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Cold cases résolus

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Message par JM Jeu 2 Déc 2021 - 5:49

En amenant la rose, on jurerait qu'il s'était levé pour aller à un enterrement...Ce type de déviants, au fil du temps, aggravent leurs actes...Viols, puis viols suivi de meurtre...Celui ci ce n'est pas le cas, après des victimes ont survécu...c'est selon...Comme Vérove.

Ses fréquents aller retour en prison l'ont surement fait changer de MO, histoire de ne plus avoir de témoins qui le fasse enfermé, parce que ca faisait une dizaine d'années qu'il ne s'était plus fait arrêté.

Tiens au sujet du vérolé, je relisais un topic ou on discutais et tu écrivais ceci :
Tristan à écrit :

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Décidément cette émission fait des miracles.. Lucas Tronche, Gaëlle Fosset..
À quand une émission sur le grêlé ?! Il sera identifié, et sous les verrous en deux semaines ( et encore je suis large.. ) Cool Cool

Tu es devin en plus Cool . . .Moi aussi et je prédit que ton collègue va nous servir un reportage sur le F.D.Pascal  Cool


Cordialement,

JM


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Message par Invité Jeu 2 Déc 2021 - 9:41

Absolument, il était jeune 27 balais + / - à l'époque du meurtre, vu la sauvagerie et la préméditation c'est probablement pas son coup d'essai. Comme Vérove il s'est sûrement "fait la main" antérieurement avec des agressions à connotations sexuelles n'est-ce pas ?!

PS : on devrait être rémunéré par le forum pour notre don. C'est honteux!    @ lol!

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Message par ruth Jeu 2 Déc 2021 - 11:07

Kassandra88 a écrit:J'espère
1) que le patronyme complet sera donné.
2) qu'on ne le laissera pas se suicider en prison.

Bonjour Kassandra,

Il me semble qu'il y avait eu un suspect sérieux pour le Grêlé (mais innocenté par l'ADN) qui s'appelait Pascal.
Sauf erreur de ma part, il avait été arrêté après avoir essayé d'enlever deux ados.

Est-ce que cela pourrait être ce même Pascal L qui vient d'avouer le viol et le meurtre de la jeune Nadège? Neutral

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est une volupté de fin gourmet." -   
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Message par Kassandra88 Jeu 2 Déc 2021 - 11:41

ruth a écrit:
Kassandra88 a écrit:J'espère
1) que le patronyme complet sera donné.
2) qu'on ne le laissera pas se suicider en prison.

Bonjour Kassandra,

Il me semble qu'il y avait eu un suspect sérieux pour le Grêlé (mais innocenté par l'ADN) qui s'appelait Pascal.
Sauf erreur de ma part, il avait été arrêté après avoir essayé d'enlever deux ados.

Est-ce que cela pourrait être ce même Pascal L qui vient d'avouer le viol et le meurtre de la jeune Nadège? Neutral

Bonjour Ruth,
Celui là, c'était Pascal T. Il est décédé en 2017 à Toulon.
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Message par ruth Jeu 2 Déc 2021 - 11:44

Ok ! Merci Kassandra !

Le nom finira par sortir.
En général, sauf pour les mineurs, ça ne tient guère plus de quelques jours.

C'est une bonne nouvelle que cette affaire soit résolue.
La mauvaise, c'est qu'elle aurait dû l'être il y a des années ; ce dysfonctionnement des prélèvements au FNAEG est hallucinant et scandaleux !
J'espère qu'il y aura une enquête à ce sujet.

Qui sait ? Il y a peut-être d'autres cas parmi les prélèvements non identifiés, comme pour la petite Sabine.


Dernière édition par ruth le Jeu 2 Déc 2021 - 11:52, édité 2 fois

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est une volupté de fin gourmet." -   
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Message par Kassandra88 Jeu 2 Déc 2021 - 11:48

ruth a écrit:Ok ! Merci Kassandra !

Le nom finira par sortir.
En général, sauf pour les mineurs, ça ne tient guère plus que quelques jours.
Si tu pouvais dire vrai Ruth.
J'attends toujours de savoir qui a tué au moins une des petites de l'A26 et qu'on n'explique pourquoi l'auteur n'est pas en prison.
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Message par JM Jeu 2 Déc 2021 - 19:42


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Pascal LAFOLIE, ca lui va bien avec sa tête de vainqueur!



