Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

par Lisetoct 13.12.21 18:37

SOCIÉTÉ
PROCÈS DES ATTENTATS DU 13-NOVEMBRE
« Je ne sais pas si c’est mon frère qui a fait ça » : au procès du 13-Novembre, le témoignage du frère d’Abdelhamid Abaaoud, entre mutisme et déni
Un nouveau chapitre s’est ouvert, jeudi, avec le début des dépositions de proches des terroristes. Yassine Abaaoud a médusé la cour en émettant des doutes sur la responsabilité de son frère dans les attentats, ainsi que sur sa mort.

Un petit jeune homme engoncé dans un sweat-shirt à capuche blanc apparaît à l’écran. Il est assis au bout de la grande table en U du parquet fédéral de Bruxelles, à la même place que les enquêteurs belges qui se sont succédé ces deux dernières semaines pour témoigner par visioconférence. Le décor est le même, mais les acteurs ont changé.
Un nouveau chapitre du procès des attentats du 13-Novembre s’est ouvert, jeudi 9 décembre : celui des témoignages des proches des terroristes. Le jeune homme au sweat blanc est le premier à déposer : « Je m’appelle Yassine Abaaoud… »
Yassine, « étudiant célibataire » de 26 ans, est le frère cadet d’Abdelhamid Abaaoud, le chef opérationnel des attentats du 13 novembre 2015. Des trois fils de la famille, il est le seul encore en vie. Abdelhamid a été tué trois jours après les attentats, lors d’un assaut de la police à Saint-Denis (Seine-SainPar Soren -Denis). Le plus jeune, Younes, avait 13 ans quand Abdelhamid l’a enlevé à la sortie de l’école, à Bruxelles, pour l’emmener faire le djihad avec lui. Il a été tué en Syrie quatre ans plus tard, à l’âge de 17 ans. Yassine est le frère de l’un et de l’autre. Celui du tueur et de l’adolescent dont Abdelhamid a volé la vie.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Au procès des attentats du 13-Novembre, la juge belge et la traque du fantôme d’Abdelhamid Abaaoud
Avec ses bras croisés et son regard fuyant, on a vite compris que le jeune homme, enfermé dans les ambivalences de son propre drame, n’avait aucune envie d’être là. Cité par des parties civiles désireuses d’en savoir un peu plus sur le parcours d’Abdelhamid Abaaoud, il n’a pas lâché grand-chose. Du déni, de la douleur, de la méfiance, de la honte peut-être, un impossible deuil aussi… Il y avait un peu de tout cela dans le bloc de mutisme qu’a présenté pendant près d’une heure Yassine Abaaoud devant la cour d’assises spéciale de Paris.
« Il y a des légendes qui circulent »
Sa déclaration spontanée, d’abord, aussi sommaire que maladroite : « Je suis désolé pour toutes les victimes, les personnes innocentes tuées dans le monde entier, aux quatre coins du monde, commence-t-il, évitant de s’adresser spécifiquement à celles du 13 novembre 2015. Pour ce qui est des faits, je n’ai pas d’informations, je ne sais pas si je vais être d’une grande utilité par rapport à ce procès… Je ne sais pas quoi dire. »
Le président lui demande s’il connaît certains des accusés. Personne ne s’attendait à cette réponse : « A part mon frère, je ne connais personne. Même par rapport à Abdelhamid, dans la famille, on est dans le doute car on n’a pas vu son corps. Il y a des légendes qui circulent pour dire qu’il serait encore en vie et que c’est pas lui qui a commis ces attentats… »

par Lisetoct 13.12.21 18:49

Je croyais pas ça possible . Et c'est pas le LSD 8
Evidemment qu'ils racontent n'importe quoi.Le père ment comme il respire.

par ruth 17.12.21 21:37

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La cour a rejeté aujourd'hui la demande de remise en liberté provisoire de l'un des accusés.

