ADN - FNAEG, portrait robot et généalogie génétique

Analysis of the genealogy process in forensic genetic genealogy
Mine Su Ertürk PhD, Colleen Fitzpatrick PhD, Margaret Press PhD, Lawrence M. Wein PhD
First published: 04 September 2022 https://doi.org/10.1111/1556-4029.15127

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1556-4029.15127


Une nouvelle stratégie pour accélérer les enquêtes sur les cas non résolus
par Dave Gilson, Stanford University

https://phys.org/news/2022-09-strategy-cold-case.html

           Pendant près de 37 ans, elle a été connue sous le nom de Buckskin Girl, une jeune victime de meurtre anonyme trouvée à l’extérieur de Dayton, en Ohio, portant un poncho en peau de cerf. Puis, en avril 2018, la police a annoncé que le mystère de son identité avait été résolu. Son nom était Marcia L. King, et elle avait été identifiée en reliant un extrait de son ADN à l’un de ses cousins.
Il s’agissait de l’un des premiers cas très médiatisés où cette méthode d’enquête avait été utilisée pour identifier un corps non réclamé. Deux semaines après que le nom de King a été révélé, la police de Californie a annoncé qu’ils avaient utilisé la même méthode
 pour traquer le tueur du Golden State . Soudainement, la combinaison de l’échantillonnage génétique, de la recherche généalogique, et de l'enquête à l’ancienne a été saluée comme une percée révolutionnaire qui permettrait de résoudre  des centaines de meurtres non élucidés.

            Depuis, la généalogie génétique médico-légale a élucidé plus de 400 cas aux États-Unis. Pourtant, ce travail de détective est complexe et long. Bien que King ait été identifié après seulement quelques heures d’enquête, la plupart des cas prennent beaucoup plus de temps. En moyenne, ils prennent plus d’un an pour être résolus avec succès. Beaucoup sont laissés en plan les services d'enquête peuvent manquer de financement avant qu’une personne puisse être identifiée et les enquêteurs peuvent abandonner s’ils tombent dans trop d’impasses.


Une approche plus systématique serait utile, selon Lawrence Wein, professeur d’exploitation, d’information et de technologie à la Stanford Graduate School of Business. Avec Mine Su Erturk, Ph.D., il a dévoilé une méthode pour résoudre les affaires non résolues avec plus de rapidité et de succès. Dans un nouvel article du Journal of Forensic Sciences, ils présentent la première analyse mathématique détaillée du processus de généalogie génétique médico-légale et décrivent un moyen pour les enquêteurs d’optimiser les recherches pour les victimes inconnues ou les suspects criminels.

Pour développer leur méthode de recherche, Wein et Erturk se sont associés au DNA Doe Project, une association californienne à but non lucratif qui a résolu plus de 65 cas de restes non identifiés, y compris l’affaire King. Il a fourni aux chercheurs les données de 17 cas,   dont 8 qui n’avaient pas été résolus à l’époque. "C’est assez similaire à la moyenne historique des cas qu’ils ont résolus," Wein dit. "Il n’y a donc aucune raison de soupçonner que ces cas sont beaucoup plus difficiles ou beaucoup plus faciles que les cas sélectionnés au hasard."


En utilisant ces données du monde réel, Wein et Erturk ont examiné comment les recherches généalogiques génétiques médico-légales sont couramment effectuées et ont ensuite testé leur méthode, qui vise à maximiser la probabilité de trouver une solution dans les plus brefs délais. « Il s’avère que c’est beaucoup plus rapide », dit Wein au sujet de la nouvelle approche, presque 10 fois plus rapide. "S’ils ne résolvent qu’un petit nombre de cas en utilisant la méthode actuelle, et que nous pouvons les faire résoudre 10 fois plus vite, alors ils pourraient résoudre beaucoup plus de cas."


Une forêt d’arbres généalogiques

La généalogie génétique atypique commence par un échantillon d’ADN provenant d’une "cible" comme un corps non identifié ou un suspect de meurtre. Il est téléchargé dans une base de données ADN comme GEDmatch ou FamilyTreeDNA, qui génère une liste de "correspondances", des personnes qui partagent des morceaux du génome de la cible. Une recherche peut révéler des centaines de ces matchs, généralement des cousins éloignés dont les ancêtres communs peuvent être morts il y a plus d’un siècle. Les cas analysés par Wein et Erturk comportaient entre 200 et 5000 correspondances  .
    Ce n’est que le début : tracer une ligne à partir de ces parents éloignés de la cible nécessite de construire un arbre généalogique qui inclut autant de membres de la famille que possible. Ici aussi, l’ampleur du problème est intimidante. "Ce sont d’énormes arbres", dit Wein. "Il est vraiment difficile de présenter visuellement quelque chose de plus grand que quelques dizaines de personnes." À mesure que l’arbre s’étend, les chances d’identifier la cible s’améliorent, mais la durée de la recherche augmente également.


    Ensuite, les personnes concernées dans l’arbre doivent être identifiées. Pour ce faire, il faut fouiller les archives publiques, les sites généalogiques et les médias sociaux. Il faut du temps pour faire des démarches qui allient intuition et compétence.   "Il y a tout un art," dit Wein. "Utiliser des documents de mariage et de décès et des documents de naissance et Facebook et toutes sortes de documents différents pour essayer de comprendre qui sont les gens et qui sont leurs ancêtres et leurs descendants."