Cordialement,

JM


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Message par JM Jeu 2 Déc 2021 - 19:52

Dans cet article on peut lire :

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'' L’homme, Pascal Lafolie, un quinquagénaire qui fêtera samedi ses 55 ans ''  

Ca tombe bien, là ou il va on va lui faire sa fête Embarassed


Cordialement,

JM


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Message par Invité Jeu 2 Déc 2021 - 21:02

Bon père, homme violent : dans son quartier, les deux visages de Pascal L., tueur présumé de Nadège Desnoix
A Bar-le-Duc, où Pascal L. , mis en examen et écroué ce jeudi, était installé depuis plusieurs années, personne ne se doutait que ce récidiviste pouvait avoir commis un meurtre. Mais certains connaissaient son passé de délinquant sexuel.
-
Dans le hall de cette modeste résidence ouvrière, son nom est presque effacé de la boîte aux lettres. C’est dans ce petit immeuble de Bar-le-Duc (Meuse) que Pascal L. vivait avec ses filles jusqu’à mardi, lorsqu’il s’est fait interpeller sur son lieu de travail à Rennes (Ille-et-Vilaine) : en garde à vue, le suspect de 55 ans a reconnu avoir violé puis poignardé à plusieurs reprises la jeune Nadège Desnoix en 1994 à Château-Thierry (Aisne).
-
Au rez-de-chaussée de la résidence un peu décrépie, silence derrière la porte bleu nuit sur laquelle aucun nom n’apparaît. Mais le voisin de Pascal L. ouvre la sienne. Cet homme malade, d’une cinquantaine d’années, tombe des nues lorsqu’on lui apprend que celui qui lui rend bien souvent des services, lui vend de temps en temps des mirabelles et des tomates glanées dans son jardin, pouvait être un criminel.
-
Papa de trois filles, dont une petite de 4 ans
Au-dessus, c’est aussi la stupeur chez un jeune couple. « Je suis choqué », répète à plusieurs reprises ce jeune papa en faisant son signe de croix. Pour lui, le quinquagénaire du rez-de-chaussée est « un père de famille normal qui se balade régulièrement avec les enfants le dimanche. » Pascal L. est père de trois filles. La plus jeune est tout juste âgée de 4 ans.
-
Pourtant, dans l’immeuble, certains savaient bien que Pascal L. n’était pas seulement ce bon locataire qui allait « avec plaisir » retourner la terre d’un voisin plus âgé avec son motoculteur. À son arrivée, voilà trois ou quatre ans, l’un des habitants, surveillant de prison, reconnaît le nouveau résident au crâne dégarni : c’est un ancien détenu, habitué des tribunaux et des séjours derrière les barreaux. En 1997, trois ans après le meurtre de Nadège Desnoix, il est condamné par le tribunal correctionnel de Meaux (Seine-et-Marne) dans une affaire d’enlèvement et de viol sur mineur. Puis une nouvelle fois en 2002 par la cour d’assises de Seine-et-Marne pour un autre viol, cette fois sur une femme majeure. De fait, jusqu’en 2011, le récidiviste enchaîne les passages en détention.
-
« On connaissait les antécédents de Pascal, mais ça, jamais on ne l’aurait imaginé »
Dans l’immeuble, Pascal L. est connu pour être celui qui soutient sa femme, « qui se prend pour la concierge », et monte parfois dans les étages à ses côtés pour faire entendre les règles qu’elle a instaurées, glisse un résident. Mais « jamais agressif », précise-t-il. Croisée dans la cage d’escalier, une voisine chuchote avec une moue désolée : « Je l’entendais rouspéter parfois. »
-
S’il « rouspétait », Pascal L. était parfois aussi violent. C’est d’ailleurs l’un de ces accès de violence qui a permis à la police de le confondre dans l’affaire Nadège Desnoix. En août dernier, il surprend son épouse qui n’a pas le droit de fumer, mais tire de temps en temps sur une cigarette en cachette. Une dispute éclate, une gifle part. Les forces de l’ordre sont prévenues. Le suspect n’est pas condamné dans cette affaire mais son ADN, prélevé, est entré dans le Fnaeg, ce fichier des empreintes génétiques des criminels. C’est un « match » : l’empreinte avait été relevée en 1994 sur la scène du meurtre de l’adolescente de 17 ans de Château-Thierry, retrouvée étranglée et poignardée. Selon ses aveux en garde à vue, l’homme alors âgé de 27 ans, aurait croisé par hasard la lycéenne et n’aurait pas résisté à l’envie de lui imposer une fellation, avant de la tuer.
-
Il lève la main sur « sa nièce adorée »
« On connaissait les antécédents de Pascal, mais ça, jamais on ne l’aurait imaginé », confie une nièce. Pourtant, un garçon de la famille s’était plaint, il y a quelques années, d’avoir été frappé par « l’oncle Pascal ». Une autre proche avait déposé une main courante pour des violences similaires. Après une dispute avec sa mère fin 2017, cette « nièce adorée », âgée de 17 ans, s’installe chez son « tonton ». En janvier 2019, une histoire d’argent déclenche une altercation. La jeune femme est violemment frappée au visage, ses poignets sont durement serrés, l’adolescente est « secouée ». Depuis, les relations avec une bonne partie de sa famille sont rompues.
-
Sa compagne aurait su également le passé de Pascal L. « Elle s’est confiée à moi, nous glisse une voisine avant de refermer sa porte. Il y a un doute, c’est sûr. » Présenté à un juge d’instruction ce jeudi, Pascal L. a réitéré ses aveux au magistrat de Soissons (Aisne). Mis en examen pour meurtre, il a été écroué.

