaldi



"Marie-celine Rinaldi
Un grand merci au SDIS 04 d'être intervenu rapidement et d'avoir sauver les autres maisons et la chapelle. Pour moi, c'est une partie de mon enfance et nos souvenirs qui est parti en fumée, presque un an après le décès de mon ami d'enfance Philippe ROCHETTE."

Il y a toutefois un Rinaldi  qui était associé aussi dans la sci de la chapelle du Boullard (mais la chapelle n'a pas brûlé) et qui a vendu ses parts aux Védovini en 2014.

Quelques commentaires...



"Véronique Péquignot-Bataille
Merci aux pompiers du 04. Quelle tristesse
4 ans
La sélection est sur Les plus pertinents, certaines réponses ont donc peut-être été filtrées.
Audrey Breden
Véronique Péquignot-Bataille c'est chez tes parents ?
4 ans
Véronique Péquignot-Bataille
Audrey Breden oui.. il ne reste plus rien"

https://www.legifrance.gouv.fr/ceta/id/CETATEXT000045724346?dateDecision=&init=true&page=1&query=%22article+L112-1%22+du+%22Code+des+relations+entre+le+public+et+l%27administration%22&searchField=ALL&tab_selection=cetat

194781ŦCasta a écrit:RETRANSCRIPTION de larges extraits des conférences de presse du PROCUREUR Rémy AVON (les 9, 10, 11 er 12 juillet 23)

"Pour l'instant, nous avons eu quelques marquages qui donnent lieu à vérifications mais c'est un élément relatif  
puisque c'est l'odorat des chiens et que nous sommes en milieu rural, en milieu montagnard, et qu'il peut y avoir des éléments parasitants."

Les chiens ont pu marquer aux extérieurs du village mais il y a eu des marquages divers et variés qui nécessitent que des vérifications soient effectuées, d'ailleurs ce sont ces vérifications qui sont actuellement en cours un peu plus haut."

L'enquête continue. Elle se poursuit. A ce jour, les trente bâtiments qui composent le hameau du Haut-Vernet ont été totalement visités.

Vingt-cinq personnes qui se trouvaient sur le hameau ont été entendues.

Douze véhicules ont été visités et, aujourd'hui, 12 hectares ont été ratissés. Un ratissage méticuleux. Les alignements de gendarmes, comme vous avez pu le constater, au coude à coude, qui ont pu cribler les zones qui avaient été définies pour vérifier qu'il existait une trace ou un indice qui puisse nous aider dans le cadre de l'enquête judiciaire.

les investigations se poursuivront demain; la justice reste mobilisée et la gendarmerie renforce le dispositif d'enquête, puisque d'une quinzaine, les enquêteurs sont passés à plus de vingt et la gendarmerie nationale au niveau central a décidé de transformer l'équipe d'enquête en cellule nationale d'enquête, ce qui permettra à nos enquêteurs de disposer de moyens régionaux et nationaux, notamment scientifiques et techniques, je pense notamment à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, l'IRCGN, pour pouvoir accomplir toutes les investigations."

../..

"Je rappelle que le bourg lui-même, qui est tout petit, qui fait un hectare, c'est-à-dire 100 mètres sur 100 mètres, composé de quinze habitations a été ratissé et que, ce soir, nous sommes à douze hectares de terrain de ratissé, avec, pour vous donner un exemple de la méticulosité de ces investigations de recherches localisées, des inspections au moyen de détecteur de métaux spécialisé du génie de l'armée de terre, pour vérifier s'il n'y a pas de présence de matière ferreuse dans les bottes de foin qui ont été confectionnées ces derniers jours.
C'est vous dire que nous poussons au plus que nous pouvons les investigations sur le terrain."

S'agissant du volet judiciaire du traitement  de cette affaire, l'enquête se poursuit depuis maintenant trente-deux heures, après avoir été ouverte pour tenter de déterminer les causes de cette disparition hier matin, à l'heure où je vous parle nous n'avons pas de nouveaux éléments. Des investigations diversifiées ont été mises en œuvre par une quinzaine de gendarmes, une douzaine sur site et deux ou trois à Marseille, notamment sur des investigations téléphoniques."
"Il a été procédé depuis hier à la visite de quasiment toutes les habitations du hameau du Vernet haut et je tiens à remercier la coopération des habitants, qui a été remarquable.
Nous avons procédé à de nombreuses auditions de témoins, là encore ces visites, ces auditions ne nous ont pas apporté de nouveaux éléments susceptibles de pouvoir expliquer la disparition du petit Emile."

Procureur Rémy Avon, le 11 juillet 2023 à 18 heures :

"Nous en restons, comme je vous l'avais dit hier; comme je vous l'avais indiqué avant-hier, aux seuls deux témoignages qui voient l'enfant sortir du domicile et faire une dizaine de mètres dans la petite rue descendante qui est la seule voie de ce hameau."
"Nous nous apprêtons à entrer dans un second temps. Le premier temps qui nous a occupés depuis trois jours et qui devrait se terminer demain était destiné à pouvoir récolter le maximum d'informations, le maximum d'indices, le maximum de traces, de témoignages qui puissent nous aider à tenter de déterminer les causes de la disparition du petit Emile"

"La disparition intervient vers 17h15. Le temps que la famille, les proches, les voisins procèdent aux premières vérifications, qui prennent une grosse demi-heure, le premier appel à la gendarmerie intervient à 18 heures""

Bonour,
Est-qu'ils ont déjà déballé les ballons de foin, ou pas?

A mon avis, déballer les ballots auraient pu définitivement éliminer une piste. Avec un dédommagement pour les paysans, bien sûr.

203648ŦMoustique a écrit:A mon avis, déballer les ballons auraient pu définitivement éliminer une piste. Avec un dédommagement pour les paysans, bien sûr.

Les ballots pas les ballons .

A priori ils ont passé les ballots au détecteur de méteaux. Partant du principe qu’Émile avait des boutons en métal sur son short.