Il n’est pas immédiatement évident quels matchs fourniront le meilleur chemin vers la cible. Les stratégies des enquêteurs pour suivre ces pistes ont tendance à être décentralisées, dit Wein. « Vous avez une équipe de gens qui font cela et chacun décidera de prendre un match pour enquêter, puis ils partiront de leur propre chef pour essayer de construire un arbre généalogique en arrière dans le temps à partir de chaque match. Ils ne voient pas la situation dans son ensemble."
    En prenant du recul et en évaluant l’ensemble du problème, Wein et Erturk fournissent une feuille de route aux généalogistes génétiques qui cherchent le chemin le plus efficace vers une cible non identifiée. "Fondamentalement, nous leur disons, "Étant donné où vous êtes dans la recherche en ce moment, c’est ce que vous devriez faire ensuite."

Résoudre des équations et des crimes

         Expliquer la différence entre la nouvelle méthode de recherche et la méthode standard, ou "benchmark", est compliqué, mais Wein résume ainsi : "La méthode de benchmark recherche des ancêtres communs entre les différentes correspondances. Ce que vous voulez vraiment trouver, c’est l’ancêtre commun le plus récent entre un match et la cible inconnue, et c’est un problème légèrement différent. » L’ancêtre le plus récent des cousins germains, par exemple, est un grand-parent; les cousins germains partagent un arrière-grand-parent, et ainsi de suite.     Après avoir identifié une liste des ancêtres communs les plus récents possibles, la méthode de Wein et Erturk "agressivement" remplit l’arbre généalogique avec leurs descendants, même s’il n’y a qu’une petite chance que l’ancêtre de la cible soit sur la liste.
Ce saut est accompli en utilisant la théorie des probabilités pour suivre la progression de la recherche. "Nous faisons cela en décrivant l’arbre généalogique reconstruit comme un ensemble de probabilités qui représentent la probabilité que chaque   personne sur notre arbre est d’être un ancêtre correct de la cible," Erturk explique. -- Puis, en regardant ces probabilités, vous pouvez dire quelles parties de l’arbre vous devriez explorer davantage. »

    Cette approche s’avère efficace même avec des arbres généalogiques plus petits, ce qui signifie des temps de résolution plus rapides. Après des centaines de recherches simulées, Wein et Erturk concluent que leur méthode peut résoudre un cas avec un arbre généalogique de 7500 personnes environ 94% du temps. Le taux de réussite de la méthode standard dans ces cas est d’environ 4%.

     Wein espère que ces résultats aideront le projet DNA Doe et d’autres enquêteurs à affiner leur approche et à résoudre plus de cas. Il note que son analyse ne tient pas compte de certains des "trucs" que les chercheurs génétiques utilisent pour restreindre leurs recherches, comme se concentrer sur les membres de la famille qui vivaient dans un endroit particulier. "Notre algorithme n’est nullement destiné à remplacer les généalogistes", dit-il. "Mais s’ils sont vraiment coincés, cela leur donnera des idées qui peuvent ne pas être évidentes".
     Wein et Erturk ont déjà appliqué les mathématiques pour relever des défis d’enquête. L’année dernière, Erturk a coécrit un document avec le  professeur Kuang Xu de Stanford qui décrit une méthode de recherche génétique qui équilibre l’efficacité et    et la vie privée. Wein a cherché de meilleures façons de scanner les empreintes digitales, de concevoir les trousses d’agression sexuelle et de tracer les balles.

Il voit la généalogie génétique médico-légale comme un autre outil de résolution de crimes qui peut être amélioré pour qu’il puisse tenir ses promesses. "C’est un domaine intéressant qui combine probabilité et statistiques et optimisation et parfois théorie des jeux", dit-il. "C’est ainsi que, d’un point de vue mathématique, je suis resté attiré par ces problèmes." ( traduction reverso révisée)

Bonjour,
Le canada utilise désormais le phénotypage de l'adn pour résoudre des énigmes criminelles

L'article est en anglais : https://edmonton.citynews.ca/2022/10/04/eps-dna-phenotyping/
Il y a une vidéo.

Traduction Google de l'article :

La police d'Edmonton utilise le phénotypage de l'ADN dans les enquêtes sur les agressions sexuelles

Par Cole Fortneret Laura Krause
Publié oct 4, 2022, 1: 40PM MDT.Dernière mise à jour oct 4, 2022, 7: 25PM MDT.

Le service de police d'Edmonton ( EPS ) dit qu'il utilise le phénotypage de l'ADN, pour la première fois de son histoire, pour tenter de résoudre une agression sexuelle.

Le phénotypage de l'ADN prédit l'apparence physique et l'ascendance à partir de preuves ADN non identifiées, et la police utilisera ensuite ces informations pour affiner les suspects et générer des pistes dans les enquêtes criminelles.

"Il s'agit essentiellement d'un dernier recours après que toutes les autres voies d'enquête ont été épuisées", a déclaré Det. Colleen Maynes, avec la section EPS Sexual Assault. «Ce n'est en aucun cas une voie immédiate pour accuser un suspect. Ce qu'il fait est potentiellement de nous donner des pistes dans un cas froid, et nous pouvons faire un suivi avec des tests ADN à partir de là. »

EPS dit que l'agression s'est produite au début de mars 2019, près de 103 Street et 114 Avenue. Après l'agression, elle aurait repris connaissance et aurait été retrouvée par quelqu'un d'autre dans la région et ils ont appelé le 911.

