Disparitions récentes ou plus anciennes. 2

"caractérielle". Je pense qu'il veut dire qu'elle a du caractère.

C'est son frère qui emploie le mot "caractérielle".
Je me demande si ce n'est pas simplement pour dire quelque chose comme " un peu grande gu..." ou avec du caractère.

Ils semblent sous-entendre aussi qu'elle n'avait pas les clefs de son père. Ceci dit, elle a pu s'y rendre comme "en pilotage automatique."

Il y a du flou sur le signalement aux autorités. Une fois, il attend le lundi pour voir si elle revient pour la rentrée/à cause du délai supposé dans ces cas-là. Une autre fois, il va le dimanche, mais les commissariats sont fermés. Ou encore, il fait le tour des commissariats (pendant le week-end ?) pour savoir si elle n'est pas en gav.

204991ŦSortcière a écrit:"caractérielle". Je pense qu'il veut dire qu'elle a du caractère.

Je pense aussi qu'il se trompe sur le sens de cet adjectif.

"Une trentaine de minutes plus tard, à 18h43 précisément, elle a envoyé une note vocale à sa sœur lui précisant être sortie mais qu'elle était joignable, si besoin. Cette dernière lui a répondu, mais son message n'a jamais été lu."

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Donc on a (si j'ai bien compris) le vendredi 3 novembre :

- 17h50 elle envoie un message à son compagnon lui disant de rentrer prudemment à moto.

- 18h15 elle sort de chez elle (vue sur la vidéo) dans le 4e arrondissement de Marseille. Son compagnon est au travail. Les enfants sont au domicile.

- 18h43 précisément, elle a envoyé une note vocale à sa sœur lui précisant être sortie mais qu'elle était joignable, si besoin. Cette dernière lui a répondu, mais son message n'a jamais été lu.

- En rentrant du travail, son compagnon constate qu'elle n'est pas là. "Je l'appelle. Premier appel ça sonne, deuxième appel sur messagerie". Il l'appelle plusieurs fois en vain.

- les enquêteurs ont géolocalisé le téléphone de la trentenaire. Selon ses proches, il a borné pour la dernière fois, le vendredi soir à 19h24, sur l'avenue Emmanuel-Allard, dans le 11e arrondissement de Marseille.

Ben c'est assez rapidement que c'est anormal puisqu'elle ne lit pas la réponse de sa soeur ...
Elle ne devait pas avoir l'intention à priori d'aller très loin ...

Merci pour cette petite récap' Sortcière.

Oui donc l'hypothèse du suicide en prend un peu un coup.
Elle n'aurait pas envoyé une note vocale à sa soeur enceinte comme quoi elle était joignable si elle avait l'intention de mettre fin à ses jours ?

- 18h15 elle sort de chez elle, filmée par la caméra de l'immeuble

30 minutes environ plus tard :

- 18h43 elle envoie une note vocale à sa sœur (à quelle heure cette dernière lui répond-t-elle je n'ai pas trouvé l'info ?)
Donc on sait qu'elle est encore en vie et pas en situation de danger à ce moment-là puisque son message est vocal (contrairement à un sms avec lequel un tiers pourrait se faire passer pour elle)

45 minutes après ce message vocal à sa soeur :

- Un de ses téléphones borne pour la dernière fois à 19h24 avenue Emmanuel-Allard, dans le 11e, tout près du domicile de son père (absent au pays. Elle aurait eu les clefs ? à voir...)
Or elle est partie avec deux téléphones. Quid de l'autre téléphone ? a-t-il cessé de borner lui aussi ? au même endroit et au même moment ?. On n'est loin d'avoir toutes les infos.

J'ai cru comprendre que la police allait examiner les caméras de la ville. Elle a peut-être été d'abord chez quelqu'un. Il y a quand même de longs intervalles de temps entre chaque étape je trouve.

Avant de borner pour la dernière fois à 19h24, son tél a bien du borner quelque part ailleurs, par exemple quand elle envoie sa note audio à sa soeur !

