meurtre d'Anaïs Marcelli

par Kassandra88 Sam 2 Fév - 9:03

2019

Elle s'appelait Anaïs Marcelli.

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Elle avait 10 ans. Le 14 janvier 1991, elle quitte l'école primaire de la rue du Nordfeld à Mulhouse. Il est 18 heures. Elle sort dans la rue avec un groupe de camarades. Il fait sombre et un froid sec : 5 degrés. Anaïs n'a que 700 mètres à parcourir pour rejoindre le 2 rue de Zurich, où elle vit avec sa mère, Martine et son beau-père, Jean Marie.
Depuis décembre elle rentre seule à la maison car, a-t-elle décrété : "Je n'ai plus peur, je peux revenir toute seule".
Anaïs rattrape Frank, Nicolas et Simon, trois camarades de classe. Ensemble, pour s'amuser, ils sonnent à plusieurs portes dans la rue de Stalingrad, avant de détaler comme des lapins. Anaïs dépasse Frank à la hauteur du 13 de la rue de Bâle. Elle ne parviendra jamais au bout de cette ligne droite qui devait la conduire chez elle. Et aucun témoin n'a vu le ravisseur d'Anaïs. Tout s'est donc passé, en pleine ville, en quelques secondes...
A 18 heures 30, Martine s'inquiète du retard de sa fille. Elle se rend à l'école, avec son chien. A son retour, toujours pas de signe de vie de la fillette. Martine repart avec Jean-Marie...en vain...Anaïs est peut-être partie chez son amie Sophie. Hélàs non... ]Le commissariat central est alerté vers 19 heures 30. Les policiers téléphonent aussitôt au père d'Anaïs, Patrick Marcelli, domicilié à Soultz, à une vingtaine de kilomètres de Mulhouse. Anaïs n'y est pas. Aussitôt c'est l'alerte.
le dimanche 21 avril 1991, un couple de randonneurs découvre le corps d'Anaïs, au col de Bussang. Etrange lieu, à la limite du Haut-Rhin et des Vosges....
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Des perquisitions sont effectuées dans le quartier, toutes négatives. L'enquête ne débouche sur rien...!

Jusqu'au jour où un journaliste de TF1 Patrick Meney, reçoit une lettre anonyme, tapée à la machine à écrire, modèle ancien, mécanique, pour revendiquer le meurtre de la fillette. Le journaliste explique : "Ce présumé assassin a eu besoin d'écrire pour se confier. Cet homme à une volonté évidente de dire ce qu'il a fait, soit par regret, une sorte de souffrance, soit par défi. De plus je venais de publier un livre sur les assassins d'enfants, ouvrage qu'il a lu.
Fait exceptionnel cet "assassin" a envoyé d'autres courriers."

Sa première missive, il l'avait adressée dès le 27 mars 1991 aux élèves de CM2 de l'école de Norfeld, l'école d'Anaïs. Il prétendait y donner des nouvelles de la petite, affirmant qu'il la détenait, qu'elle était toujours vivante. 7 mois plus tard il écrivait à l'émission "En quète de vérité" sur TF1 à la suite d'un dossier sur l'inceste. Il se présentait comme étant un spécialiste des enlèvements de fillettes. Il y révélait des détails hallucinants sur le monde de la pédophilie et sa propre perversion. L'homme écrira à nouveau le 1° mars 1993, jour de la première de l'émission "Perdu de vue" de Jacques Pradel. Un appel est lancé au public concernant Anaïs. Dans son courrier, l'homme revendique une nouvelle fois l'enlèvement et la mort de l'enfant. Ensuite cet homme ne se manifestera plus jamais. Peut-être est-il mort...sachant que dans ses lettres il disait "être vieux"...?

Depuis, ses parents et les enquêteurs cherchent la vérité.

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par Kassandra88 Sam 2 Fév - 9:07

Un premier non-lieu en 1997.

Une nouvelle information judiciaire contre X rouverte en février 2001 pour vérifier les déclarations d´un détenu nééerlandais mettant en cause Michel Stocks, chauffeur routier d´origine belge écroué aux Pays-Bas.
ll aurait confié avoir commis un crime contre une fillette à Mulhouse. En octobre 1991, le service régional de la police judiciaire (SRPJ) de Mulhouse avait vérifié la piste de ce dernier sans qu´aucune preuve ne puisse être apportée contre ce tueur en série.