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Message par Invité Jeu 2 Déc 2021 - 21:08

JM a écrit:Dans cet article on peut lire :

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'' L’homme, Pascal Lafolie, un quinquagénaire qui fêtera samedi ses 55 ans ''  

Ca tombe bien, là ou il va on va lui faire sa fête Embarassed


Cordialement,
-
Il porte bien son nom ce lâche, à part cela il a un faciès tellement... banale! Pour le reste frapper sa conjointe parce-qu'elle a "fumé en cachette" cela en dit long sur la psyché déviante et violente du bonhomme.

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Message par Invité Ven 3 Déc 2021 - 21:31

«On savait qu’il avait fait de la prison, on se disait que c’était du passé», se souvient un proche du tueur présumé de Nadège Desnoix
Un ami de Pascal Lafolie, qui ne connaissait que partiellement son passé, évoque la personnalité de l’homme dont les aveux ont mis fin à une énigme criminelle de 27 ans. Il raconte que le frère du meurtrier présumé, aujourd’hui décédé, avait lui aussi fait de la prison «pour le même genre d’affaires».
-
Dans la famille Lafolie, la nouvelle s’est vite répandue depuis ce mardi 30 novembre. Oui, c’est bien Pascal qui a avoué devant les enquêteurs avoir tué la jeune Nadège Desnoix, à Château-Thierry (Aisne), en 1994. Confondu par son ADN, ce suspect de 55 ans a admis avoir violé, étranglé et poignardé l’adolescente de 17 ans, reconnaissance tardive d’un crime dont la nouvelle a de nouveau plongé les proches de la jeune fille dans l’horreur. Avec ces aveux, réitérés jeudi devant le juge d’instruction qui l’a mis en examen pour homicide, c’est le désarroi que Pascal Lafolie impose désormais aux siens.
-
« On savait qu’il avait fait de la prison, on se disait que c’était du passé », confie Raymond (le prénom a été changé), un proche de la famille. En 1997, Pascal Lafolie est condamné pour agression sexuelle sur mineure puis, en 2000, pour le viol d’une femme. Un parcours judiciaire qui a profondément affecté ses parents. « Ils n’en revenaient pas de savoir que Pascal était comme ça. »
-
« Très gentil, serviable et souriant »
Pourtant, ce n’est pas cette facette de sa personnalité dont se souvient Raymond. À propos de cet homme qu’il a vu pour la dernière fois il y a « deux ou trois ans », il évoque quelqu’un de « très gentil, serviable et souriant ». Celui qui a depuis supprimé Pascal Lafolie de sa liste d’amis Facebook pour que ses collègues et amis ne puissent pas faire le rapprochement avec lui décrit même « un visage d’ange ».
-
Jusqu’à la mort de la vieille femme en 2014, Pascal Lafolie a pris soin de sa mère malade. Pour se rapprocher d’elle, il s’était trouvé un appartement dans l’immeuble de Bar-le-Duc (Meuse) où vivait cette dame invalide et en fauteuil roulant, détaille Raymond. Le père est, lui, décédé voilà une dizaine d’années.
-
« Cela nous aurait moins surpris d’apprendre ça de Franck, le frère décédé de Pascal. Il était violent, poursuit du bout des lèvres Raymond. Lui aussi avait fait de la prison… Pour le même genre d’affaires. » Les deux frères auraient-ils subi dans leur enfance des violences qui pourraient éventuellement expliquer leur comportement déviant à l’âge adulte ? Pas que sache Raymond. « Le père de Pascal était d’une gentillesse incroyable. Je ne pense pas qu’il les frappait ou les abusait. »
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Les enquêteurs étudient désormais le parcours du mis en cause pour trouver d’éventuelles autres victimes. Pour l’heure, en reconnaissant avoir tué Nadège Desnoix, Pascal Lafolie donne enfin une réponse à la famille de la jeune femme qui, dans un communiqué jeudi, a tenu « à remercier vivement les services d’enquête et judiciaire qui n’ont jamais cessé, malgré le temps qui s’écoule, de rechercher l’auteur de cet homicide ». « Les années de souffrance, de quête incessante de la vérité et de l’identité de la personne qui a donné de manière atroce la mort à Nadège, trouvent en cette journée, enfin, un début de réponse aux innombrables aux questions qui les hantent. »

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Message par Invité Dim 5 Déc 2021 - 18:19

Gentil Pascal....