par ruth 21.12.21 13:04

Le procès des attentats du 13 novembre s'interrompt pour les congés de fin d'année, avec déjà 62 jours d'audience.
Reprise des audiences le 4 janvier

par Invité 22.12.21 21:11

Familles des terroristes, dans les larmes et le sang
Parents, frères et sœurs des kamikazes doivent composer entre la culpabilité, le deuil et la suspicion, parfois justifiée, de la cour.
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Êtes-vous allé en Syrie pour essayer de récupérer votre fils, monsieur Mostefaï ? Vous connaissez monsieur Amimour ? Lui, il a essayé. » En trois mois d’audience, Jean-Louis Péries n’a encore jamais paru aussi suspicieux. À demi-mot, le président de la cour d’assises spéciales reprocherait presque au père de l’un des assaillants du Bataclan, Ismaël Omar Mostefaï, de ne pas avoir franchi, illégalement, la frontière syrienne pour arracher son fils aux griffes de l’État islamique (EI). En ce mois de décembre à la cour, le ton envers les familles des terroristes est le plus souvent accusateur. En filigrane, cette impression que si leurs fils ont commis l’irréparable, c’est sûrement parce que, eux, parents, n’ont pas réussi à empêcher leur radicalisation, leur départ, leur entraînement, leur retour, leur crime.
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Dès le lendemain des attentats, les enquêteurs avaient arrêté des familles entières, interrogé pendant plusieurs jours des parents, des frères, des sœurs (lire l’épisode 3, « Dans la nuit, l’enquête monstre commence »). Il fallait, évidemment, mesurer le degré d’implication de chacun dans les attaques. L’aîné de la famille Mostefaï, Houari, en sait quelque chose. Le 13 novembre 2015, son petit frère entre, lourdement armé, dans le Bataclan et tue, avec Samy Amimour et Foued Mohamed-Aggad, 90 personnes (lire l’épisode 2, « 13 novembre 2015, si longue est la nuit »). Houari se trouve à quelques rues de la salle de concert. Avec sa femme, ils sont de sortie. Au théâtre de la Main d’Or, dans le XIe arrondissement de Paris, Dieudonné donne un spectacle. Pour les policiers, leur présence aux abords des lieux des attaques ce soir-là est étrange. « Avez-vous rencontré intentionnellement une personne que vous connaissez très bien et que cherchez encore à protéger ? », martèlent les enquêteurs à Houari Mostefaï lors de sa garde à vue, commencée quelques heures après l’attaque. Encore et encore, il répète : non. Ce n’est qu’au cours de ces trois jours d’interrogatoire qu’il finit par apprendre que son petit frère fait partie des terroristes du Bataclan. Le 17 novembre 2015, Houari Mostefaï sort de garde à vue. Pour les policiers chargés de l’enquête, il n’est plus suspect.
Les pères de Samy Amimour, Ismaël Omar Mostefaï et Najim Laachraoui ont été entendus comme témoins. Mais dans les questions, toujours le soupçon
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Depuis le 10 décembre, les pères de Samy Amimour, d’Ismaël Omar Mostefaï et de Najim Laachraoui, l’un des kamikazes des attentats de Bruxelles, se sont succédé devant la cour, entendus comme témoins. Mais dans les questions, toujours le soupçon. « Selon vous, comment a-t-il pu financer son départ ? », a demandé l’assesseure à Driss Laachraoui. Le sexagénaire a pris la mouche : « Il faut demander ça aux gens qui l’ont endoctriné. Vous ne pensez tout de même pas que je vais lui donner de l’argent pour qu’il parte ! »
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Abdallah Benali, président de la mosquée de Lucé, près de Chartres, en Eure-et-Loir, fréquentée par Ismaël Omar Mostefaï, le 15 novembre 2015 — Photo Mehdi Chebil/Hans Lucas.