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par Kassandra88 Sam 2 Fév - 9:22

Non élucidé est revenu sur cette affaire, le replay ici:

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par Kassandra88 Sam 2 Fév - 9:25

L'émission de Karl Zéro a contribué à faire connaitre cette affaire:

Ce reportage d’une heure dévoile des faits que le public ignorait jusqu’ici. A travers des témoignages, dont ceux de l’ancien juge d’instruction Germain Sengelin qui avait instruit le dossier, de l’ancien policier de la police judiciaire Gilles Poirier, de l’ancien chef de l’identité judiciaire au commissariat de Mulhouse Christian Barbé, d’une voisine, Nicole Spannagel, des journalistes Jacques Pradel (TF1) et Jean-Marie Stoerkel ( L’Alsace) , cette contre-enquête montre que la mort de l’enfant se situerait plutôt dans le cercle familial et qu’Anaïs serait bien arrivée dans l’immeuble de la rue de Zurich où elle habitait.
Des éléments du dossier judiciaire, étalés dans le temps mais convaincants quand on les rapproche, font ressortir un suspect principal. En octobre 1991, la reconstitution de la soirée de la disparition d’Anaïs a établi que le suspect n’avait pas d’alibi entre 18 h et 20 h.
En perquisitionnant chez lui cinq ans plus tard, les policiers ont trouvé des photos de la maman d’Anaïs nue quand elle était enfant. Des expertises techniques, linguistiques et psychologiques font penser que c’est ce suspect qui a envoyé des lettres anonymes décrivant ses perversions sexuelles.

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par Kassandra88 Sam 2 Fév - 9:27

Publié le 02/05/2015 à 16:39 | Le Point.fr

"J'ai des éléments nouveaux d'ordre factuel que je ne peux dévoiler pour ne pas gêner le déroulement des investigations", a indiqué M^e Thierry Moser. "La science génétique a fait de très gros progrès. Ces progrès pouvant constituer l'élément nouveau requis par la loi pour autoriser la réouverture", a-t-il ajouté.

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par ruth Sam 2 Fév - 11:18

Voici également une ancienne émission de L'Heure du Crime (piquée et remontée) avec notamment le témoignage du juge de l'enquête initiale, celui de J. Pradel sur les courriers.

On y apprend aussi que, malgré l'immense émotion sur place (témoignage d'une riveraine), cette affaire a été peu médiatisée car l'actualité autour de la première guerre du Golfe a éclipsé pendant des semaines tout autre sujet.
(On se rappelle des "spécialistes" qui faisaient des heures de direct en plateau pour nous dire qu'il ne se passait...rien. Wink

)

par Kassandra88 Sam 2 Fév - 12:01

Kassandra88 a écrit:
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Le nom du suspect (cercle familial) apparait sous l'image Cool

... et ici:

Une forte conviction qui se heurte à un manque de preuves

Un faisceau d’indices incite à la poursuite de l’enquête au sein même de la famille d’Anaïs. Des incohérences apparaissent dans les déclarations de Bernard Riedweg, son grand-père, dont le bureau se situe sous l’appartement dans lequel vivait la fillette. Il change plusieurs fois la version et n’a pas d’alibi pour l’heure de la disparition. De plus, il aurait demandé à sa belle fille (la mère d’Anaïs) de changer sa version des faits lors de la reconstitution et aurait tenté de faire douter une voisine quant aux détails qu’elle transmettait sur son emploi du temps aux enquêteurs.

Mais ce sont surtout les perversions sexuelles de Bernard Riedweg qui alertent les enquêteurs. Lors d’une perquisition à son domicile sont retrouvées des photos annotées de la mère d’Anaïs nue lorsqu’elle était enfant. Placé en garde à vue et entendu en 1996, il avoue avoir été coupable d’attouchements sexuels sur la mère d’Anaïs. Son audition et le témoignage de ses anciennes compagnes tendent à montrer certaines pratiques perverses qui correspondraient à celles adoptées lors de l’enlèvement de Sainte-Savine et revendiquées par le corbeau.