Profil ADN composite du suspect de Parabon NanoLabs. ( Photo Courtesy: Edmonton Police Service )

«La survivante de l'incident, elle rentrait chez elle. Et le suspect vient de l'attaquer au hasard. C'était un événement très violent où elle a été laissée au milieu d'un champ dans la neige, c'était - 7 cette nuit-là je crois. Elle a subi de nombreuses blessures et blessures graves », a déclaré Det. Maynes.

«La porte - à la porte - a été faite, vidéosurveillance, il n'y a pas de témoins, elle n'a pu donner qu'une description limitée car il s'était déguisé avec une écharpe, plus une tuque, c'était l'hiver. Donc, avec une description si limitée du suspect, et avec pouvoir avoir ce profil ADN du laboratoire, sans succès, Je suis resté assis là et j'attends que l'ADN de ce suspect apparaisse sur une autre scène de crime, ou peut-être que cette personne sera condamnée et son ADN sera téléchargé dans la base de données ADN.

"Je ne veux pas attendre. C'était une agression vicieuse. Une agression aléatoire et cette victime mérite justice, ainsi que le public. Le public doit faire sortir cette personne de la rue pour que cette infraction ne se reproduise plus. »

Aide d'une société de technologie ADN aux États-Unis.

Pour cette raison, les enquêteurs ont contacté Parabon NanoLabs, une société de technologie ADN en Virginie spécialisée dans les services avancés d'analyse d'ADN pour l'aider dans l'affaire.

"Ce que nous essayons de faire, c'est de générer de nouveaux prospects à partir de cet ADN, donc quand il ne frappe pas dans une base de données, nous pouvons toujours l'analyser, et dire aux enquêteurs quelque chose de nouveau à propos de cette personne », a déclaré le Dr. Ellen Greytak, directrice de la division d'analyse d'ADN avancé Snapshot à Parabon.

Cependant, il y a des questions sur cette technique d'enquête. Certains experts disent qu'il n'y a pas assez de science pour déterminer avec précision l'apparence de son visage.

«Nous savons qu'il existe des milliers de variantes génétiques différentes qui déterminent la forme du visage, et nous n'en connaissons qu'une très petite proportion, quelque chose comme cinq à 10,», a déclaré le Dr. Benedikt Hallgrimsson, professeur de biologie cellulaire et d'anatomie à l'Université de Calgary.

"D'où je suis assis, je ne vois pas que la science soit encore à un endroit où nous pouvons faire des prédictions précises."

Le phénotypage peut déterminer les yeux, les cheveux, la couleur de la peau: EPS

EPS dit qu'en utilisant le phénotypage de l'ADN, ils sont capables de déterminer plus précisément l'ascendance, la couleur des yeux, la couleur des cheveux, la couleur de la peau, la taches de rousseur et la forme du visage du suspect.

«Il y a eu beaucoup de succès, parfois l'image est complètement éteinte. C'est donc bien sûr une prédiction, mais avec ces pistes, je suis capable de la suivre », a expliqué Det. Maynes. "Je dois encore faire un tas de travaux d'enquête, obtenir de l'ADN de quiconque peut être identifié comme une personne d'intérêt, et avoir cela par rapport à l'ADN de ma scène."

"Après consultation des intervenants communautaires, l'EPS est conscient de l'impact que ce communiqué peut avoir sur une communauté marginalisée", a déclaré EPS dans un communiqué. «En raison de la gravité de l'événement, de la nécessité de plaider en faveur d'une victime d'une agression sexuelle violente et compte tenu de l'intérêt de la sécurité publique, les enquêteurs pensent que la publication de cette image sur la base de preuves ADN est nécessaire pour poursuivre l'enquête. Comme toujours, tout prospect généré par la sortie d'une image composite nécessiterait des étapes d'enquête supplémentaires. »

La police d'Edmonton demande si quelqu'un a des informations concernant le suspect ou l'agression pour contacter les enquêteurs au 780 - 423 - 4567 ou Échec au crime à 1 - 800 - 222 - 8477.

- Avec des fichiers de la Presse canadienne

posté par Lisetoct sur un autre fil

Pondyness a écrit:Je me demandais justement si un ADN partiel pouvait disculper un suspect par exemple ?

Pondyness, impossible de répondre par oui ou par non . ADN partiel = ADN incomplet , mais peut-être renferme -t-il
des caractéristiques génétiques qui pourraient exclure tel suspect et pas un autre ?  
https://www.police-scientifique.com/adn/identification
 "Dans un cas simple, pour évaluer le résultat d’une analyse ADN les deux hypothèses mises en concurrence pourront être :

Hp : le suspect est à l’origine de la trace
Hd : un autre individu que le suspect est à l’origine de la trace

Prenons l’exemple d’un profil ADN “partiel” obtenu avec l’analyse de seulement trois marqueurs (TPOX, TH01 et VWA). Une trace analysée possède les allèles 8 et 8 sur le marqueur TPOX, 6 et 7 sur le marqueur TH01, 5 et 8 sur le marqueur VWA. Le suspect possède ces mêmes allèles pour ces mêmes marqueurs, la probabilité que le suspect soit à l’origine de la trace est donc de 1 = P(E/Hp)
D’après une étude de population adéquate, la probabilité d’obtenir les allèles 8 et 8 pour le marqueur TPOX est de 0,28. La probabilité d’obtenir les allèles 6 et 7 pour le marqueur TH01 est de 0,07. La probabilité d’obtenir les allèles 5 et 8 pour le marqueur VWA est de 0,05. En supposant que les probabilités sont indépendantes, la probabilité d’obtenir ces allèles simultanément pour ces trois marqueurs est donc de 0,28 x 0,07 x 0,05 = 0,00098 = P (E/Hd).

