Affaires non élucidées II

Affaire Maud Maréchal sur W9

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Ce meurtre va t-il être repris par le pôle dédié aux cold cases ? C'était en 2O13 ...

Bonjour ! ça fait un moment que je ne suis pas venue mais je me demandais s'il y avait un endroit du forum où il était question du décès d'Anthony Lambert, le jeune de l'ASE retrouvé mort près d'un camping... j'ai fait une recherche sur le forum mais je ne trouve rien

merci !

Bonsoir,

Avez-vous ouvert une rubrique de discussion sur Yves Chatain ?!
Son profil, et parcours de vie m'intrigue au plus haut point!

Kassandra88 a écrit:

Tristandu83 a écrit:Bonsoir,

Avez-vous ouvert une rubrique de discussion sur Yves Chatain ?!
Son profil, et parcours de vie m'intrigue au plus haut point!

voir rubrique les disparues de l'A6

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D'accord, merci.

En épluchant les archives du Parisien, je suis tombé sur deux articles traitant de la mort du petit Dominique Barouti dans les éditions des 14 et 16 avril 1987. J'ai pensé à François VÉROVE/ le Grêlé car il était à l'époque encore gendarme de la Garde républicaine. L'appareil photo m'a également intrigué.
Cette affaire vous dit quelque chose ?

PS: Contactez moi en MP pour les articles, car je n'arrive pas à les insérer dans mon message.

Bonsoir,

Si quelqu'un a des identifiants et peut recopier ces entretiens qui m'ont l'air intéressants, ça serait super

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« Le Monde » a eu accès à une étude inédite menée dans les archives de la cour d’appel de Paris sur les crimes oubliés. Douze dossiers s’apprêtent à repartir en enquête

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Sabine Kheris est la coordinatrice du pôle national des crimes non élucidés, sériels et complexes. Elle en explique la genèse et la mise en place.

Merci!

Manor a écrit:Bonsoir,

Si quelqu'un a des identifiants et peut recopier ces entretiens qui m'ont l'air intéressants, ça serait super

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« Le Monde » a eu accès à une étude inédite menée dans les archives de la cour d’appel de Paris sur les crimes oubliés. Douze dossiers s’apprêtent à repartir en enquête

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Sabine Kheris est la coordinatrice du pôle national des crimes non élucidés, sériels et complexes. Elle en explique la genèse et la mise en place.

Merci!

Manor,

Oui, dès cet aprèm si je peux , ce sera fait .

JUSTICE
Crimes non élucidés : « Il fallait une équipe dédiée, aguerrie »
Sabine Kheris est la coordinatrice du pôle national des crimes non élucidés, sériels et complexes. Elle en explique la genèse et la mise en placeC’est la patronne de la nouvelle division « cold cases », un pôle installé le 1er mars au tribunal judiciaire de Nanterre. Sabine Kheris est première vice-présidente chargée de l’instruction, mais surtout coordinatrice du pôle national des crimes non élucidés, sériels et complexes. La magistrate a quitté Paris avec, dans ses valises, les trois meurtres de Michel Fourniret qu’elle instruisait déjà, celui d’une prostituée roumaine tuée dans le bois de Boulogne et une potentielle série de meurtres de petites filles en Ile-de-France. Des dizaines de procédures qui remontent de tous les parquets, cabinets d’instruction et archives sur les homicides irrésolus sont en train de s’y ajouter. Rare dans les médias, elle revient pour Le Monde sur les premiers pas de son institution.

Quelle est la genèse du pôle « cold cases » ? Comment la prise de conscience de la nécessité de ce dispositif judiciaire a-t-elle émergé ?

L’idée de créer un pôle national destiné à traiter les affaires non élucidées et sérielles est venue d’un constat. Pour instruire un dossier ancien, il faut disposer de temps, beaucoup de temps. Pour élucider une affaire sérielle, il faut pouvoir recouper les éléments contenus dans le dossier avec des éléments présents dans d’autres dossiers. Si l’on est en présence d’un vrai crime irrésolu, cela signifie que toutes les pistes jusqu’ici explorées n’ont pas abouti. Soit la solution est ailleurs, soit il faut reprendre toutes les pistes à la lumière des techniques actuelles et du temps qui a passé. Pour cela, il fallait une équipe dédiée, aguerrie.
Un cabinet de juge d’instruction comprend en moyenne une centaine de dossiers, tous aussi urgents les uns que les autres. Des personnes sont détenues provisoirement et il convient donc d’instruire leur dossier en priorité. Il n’est donc pas possible pour un juge d’instruction « non spécialisé » de se concentrer sur un dossier pendant des mois voire des années. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle des pôles d’instruction spécialisés ont été créés.