«Avec lui, ça finit toujours mal» : plongée dans la vie de Pascal Lafolie, tueur de Nadège Desnoix
EXCLUSIF. La sœur et le beau-frère de Pascal Lafolie, qui vient d’être mis en examen et écroué pour le viol et le meurtre en 1994 de l’adolescente de 17 ans, nous racontent l’homme qu’ils ont connu. Horrifiés d’avoir vécu près d’un tel « danger ».
-
Ils veulent que l’on sache que Pascal Lafolie n’est pas seulement le type banal et agréable que décrivent les voisins de celui qui vient d’avouer avoir tué Nadège Desnoix. L’homme de 55 ans a reconnu avoir violé, puis poignardé la lycéenne de 17 ans à Château-Thierry (Aisne) en 1994, faisant vivre à sa famille des heures difficiles ponctuées de questionnements et de « et si ? ».
-
Pourtant, l’histoire de Pascal Lafolie ne commence pas dans la violence, racontent sa petite sœur et son mari. Troisième d’une fratrie de quatre, l’homme au crâne désormais un peu dégarni passe une partie de son enfance en Afrique du Sud. Atteinte d’un cancer du sein, leur mère devait y recevoir un traitement. Toute la famille, y compris la tante, embarque pour l’hémisphère sud. Durant sept ans, la mère s’y fait soigner, le père exerce comme soudeur.
-
En 1976, les Lafolie reviennent en France entre la Seine-et-Marne et les environs de Château-Thierry. Un temps, la famille vit dans une caravane pour éviter au père, qui a trouvé un emploi de bûcheron, de faire les allers-retours entre sa maison et le travail. « On aimait bien », se rappelle la sœur de Pascal qui, d’après elle, n’a jamais posé de problème dans son enfance : « Ce n’était pas le vilain petit canard, tout le monde l’appréciait. »
-
« Il se dédouane de tout, il dédramatise »
Les années passent, les petites amies de Pascal aussi. Un premier lit lui donne deux filles. Puis il y a l’année 1997, Pascal Lafolie force une mineure à monter dans sa voiture pour lui imposer une relation sexuelle. Il est condamné par le tribunal correctionnel de Meaux. Trois ans plus tard, le récidiviste viole une majeure cette fois. Il est condamné par la cour d’assises de Seine-et-Marne.
-
« Je sais pas ce qu’il m’a pris, j’ai déraillé, j’ai fait des bêtises », se justifie-t-il auprès de sa famille. « Mais il n’a pas conscience de l’ampleur des dégâts qu’il cause, assure son beau-frère. Il se dédouane de tout, il dédramatise. » Visiblement peu gêné, Pascal Lafolie raconte à sa sœur comment il a dû violemment frapper sa victime au visage lorsqu’elle lui mordait le pénis pour empêcher le rapport sexuel qu’il lui imposait.
-
À sa sortie, quelques années plus tard, Pascal Lafolie loge un temps dans un foyer. Mais il ne s’y sent pas bien. Alors sa sœur et son beau-frère lui tendent la main et l’ancien détenu s’installe chez eux. Mais son attitude « sans gêne » fait tiquer. « On a essayé de le dépanner, décrit le couple, mais il ne donnait pas de coup de main, il sortait avec des gens peu fréquentables. Il nous a emprunté la voiture sans prévenir. Un jour, il a même balancé une gamelle d’épinards contre le mur. C’est un impulsif, il est violent. »
-
Puis il y a cette façon de regarder sa petite-nièce, notent les parents : « Quand il la prenait sur ses genoux, sa respiration changeait, sa jambe bougeait bizarrement. On lui a dit d’arrêter. » Du côté des propres filles du délinquant sexuel, les contacts sont rompus.
-
Quelques années plus tard, la mère de Pascal Lafolie tombe malade. Le fils s’installe auprès de la dame invalide à Bar-le-Duc (Meuse) pour en prendre soin. « Mais la vie n’était pas toujours rose », pointe la cadette qui décrit des insultes, des mauvais traitements et parfois même des objets jetés à la figure. « J’avais souvent ma mère au téléphone, et j’entendais ce qu’il se passait, les cris. Il lui arrivait d’en pleurer… mais elle préférait ne rien dire. Elle était prise entre deux feux. C’était son fils ! » La vieille dame meurt en 2014.
-
« Je ne veux plus voir sa tête ! »
Une fois aussi, l’oncle lève la main sur son neveu. Une autre, c’est sa jeune nièce qui fait les frais de sa violence alors qu’elle vivait chez lui depuis un an après une dispute familiale. Mais c’est un réveillon de fin d’année, voilà une poignée d’années, qui rompt définitivement les relations entre le frère et la sœur. La discussion dégénère entre Pascal Lafolie et sa dernière compagne, mère de leur fillette, aujourd’hui tout juste âgée de quatre ans. « Elle l’a giflé en plein repas, il a frappé du poing dans une porte. On leur a demandé de partir », relate le beau-frère.
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« Il a toujours fait mine de l’être, mais ce n’est pas un gentil, déplore le couple. Il n’est pas antipathique, mais ça finit toujours mal avec lui. On ne dort plus la nuit de savoir qu’on avait un tel danger auprès de nous, qu’à n’importe quel moment il pouvait agir. » Sa sœur est catégorique, elle n’ira pas le voir en prison : « Je ne veux plus voir sa tête ! » Surtout, les deux époux pensent à la jeune Nadège Desnoix. « Je vois le visage de cette pauvre gamine, pleine de vie, soupire le beau-frère de Pascal Lafolie. Je ne sais pas ce que je pourrais dire à sa famille. À part que j’ai la haine envers lui. »