Oui j'ai pensé qu'elle avait l'intention de passer en coup de vent chez quelqu'un près de chez elle et que ça s'était prolongé et peut-être avait mal tourné ...

J'ignore comment fonctionne cette famille mais un des deux enfants est grand. Elle part sans lui dire où elle va ? Au moins dire je passe voir quelqu'un quelques minutes par exemple. On ne sait pas ce que savent les enfants.

Peut on copier un message audio existant sur un tel (déjà envoyé à quelqu'un) pour l'envoyer à quelqu'un d'autre ?

" Le XIe arrondissement de Marseille, à mi-chemin entre ville et village, offre à la fois le calme d'un environnement privilégié et les avantages d'un centre urbain. Il est relié au centre-ville, distant d'une dizaine de kilomètres, par un efficace réseau de transports en commun."

Ah ben c'est pas à coté !

43 202 SIGNALEMENTS DE DISPARITIONS DE MINEURS EN FRANCE : QU’EN EST-IL RÉELLEMENT ?
27 Sep 2023 | 116 000

Plus de 43 000 mineurs seraient disparus en France. Depuis plusieurs jours, cette information est diffusée sur les médias et les réseaux sociaux en raison d’une interprétation erronée des chiffres diffusés chaque année par le 116 000 Enfants Disparus. Dans le contexte de la disparition de Lina, ces informations circulent rapidement et invitent le numéro d’urgence à apporter des précisions sur la réalité des disparitions de mineurs en France.

Le 25 mai dernier, à l’occasion de la publication de son rapport annuel, le numéro d’urgence indiquait que 43 202 signalements de disparitions de mineurs avaient été effectués auprès des services de police et de gendarmerie au cours de l’année 2022. Il s’agit bien de signalements donnant lieu à une inscription au Fichier des Personnes Recherchées (FPR) mais en aucun cas du nombre effectif de mineurs disparus : un mineur ayant fugué 5 fois au cours de l’année pourra donner lieu à 5 signalements.

Des chiffres recouvrant de multiples réalités
Parmi ces 43 202 signalements, on dénombre précisément :
• 41 518 signalements de fugues (96% du total)
• 1 140 signalements disparitions inquiétantes (2,8% du total)
• 544 signalements d’enlèvements parentaux (1.2% du total)
•
Ces signalements ne s’apparentent donc pas, sauf à de très rares exceptions, à des enlèvements criminels ou des situations durant lesquelles on ne retrouverait pas l’enfant. En effet, on estime qu’un tiers des fugueurs regagnent leur lieu d’habitation après quelques jours, un tiers d’entre eux en moins d’un mois, et un tiers pour lesquels l’absence peut durer davantage dans le temps mais dont la très grande majorité sont retrouvés.

Le 116 000 Enfants Disparus souhaite également préciser qu’il n’existe pas de chiffres officiels concernant le nombre effectif de mineurs ayant disparu au cours d’une année en France et le pourcentage de ceux ayant été retrouvés ou inversement.

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43 202 SIGNALEMENTS DE DISPARITIONS DE MINEURS EN FRANCE : QU’EN EST-IL RÉELLEMENT ?
27 Sep 2023 | 116 000



Le 25 mai dernier, à l’occasion de la publication de son rapport annuel, le numéro d’urgence indiquait que 43 202 signalements de disparitions de mineurs avaient été effectués auprès des services de police et de gendarmerie au cours de l’année 2022. Il s’agit bien de signalements.