Quelles ont été vos inspirations ? Des modèles étrangers ? Des pratiques présentes dans d’autres matières ?


Je me suis renseignée auprès des représentants d’autres pays. Une police spécialisée dans le traitement de ces dossiers existe en Europe et dans le monde. Mais il n’y a pas d’équivalent judiciaire à ma connaissance. En matière de saisine du pôle, nous nous sommes inspirés de la procédure pratiquée par le Parquet national financier. Si le parquet spécialisé considère qu’un dossier rentre dans son champ de compétences, il le fera attraire rapidement sous peine de voir le temps éroder les chances d’élucidation.
Vous instruisez l’affaire Fourniret, qu’est-ce que cette affaire nous apprend sur notre gestion des « cold cases » ?
Nous avons pu faire le constat que des dossiers prennent du retard ou ne sont plus traités par manque de temps. Compte tenu de la multiplicité des enquêteurs et des magistrats saisis, il y a une grande perte d’informations.

Quels sont les points communs entre les « cold cases » ?

Les raisons pour lesquelles un dossier n’a pu être élucidé peuvent être très différentes. Lorsque l’auteur est un proche de la victime, il y a beaucoup de chances qu’il soit identifié car c’est la première piste exploitée. Les crimes les plus difficiles à résoudre concernent ceux commis par des itinérants. Il peut y avoir un effet « tunnel » : une seule piste est exploitée laissant de côté les autres. Il est ensuite difficile de revenir sur les pistes non exploitées par les mêmes enquêteurs. Il faut alors un nouveau regard.

La France est-elle bien outillée pour répondre sur les meurtres dits complexes ?

Il y a de bons enquêteurs, il y a de bons magistrats mais il fallait une structure pour travailler ensemble sur ces dossiers et centraliser les informations. Il y a encore beaucoup de travail pour faire évoluer la législation et les méthodes afin qu’elles soient innovantes.

Sur la problématique des moyens alloués au nouveau pôle, vous semblent-ils suffisants pour travailler dans de bonnes conditions ?

Nous avons bon espoir que la volonté politique soit suivie rapidement de moyens financiers car nous n’avons pas de temps à perdre pour prendre en compte les familles qui ont déjà beaucoup souffert.

Pourquoi, selon vous, les « cold cases » bénéficient-ils d’un tel intérêt de la part de l’opinion publique ?

Un crime non élucidé est en lui-même une énigme et l’on sait l’engouement des citoyens pour ces mystères. Mais au-delà, tout un chacun se sent concerné par la tragédie que représente le meurtre ou la disparition d’un proche et nul ne se sait à l’abri. Il ne faut pas oublier qu’un meurtre non élucidé c’est un tueur en liberté et que son arrestation cause un soulagement. L’impunité est pour le citoyen une source d’injustice.

Comment prévoyez-vous concrètement de faire progresser des enquêtes parfois très anciennes ?
Concrètement, chaque dossier sera repris en son ensemble avec de nouvelles méthodes de lecture, les scellés seront réétudiés à l’aune des technologies nouvelles. Mais pour y parvenir, il faut une équipe pluridisciplinaire et complémentaire autour du magistrat. L’essence de ce pôle, c’est de ne jamais renoncer.