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Message par Kassandra88 Mar 7 Déc 2021 - 14:31

L'Heure du Crime

35 ans après la disparition de Martine Escadeillas, un homme va être jugé pour son meurtre grâce au témoignage d'une amie de Martine. A 14h30 sur
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Message par Kassandra88 Mar 18 Jan 2022 - 9:37

2022

Qui a trahi Anne Frank? Une enquête désigne un notaire juif qui voulait sauver sa famille
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Message par Lisetoct Mer 19 Jan 2022 - 11:13

A Metz, un « cold case » en passe d’être résolu dix ans après le crime
Pour la police judiciaire, le dénouement de cette affaire concernant le meurtre d’une septuagénaire illustre des méthodes d’enquête aujourd’hui menacées par un projet de réforme.
Par Antoine Albertini / Le Monde.


   Le jeune policier, simple gardien de la paix frais émoulu de l’école, n’a jamais oublié la scène de cet après-midi du lundi 13 février 2012
: dans le séjour d’un modeste pavillon de la ruelle du chemin des Vignerons, à Metz, Agnès Grégoire, une veuve de 71 ans, était assise dans son canapé, un foulard noué autour du cou, la poitrine transpercée par la lame d’une paire de ciseaux retrouvée près du corps. Sur place, la police ne découvre que de maigres indices : aucun objet ne lui a été dérobé, aucune trace d’effraction n’a été relevée, se désole alors le parquet local.
Pendant près de dix ans, le dossier a été relancé de loin en loin par un acte qui en interrompait la prescription ; le jeune gardien de la paix, lui, est devenu enquêteur à la brigade criminelle. Et l’image du cadavre ensanglanté de la vieille dame ne l’a jamais vraiment quitté.
En février 2021, il décide de se replonger dans la procédure, comme il advient fréquemment pour les cas les plus emblématiques, ceux que les policiers veulent à tout prix « garder en vie ». De cette relecture, fastidieux travail d’« analyse humaine » et de recoupements, naît la conviction qu’une piste, inexploitable à l’époque des faits en raison de l’absence d’éléments matériels, doit être explorée de nouveau. Le juge d’instruction chargé du dossier accepte de relancer la machine judiciaire ; le procureur de la République à Metz, Yves Badorc, de valider le coût de nouvelles analyses sur des scellés déjà expertisés sans résultats.

Changement d’organisation

  La méthode paie. Un ADN, extrait des vêtements de la victime et traité en partie grâce à des techniques inconnues il y a quelques années, mène la police judiciaire (PJ) de Metz sur les traces d’un couple désormais séparé mais qui vivait, à l’époque, dans la région messine. Mardi 11 janvier, l’homme âgé de 28 ans et son ancienne compagne, mineure au moment des faits, ont été interpellés en Lorraine et dans la région de Toulouse. Jeudi, après avoir été placés en garde à vue, tous deux ont été mis en examen pour « meurtre aggravé » et « vol » avant d’être incarcérés.
Selon le parquet de Metz, le jeune homme a admis sa présence sur les lieux du crime « mais conteste être à l’origine de la mort de la victime », tandis que la jeune femme « conteste sa participation » de manière formelle. Si les deux suspects restent présumés innocents, le dossier illustre, d’après le commissaire divisionnaire Antoine Baudant, chef de l’antenne PJ de Metz, les « liens de confiance entre les services d’enquête et les magistrats, qui travaillent ensemble au quotidien, quoi qu’on en dise ».
L’affaire, du reste, ne signe pas seulement l’un des ces « beaux coups » d’une carrière, qu’affectionnent tant les enquêteurs de police judiciaire. Hasard du calendrier, les deux suspects du « cold case » de la veuve Grégoire ont été déférésle jour même de l’annonce, par le garde des sceaux Eric Dupond-Moretti, de la création d’un « pôle unique, national, afin de concentrer les efforts, de les centraliser et de les coordonner » en matière d’affaires non élucidées.

Pour la police judiciaire, le dossier de Metz arrive surtout – avec d’autres – à point nommé pour promouvoir la « technicité » dont elle se réclame volontiers, alors qu’une réforme en cours lui fait redouter un affaiblissement de ses prérogatives. Ce changement d’organisation, expérimenté dans plusieurs départements et en outre-mer avant sa généralisation annoncée courant 2023, prévoit la désignation d’un chef unique de la police dans chaque département quand existait, jusqu’alors, un responsable par service. Or, la PJ redoute ce nouveau mode de fonctionnement, censé la dépouiller de son savoir-faire en la plaçant sous la tutelle de non-spécialistes.