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Quelques jours plus tôt, Azdyne Amimour, père du terroriste mort sur la scène du Bataclan (lire l’épisode 11, « Dans le couloir du Bataclan, face-à-face avec la mort »), avait passé près de quatre heures assis à la barre. Tout le monde cherchait à lever le voile sur ce fameux voyage en Syrie qu’il dit à tous avoir fait à l’été 2014, sauf à la direction générale du renseignement intérieur (DGSI). « Je suis formel. Je suis resté quatre jours. Quand je suis arrivé, le surlendemain c’était le ramadan et le jour d’après, la proclamation du califat », soit le 29 juin 2014. Pour certains magistrats et avocats, les dates ne collent pas. Ils le soupçonnent d’être resté bien plus longtemps auprès de son fils en Syrie. Au cœur de cette incertitude, il y a les différents récits livrés par Azdyne Amimour depuis 2015, mais surtout les blessures de son fils. Le père l’assure, quand il le retrouve en Syrie, Samy a des béquilles. Or le renseignement français date sa blessure au combat à août 2014, plus d’un mois plus tard.
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Il faut réussir à comprendre comment de « gentils garçons », « serviables », voire « introvertis », comme les décrivent leurs proches, ont basculé dans une vision rigoriste de la religion et la violence extrême. Leurs parents les ont-ils mis sur le chemin de l’islam radical ? Dans la famille Mostefaï, cet aspect a été scruté avec intérêt. Quand ils vivaient encore sous le même toit, à Chartres, en Eure-et-Loir, Ismaël Omar et son père, Mohamed, fréquentaient le même lieu de prière : la mosquée de Beaulieu. Une poignée d’hommes radicalisés et connus du renseignement français y venaient également. Après la prière collective, ils se retrouvaient chez l’un d’entre eux pour « parler religion ». C’est à leurs côtés que le futur assaillant du Bataclan aurait adhéré aux thèses salafistes. « J’y ai assisté deux ou trois fois en tout, a admis Mohamed Mostefaï lors de sa garde à vue en novembre 2015. Mon fils m’avait dit qu’un frère donnait un cours et il m’avait demandé si je voulais venir. Jamais il n’a parlé de jihad. Comme j’étais présent, peut-être qu’ils n’osaient pas parler de ça devant moi. Ils étaient salafistes, en fait. Les salafistes poussent les gens à l’extrême. C’est possible que mon fils aussi. Il regardait souvent internet aussi. Peut-être qu’il regardait des vidéos du jihad puisqu’il est devenu comme ça. »
J’ai essayé de le raisonner : “À quoi ça sert, tu es jeune, tu fais tes études, qu’est-ce que tu vas faire contre Bachar ?”
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Driss Laachraoui, père de Najim Laachraoui, l’un des kamikazes des attentats de Bruxelles
Le groupe chartrain ne suffit pas à faire d’un homme un tueur de masse. Les enquêteurs, puis la cour, ont tenté de creuser davantage l’influence d’un père sur son fils. Mohamed Mostefaï a fait partie du mouvement de prédication Tabligh – « une sorte de témoins de Jéhovah pour les musulmans », dit-il. Ce mouvement, à l’origine piétiste, est considéré comme une porte d’entrée possible vers le salafisme. Quand il était plus jeune, Ismaël Omar Mostefaï a accompagné son père lors de certains prêches. « Je l’emmenais avec moi pour éviter qu’il fasse des conneries, comme se battre quartier contre quartier, par exemple », a confirmé Mohamed Mostefaï à la cour, le 10 décembre.
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S’ils ne partageaient pas les idées radicales de leurs fils, comment ces parents ont-ils pu ne rien voir, ne rien arrêter ? Najim Laachraoui avait dit à son père qu’il voulait se battre contre Bachar Al-Assad. « Je lui ai dit que c’était une affaire d’États. J’ai essayé de le raisonner : “À quoi ça sert, tu es jeune, tu fais tes études, qu’est-ce que tu vas faire contre Bachar ?” », s’est souvenu Driss Laachraoui devant la cour. Mais Najim est convaincu de devoir partir. « Son niveau d’étude baissait, donc j’ai commencé à couper le wifi. Mais comme il a des sœurs, je ne pouvais pas le faire éternellement. De toute façon, il serait allé le chercher ailleurs. »