Propos recueillis par Lorraine de Foucher et Michelle Fines

La magistrate honoraire et les meurtres non élucidés
Par Lorraine de Foucher  / Le Monde

REPORTAGE« Le Monde » a eu accès à une étude inédite menée dans les archives de la cour d’appel de Paris sur les crimes oubliés. Douze dossiers s’apprêtent à repartir en enquête.
Une vieille photo d’identité en noir et blanc atterrit sur la table. Le sourire de la jeune femme y est un peu éthéré, le visage trop éclairé par les flashs du Photomaton où l’image a été capturée des dizaines d’années auparavant. « Regardez comme elle est belle, ça me rend malade », s’exclame Isabelle Théry, magistrate honoraire près la cour d’appel de Paris. Elle tourne les pochettes roses presque vides de ce dossier d’instruction pour meurtre, en pestant. « Celui-là, il est monstrueux. J’ai jamais vu ça en épaisseur, on dirait une affaire de vol de mobylette. » Au fil des maigres pages, se découvre Elisabeth, Parisienne d’une quarantaine d’années qui vit dans un logement social. En 2009, la concierge de son immeuble appelle les secours. Aucun signe de vie d’Elisabeth depuis le début du mois d’août. On est le 15 octobre.

Les pompiers brisent ses fenêtres et pénètrent dans son appartement. Ils la découvrent nue, les jambes écartées, un coussin rouge en forme de cœur déposé sur le sexe, le visage tout noir. « Vous trouvez que c’est une mort naturelle ça vous ? », poursuit Isabelle Théry. Les voisins racontent bien que oui, Elisabeth était un peu folle, parlait fort et riait toute seule, et qu’un jour ils n’ont plus rien entendu. Personne ne la réclame ni s’émeut de son décès. Elisabeth est enterrée au carré des indigents du cimetière d’Athis-Mons (Essonne), par des bénévoles de l’association Les Morts de la rue – « au revoir Elisabeth, on ne sait pas qui tu étais, ont-ils dû dire devant la tombe », imagine la magistrate.


Quelques mois plus tard, Madeleine, sa sœur, cherche Elisabeth : leur père est mort, elle veut lui annoncer. En fournissant la jolie photo d’identité, elle offre un autre visage au petit dossier que celui noirci par la putréfaction du corps abandonné. Elle porte aussi plainte avec constitution de partie civile pour réveiller l’enquête. Des analyses scientifiques sont menées sur son corps. Les experts concluent à un décès pour cause d’alcoolisation aiguë. Madeleine s’en étonne, il y a bien deux choses dont elle est certaine concernant sa sœur. Elisabeth est allergique à l’alcool, et extrêmement pudique. Mais elle n’est jamais entendue. Les investigations jamais confiées à une brigade de police judiciaire. « Elisabeth est morte deux fois », constate Isabelle Théry. L’ordonnance de non-lieu pour défaut d’élucidation est rendue deux ans après sa mort. Les quelques feuilles enserrées dans les pochettes roses rejoignent les archives de la cour d’appel de Paris – 75 kilomètres de rayonnage dans des entrepôts anonymes de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

« 150 dossiers par cabinet d’instruction »

Comment Elisabeth est-elle morte ? A-t-elle été tuée ? Ces questions animent la magistrate depuis qu’elle a commencé sa mission aux ordres du parquet général de Paris, il y a trois ans. Il s’agit de remonter des tréfonds des arcanes judiciaires les dossiers de meurtres frappés de non-lieu, tombés dans l’oubli et dans la souffrance de l’irrésolution pour les familles, afin de les rouvrir et d’alimenter le nouveau pôle « cold cases » ouvert au parquet de Nanterre depuis le 1er mars.

« Celui-là, au moins, c’est un vrai dossier criminel », estime la magistrate en saisissant les quatre lourds tomes rouges de procédure stockés sur l’étagère. Une histoire de meurtre d’un homme riche qui aimait autant les courses que les prostituées. Des boîtes en carton, elle extrait un album photo imprimée d’une cinquantaine de visages qui fixent l’objectif avec cette expression désabusée de photo judiciaire. Dans les mains, ils ont une ardoise avec leur identité, en fond se devinent les célèbres locaux de la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres. Ce sont des vestiges du début des années 2000, d’avant la numérisation, de ces dossiers dans lesquels enquêteurs et magistrats se sont noyés, avant que le non-lieu ne tombe. « En général, la première année d’un meurtre, tout le monde est mobilisé. Puis le temps passe, les juges passent, et s’il n’y a pas une partie civile motivée, l’affaire dégringole du haut de la pile », éclaire la juge de 70 ans.