Des situations à ne pas minimiser: les fugues

Durant une fugue, un mineur s’expose à de nombreux dangers : violences physiques, exploitation sexuelle, comportements à risques, addictions, délits…
Ces risques deviennent plus prégnants encore lorsque le mineur fugue à de multiples reprises comme c’est le cas dans plus de 50% des dossiers traités par le 116 000 Enfants Disparus au cours de l’année précédente.
Toute disparition d’un mineur, même pendant un laps court de temps, doit donc être considérée avec le plus grand sérieux.
Il est essentiel de pouvoir identifier les causes de la fugue pour pouvoir accompagner au mieux le jeune et sa famille afin de prévenir de nouveaux épisodes.
En ce sens, le 116 000 Enfants Disparus apporte un soutien psychologique, juridique et éducatif à toutes les familles victimes de disparitions d’enfant jusqu’au retour de ce dernier et parfois au-delà lorsque la situation le nécessite. Cet accompagnement est essentiel, tant pour soutenir la famille durant l’absence que pour préparer au mieux le retour de l’enfant.

Dans le cas d’enlèvements parentaux, la cellule de suivi apporte également un soutien juridique précieux aux parents confrontés à des procédures souvent longues et coûteuses. Ce numéro d’urgence européen, coordonné en France par la Fondation Droit d’Enfance, est ouvert 24h/24 et 7j/7.

En savoir plus :
Rapport 2022 sur les disparitions de mineurs en France
Conseils aux parents pour agir en cas de disparition
Avis de recherche d’enfants disparus en France

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« Enlèvement et séquestration ». Les mots sont écrits en caractère gras sur fond rouge et titrent l’avis de disparition scotché dans le hall d’entrée de l’immeuble où vivait Mélodie Mendes Da Silva. C’est là, dans le IVe arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône), à deux pas du boulevard Sakakini, que cette maman de deux enfants (un garçon de 9 ans et une fille de 15 ans) aurait été vue pour la dernière fois, le vendredi 3 novembre.

Sur les images de vidéosurveillance de l’immeuble récupérées par Pearl Rocha, son compagnon et père de son garçon, Mélodie apparaît seulement de dos. Cette séquence dure quelques secondes. Il est 18h15. La jeune femme de 34 ans, 1m75 et plutôt corpulente, porte des vêtements noirs (un sweat, un legging et un gilet autour de la taille), semble chaussée de simples claquettes et se dirige vers la sortie.

Partie sans passeport ni carte bancaire
À cet instant, son fils serait resté seul à la maison et sa fille partie faire une course. Quant à son compagnon, il ne serait rentré du travail qu’une heure plus tard. « Pour une femme toujours très apprêtée comme elle, ces éléments ne correspondent pas avec l’idée d’un départ de son domicile, estime Me Mathilde Dumoulin, avocate du conjoint de la disparue. Cela donne plutôt l’impression que Mélodie avait l’intention d’aller voir une voisine ou de faire une course à proximité. »

Partie de son appartement sans ses deux passeports français et cap-verdien et sans sa carte bancaire, elle ne disposerait alors que de l’un de ses téléphones portables. Selon le témoignage d’un voisin, Mélodie serait ensuite montée à bord d’une voiture, « un modèle assez ancien », qui aurait démarré et quitté les lieux en direction du boulevard. Pour aller où ? Une chose est sûre, le téléphone de Mélodie a cessé d’émettre une heure plus tard et quatre kilomètres plus loin, dans le XIe arrondissement de Marseille, à proximité du domicile de son père. Mais ce dernier séjournait alors au Cap-Vert.

Une disparition signalée au commissariat trois jours plus tard
En constatant l’absence de sa compagne, Pearl Rocha ne s’en serait pas inquiété immédiatement. « Au tout début, j’ai pensé qu’elle avait eu besoin de se retrouver seule, de prendre un peu de recul, nous a-t-il expliqué au cours d’un échange téléphonique le 24 novembre. Elle venait de passer deux semaines au Cap-Vert pour les obsèques de sa mère. Dans ces moments-là, c’est toujours compliqué. » Pearl sait de quoi il parle. En mai dernier, il a perdu celui qu’il considérait comme un « petit frère », Davidson Da Cruz Lima, 32 ans, tué par balles à la sortie d’une discothèque dans le quartier du Vieux-Port. Un drame survenu à l’issue d’une bagarre entre personnes sous l’emprise de l’alcool.