Une marque de fabrique de la PJ

Les affaires non élucidées, souvent très médiatisées, lui offriront-elles l’opportunité de faire valoir ses spécificités, qu’enquêteurs et patrons de service présentent comme une marque de fabrique, un mélange de culture policière éprouvée en cent quinze années d’existence et de maîtrise d’outils scientifiques pointus ? A l’heure où la filière de l’investigation souffre d’une sévère crise des vocations, les têtes pensantes de la police judiciaire et les services locaux l’espèrent, d’autant que la problématique des « cold cases » est enfin prise en compte par l’autorité judiciaire comme un élément stratégique de son action.

Deux cent quarante et un crimes non élucidés sont aujourd’hui dénombrés par la justice, dont 68 procédures d’homicides sériels.
Au seul Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), qui détient ses propres dossiers mais intervient aussi en co-saisine avec d’autres services, 42 de ces affaires pourraient être concernées. Toutes attendent d’être expertisées en vue de leur éventuelle transmission au pôle « cold case » de la justice en fonction de nouveaux critères : alors qu’un dossier était considéré dans une impasse après trois années d’enquête, dix-huit mois d’investigations infructueuses suffiront désormais à le qualifier pour son traitement au niveau national. « Cette durée d’un an et demi, estime Franck Dannerolle, chef de l’OCRVP, marque la limite de temps au-delà de laquelle une enquête commence à basculer, le point de décrochage où l’attention et la vigilance s’émoussent. » Sans compter l’inévitable turn-over des magistrats : dans l’affaire de Metz, quatre d’entre eux se sont succédé à l’instruction.
L’objectif consiste aussi à poser, sur un dossier, un regard neuf et débarrassé de la charge émotionnelle qu’éprouvent parfois des enquêteurs happés par des affaires particulièrement marquantes. Essentielle, cette règle ne vaut pas toujours. Dans l’affaire de Metz, c’est bien un ancien « simple flic » en tenue, devenu limier de la brigade criminelle, qui a permis d’avancer dans l’élucidation du meurtre de la veuve Grégoire.
Antoine Albertini

Lisetoct


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Message par Lisetoct Mer 2 Fév 2022 - 9:14

La police de Denver a identifié le serial killer responsable de 5 meurtres plus de 40 ans après les faits grâce à l'ADN et à la généalogie génétique . Joe Michael Ervin s'était pendu dans sa cellule ds les années 1980.

 https://dfw.cbslocal.com/2022/01/30/denver-serial-killer-joe-michael-ervin-had-deep-ties-to-north-texas/

_____________________________________________________________________________

Mr Tambourine Man

Lisetoct


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Message par ruth Dim 6 Fév 2022 - 14:02

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Affaire Suivante - à partir de 36m40

Sur l'affaire Martine Escadeillas

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Message par Lisetoct Mar 8 Fév 2022 - 8:08

Le meurtre de Barbara Danley (Lehman) Johnson en 1996 a été résolu ( ADN soumis à nouvelles expertises) . Tennesseee, USA.

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Message par Lisetoct Jeu 10 Fév 2022 - 13:07

Le meurtrier et le violeur de Marise Ann Chiverella (9 ans) a été identifié 57 ans après . (1964) . Pennsylvanie, USA.
 En 2007 un ADN avait été trouvé sur les vêtements de la victime ,et depuis la police de Pennsylvanie n'a pas ménagé ses efforts : portraits robots à partir de l'ADN  " In 2019, police released composites of their suspect and what he might look like at age 25, 40, and 60, with the help of Parabon Snapshot. Parabon Nanolabs uses DNA to create a composite profile, identifying features such as skin type, eye and hair color, and sex, according to their website.

The composite showed a fair-skinned male who likely had green or hazel eyes.

Police interviewed hundreds of people and accumulated more than 4,600 pages of investigative material over the years, according to the Republican Herald. Sources told the daily newspaper that investigators collected DNA from the assailant’s surviving relatives, which helped narrow in on a local suspect."
Le suspect vivait à proximité ...

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Message par Hercule-Poirot Sam 12 Fév 2022 - 14:50

Rendez-vous mortel

Une femme disparaît sans laisser de trace. Très tôt, il y a des indices à suggérer que son ancien partenaire aurait pu jouer un rôle dans cette disparition. Mais la police n'a rien contre lui. Ce n'est qu'après deux ans et demi qu'il est possible de condamner l'homme du meurtre.

Début octobre 2017 : Ivonne R. emménage dans son nouvel appartement dans une petite ville du Schleswig-Holstein. Elle a récemment eu un nouveau petit ami qui vit à environ 300 kilomètres à Berlin. Elle s'est séparée de son ancien partenaire quelques mois plus tôt.

Stop à l'arrêt de bus
Le 25 octobre 2017, son ex-compagnon a demandé à la femme de 39 ans de venir le voir le soir pour signer des papiers importants. Le lendemain matin, aucune trace d'Ivonne. L'ex-conjointe a déclaré à la police qu'elle avait eu des nausées ce soir-là et qu'il voulait la raccompagner chez elle dans sa voiture. Mais à la périphérie, près d'un arrêt de bus, elle est sortie pour marcher le reste du chemin. Après, il ne la revit plus.