Derrière les fantasmes de célérité des enquêtes policières pour meurtre, il y a surtout des réalités plus prosaïques de gestion de flux et de ressources humaines. « Il y a environ 150 dossiers par cabinet d’instruction. On estime qu’il faut environ deux ans à un juge nouvellement nommé pour prendre connaissance de l’intégralité de ses procédures. Il lui reste ensuite un an ou deux pour faire des actes. Sur les 150, il faut s’occuper en priorité de ceux où il y a des détenus, puis ceux qui sont d’actualité, ce qui laisse très peu de temps pour les “cold cases”. Avec trois débats contradictoires l’après-midi, les audiences à préparer pendant les vacances, les juges n’ont jamais le temps de se plonger dans le crime non élucidé de 1989. »

Ainsi ces dossiers héritent de surnoms peu flatteurs, qu’il faut vite tamponner du non-lieu, quitte à recopier le réquisitoire du parquet, qui pousse pour écluser les armoires et les statistiques du tribunal. Devenue magistrate à 50 ans, après une carrière d’avocate, Isabelle Théry a vécu ces frustrations d’instruction. Nommée à Evry (Essonne), à Fontainebleau et à Melun (Seine-et-Marne), la juge a deux obsessions : les féminicides – à l’époque, le mot n’existe pas et l’opinion publique n’a pas encore saisi la « barbarie » de ces crimes – et les meurtres non élucidés. Sur ses ressorts successifs, plusieurs petites filles d’une dizaine d’années sont violées et brûlées selon le même mode opératoire. Une sérialité pourrait apparaître pour trois d’entre elles. « J’ai jamais pu prendre le temps de travailler autant ce dossier que je le voulais », regrette-t-elle. C’est désormais l’une des premières procédures transférées au pôle « cold cases » de Nanterre.

Magma de papiers et de crimes

La lumière est blanche et l’air est sec dans les travées des archives de Vitry-sur-Seine. Il y a là d’immenses étagères du sol au plafond, roulant sur des rails et répondant au nom étrange de Compactus. Un océan de boîtes en carton, les entrailles des tribunaux de l’Ile-de-France. On y retrouve les rôles de la cour d’assises de feu le département de la Seine, un grand cahier au papier beige de 1965, où un greffier a recopié d’un trait de plume le nom d’un accusé, son accusation, et un verdict, avec pour catégorie supplémentaire d’être soit « marocain, indigène des colonies, alcoolique invétéré, ivrogne d’occasion, récidiviste ou si le crime est commis sous l’influence de l’ivresse ». Des stars aussi : tout le dossier du groupe terroriste d’extrême gauche Action directe est posé sur un rayonnage.


« J’aime bien lire les dossiers, ça m’amuse », sourit Lionel Prévot, le directeur du centre. Isabelle Théry lui demande d’extraire des documents précis de ce magma de papiers et de crimes. Elle lit ensuite l’ordonnance de non-lieu rendue par un de ses collègues. « Je vois si c’est un crime non élucidé, un suicide, un accident, une disparition, s’il y a des choses à refaire en enquête, des pistes non explorées », précise la magistrate. Depuis trois ans qu’elle diligente son étude, Isabelle Théry forge une typologie de ces meurtres. Il y a pour moitié les « vrais X », ceux dont aucun auteur n’est jamais identifié. Et les « mis en examen », ceux où un auteur a été ciblé, mais pas assez « accroché » pour que cela puisse survivre aux fourches Caudines d’un jury de cour d’assises.