« C’est en voyant les heures passer dans la soirée et dans la nuit que j’ai commencé à me dire que ce n’était pas normal », reprend Pearl Rocha. Sur le plateau de « TPMP » (C8) où il était invité mi-novembre, le trentenaire précisera avoir effectué la tournée des hôpitaux à la recherche de sa femme et avoir même songé à l’hypothèse d’une garde à vue en cours. Comme si Mélodie pouvait être impliquée dans des affaires suspectes.

« Le dimanche, j’ai commencé à paniquer, poursuit-il. Les enfants allaient reprendre l’école le lendemain, son absence n’était vraiment plus normale. » Ce n’est donc que le lundi 6 novembre, soit trois nuits et deux jours après le départ supposé de Mélodie de son domicile, que Pearl Rocha se décide à signaler la disparition de sa compagne dans un commissariat de la ville. « On m’avait dit que cela ne servait à rien avant un délai de 48 heures », s’est-il défendu depuis à plusieurs reprises.

Le compagnon connu pour des « petites » affaires de trafic de stupéfiants
La police et la justice ne semblent pas, elles non plus, avoir brillé par leur réactivité. Une semaine s’écoule en effet avant l’ouverture d’une enquête pour « disparition inquiétante », menée par la sûreté départementale. Trois jours plus tard, le 17 novembre, l’affaire prend une tournure criminelle avec l’ouverture d’une information judiciaire pour « enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraires ». Cette fois, les investigations sont confiées à la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire marseillaise. Les profils de la disparue et de son compagnon sont alors étudiés de très près et plusieurs aspérités sautent aux yeux. À commencer par la double vie professionnelle de Pearl Rocha.

La journée, le père de famille, est employé pour le compte d’un grossiste alimentaire qui fournit les restaurants marseillais. Mais à la nuit tombée, il enfourche son scooter et porte la casquette de livreur. Une deuxième journée de travail plus officieuse et plus trouble aussi. « Pearl ne livre pas que des sushis », euphémise l’une de ses connaissances qui assure avoir été approvisionnée en herbe et en résine de cannabis, encore début novembre, par le compagnon de Mélodie. D’ailleurs, Pearl Rocha est connu des services de police pour des « petites » affaires de trafic de stupéfiants dans lesquelles il aurait obtenu des relaxes. Une information confirmée par une source proche de l’enquête.

« Sans rapport avec ses revenus officiels »
« Les antécédents judiciaires de Pearl ne peuvent pas constituer un début de possible explication à ce qui est arrivé à Mélodie, relativise l’un de ses proches. Et si tel était le cas, il aurait reçu une demande de rançon ou des nouvelles bien plus terribles comme on peut voir dans les nombreuses affaires de règlements de compte qui se produisent à Marseille. » Mélodie, de son côté, n’avait ces derniers temps aucune activité professionnelle connue. Après avoir travaillé dans la restauration il y a plusieurs années, la jeune femme envisageait de prendre la tête d’un salon de beauté après avoir suivi une formation d’esthéticienne. Mais avec quels moyens financiers ?

Le train de vie du couple, « sans rapport avec ses revenus officiels », reste donc aujourd’hui une source d’interrogations et un axe d’enquête pour les limiers de la BRB. Début octobre, pour célébrer leurs 14 ans de vie commune, Pearl et Mélodie se seraient envolés à bord d’un jet privé pour une escapade romantique en Suisse. « Mélodie a partagé une vidéo sur Snapchat de ce moment-là », se souvient l’un de ses très proches.

Cette opulence, au moins apparente, aurait-elle pu susciter des jalousies ? La piste d’un contentieux personnel sur fond de jalousie ou d’adultère a elle aussi été étudiée. Une hypothèse balayée à sa façon par Pearl Rocha. Interrogé par l’un de ses amis sur l’éventuelle existence d’un amant, il aurait répondu du tac au tac : « Mélodie n’a qu’un seul chéri, c’est moi ».
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Le «petit frère» de son compagnon tué par balles en mai dernier.

On est toujours sans nouvelles de Mélodie Mendès, disparue depuis un mois, jour pour jour, à Marseille.

