Dépeceur de Mons 1

Du nouveau sur le meurtre de Kim Wall1, 2.

Les plongeurs ont trouvé des sacs plastiques contenant la tête, les jambes et des vêtements  de Kim Wall, ainsi qu'un couteau. On apprend aussi que les parties génitales  de la victime ont subi des mutilations. Les enquêteurs ont aussi trouvé  un disque dur dans l'atelier de Peter Madsen, contenant des vidéos extrêmement violentes (et réelles) montrant des femmes torturées  ou pendues.

La piste du prédateur commence à être  bien établie et je trouve qu'il a tout du profil d'un TES. Le lien avec le DdM reste intéressant.

Désolé Kass, je n'avais pas vu que tu avais posté les infos ailleurs. Moins de temps pour suivre le forum que cet été.

J'ai cherché des infos sur Péter Madsen mais, sur internet et en langue française ou anglaise, il n'y a rien sur la période des années 1990. Né en 1971, monte sa première boîte à 15 ans (vers 1986 donc) se passionne de lancement de fusée puis tente une école d'ingé 3 ans plus tard (1989 ?) et échoue. Après je ne trouve aucune info jusqu'au lancement de son premier sous-marin en 2002.

À mon avis si un lien peut être fait avec le DdM (séjour en Belgique ?) ça va vite sortir de l'enquête.

Difficile de dire dans quelle mesure ce crime est opportuniste, le produit d'une pulsion soudaine ou au contraire préparé. Mais outre les circonstances macabres, je suis frappé par les moyens mis en oeuvre pour disperser les traces, le sang froid de Madsen lorsqu'il est interrogé par les journalistes après le "naufrage", sa propension a changer de version au fur et a mesure que les éléments apparaissent. Ça me fait penser à Pascal Jardin dans l'affaire Christelle Blétry. On a bien du mal à croire que le tueur n'ait pas déjà agit dans d'autres circonstances.

"Chroniques criminelles" se penche sur le Dépeceur de Mons (via l'affaire Lerclercq) ce soir sur NT1.

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C'est bon de  voir que la justice continue à travailler sur le dossier

Criminologie
Les Experts belges résolvent des crimes et font la loi

Malgré l'incendie de l'an dernier, l'INCC a poursuivi ses activités. En 2017, les experts ont notamment travaillé sur l'affaire du dépeceur de Mons et chiffré la consommation de drogues de synthèse. Au mois de mars, la Justice a réquisitionné certains experts pour mener des analyses liées au dépeceur de Mons.

Au total, l'INCC a en 2016 réalisé 6736 expertises, reçu 7226 dossiers des magistrats et compté 14336 pièces à conviction. L'Institut a en outre enregistré 9328 nouveaux profils ADN et accumulé 48503 profils de traces et de suspects ainsi que 39881 profils de personnes définitivement condamnées ou internées dans les deux banques nationales de données.

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C'est une excellente nouvelle!!! Petit extrait d'un article sur le site de la RTBF, paru le 21 mars 2017. Les enquêteurs ont demandé à l'INCC (l'Institut national de criminalistique) de refaire des analyses sur les prélèvements de l'époque, à la lumière de la technologie d'aujourd'hui. On ignore quand ces analyses aboutiront. Les enquêteurs ont encore environ dix ans avant que les faits soient prescrits.
Malheureusement, cette affaire n'est pas une priorité...

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Ce qui m'interpelle le plus dans cette affaire, c'est le mutisme des familles, mis à part Georgette Leclercq. Même cette dernière, cela fait un bon bout de temps qu'on ne l'entend plus... Serait elle malade ou décédée??? Je pense que cette affaire n'a jamais été une priorité. D'ailleurs, je trouve que la cellule corpus a été dissoute un peu trop rapidement... Comment voulez vous retrouver un criminel de ce type avec une cellule d'enquête réduite à son strict minimum? D'ailleurs, il y a quelques années, j'avais pu lire dans les journaux que les enquêteurs ne travaillaient plus sur ce dossier. La cellule était en éveil. C'est à dire, quelle se reactiverait en cas de nouveaux indices ou témoignages probants...