Il y a un enjeu de date aussi : il faut que le dernier acte interruptif de prescription ait été rendu après 2007. En l’état de son travail, une vingtaine de procédures ont attiré l’attention d’Isabelle Théry et peuvent repartir en enquête. Des « crimes conjugaux parfaits, avec le type qui fait disparaître sa compagne, ou la petite amie tombée dans les escaliers », des « violences de rue concernant des gens désocialisés » ou des « règlements de comptes », mais pas ceux qui sont liés au grand banditisme ou au trafic de stupéfiants, impossibles à élucider car personne ne parle, encore moins une fois le temps passé.
« Vous m’attrapez celui-là ? » Le manutentionnaire s’envole vers le neuvième étage de l’étagère et en extrait une boîte. L’un des trois meurtres non résolus de Montereau-Fault- Yonne, gros bourg de Seine-et-Marne dans lequel, en seulement cinq ans, un « gosse de 18 ans a été descendu », puis une jeune fille de 18 ans a pris 28 coups de couteau sur un balcon, et un ancien champion de lutte, qui buvait une citronnade en terrasse sur la place principale, a été abattu par un tueur en djellaba avec un masque du film d’horreur Scream sur le visage. « Ces trois-là, je veux les faire rouvrir », s’exclame la magistrate.


Homicides « abominables »

Pour passer deux ans et demi dans les archives de tous les tribunaux franciliens, Isabelle Théry a d’abord dû convaincre l’ancienne procureure générale près la cour d’appel de Paris, Catherine Champrenault. C’est Jérôme Marilly, avocat général, qui encadre son travail. Il salue un « projet novateur pour faire face à nos problèmes de mémoire criminelle : quand un dossier est clôturé par une ordonnance de non-lieu, il disparaît ». Souvent, d’ailleurs, ces ordonnances sont contestées par les familles des victimes, car les homicides non élucidés ont aussi la particularité d’être « abominables ». « C’est hallucinant qu’on n’arrive pas à trouver, on est tous traversés par un sentiment d’échec, et les proches sont hantés par notre absence de réponse », regrette Jérôme Marilly.
Ce jour de juin, Isabelle Théry lui présente la liste des enquêtes qu’elle aimerait réactiver. Elle sort son tableau annoté et égrène une fausse pendaison mise en scène dans une ferme, un empoisonnement au raticide, un type « tellement frappé à la barre de fer que son cerveau était dans le même état qu’un bébé secoué », un patron de bar égorgé, un marabout exécuté devant chez lui, un grand-père lardé de coups de couteau avec ses chaussures retrouvées à côté de sa tête, un crime d’honneur… entre autres.
Surgit un débat entre les deux magistrats. Alors qu’Isabelle Théry estime que l’on peut entendre à nouveau des témoins vingt ans après, Jérôme Marilly ne souhaite explorer que les procédures où des analyses ADN sur les scellés peuvent être réalisées, car « pour faire tenir des dossiers aussi anciens devant les assises, il faut de l’ADN, sinon les avocats de la défense s’en donneront à cœur joie », soutient l’avocat général.

L’étude de la magistrate honoraire a modifié le rapport au temps des crimes. « Avant, plus le temps passait, plus la résolution s’éloignait. Alors que là, c’est l’inverse, le temps aide à l’élucidation », estime M. Marilly. La baisse continue des homicides, les progrès de l’ADN, la géolocalisation permanente et les milliers d’heures de séries télévisées et de documentaires sur les « cold cases » ont rendu sociétalement insupportable le mystère criminel. « Je m’attendais à un massacre, à en trouver plein les caves, il y en a, mais pas tant que ça. Oui, il y a eu des ratés, mais on se donne une nouvelle chance de réparer », conclut Isabelle Théry. Douze dossiers sur 250 explorés attendent donc d’être transférés à Nanterre. Pour Elisabeth, pour les trois morts de Montereau-Fault-Yonne, pour les petites filles violées et brûlées des années 1990.

 Lorraine de Foucher

Merci beaucoup, Lisetoct !

Génial, merci beaucoup Lisetoct, j'espère que ça intéressera du monde.

C'est confirmé : les disparues de Seine-et-Marne deviennent un dossier primordial.

C'est désolant mais j'ai tapé "jeune fille de 18 ans tuée de 28 coups de couteau" pour avoir des infos sur un des dossiers et ça m'a renvoyé à Alain Kernoa. Même pour une recherche si précise il y a déjà eu un cas.

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Affaire de l'Ordre du temple solaire : un article ds Le Parisien du 15/07 de N. Jacquard.

Rappel des faits ( j'avais oublié qu'il y avait eu autant de victimes ...) et la question : suicides ou assassinats ? les 2 en fait d'après ce que j'ai compris .
Lu dans cafeyn .