      Ce qui nous permet de déterminer la valeur du rapport de vraisemblance comme étant le suivant :

(formule mathématique)

        Ce rapport de vraisemblance nous indique qu’il est environ 1000 fois plus vraisemblable d’observer ce profil si le suspect est la source de la trace plutôt que quelqu’un d’autre.
        En augmentant le nombre de marqueurs analysés, on augmente considérablement la force du rapport de vraisemblance. Avec 10 marqueurs analysés on arrive à une probabilité fortuite d’apparition du génotype de 1 sur plusieurs centaines de milliards ce qui permet de conclure à une identification “quasi formelle” de l’individu comme étant la source de la trace."


 Reste à savoir si dans cette affaire l'ADN est incomplet parce qu'on a analysé très peu de marqueurs ou alors si c'est parce qu'il est dégradé ( suite à des facteurs environnementaux par exemple ou à un mélange) .
Ce qui est certain , c'est que la recherche sur L'ADN connaît de grandes avancées chaque année et on vient de voir que "le prix Nobel de Médecine à été décerné à Svante Pääbo, décrypteur du génome de Neandertal
Le généticien évolutionniste suédois a révolutionné l’étude de l’ADN ancien, décrit une lignée humaine inédite, donné un nouveau souffle à la génétique des populations et ouvert des pistes de médecine évolutive."

USA , Indianapolis.Une affaire classée sur près de trois décennies est enfin résolue, grâce aux progrès des tests ADN.

Les restes de "Jane Doe" avaient  été trouvés dans une zone boisée sous un pont du comté de Hancock il y a 28 ans ce mois-ci , donc en 1994.les restes étaient probablement là depuis plusieurs mois avant d’être découverts.
   Cela avait laissé très peu d’indices sur son identité . Au fil des ans, la technologie s’est améliorée et ils ont pu utiliser un petit morceau d’os pour trouver les réponses qu’ils cherchaient.  Ils ont été en mesure d’extraire un profil ADN partiel, et ce profil a été envoyé à un laboratoire spécialisé où ils pourraient en faire un profil ADN complet qui pourrait être utilisé pour rechercher dans les sites généalogiques », a déclaré le  détective Ted Munden.  
      Des sites comme Ancestry.com ont été utilisés comme outils. Ils ont pu trouver une correspondance ADN avec des membres éloignés de la famille de la femme maintenant identifiée comme étant Doreen M. Tiedman, 34 ans, de Cleveland, Ohio.  

La famille a dit à Munden que Tiedman était une auto-stoppeuse habituelle, et la dernière fois qu’ils lui ont parlé, c’était en janvier 1994.

"Ils n’ont jamais cessé de la chercher. Au fil des ans, je pense qu’ils sont arrivés à la réalisation qu’elle était probablement décédée," Munden a dit. "C’était bien de pouvoir leur dire où elle  était et de récupérer ses restes pour les enterrer convenablement."

L'enquête continue pour tenter de déterminer les circonstances de sa mort .
https://www.msn.com/en-us/news/crime/advancements-in-dna-testing-help-solve-hancock-county-cold-case/ar-AA12WjwK

USA,
Syracuse , NY.
Le meurtre d’un couple du Vermont a apparemment été résolu. Michael Anthony Louise, 79 ans, a été arrêté pour le meurtre de ses beaux-parents en 1989.
En mai 2020, un détective de la police d’État du Vermont a envoyé un échantillon de tache de sang trouvé dans la voiture de Louise pour des tests, et la dernière série de tests ADN a trouvé le sang de George Peacock. Louise a été suspecté pendant de nombreuses années, mais les tests ADN ont été essentiels pour l’arrestation.

https://www.manchesterjournal.com/local-news/vermont-state-police-identifies-arrests-suspect-in-1989-double-homicide-in-danby/article_ea37fc9c-4b14-11ed-92f3-07d42b717c55.html

Quel retard on a pris en France sur l'ADN ?  Déjà en 1986 on avait résolu une affaire :"Deux jeunes filles de 15 ans ont été agressées sexuellement et assassinées. Un adolescent ayant des difficultés d’apprentissage a été accusé du crime. En fait, il a avoué un meurtre, mais pas les deux. Espérant épingler les deux meurtres sur le garçon, la police a embauché Jeffreys et son équipe pour prouver que l’adolescent avait fait. Ils ne pouvaient pas. En fait, ils ont prouvé que le garçon n’avait commis aucun crime. Maintenant sans pistes, la police et Jeffreys ont commencé à créer des profils génétiques d’hommes dans la région. Quand quelqu’un a rapporté qu’un boulanger local nommé Colin Pitchfork s’était vanté d’avoir soumis l’ADN d’un ami, la police l’a arrêté. Jeffreys et son équipe ont réussi à faire correspondre l’ADN de Pitchfork avec celui trouvé sur la scène de crime."
Donc en France personne pour dire que l'ADN était super important ? Personne?https://fr.wikipedia.org/wiki/Colin_Pitchfork
 Faut quand même assumer ce retard sur l'ADN .