De plus, un fait troublant va encore orienter les enquêteurs sur la piste de la famille d’Anaïs. Dans la maison dans laquelle elle vivait, propriété de son grand-père, se trouvait une remise à charbon. Du charbon ayant été retrouvé sur le corps de l’enfant, les enquêteurs se demandent si Anaïs a vraiment été enlevée sur le chemin du retour de l’école ou si elle ne serait pas plutôt rentrée chez elle.

Mais la conviction d’un juge d’instruction, aussi forte soit-elle, n’est pas suffisante pour mettre un suspect en examen. Il manque aux enquêteurs des preuves matérielles et un mobile. Certes Bernard Riedweg n’a pas d’alibi à l’heure de l’enlèvement, mais sa garde à vue n’a abouti à aucun aveu de sa part. Les centaines de perquisitions menées dans tout le quartier de la victime sont elles aussi restées infructueuses. Un non-lieu sera finalement rendu en 1997 puisqu’il sera estimé qu’il n’y a pas matière à accusation.

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par Kassandra88 Sam 2 Fév - 12:02

Je ne sais pas s'il est toujours en vie, je n'ai rien trouvé ... mais n'ai pas encore regardé tout le NE.

par Kassandra88 Sam 2 Fév - 12:11

D'autres suspects:

Bien sur, les pistes Heaulmes (qui se serait trouvé à Mulhouse pendant les faits), Fourniret ont été envisgées mais n'ont rien donné.

En 2011, le nom de Jean-Pierre Treiber, auteur du double meurtre de Géraldine Giraud et de sa compagne Katia Lherbier, et ayant vécu à une rue de la maison familiale d’Anaïs est évoqué. La piste n’est toutefois pas probante et intéresse peu les enquêteurs. Elle est surtout vue comme un moyen pour l’avocat du père de relancer le dossier et de repousser la prescription jusqu’en 2020.

En 2001, le dossier est rouvert sur la base de nouveaux éléments après les révélations du codétenu de Michel Stocks, un routier serial killer belge incarcéré aux Pays-Bas pour le viol de onze enfants et le meurtre de trois d’entre eux.
Il aurait confié en 2007 à l’un de ses compagnons de cellule avoir tuée une fillette à Mulhouse. Des incohérences font douter les enquêteurs français (pas de témoignages, mode opératoire ne coïncidant pas avec celui du meurtre d’Anaïs), mais ils ne pourront pas entendre ce nouveau suspect. Il mourra accidentellement, brulé vif dans un atelier de sa prison peu avant son audition par la SRPJ, et sans qu’aucune preuve de sa culpabilité n’ait été apportée. Un non-lieu sera prononcé en 2002.
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par Kassandra88 Sam 2 Fév - 12:16

On le retrouve aussi en temps que suspect pour l'enlèvement de Nathalie Geijsbregts
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Jamais retrouvée.
En passant, elle n'a pas disparu au retour de l'école (comme le dit NE). Ses parents l'ont déposée tôt le matin à l'arrêt de bus. Après, on perd sa trace.

par Kassandra88 Sam 2 Fév - 16:26

Kassandra88 a écrit:Publié le 02/05/2015 à 16:39 | Le Point.fr

"J'ai des éléments nouveaux d'ordre factuel que je ne peux dévoiler pour ne pas gêner le déroulement des investigations", a indiqué M^e Thierry Moser. "La science génétique a fait de très gros progrès. Ces progrès pouvant constituer l'élément nouveau requis par la loi pour autoriser la réouverture", a-t-il ajouté.

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On en apprend un peu plus dans NE:
une personne proche de la famille aurait exercé des pressions sur un témoin pour que celui-ci modifie sa déposition quant à l’emploi du temps de Bernard (le G.P) au moment du crime. Me Mauser aimerait savoir ce qu'il en est vraiment.

Le labo de Bordeaux auquel des scellés ont été confiés, ont isolé 3ADN inconnus:
Deux ADN masculins
Le premier sur 2 enveloppes, sur la zone encollée du rabat de l’enveloppe
(l’auteur a léché le rabat pour sceller l’enveloppe). On peut donc émettre l’hypothèse qu’il est le corbeau.
l’autre ADN inconnu sur la jupe, le débardeur et les ongles d’A.
Un 3ème féminin, celui-là est retrouvé sur le pull d’Anaïs.