La police recherche intensivement la personne disparue. Et elle regarde de près son ancien partenaire, qu'elle soupçonne d'avoir quelque chose à voir avec la disparition d'Ivonne. Il s'avère qu'à la fin de leur relation, il aurait tenté de la contrôler massivement. De plus, il aurait été violent lors de relations antérieures. Mais aucune preuve de la culpabilité de l'homme ne peut être trouvée.

Mystère sur le téléphone portable de la personne disparue
Particulièrement déroutant : le téléphone portable de la femme de 39 ans a été connecté près de son appartement cette nuit-là. Mais la police ne peut pas le trouver. Mais le 14 janvier 2018 - plus de deux mois et demi plus tard - il a été découvert à côté de l'arrêt de bus. Il n'y a qu'une seule explication pour la police : l'ex-concubin doit l'avoir mise là afin de tromper l'enquête. Mais il n'y a aucune preuve de cela non plus.

Le 19 septembre 2018, "Aktenzeichen XY... non résolu" a rendu compte de l'affaire mystérieuse. Avec succès : Un automobiliste rapporte qu'il peut assurer de manière crédible qu'il a vu la voiture de la personne disparue à l'arrêt de bus. Au volant : l'ex-partenaire. Cependant, il n'a pas vu la femme. Le procureur de la République de Lübeck voit leur théorie confirmée et décide de porter plainte pour meurtre.

Des agriculteurs trouvent le corps
Alors que l'acte d'accusation se prépare, des agriculteurs découvrent un cadavre emballé dans des sacs poubelles dans un bosquet reculé. La personne morte c'est Ivonne. A côté se trouve une veste avec l'ADN du suspect dessus.

Le procès pour meurtre commence le 24 octobre 2019 devant le tribunal régional de Lübeck. Désormais, l'accusé passe à l'offensive : il avoue avoir étranglé son ancien partenaire lors d'une dispute dans une rage furieuse – à côté de la voiture à l'arrêt de bus. Il affirme avoir eu un black-out. La défense a alors plaidé l'homicide involontaire. Mais le parquet parvient à démentir cette version.

perpétuité
Le tribunal est finalement parvenu à la conclusion que l'homme avait délibérément attiré Ivonne R. dans sa maison afin de la tuer. Il a ensuite conduit sa voiture à l'arrêt de bus, où il a laissé le téléphone portable de la femme décédée pour la nuit avant de cacher son corps dans les bois.

Le verdict a été prononcé deux ans et demi après la mort d'Ivonne R. En raison d'un meurtre insidieux pour des motifs ignobles, son ex-partenaire doit rester derrière les barreaux à vie.



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Ce qui est intéressant dans cette affaire, c'est la façon comment la police a prouvé que ce n'était pas un homicide involontaire mais un meurtre. L'accusé a avoué qu'il avait étrangle sa victime lors d'une dispute dans une rage furieuse à l'arrêt du bus. Mais son téléphone mobile a montré qu'il avait passé que deux minutes à cet endroit et il n'est pas possible d'étrangler une personne en deux minutes, il en faut au moins trois.

Hercule-Poirot


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Message par Lisetoct Sam 12 Fév 2022 - 17:38

Merci Hercule Poirot pour l'article (et sa traduction Smile   et ton commentaire pertinent : la clé se trouve souvent dans les détails.

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Message par Hercule-Poirot Sam 12 Fév 2022 - 18:57

Le meurtrier se croyait très malin et a essayé de brouiller les pistes. Il a déposé le téléphone mobile de la victime toute la nuit près du l'arrêt du bus pour signaler sa présence dans le secteur. Après il a repris le téléphone pour le remettre à cet endroit quelque mois plus tard d'une façon que l'on retrouve facilement. En plus il a déplacé le cadavre à un endroit qui était déjà fouillé par la police. Mais là il a oublié sa veste et dans une poche un papier chocolat qui avait produit quelques semaines après la disparition de sa partenaire. C'est ce détail qui révèle le déplacement du cadavre.

Hercule-Poirot


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Message par Kassandra88 Dim 13 Fév 2022 - 11:56

Une famille américaine assassinée en Caroline du Nord: la police vient d’identifier les auteurs de cette affaire vieille de 50 ans.
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Message par Lisetoct Ven 18 Fév 2022 - 22:18

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Message par Invité Lun 21 Fév 2022 - 21:42