Un innocent libéré après avoir injustement passé 38 ans en prison en Californie
Un homme condamné à tort à la prison à vie a été libéré d'une prison californienne après avoir passé plus de 38 ans derrière les barreaux. "Je ne me tiens pas ici comme un homme amer", a déclaré vendredi Maurice Hastings, âgé de 69 ans, lors d'une conférence de presse à Los Angeles. Le sexagénaire a été libéré après une analyse ayant révélé que son ADN ne correspondait pas à celle du tueur.https://www.7sur7.be/monde/un-innocent-libere-apres-avoir-injustement-passe-38-ans-en-prison-en-californie~a49c7882/

Le Dr. Olivier Pascal, directeur de l’IFEG à Nantes (Institut Français des empreintes génétiques) où l’analyse de l’ADN de F. Vérove puis la comparaison avec celui du Grêlé auraient eu lieu refuse de s’exprimer face aux journalistes alors que tous les Médias ont relayé que l’ADN de Vérove correspondait bien à celui du Grêlé ! Pourquoi ce refus ? Il devrait plutôt se vanter d’avoir confondu Le Grêlé or il reste muet, pourquoi ? https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/faits-divers-l-adn-du-grele-a-ete-identifie-a-nantes-be496840-22b7-11ec-bbd7-9fd0eb5422e3

États-Unis : 48 ans après, le FBI identifie la mystérieuse «Dame des dunes», assassinée sur une plage

Près d’un demi-siècle plus tard, le FBI et la police américaine ont réussi à identifier et à donner un nom à une femme qui a été retrouvée assassinée, les mains coupées, sur une plage de la côte est en 1974, et dont le meurtrier n’a jamais été retrouvé.

C’est grâce aux techniques dites de généalogie génétique, qui combine la recherche ADN et généalogique, que le FBI a mis fin au mystère.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/etats-unis-48-ans-apres-le-fbi-identifie-la-mysterieuse-dames-des-dunes-assassinee-sur-une-plage-31-10-2022-YLAXHESECJBX3DS5JXGA5KNEHA.php?ts=1667289053210

Kassandra88 a écrit:États-Unis : 48 ans après, le FBI identifie la mystérieuse «Dame des dunes», assassinée sur une plage

Près d’un demi-siècle plus tard, le FBI et la police américaine ont réussi à identifier et à donner un nom à une femme qui a été retrouvée assassinée, les mains coupées, sur une plage de la côte est en 1974, et dont le meurtrier n’a jamais été retrouvé.

C’est grâce aux techniques dites de généalogie génétique, qui combine la recherche ADN et généalogique, que le FBI a mis fin au mystère.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/etats-unis-48-ans-apres-le-fbi-identifie-la-mysterieuse-dames-des-dunes-assassinee-sur-une-plage-31-10-2022-YLAXHESECJBX3DS5JXGA5KNEHA.php?ts=1667289053210

Hello,

  Oui j'ai vu passer hier: même si les articles les plus complets sont en anglais.
  C'était un des cold cases les plus anciens, il avait suscité des spéculations dans tous les sens. Entre autres, du fait que les mains de la victime avaient été coupées par le tueur.
  On a suspecté 3, voire 4 criminels depuis des décennies... On avait même imaginé que la victime avait pu être figurante des "Dents de la Mer" de Spielberg, tourné dans le coin à l'époque.
 
  Pour les anglophones, une page Wiki met régulièrement à jour les découvertes dues aux recherches via les arbres généalogiques.
  Depuis le milieu des années 2010, le rythme de résolutions s'accélère (au moins quand à l'identité de la victime). On retrouve très souvent un cousin + ou - lointain, et là le rideau se déchire ENFIN.
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_formerly_unidentified_decedents

 A noter (je ne suis plus sûr de l'avoir mentionné ici) la résolution très récente de deux cas mythiques en Australie, via l'ADN. Même si pas affaires criminelles stricto-sensu:
- "L'Homme de Somerton" (alias "Affaire Tamam Shud"): ce type bien habillé, trouvé mort un soir de 1948 sur une plage -et un peu plus tard sa valise pleine de vêtements sans étiquette. Finalement, ce n'était pas un espion liquidé, en ce début de Guerre Froide. Juste un ingénieur dépressif, amateur de courses de chevaux (ce qui explique vraisemblablement les mystérieuses lignes de lettres "cryptées" sur lesquelles les décodeurs se sont cassés les dents pendant des décennies)
- On a enfin établi l'identité du cadavre momifié ayant dérivé dans un canot gonflable jusqu'à une ile de l'Océan Indien, début 1942: c'est le seul marin n'ayant pas disparu avec le croiseur "Sydney", coulé des mois plus tôt par un corsaire allemand au large de l'Australie.

L’ADN trouvé sous les ongles d’une femme violée et tuée il y a plus de 42 ans a conduit à l’arrestation d’un suspect dans une affaire classée en 1980, a annoncé la police.
Sandra DiFelice, 25 ans, a été retrouvée morte le 26 décembre 1980, vers 21 h 30, dans la maison qu’elle partageait avec une colocataire, Le Lt. Jason Johansson, de la police métropolitaine de Las Vegas, a déclaré aux journalistes lors d’une conférence de presse lundi.L’ADN prélevé sous ses ongles a été testé à l’aide de nouvelles technologies après que des détectives ont revu son cas l’année dernière.
Le jour du crime, la fille de DiFelice avait 3 ans et était chez ses grands-parents, a dit Johansson. Elle a pris contact avec la police l’an dernier, ce qui a donné lieu à un nouvel examen du cas de sa mère.
Jeudi, la police a arrêté Paul Nuttall, 64 ans, et l’a accusé de meurtre, d’agression sexuelle et de cambriolage, selon le communiqué.
https://www.msn.com/en-us/news/crime/dna-under-fingernails-leads-to-arrest-in-42-year-old-las-vegas-cold-case-rape-and-murder/ar-AA13BZV2?cvid=5633dc521939461389bff6e3b0a641f6

On se demande pourquoi en France on ne retrouve pas de scellés . Certainement la loi de prescription ? et un certain je m'en foutisme ? Je pose la question.