Aucun profil génétique ne correspond aux proches d’AnaÏs.

Les suspicions contre Bernard sont abandonnées. un peu trop vite au goût de J.M. Bloch.

A noter également: l’ADN de Guardo (décédé en 99) a été comparé aux ADN inconnus, sans succès… et pas crédible selon J.M Bloch

par Kassandra88 Dim 3 Fév - 10:52

Je reviens sur les lettres anonymes:
On a retrouvé la victime dont l'auteur parle dans ses courriers. Elle confirme les faits d'autant plus qu'il mentionne des détails qui n'ont jamais circulé dans la presse. On parle de prescription, mais:
-A t'on montré la photo du G.P à cette victime?
@Ninja Mobylette si tu nous lis encore: Le corbeau du Vaucluse pourrait-il être ce corbeau?

par ruth Dim 3 Fév - 11:06

A noter aussi cet article (signalé par Marie-Pauline) sur la très récente réouverture de l'enquête :

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par Kassandra88 Dim 3 Fév - 12:56

ruth a écrit:A noter aussi cet article (signalé par Marie-Pauline) sur la très récente réouverture de l'enquête :

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Merci Ruth et Marie Pauline.

par Marie_Pauline Lun 4 Fév - 12:17

Bonjour.
Affaire très intéressante que j'ai découverte tardivement et qui a quelques convergences avec l'Affaire Villemin à commencer par l'obstination d'un père et son avocat Me Moser qui nonobstant un âge qui lui permettrait d'aspirer à une retraite bien méritée, se démènent pour obtenir la vérité.
Merci à vous 2 Kassandra puis Ruth pour la mise en ligne de tout ce support d'information.
Espérons que 2019 là aussi apporte de bonnes nouvelles.
Là aussi on a l'impression que le ou les coupables sont à portée de main et qu'il ne manque que les preuves ou au moins une série de charges suffisamment solides.

par ruth Lun 4 Fév - 13:11

@Marie-Pauline
A tout seigneur, tout honneur !
Le mérite du fil et de son organisation revient à notre administratrice Kassandra et vous aviez signalé ce NE et la réouverture de l'enquête que j'ai relayés.
Je suis heureuse de cette nouvelle chance d'aboutir parce que cette affaire m'avait touchée et que je pense, comme vous deux, qu'il est fort possible que "le nom soit dans le dossier" et dans la sphère familiale.
E. Mouzin ou M. Wagon disparaissent alors que les rues sont désertes. Ici, ça me semble quasi-impossible qu'il n'y ait pas eu de témoins...sauf si elle est rentrée à la maison.
Si on ajoute le charbon, les incertitudes sur l'alibi et les antécédents de délinquance sexuelle du grand-père, ça commence à faire un peu beaucoup... "dans le respect de la présomption d'innocence", bien entendu.

En ce qui concerne Me Moser, il me semblait justement qu'il devait prendre sa retraite ; y a-t-il renoncé ou continue-t-il juste pour ses deux dossiers ?

par ruth Lun 4 Fév - 13:19

D'ailleurs, l'utilisation du charbon commençait à être rare. Et en Alsace ?
Y-avait-il d'autres remises similaires dans le quartier et étaient-elles utilisées à cet effet ?

par Marie68 Lun 4 Fév - 13:47

Kassandra88 a écrit:Je ne sais pas s'il est toujours en vie, je n'ai rien trouvé ... mais n'ai pas encore regardé tout le NE.

Bonjour Cassandra
A priori, il serait toujours en vie mais n'habite plus rue de Zurich. Il se trouverait dans l'appartement d'une amie à quelques encablures de son ancienne maison, et donc proche des lieux de la disparition d'Anais.

par ruth Lun 4 Fév - 13:49

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A noter que la nouvelle procureure de Mulhouse est Mme Roux-Morizet, anciennement en poste à Besançon (affaire Daval).

par Anna Kolute Mer 6 Fév - 20:04

Je découvre cette affaire. Horrible.