On apprend que, en mai dernier, son compagnon Pearl Rocha avait perdu celui qu’il considérait comme un "petit frère", Davidson Da Cruz Lima.

Cet homme de 32 ans, avait été tué par balles à la sortie d’une discothèque dans le quartier du Vieux-Port. Un drame survenu à l’issue d’une bagarre entre personnes sous l’emprise de l’alcool.

Les enquêteurs s'intéressent de près au profil de Pearl Rocha.

Ce père de famille, sans histoire, mène une double vie professionnelle. La journée, il travaille pour le compte d’un grossiste alimentaire qui fournit les restaurants marseillais.

Un costume qu'il troque au crépuscule contre un scooter pour livrer bien plus que des plats préparés.

L'une de ses connaissances affirme ainsi avoir été approvisionnée en herbe et en cannabis par le compagnon de Mélodie au début du mois de novembre.

Mais, selon son entourage, cette piste n'est pas crédible car "si tel était le cas, il aurait reçu une demande de rançon ou des nouvelles bien plus terribles comme on peut voir dans les nombreuses affaires de règlements de compte qui se produisent à Marseille" a soutenu un proche.

Les investigations continuer pour retrouver la jeune femme.

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Bonjour et merci Tristan et Kassandra pour les articles.

L’argent ne pousse certes pas sur les arbres. Donc pour payer des voyages luxueux il faut bien que cet argent arrive de quelque part.
Or on apprend que le compagnon de la disparue trafique en parallèle de son boulot officiel. Est ce que Mélodie n’aurait pas été faire une petite livraison de dernière minute pour rendre service à son mari et cela aurait mal tourné ?
Une petite livraison pas loin, ce qui expliquerait qu’elle soit sortie en tenue cool, jogging claquettes, alors qu’elle est très coquette et ne sortait jamais sans être apprêtée ? Une livraison à quelqu’un qu’elle connaît bien puisque elle ne prend pas la peine de soigner sa tenue ? Si j’ai bien compris elle était sans emploi au moment où elle disparaît (son institut n’est pas encore ouvert), elle a donc du temps libre.

Ce n’est donc pas fou d’imaginer qu’elle ait pu seconder son mari dans ses trafics de cannabis (ou plus), ce qui d’ailleurs pourrait expliquer que le Pearl en question disait avoir cherché sa femme dans des commissariats pour vérifier qu’elle n’était pas en garde à vue.

Simple hypothèse.

Autre interrogation
Pearl évacue la possibilité d'une liaison de sa femme. "Elle n'a qu'un seul chéri, c'est moi."

Mais :
1/ Quand on est cocu(e), on est souvent le dernier à le savoir. Il peut ignorer certaines choses ou même le feindre. Simple hypothèse
2/ Et qu'en est-il de son côté ? A-t-il plusieurs chéries ?

Comme dit CH, il y a deux motifs aux crimes, "l'argent et le c..."
Le contexte interroge, particulièrement si la voisine l'a bien vue monter dans cette voiture.

Ceci dit, je n'exclus pas un gros coup de blues de Mélodie, deboussolée par son deuil.

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Disparition de Mélodie à Marseille :

Selon plusieurs témoins qui souhaitent rester anonymes, le salon que l'esthéticienne avait acheté en février 2023 a toujours maintenu son rideau baissé. Pourtant "une intense activité" semblait se dérouler derrière.

L'association ARPD, Assistance et recherche de personnes disparues, contactée par la famille, a déployé trois enquêteurs sur l'affaire. Quand France 3 Provence-Alpes pose la question à une enquêtrice : "Est-ce que la famille de Mélodie vous demande clairement de la retrouver ?" Celle-ci pèse ses mots. "Pas comme ça. Ils ne nous le demandent pas clairement". Pour elle, le dossier est plus compliqué que pour une disparition classique. "Il y a beaucoup de silences. Beaucoup de questions sans réponses." L'association procède de son côté à des recherches. Certaines de leurs vérifications pourraient-elles expliquer la disparition ? "Ça pourrait être un début d'histoire", répond l'enquêtrice.