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Azdyne Amimour, père d’un des assaillants du Bataclan, et Georges Salines, père d’une des victimes, coauteurs du livre « Il nous reste les mots » (Robert Laffont, 2020), le 21 janvier 2020 à Paris — Photo Vincent Boisot/Riva Press.
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Azdyne Amimour, lui, n’a pas « coupé internet », comme semblent le lui reprocher certains avocats de parties civiles. Mais il s’est bien posé des questions lorsque Samy a commencé à fréquenter davantage la mosquée, après son bac littéraire. « J’étais un peu inquiet, donc je suis allé avec lui pour voir ce qui se passait parce que j’avais eu des échos comme quoi il y avait un imam salafiste. J’ai écouté le prêche et je n’ai rien entendu d’anormal », a-t-il dit à la cour. Le septuagénaire vit depuis aussi longtemps qu’il s’en souvienne entre Liège, en Belgique, et Drancy, en Seine-Saint-Denis. Il tient un commerce dans le plat pays, alors il rentre voir femme et enfants du dimanche au mardi. La vie de famille se fait en partie sans lui. Du glissement de son fils, il ne voit presque rien. Entre époux, ils ne l’évoquent pas. Mais, un mardi de septembre 2013, un mauvais pressentiment point en Azdyne Amimour : « D’habitude, on s’embrasse quand je reviens de Belgique, mais on se dit juste ciao de la main quand je repars. Mais le jour où il est parti en Syrie, je pars, il me rattrape dans l’ascenseur et il m’embrasse. Ça m’a travaillé. Je me suis même arrêté sur la route pour appeler à la maison, savoir si tout allait bien. » Ce jour-là, Samy Amimour rejoint en voiture les rangs de l’État islamique.
Quand Abdelhamid Abaaoud revient en Belgique puis emmène en Syrie son frère Younès, âgé de 13 ans, son père porte plainte
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Comme les Amimour, une à une, les familles des futurs terroristes voient leurs fils partir. Une seule signale un départ en Syrie. Omar Abaaoud porte plainte en 2013 contre son fils Abdelhamid. Après quelques mois en Belgique, le Molenbeekois est retourné auprès de l’État islamique avec son frère Younès, âgé de 13 ans. « Je ne pensais pas qu’il reviendrait en Belgique, a déclaré son père, fin 2015. Quand il a pris le petit pour partir en Syrie, c’était la cata. Je me suis dit qu’il n’était pas normal. »
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Les autres familles s’inquiètent, se demandent ce que font leurs fils à des milliers de kilomètres d’eux. Après les attentats, cette inquiétude s’est transformée en culpabilité. « J’ai failli quelque part, a lâché Azdyne Amimour à la barre. Je me suis beaucoup posé de questions, mais qu’est-ce que je pouvais faire ? » Cette question revient comme une rengaine qui irriterait presque la cour et les avocats des parties civiles. Azdyne Amimour est revenu bredouille du califat nouvellement proclamé si l’on en croit ses déclarations publiques. Les autres pères n’ont pas fait ce voyage. « On a essayé de le convaincre pour qu’il revienne, mais il a dit non », a soufflé Mohamed Mostefaï. L’homme regrette : « Si j’avais su, je l’aurais pas laissé partir, j’aurais déchiré son passeport, je serais allé à la police. Après, j’aurais dû le signaler. »
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La dernière adresse connue du jihadiste Fabien Clain, dont l’entourage entier a adhéré aux thèses de l’État islamique, à Alençon, dans l’Orne — Photo Patrick Siccoli/Sipa.