Lisetoct a écrit:On se demande pourquoi en France on ne retrouve pas de scellés . Certainement la loi de prescription ? et un certain je m'en foutisme ? Je pose la question.

Déménagements, déplacements de dossiers, incendies. Sinon, oui il y a aussi de la négligence.

Claire a écrit:

Lisetoct a écrit:On se demande pourquoi en France on ne retrouve pas de scellés . Certainement la loi de prescription ? et un certain je m'en foutisme ? Je pose la question.

Déménagements, déplacements de dossiers, incendies. Sinon, oui il y a aussi de la négligence.

Plus que de la négligence : une culture de l'oubli . C'est pas normal que tant de scellés aient été perdus

https://www.rfgenealogie.com/infos/usa-200-cold-case-ont-ete-resolus-avec-la-genealogie-genetique

Question ouverte : qui est en responsabilité de la conservation des scellés? Comment ça se passe? Comment ça se fait qu'à Las Vegas ils retrouvent des scellés de 1980 alors qu'en France , c'est mission impossible. Pourquoi ? Comment ça se fait ?
Alors qu'en France on a des archivistes confirmés . En plus, c'est facile d'archiver quand on est un pro: pourquoi ne pas avoir confier cette tâche aux archivistes de l'école des Chartes ? A chacun son métier .

Kassandra88 a écrit:États-Unis : 48 ans après, le FBI identifie la mystérieuse «Dame des dunes», assassinée sur une plage

Près d’un demi-siècle plus tard, le FBI et la police américaine ont réussi à identifier et à donner un nom à une femme qui a été retrouvée assassinée, les mains coupées, sur une plage de la côte est en 1974, et dont le meurtrier n’a jamais été retrouvé.

C’est grâce aux techniques dites de généalogie génétique, qui combine la recherche ADN et généalogique, que le FBI a mis fin au mystère.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/etats-unis-48-ans-apres-le-fbi-identifie-la-mysterieuse-dames-des-dunes-assassinee-sur-une-plage-31-10-2022-YLAXHESECJBX3DS5JXGA5KNEHA.php?ts=1667289053210

Hello,

D'après les màj sur la page Wiki depuis 48h, les enquêteurs s'intéressent au mari (décédé en 2002) de l'ex "Dame des dunes": un certain Muldavin, alias Rockwell.
Le mariage avait eu lieu qques mois plus tôt, à Las Vegas. Bien loin de là où le corps a été trouvé l'été suivant.

Rockwell / Muldavin éveille la suspicion à plusieurs niveaux: multiples identités, marié au moins trois fois. Et suspecté du meurtre de la seconde épouse et de sa fille -ainsi que d'une petite amie au début des années 50.
Par ailleurs, reconnu coupable de diverses escroqueries et autres crimes crapuleux.

A noter que Ruth Mary Terry ("Dame des sables") semble avoir eu elle aussi plusieurs identités...

Deux autostoppeuses sauvagement assassinées en 1982 : leur meurtrier condamné à 2 peines de prison à vie.

Cette affaire est restée non élucidée pendant 39 ans. L'ADN retrouvé sur les lieux n'était pas fiché. Mais, coup de théâtre, le 24 février 2021, un suspect a été interpellé.

Alan Lee Phillips a été identifié grâce à la généalogie génétique. Des membres de sa famille étaient inscrits dans le fichier des empreintes génétiques.

Cet homme, aujourd'hui de 71 ans, a été condamné lundi à deux peines de prison à vie.

Durant le procès, la fille de l’assassin, Andrea Shelton, a exprimé sa sympathie pour les victimes tout en précisant qu’Alan Lee Philips avait été un bon père.

Alan Lee Phillips a clamé son innocence, estimant que les traces ADN avaient été contaminées lors des tests. Il envisage de faire appel.

https://www.faitsdivers.org/38768-Deux-autostoppeuses-sauvagement-assassinees-en-1982-leur-meurtrier-condamne-a-2-peines-de-prison-a-vie.html

Pennsylvanie , Erié, USA. Meurtre d'Helen Vogt juillet 1988.
34 ans après, La police a utilisé l’ADN pour inculper son petit-fils ,Jeremy C. Brock, 55 ans, et l’arrêter au Texas.
Helen Vogt avait été retrouvée morte dans sa maison de Zimmerman Road en juillet 1988; elle avait été poignardée plus de 50 fois.
Sa maison avait été saccagée, et ses objets de valeur, y compris sa bague en diamant, avaient disparu
Le petit-fils de Vogt est apparu comme un suspect au début de l’enquête, et les progrès de la technologie de l’ADN ont aidé à le relier à l’affaire , selon les autorités.
Bien que Brock ait été un suspect dans les années qui ont suivi la mort de Vogt, les avancées dans l’analyse de l’ADN ont contribué à fournir les percées dans l’affaire, a déclaré Hirz, qui a pris ses fonctions en janvier. Elle a remercié son prédécesseur comme procureur, Jack Daneri, pour avoir lancé une unité en 2014 qui se concentre sur les affaires non résolues.