Pas clair tout ça.

Installés à bord d’un jet privé, Pearl et Mélodie s’apprêtent à quitter le tarmac de l’aéroport de Marseille-Provence. Direction la Suisse. Nous sommes le week-end des 7 et 8 octobre. Le couple célèbre son 15e anniversaire de vie commune à sa manière : luxueuse et ostentatoire. Pour accompagner le généreux plateau-repas, deux bouteilles de champagne de grande marque et deux verres personnalisés à leurs noms sont disposés sur la table.

Afin d’immortaliser le moment et de le partager sur Snapchat, Mélodie réalise une courte vidéo que Le Parisien a pu visionner. Cet aller-retour en jet privé, la nuit d’hôtel et les frais annexes auraient coûté la bagatelle de 20 000 euros. D’où proviennent les moyens financiers dont cette escapade bling-bling semble être la partie émergée ?

Ils menaient grand train
Plus d’un mois après la disparition de Mélodie Mendes Da Silva, le 3 novembre à Marseille, cette question constitue l’un des axes de l’enquête menée par la brigade de répression du banditisme (BRB) dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour « enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraires. »

Mi-novembre, lors de la perquisition du domicile du couple dans le IVe arrondissement de Marseille, les policiers n’auraient découvert aucun élément décisif susceptible d’orienter leurs recherches. Mais ils ont pu avoir la confirmation que le couple menait grand train. En témoignent la penderie de la disparue remplie de vêtements de marques de luxe et les souvenirs de vacances en Espagne dans une villa de rêve.

Pourtant, Mélodie, 34 ans, ex-employée dans la restauration et dans un cabinet d’huissiers, ne travaillait plus depuis au moins quelques années. Certes, elle avait suivi des formations en soins capillaires et esthétiques mais son salon de beauté, situé à quelques pas de l’appartement familial, n’avait jamais ouvert officiellement ses portes. Quant à Pearl Rocha, son compagnon et le père de son deuxième enfant, il apparaît comme simple employé pour le compte d’un grossiste alimentaire et ne touche qu’un salaire modeste.

Les enquêteurs soupçonnent un trafic de stupéfiants
Derrière cette façade « légale », les enquêteurs soupçonnent en réalité l’existence d’un juteux business basé sur le trafic de stupéfiants. Poursuivi par la justice dans plusieurs affaires de ce type ces dernières années, Pearl Rocha a toujours bénéficié de relaxes grâce à l’existence de vices de procédure. Mais ces ennuis judiciaires n’auraient pas freiné ses activités. Ces derniers mois et même dans les premiers jours qui ont suivi la disparition de sa compagne, il aurait continué à livrer des produits stupéfiants aux domiciles de ses clients.

Comme l’admettent plusieurs proches du couple, Mélodie ne pouvait ignorer l’existence de ce trafic dont le chiffre d’affaires mensuel se chiffrerait en dizaines de milliers d’euros. Pour les enquêteurs, cette dimension « stups » ouvre plusieurs hypothèses. Mélodie aurait-elle pu être visée, en guise de représailles ou d’intimidation, par l’un des concurrents de son compagnon ? Ou par un créancier voulant faire pression sur Pearl dans le contexte d’un sévère contentieux financier ? Raison pour laquelle le compagnon de Mélodie aurait patienté trois nuits et deux jours avant de signaler la disparition à la police…

Ces pistes, envisagées au moins dans un premier temps de l’enquête, se heurtent toutefois à une réalité. Selon son avocate, Me Mathilde Dumoulin, Pearl Rocha n’aurait reçu en effet aucune demande de rançon.

Les investigations menées ces dernières semaines par la BRB ont permis, par ailleurs, de déceler certaines aspérités dans la vie de couple de Mélodie et Pearl. Concubins depuis une quinzaine d’années, ils ont tous les deux grandi dans le centre-ville de Marseille et sont issus de deux familles d’origine cap-verdienne qui se connaissent.