Meurtre de Chantal de Chillou : viols, violences... le sombre passé du suspect ressurgit
En se plongeant dans le passé de Raymond T., interpellé près de vingt ans après le viol et le meurtre de Chantal de Chillou en 2001 dans la Drôme, les enquêteurs ont exhumé deux viols qu’il aurait commis sur des mineures de son entourage et pour lesquels il a été mis en examen.
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Pendant près de vingt ans, il a vécu sans remords ni problème. Une fois de temps en temps, la justice s’intéressait à lui : il venait en général de frapper une de ses compagnes ou avait été interpellé en état d’ivresse au volant de sa voiture. Des souvenirs lointains dont il ne se rappelle pas vraiment, affirme-t-il à la juge d’instruction depuis son incarcération. Cette vie faite d’alcool, ces « bêtises », c’est du passé. Depuis qu’il a déménagé dans le Loiret au début des années 2010, Raymond T. s’est fait oublier, s’est rangé.
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Il a trouvé une femme qu’il ne frappe pas, a fait des enfants… Mais depuis mai 2020, ce verni d’un homme décrit par les enquêteurs de personnalité comme « bien inséré » s’est pourtant écaillé et le sombre passé du père de famille de 57 ans ressurgit mois après mois, témoignage après témoignage.
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Identifié après que les gendarmes ont découvert son ADN sur un mégot oublié à côté du corps supplicié de Chantal de Chillou, tuée après avoir été violée dans la nuit du 1er au 2 août 2001 à Chatuzange-le-Goubet (Drôme), Raymond T. passe aux aveux. Il reconnaît avoir joué un rôle dans la mort de cette mère de famille de 55 ans, qui avait fait un arrêt impromptu à la gare de Valence après avoir manqué son train pour les Alpes. « J’étais impliqué dans son décès, mais je n’ai pas voulu la tuer », précise-t-il aux gendarmes de la section de recherches de Grenoble (Isère), qui avaient exhumé ce cold case.
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Raymond T. est depuis revenu sur ses aveux. Il reconnaît désormais avoir eu une relation sexuelle avec Chantal de Chillou au cours d’une soirée alcoolisée, mais pas avoir tué la mère de famille. Une rétractation qui n’a pas suffi à convaincre la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble, qui a décidé du maintien en détention du quinquagénaire le 14 décembre dernier.
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« Il me battait tous les jours à coups de poing »
Dans un arrêt rendu à la fin de l’année, la juridiction justifie l’incarcération de Raymond T. par le « nombre de faits reprochés » et la crainte de pressions sur… de nouvelles victimes. Depuis sa mise en examen pour le meurtre de Chantal de Chillou, l’inquiétant profil de Raymond T. entrevu par les enquêteurs au moment de sa garde à vue a en effet été confirmé par deux témoignages surgis de son passé. En mai 2021, l’ancien boucher a été supplétivement mis en examen pour « viols sur mineur » et « viol incestueux commis sur mineur de 15 ans », note l’arrêt de la chambre de l’instruction. Une information confirmée de source judiciaire. Ces faits auraient été commis entre 1995 et 2000, mais les victimes n’avaient jamais osé les dénoncer avant l’arrestation de Raymond T. pour le meurtre de Chantal de Chillou.
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Quand ils interpellent Raymond T. au printemps 2020, les enquêteurs sont rapidement assaillis de témoignages inquiétants. Tous viennent de femmes interrogées pour raconter leur vie avec le quinquagénaire. « II ne doit pas vivre avec une femme, [pour lui] c’est un punching-ball, il n’a pas de respect pour une femme, dit ainsi une de ses demi-sœurs de Raymond T. au sujet de ses conquêtes. II n’hésite pas à les insulter. Cela a toujours été cela. »
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« Nous étions en couple à cette époque-là et j’étais enceinte de sept mois, raconte aussi une femme qui a partagé sa vie en 2004. Il habitait chez moi. J’ai voulu le quitter, ce qu’il n’a pas supporté, alors, un jour, quand je suis allée prendre ma douche, il a ouvert une bouteille de gaz, il m’a enfermée dans la maison puis il est parti. (…) Il me battait tous les jours à coups de poing, au visage et sur le corps. Il m’insultait, il me disait que j’étais à lui, que toutes ses ex lui appartenaient. » Un psychiatre se montre tout aussi sévère et évoque « la dimension antisociale » de Raymond T.
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De nouvelles auditions qui se révèlent payantes
De quoi convaincre les gendarmes du Service central du renseignement criminel, spécialisés dans l’analyse comportementale, de continuer à gratter dans le passé du quinquagénaire, et notamment à l’époque de la mort de Chantal de Chillou. Des auditions qui vont se révéler payantes. Le 20 octobre 2020, une demi-sœur du quinquagénaire, qui a grandi au sein d’une famille recomposée de onze enfants, est entendue par les gendarmes. Face aux enquêteurs, Mathilde* (les prénoms ont été changés) s’effondre en larmes. Elle révèle alors avoir été violée par son demi-frère au cours de l’été 2000. Elle avait 14 ans, lui 35.
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Au lendemain de l’audition de Mathilde, une autre jeune femme fait face aux gendarmes. Ses révélations sonnent comme un écho troublant. Oriane* accuse Raymond T., l’ex-mari de sa mère, de l’avoir violée lors d’un anniversaire quand elle était âgée de 15 ans. Si Oriane n’a pas souhaité se constituer partie civile, elle a — comme Mathilde — confirmé ses accusations face à la juge d’instruction en novembre dernier. Des faits que Raymond T. continue de nier, sans convaincre la justice. Contacté, son avocat n’a pas donné suite.
--
Par Vincent Gautronneau

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