Dans l’affaire Vogt, la police d’Erie a obtenu en septembre 1990 un mandat de perquisition pour obtenir de Brock des "échantillons de sang, de salive, de cheveux et des empreintes complètes de mains", selon l’affidavit. Spizarny a dit que les inspecteurs ont soumis l’ADN au laboratoire de la police d’État de Pennsylvanie en 1990 et encore cette année.
"Avec l’avancement de la technologie médico-légale, le laboratoire de la police d’État de Pennsylvanie à Greensburg, Pa., a été en mesure de ré-analyser les preuves présentées précédemment," Spizarny dit.
  La nouvelle analyse a produit une correspondance entre l’ADN de Brock et l’ADN trouvé sur un gant de toilette ensanglanté dans la douche de Vogt. L’analyse des échantillons de sang prélevés dans l’évier de la cuisine de Vogt a également lié l’ADN de Brock à la scène de crime, a déclaré le chef de la police Spizarny.

« Le gant de toilette trouvé dans la baignoire de la salle de bain présentait un profil ADN partiel correspondant à un mélange de deux personnes… L'analyse a révélé qu'il était 480 milliards de fois plus probable qu'il provienne d’Helen Vogt et de Jeremy Brock que d’Helen Vogt et d’un autre individu inconnu et non apparenté de la population. »

Vogt vivait seule depuis le décès de son mari, Herbert, en février 1988, . Jeremy Brock n’était pas un résident d’Érié,  mais il avait rendu visite à sa grand-mère à Érié pour les funérailles de son grand-père en février 1988.
https://eu.goerie.com/story/news/crime/2022/07/26/helen-vogt-cold-case-grandson-charged-35-year-old-erie-murder-case-dna/65383599007/

USA, Michigan. Le meurtrier de Roxanne Wood a été identifié.  
Un meurtre qui avait eu lieu en 1987 vient d'être résolu .
En février 1987, Roxanne Wood et son mari, Terry Wood, sont allés au bowling avec des amis. Roxanne a quitté le bowling tôt pour rentrer chez elle afin de se reposer pour le travail le matin. Mais un homme est entré chez elle par une porte ouverte. Il l’a agressée sexuellement, a pris un couteau à filet dans le tiroir de cuisine de Roxanne et lui a tranché la gorge. Terry est rentré chez lui 45 minutes après que sa femme a été trouvée Roxanne morte.

Même si des témoins ont placé Terry au bowling Au moment du meurtre, il était immédiatement considéré comme un suspect.

Les enquêteurs ont trouvé de l’ADN sur la scène de crime et un échantillon a été conservé. Mais étant donné les limites de la technologie en 1987, on ne pouvait pas faire grand-chose avec elle. Terry a continué à vivre sous un nuage de suspicion dans la communauté.

Au fur et à mesure que la technologie de l’ADN évoluait, cet échantillon a finalement pu être téléchargé dans le CODIS, un dépôt national de données génétiques sur les criminels, en 1999. Mais aucune correspondance n’a été renvoyée de cette base de données. Aussi décevant que cela ait été, tout le monde espérait que l’ADN permettrait au moins d’innocenter Terry quand il a été testé contre le sien. Le résultat? Ce n’était pas l’ADN de Terry.

Par la suite, le cas n’offrait aucune nouvelle piste avant 2020.

Afin de résoudre le mystère plus rapidement, les enquêteurs avaient besoin d’un moyen de fouiller rapidement dans le dossier massif. Ils ont demandé à un groupe d’étudiants de la Western Michigan University de numériser environ 3500 pages de rapports, de notes et d’information dans une base de données interrogeable.

Au même moment où les étudiants ont commencé à compiler des données, les enquêteurs ont décidé de tester l’ADN une dernière fois. Ils ont embauché Identifinders International, une entreprise spécialisée en généalogie génétique, pour examiner la petite quantité d’ADN qui reste de la scène de crime.

« Nous avons découvert qu’il restait, ce que j’appellerais, un sourcil de moucheron d’ADN. Environ 3 % de ce que nous utilisons normalement », a déclaré Colleen Fitzpatrick, présidente et fondatrice d’Identifinders. « C’est la plus faible quantité d’ADN que nous ayons jamais eu à utiliser pour résoudre un cas. »

an online database where people can upload their DNA results in the hopes of finding more relatives after using consumer sites like 23andMe and Ancestry.com. Users can opt into law enforcement matching, which can allow investigators like Vargas to find matches for their suspects.

Using the results from GEDmatch, Vargas was able to build out the family tree of Roxanne's killer, going as far back as 1797.

"Essentially what we're looking for amongst these matches are where they connect to each other. And it led me to a union couple," said Vargas.

A union couple is where two sides of a family tree meet. This couple was born around 1920, and based on that, Vargas could presume that they would have kids around 1940 or 1950. Thus, the suspect would have to be one of their three sons.

Vargas immediately notified law enforcement of her findings. Investigators conducted background checks on all three sons and eliminated two of them as suspects. The last had a criminal history and had served time for unlawful deviant conduct.

Les enquêteurs avaient leur suspect, et son nom était Patrick Gilham. Mais avant qu’une arrestation puisse être faite, ils devaient être sûrs que l’ADN de Gilham correspondait à l’ADN laissé sur la scène de crime.