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Mo.V a écrit:
Ensemble = plus fort, plus efficace.  C'est certain.

...Et celui qui n'est pas revendicatif voit son dossier repoussé au bas de la pile.
En France, le cabinet d'avocats Seban/Herrmann est de plus en plus sollicité pour accompagner les victimes de cold cases. Leur connaissance simultanée de plusieurs affaires non résolues leur permet d'établir des parallélismes, de plaider la cause des victimes et finissent à l'usure, par obtenir que des magistrats ordonnent que de nouveaux devoirs d'enquête soient effectués. (affaire Christelle Blétry/Pascal Jardin). Via les associations, les victimes collectent également des fonds pour obtenir des aides extérieures (détective privé/nouvelles analyses ...) car un des gros freins (quand il n'y a pas de sabotages....) reste le cout engendré par les devoirs d'enquête dans tous ce pays où le budget alloué à la justice est rikiki.

Exact Kassandra, le gros problème c'est que le numéro vert du Juge Connerotte a fait beaucoup de tort à des personnes innocentes. On a assisté à une véritable chasse aux sorcières... En ce qui concerne le depeceur de Mons, il faudrait renforcer la cellule d'enquête. En effet, le seul enquêteur qui travaille sur ce dossier est le Commissaire Bernard Frecinaux. Il connait très bien l'affaire mais il a déjà tout son travail de commissaire à gérer, à cela il faut ajouter toutes les autres affaires de l'arrondissement judiciaire donc, l'affaire du depeceur passe au second plan. Concernant un numéro vert ou une boîte mail, ce serait une bonne idée mais un seul enquêteur ne pourrait pas assumer tout le travail de vérification, c'est impossible... Moi, je trouve que ce qu'il manque cruellement, c'est l'émission de la RTBF, Appel à témoins. En effet, cette émission à permis de résoudre de nombreuses affaires. Sur toutes les affaires qui ont ete présentées, 30% ont été élucidées grâce à cette émission. Et au final... cette émission à été supprimée...

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Kassandra, à l'époque il y a eu tout et n'importe quoi à cause de ce numéro vert. Il y a eu beaucoup de personnes qui ont été accusée à tort. Je me souviens qu'à l'époque, on assistait à une véritable chasse aux sorcières, la population voyait des pédophiles partout. De plus, quand il s'agit de réseaux pedocriminels élitistes, il s'agit de personnes très haut placées donc, il ne fallait pas s'attendre à une quelconque condamnation grâce à ce numéro. Pour terminer, les dépositions n'étaient pas anonymes, tous les appelants étaient listés discrètement par la gendarmerie.
Petit extrait d'un article de la Libre Belgique, daté du 12 février 2004.
C'est donc dans un climat particulièrement malsain que le juge Connerotte pose un acte qui, à son tour, va stupéfier. Le 12 octobre, il instaure un «téléphone vert» - donc gratuit - de dénonciation: 0800, code corbeau?
L'intention du juge est noble: permettre d'identifier les membres de tout réseau, de pédophiles ou de «protecteurs» dans l'affaire Dutroux ou en marge de celle-ci. Noble, mais dangereuse, relèvent les observateurs par dizaines. Les nazis, durant la dernière guerre, avaient utilisé des méthodes du même genre. Personne ne songe à un amalgame: Connerotte n'a rien à voir avec la crapule fasciste. Mais le mieux est l'ennemi du bien. De fait, les dénonciations pleuvent par milliers. A vomir, quand des innocents sont visés dans le cadre de conflits de voisinage. A pleurer, quand des épouses tentent de «faciliter» ainsi leur procédure en divorce. Les cas ignominieux seront nombreux, mais peu aboutiront à des condamnations pour dénonciation calomnieuse.
Malgré tout, quelques appels faussement anonymes (en fait, la gendarmerie a discrètement listé la plupart des appelants...) sont fondés. Comme celui relatif à Alain W., un instituteur liégeois qui violait ses élèves. Une prostituée, ayant appris la chose par un jeune client, totalement perturbé, avait dénoncé le pédophile, condamné l'année suivante.

Sur les milliers d'appels, seuls quelques appels sont fondés...