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Devant la cour, quand ils acceptent de venir, les proches parlent peu. Puisque de leur intimité tout est susceptible d’être suspect, ils cachent des choses. C’est Azdyne Amimour qui nie être passé en Syrie devant les enquêteurs de la DGSI, mais c’est aussi Myriam Mostefaï, sœur d’Ismaël Omar, qui hésite à admettre qu’elle utilise les allocations CAF toujours versées sur le compte bancaire de son frère quand elle est dans le besoin. C’est sa petite sœur, Soumya, qui, visiblement par peur, supprime WhatsApp, Viber, Skype et Telegram de la tablette familiale, le samedi 14 novembre 2015.
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Si la suspicion est omniprésente, c’est aussi parfois parce que certains proches ont adhéré aux thèses de l’État islamique, sont poursuivis dans des dossiers terroristes, voire ont déjà été condamnés. La sœur cadette de Samy Amimour, Maya, attend ainsi son procès. Quand son frère part, en septembre 2013, il la contacte très vite. Par mail puis sur Skype, ils échangent régulièrement. « J’ai beaucoup plus parlé avec lui à ce moment-là que pendant toute son adolescence. Je me suis dit : “Ah enfin, j’existe à ses yeux !” » Après quelques photos de chatons et des justifications sur un prétendu départ humanitaire (lire l’épisode 15, « Le funeste parcours syrien des tueurs du Bataclan »), Samy charge sa sœur de l’aider à faire venir sa future femme en Syrie. Elle s’exécutera. L’ombre de l’EI plane encore sur Fatima Hajji, la mère de Foued Mohamed-Aggad, qui sera jugée le 4 mars prochain pour financement du terrorisme. La justice lui reproche d’avoir envoyé près de 13 000 euros à son fils lorsqu’il était en Syrie. Selon plusieurs témoins, Foued lui avait demandé l’autorisation de partir faire le jihad et elle avait fini par lui donner son accord.
Avec le temps passé en prison, je me suis rendu compte qu’ils étaient vraiment des terroristes. Mais bon, ça reste quand même mes frères.
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Anne-Diana, sœur aînée de Fabien et Jean-Michel Clain, les voix de la revendication des attentats
Chez les Clain, le rapport au jihadisme ne laisse aucune place au doute. Femmes, enfants, sœurs, mère… L’entourage entier de Fabien et Jean-Michel Clain – les voix de la revendication des attentats – a adhéré aux thèses de l’État islamique. La plupart sont partis en Syrie dès 2012. Le 15 décembre, leur sœur et leur nièce sont venues évoquer les deux frères et le fonctionnement de l’EI. Toutes deux sont actuellement incarcérées pour association de malfaiteurs terroristes. « Avec le temps passé en prison, je me suis rendu compte qu’ils étaient vraiment des terroristes. Mais bon, ça reste quand même mes frères », a livré Anne-Diana, l’aînée de la fratrie. Si elle avait trouvé les attentats contre Charlie Hebdo « légitimes » à l’époque, elle dit aujourd’hui avoir compris que son idéologie était extrême. « Certains musulmans pensent sûrement que je suis devenue une mécréante. Peut-être que mes frères penseraient ça aussi. »
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Il y a six ans à Paris, cinq ans à Bruxelles, des hommes ont commis l’irréparable. Ils ont tué 130 personnes en France, 32 en Belgique, et fait des centaines de blessés. Eux aussi sont décédés. Pour leurs familles, la douleur causée par leur mort est intriquée dans l’horreur de ces journées, et dans une forme de culpabilité familiale presque impossible à exprimer. « Quand on m’a annoncé que mon frère était impliqué dans les attentats, j’étais très énervée, a lancé Maya Amimour entre deux larmes à la barre. Je me suis dit : “Comment il a pu nous faire ça ? Comment il a pu salir notre nom ?” J’ai pas eu de tristesse tout de suite. Je lui en veux toujours. Je suis toujours honteuse de porter ce nom. »
--
Texte Lola Breton, Photo Mehdi Chebil/Hans Lucas, Édité par François Meurisse
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par Lisetoct 27.12.21 22:30

