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Les meurtres de la N 20

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Les meurtres de la N 20 - Page 6 Empty Re: Les meurtres de la N 20

Message par Manu1972 Ven 13 Jan - 16:09

Cela reste toutefois une émission fortement intéressante et animée de façon dynamique.
Il y a des tas d'affaires qui pourraient être évoquées , mais qui ne le sont que très rarement.
Pour le copycat, je rectifie. Il s'agissait de l'affaire Devauchelle et non Helloco

Manu1972


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Les meurtres de la N 20 - Page 6 Empty L'ÉTRANGLEUR DE LA RN20": LES MEURTRES DE QUATRE JEUNES FEMMES EN ESSONNE JAMAIS ÉLUCIDÉS

Message par mimi Lun 13 Mar - 9:21

L'ÉTRANGLEUR DE LA RN20": LES MEURTRES DE QUATRE JEUNES FEMMES EN ESSONNE JAMAIS ÉLUCIDÉS
Elisa Fernandez
Le 12/03/2023 à 10:00
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C'est dans le château d'eau de Montdésir que le premier corps, celui de Michèle Couturat, a été retrouvé en 1980.
C'est dans le château d'eau de Montdésir que le premier corps, celui de Michèle Couturat, a été retrouvé en 1980. - Google Street View

Entre 1980 et 1983, quatre femmes blondes ont été retrouvées mortes, étranglées, au bord de la RN20. Si la piste de Michel Fourniret a déjà été évoquée, aucun suspect n'a jamais été mis en examen.
Elles étaient toutes les quatre blondes, avaient des traits similaires et ont été tuées au début des années 1980 dans la région d'Etampes dans l'Essonne. Autre point commun: malgré de sérieux soupçons autour de l'intervention d'un tueur en série, aucun de ces meurtres n'a jamais été résolu, dans un dossier vieux de maintenant 43 ans.

C'est le lieu de découverte des crimes qui a donné son surnom à l'"étrangleur de la RN20", les victimes ayant toutes été retrouvées à proximité de cette route nationale 20.


La triste série d'homicides démarre en mars 1980, lorsqu'un chauffeur routier découvre le corps entièrement nu de Michèle Couturat, 17 ans, pendu au bout d'une corde dans un château d'eau désaffecté, tout près de Montdésir. Après avoir quitté le domicile familial, en Charente-Maritime, la jeune fille vivait à Paris où elle se prostituait occasionnellement.

Des témoins racontent l'avoir vue en train de faire de l'auto-stop, quelques jours avant le drame, rappelait Le Parisien en 2008. Des traces de sperme sont relevées sur le corps de la victime, mais aucune piste ne se dégage.

Une deuxième victime retrouvée le jour de Noël
Neuf mois plus tard, le jour de Noël, un jeune homme tombe sur le corps d'une autre jeune femme blonde, dissimulée sous une bâche après avoir été étranglée, sûrement à l'aide d'une corde. Il s'agit de Sylvie Le Helloco, une serveuse originaire de Bretagne retrouvée nue elle aussi.


"On peut rapprocher [les deux victimes] par le mode opératoire: elles ont été étranglées et faisaient du stop toutes les deux", explique dans "L'Heure du Crime" Gilles Leclair, ancien patron de la PJ de Versailles qui a enquêté sur l'affaire à l'époque.
Mais là encore, dépourvus d'empreintes digitales à exploiter, les enquêteurs n'ont d'autre choix que de s'en remettre aux témoignages recueillis. "On était obligé de privilégier l'humain puisqu'on n'avait pas beaucoup de science et de technologies à notre disposition", détaille encore Gilles Leclair.

L'hypothèse d'un copycat
Une troisième victime sera retrouvée le 14 juillet 1982. Ce sont cette fois des touristes qui remarquent, en garant leur camping-car en bordure de la route, une forme humaine non loin. En s'approchant, ils constatent qu'il s'agit d'un corps nu recroquevillé: encore une jeune femme blonde, qui a été étouffée.

Cette fois-ci, il s'agit d'une mère de famille et gardienne d'un immeuble parisien, Christine Devauchelle. Interrogé, son mari raconte qu'elle était partie se promener la veille au soir et qu'elle n'est jamais revenue. L'homme attire un temps les suspicions des enquêteurs en inventant un alibi, déclarant que sa voiture était en panne le soir des faits, alors qu'elle était bien en état de fonctionner.

Pour ce cas-là en particulier, Gilles Leclair admet auprès de nos confrères de RTL avoir des doutes au sujet de l'identité du tueur. N'est-il pas possible que le mari de Christine Devauchelle se soit inspiré du mode opératoire de l'"étrangleur de la RN20" pour commettre son crime?

"On est restés dans le doute. Mais dans notre esprit, on reste presque persuadés que c'est un copycat", c'est-à-dire un imitateur du tueur.
La piste Fourniret
Dernier de la macabre série, le corps dénudé de la jeune Pascale Lecam, 21 ans, qu'un agriculteur retrouve dans un champ non loin de la RN20. Cette Bretonne qui vivait à Paris avec sa sœur a elle aussi été étranglée, mais également violée et tuée à coups de tournevis. Non loin du corps, des mouchoirs sont retrouvés et récupérés par les enquêteurs.

Pascale Le Cam avait été vue pour la dernière fois alors qu'elle quittait un bar dans le quartier de l'Odéon à Paris, vers 23 heures. Elle était en compagnie d'un jeune homme que des témoins décriront comme brun et assez commun. Mais là encore, aucun indice ne permet d'orienter les investigations sur une piste plutôt qu'une autre.

Il faut attendre mars 1984 pour qu'une première piste soit évoquée, celle de Michel Fourniret. À l'époque, celui-ci n'a pas encore rencontré Monique Olivier et n'a a priori jamais tué, mais il est déjà connu pour une quinzaine d'agressions sexuelles. Il est arrêté pour le meurtre de Michèle Couturat, mais nie, et ne sera finalement pas mis en examen pour ces faits.

Un suspect identifié en 2009, mais aussitôt relâché
Vingt-cinq ans plus tard, en 2009, alors que les faits sont prescrits, l'OCRVP se penche à nouveau sur cette série de crimes non élucidés à la lumière des progrès technologiques autour de l'ADN. De nouvelles analyses sont réalisées à partir de mouchoirs usagés retrouvés près du corps de Pascale Lecam en 1983 et un suspect finit par être identifié.

Il s'agit de Philippe L., inscrit au FNAEG, déjà condamné pour des violences, et qui avait pour habitude de fréquenter le bar où Pascale Lecam a été aperçue pour la dernière fois. Mais encore une fois, sans aveux ni preuves suffisantes, les enquêteurs relâchent le suspect qui, estiment-ils, n'a pas le profil d'un violeur.

"Le dernier acte [d'enquête] avait eu lieu en 1993 et on était en 2009, donc la prescription jouait" aussi, relate encore Gilles Leclair dans "L'Heure du Crime".
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