"Le grand-père" n'est pas vraiment le grand-père. Il n'est pas le père naturel de la maman d'Anaïs.

par Anna Kolute Mer 6 Fév - 20:05

Hélas, je ne parviens à visionner le non-élucidé (pas disponible dans votre pays).

par Kassandra88 Mer 6 Fév - 23:45

par ruth Ven 8 Fév - 13:03

Marie68 a écrit:
Kassandra88 a écrit:Je ne sais pas s'il est toujours en vie, je n'ai rien trouvé ... mais n'ai pas encore regardé tout le NE.

Bonjour Cassandra
A priori, il serait toujours en vie mais n'habite plus rue de Zurich. Il se trouverait dans l'appartement d'une amie à quelques encablures de son ancienne maison, et donc proche des lieux de la disparition d'Anais.

Bonjour Marie,

Quel âge cet homme peut-il avoir à présent ?

C'est bien que l'enquête soit réouverte mais que ce soit pour éventuellement le mettre en examen ou pour l'écarter, il ne faudrait pas trop traîner.
L'horloge tourne pour tout le monde.

par Marie68 Ven 8 Fév - 17:53

ruth a écrit:
Marie68 a écrit:
Kassandra88 a écrit:Je ne sais pas s'il est toujours en vie, je n'ai rien trouvé ... mais n'ai pas encore regardé tout le NE.

Bonjour Cassandra
A priori, il serait toujours en vie mais n'habite plus rue de Zurich. Il se trouverait dans l'appartement d'une amie à quelques encablures de son ancienne maison, et donc proche des lieux de la disparition d'Anais.
Bonjour Marie,

Quel âge cet homme peut-il avoir à présent ?

C'est bien que l'enquête soit réouverte mais que ce soit pour éventuellement le mettre en examen ou pour l'écarter, il ne faudrait pas trop traîner.
L'horloge tourne pour tout le monde.

Bonjour Ruth,

Effectivement, il ne faudrait plus trop tarder si on veut faire passer la justice des hommes. Il me semble qu'il avait plus de 50 ans au moment des faits.

Mais même ainsi, parce que le dossier n'a pas été assez fouillé à l'époque, le présumé (possible) coupable a pu suivre le cours de sa vie pendant près de trois décennies. Je souhaite fortement que l'affaire aboutisse mais que de regrets qu'il n'ait pas pu être confondu plus tôt.

Je suis par ailleurs assez choquée par les réactions de la maman qui ne reconnaît que du bout des lèvres que l'attitude de son beau père pouvait être intrigante

par ruth Ven 8 Fév - 18:07

Marie68 a écrit:
ruth a écrit:
Marie68 a écrit:
Kassandra88 a écrit:Je ne sais pas s'il est toujours en vie, je n'ai rien trouvé ... mais n'ai pas encore regardé tout le NE.

Bonjour Cassandra
A priori, il serait toujours en vie mais n'habite plus rue de Zurich. Il se trouverait dans l'appartement d'une amie à quelques encablures de son ancienne maison, et donc proche des lieux de la disparition d'Anais.
Bonjour Marie,

Quel âge cet homme peut-il avoir à présent ?

C'est bien que l'enquête soit réouverte mais que ce soit pour éventuellement le mettre en examen ou pour l'écarter, il ne faudrait pas trop traîner.
L'horloge tourne pour tout le monde.

Bonjour Ruth,

Effectivement, il ne faudrait plus trop tarder si on veut faire passer la justice des hommes. Il me semble qu'il avait plus de 50 ans au moment des faits.

Mais même ainsi, parce que le dossier n'a pas été assez fouillé à l'époque, le présumé (possible) coupable a pu suivre le cours de sa vie pendant près de trois décennies. Je souhaite fortement que l'affaire aboutisse mais que de regrets qu'il n'ait pas pu être confondu plus tôt.

Je suis par ailleurs assez choquée par les réactions de la maman qui ne reconnaît que du bout des lèvres que l'attitude de son beau père pouvait être intrigante

Choquant mais pas rare.
Elle peut être dans le déni ou encore dépendre de lui matériellement, etc.
Du peu que l'on sait, ça a l'air d'être une famille assez dysfonctionnelle. Elle et son compagnon avaient aussi des problèmes d'addiction au moment des faits.

De fait, à part le père et l'inoxydable Me Moser, qui se bat pour essayer de rendre justice
à cette enfant ?
Je ne suis pas sûre du tout qu'il y ait d'autres parties civiles.

Tout ceci est bien triste.

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