Les enquêteurs ont surveillé Gilham pendant des jours, apprenant ses habitudes et ses habitudes de circulation. Ils l’ont même suivi dans une laverie où un agent infiltré a recueilli le mégot de cigarette de Gilham pour le tester pour l’ADN.

L’ADN est revenu du labo comme correspondance parfaite avec l’ADN de la scène de crime, et Gilham a été arrêté en février 2022. Il a été interrogé par la police pendant plus de cinq heures et a insisté sur le fait qu’il ne se souvenait pas du meurtre de Roxanne. Il a dit que seul un monstre pouvait faire une telle chose.

Plus tard, Gilham a plaidé non coupable de meurtre au deuxième degré et a été condamné à un minimum de 23 ans de prison.

PS : on imagine bien le retard en France sur la prise de conscience de l'importance de L'ADN.

USA, Ohio. Un tueur identifié . https://www-nytimes-com.translate.goog/2022/11/18/us/dna-ralph-howell-murder-ohio.html?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

Les autorités de l'Ohio associent l'homme au meurtre de 1978 et disent qu'il en a peut-être tué 3 autres.
Les procureurs ont déclaré que Ralph Howell, décédé en 1985, avait violé et assassiné une étudiante de Cincinnati et étaient convaincus qu'il était un tueur en série.

D'octobre 1976 à avril 1978, au moins quatre jeunes femmes, dont trois adolescentes, ont été retrouvées violées et assassinées dans la région de Cincinnati. L'une d'elles était Cheryl Thompson, une étudiante de première année à l'Université de Cincinnati, qui a quitté la maison pour rencontrer son petit ami dans une discothèque un soir et a été retrouvée étranglée à mort au bord d'une rivière deux semaines plus tard.

Les crimes ont terrorisé la région et n'ont jamais été résolus.

Maintenant, les procureurs ont déclaré que des preuves ADN ont identifié l'homme qui a violé et tué Mme Thompson, et ils pensent qu'il pourrait également être responsable du viol et du meurtre de trois autres jeunes femmes dans les années 1970.

L'homme, Ralph Howell, chauffeur de camion long-courrier et livreur de journaux pour The Cincinnati Enquirer, est décédé dans la trentaine dans un accident de voiture en 1985, ont déclaré les procureurs. Mais les procureurs ont déclaré jeudi qu'ils avaient pris la décision symbolique de présenter des preuves à un grand jury, ce qui a abouti à une inculpation posthume pour avoir violé et assassiné Mme Thompson, 19 ans.

(...)Une enquête plus approfondie a révélé que M. Howell avait été arrêté en 1983 après avoir ramassé une femme sur le bord d'une route et proposé de la raccompagner dans son véhicule de livraison de journaux, ont déclaré les procureurs. Il lui a dit qu'il voulait avoir des relations sexuelles avec elle et a commencé à l'étrangler, mais elle a réussi à le repousser et à s'échapper, a déclaré le procureur  Joseph Deters .

Lorsque les enquêteurs ont découvert le cas, ils ont contacté les membres de la famille de M. Howell, qui ont soumis des échantillons d'ADN,ce qui a indiqué que le sperme trouvé sur le corps de Mme Thompson provenait de leur proche parent, a déclaré M. Deters.

Cet été, les enquêteurs ont exhumé le corps de M. Howell et extrait un échantillon d'ADN de sa mâchoire, qui correspondait à l'ADN du sperme sur le corps de Mme Thompson, a déclaré Deters.
(...)Joshua Dressler, professeur émérite de droit au Michael E. Moritz College of Law de l'Ohio State University, a déclaré vendredi que l'inculpation d'une personne connue pour être décédée "est exceptionnellement rare aux États-Unis" en tant que procès d'une personne décédée. n'est pas possible.
"Il y a un certain nombre de raisons pour lesquelles cela pourrait être fait", a-t-il déclaré dans un e-mail. « D'abord, cela démontre à la famille des victimes que le procureur a traité l'affaire avec sérieux. C'est, au minimum, un sentiment de justice pour la famille.(...) "Enfin", a déclaré le professeur Dressler, "dans un cas de ce genre où ils ont des raisons de croire que le défunt pourrait avoir commis d'autres crimes, ils peuvent espérer que la publicité de l'acte d'accusation - et le fait qu'ils n'ont pas abandonné leur enquête – incitera des personnes à se manifester qui pourraient être en mesure de fournir des preuves d'autres crimes commis par l'accusé.

M. Deters a déclaré que les enquêteurs pensaient que M. Howell aurait pu assassiner au moins trois autres femmes : Charmaine Stolla, 17 ans, retrouvée dans le comté de Hamilton le 12 mars 1978 ; Nancy Ann Theobald, retrouvée dans le comté voisin de Butler le 26 décembre 1977 ; et Victoria Hincher, 24 ans, retrouvée le 31 octobre 1976, également dans le comté de Butler. Toutes trois avaient été violées et étranglées, a-t-il dit.

Les enquêteurs n'ont pas de preuves ADN de ces meurtres, mais M. Deters a déclaré que les circonstances pointaient vers M. Howell. "C'est le même MO qu'il utilisait", a déclaré M. Deters. "Il enlève, viole et étrangle ces filles."

Il a exhorté toute personne ayant des informations sur M. Howell ou sur les meurtres non résolus de Mme Stolla, Mme Theobald et Mme Hincher à contacter les autorités. Il peut y avoir d'autres victimes liées à M. Howell, a déclaré M. Deters.