Solide et assez détonnant
« Mélodie est devenue mère à l’âge de 18 ou 19 ans mais le père de l’enfant est parti très vite après la naissance, éclaire l’une de ses connaissances. Quelques mois plus tard, Pearl est arrivé. » Aux yeux de leurs proches, ils forment un couple solide et assez détonnant. « D’humeur égale », « serviable », « discret », Pearl se montre toutefois assez effacé en présence de sa compagne. « À la maison comme en public, c’est Mélodie qui commandait », glisse un proche du couple.

La jeune femme semble en effet dotée d’une très forte personnalité et n’hésiterait jamais à faire valoir son point de vue, quitte parfois à s’emporter verbalement voire physiquement dans certains cas. « Mélodie a non seulement un énorme caractère mais aussi un gabarit qui lui permet d’aller à l’affrontement, expose l’une de ses connaissances qui refuse de parler d’elle au passé. Elle mesure 1m75, pèse plus de 100 kg et a pratiqué la boxe dans sa jeunesse. Elle n’a peur de personne et n’hésite pas à en venir aux mains, y compris avec des hommes et y compris avec Pearl. »

« Rien de concret pour le moment et aucune réponse »
Un climat de violences réciproques aurait même régné, au moins dans le passé, à l’intérieur du couple. À tel point que les deux enfants (une fille et un garçon aujourd’hui âgés de 15 et 9 ans) auraient été « mis à l’abri » pendant quelques mois chez des membres de la famille de Mélodie. Sans que cette mesure ne s’inscrive dans le cadre d’un placement.

Ces derniers mois, Pearl et Mélodie auraient aussi connu l’un et l’autre les tourments de l’infidélité. Bien loin de l’image glamour et apaisée renvoyée par les images de leur virée romantique en Suisse début octobre. Ces difficultés passagères avaient-elles été dépassées ou ternissaient-elles encore l’harmonie du couple ? La piste d’une folle vengeance fomentée par une épouse trompée fait également partie des hypothèses étudiées. « Il y a beaucoup de questions, beaucoup de pistes mais rien de concret pour le moment et aucune réponse », souffle Carlos, le père de Mélodie, au bord du désespoir.
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S'afficher lors de dépenses somptuaires sur un réseau social relève déjà d'une bêtise crasse. Pire encore quand on ne peut pas justifier l'origine des fonds que l'on dépense. Ca peut aiguiser des appétits.

Du fric planqué sur un compte en Suisse ?

Une vidéo de Lionel Camy
La disparition de Mélodie

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La disparition très inquiétante de Micha
Une vidéo de Marine b de l’ARPD

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INFO BFMTV. Un homme, qui n'est pas le conjoint de Mélodie, a été placé en garde à vue et a avoué le meurtre de la jeune mère de famille, disparue depuis le 3 novembre dernier à Marseille.
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Ce dernier, un homme qui n'est pas le conjoint de Mélodie selon une source proche de l'enquête, a avoué en garde à vue le meurtre de la jeune femme avant d'indiquer aux enquêteurs l'emplacement du corps.

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Un homme serait passé aux aveux et aurait reconnu avoir donné la mort à Mélodie par arme à feu. Il s’agirait de son amant. La compagne de ce suspect a également été placée en garde à vue et serait elle-même impliquée dans la commission des faits. Ces deux personnes ont été déférées devant un juge d’instruction en vue d’une mise en examen.

>> Plus d’informations à suivre

Bonjour Tristan,

Oui je viens de voir ... c'était une hypothèse, en effet.
Triste épilogue, surtout pour ses enfants.
Encore un féminicide, quand c'est pas le compagnon ou le mari, c'est l'amant. Reste à savoir quelles sont les véritables raisons de ce meurtre.

Le plus absurde dans cette affaire , c'est que tous ont embrayé sur une histoire de trafic
de drogue .  C'est tellement ridicule. On voit qu'ils n'y connaissent rien.