Réflexions sur Toulouse : comment les autorités ont-elles pu affirmer que Merah était un loup solitaire ? C'était évident que s'y était implanté un islamisme virulent en totale contradiction avec les lois de la RF. Donc , aucun service de renseignement compétent.

par Invité 28.12.21 11:55

Lisetoct a écrit: Réflexions sur Toulouse : comment les autorités ont-elles pu affirmer que Merah était un loup solitaire ? C'était évident que s'y était implanté un islamisme virulent en totale contradiction avec les lois de la RF. Donc , aucun service de renseignement compétent.

Bonjour Lisetoct , je connais bien Toulouse , et je peux vous confirmer que c'est un essaim d'intégristes Islamistes (Notamment le
quartier du Mirail) - L'un des membres de la famille Clain , habitant ce secteur , était le porte-parole de l'EI - donc effectivement
Merah faisait partie d'une nébuleuse , déjà bien installée.....

par Lisetoct 30.12.21 17:51

Mike68 a écrit:
Lisetoct a écrit: Réflexions sur Toulouse : comment les autorités ont-elles pu affirmer que Merah était un loup solitaire ? C'était évident que s'y était implanté un islamisme virulent en totale contradiction avec les lois de la RF. Donc , aucun service de renseignement compétent.

Bonjour Lisetoct , je connais bien Toulouse , et je peux vous confirmer que c'est un essaim d'intégristes Islamistes (Notamment le
quartier du Mirail) - L'un des membres de la famille Clain , habitant ce secteur , était le porte-parole de l'EI - donc effectivement
Merah faisait partie d'une nébuleuse , déjà bien installée.....

Bien sûr, Mike, j'avais déjà noté l'abîme qui sépare Toulouse 2015 du Toulouse 1979 que j'ai bien connue . Toulouse est perdue.
Trop d'islamistes . Twisted Evil

Après, il reste le Béarn et le pays basque . Les Landes , ça c'est du lourd .

par ruth 04.01.22 15:18

2022

S.. Abdeslam est toujours positif au covid.
Le procès reprendra peut-être le jeudi 6 janvier... (ou pas).
Grosse désorganisation des audiences
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Et ce n'est peut-être pas fini : il y a de nombreux clusters en prison...

par Sortcière 04.01.22 18:53

ruth a écrit:S.. Abdeslam est toujours positif au covid.
Le procès reprendra peut-être le jeudi 6 janvier... (ou pas).
Grosse désorganisation des audiences
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Et ce n'est peut-être pas fini : il y a de nombreux clusters en prison...

Bonsoir ruth,

Il n'est pas que positif, il a toujours des symptômes. Une covid sévère ? On ne sait même pas si il est vacciné.

par ruth 04.01.22 19:17

Sortcière a écrit:
ruth a écrit:S.. Abdeslam est toujours positif au covid.
Le procès reprendra peut-être le jeudi 6 janvier... (ou pas).
Grosse désorganisation des audiences
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Et ce n'est peut-être pas fini : il y a de nombreux clusters en prison...

Bonsoir ruth,

Il n'est pas que positif, il a toujours des symptômes. Une covid sévère ? On ne sait même pas si il est vacciné.

Bonsoir Sortcière,

J'avais lu pendant la trève des confiseurs qu'il avait une forme modérée de la covid, mais j'avoue que je n'ai pas la source en tête.

par Sortcière 04.01.22 20:16

ruth a écrit:
Sortcière a écrit:
ruth a écrit:S.. Abdeslam est toujours positif au covid.
Le procès reprendra peut-être le jeudi 6 janvier... (ou pas).
Grosse désorganisation des audiences
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Et ce n'est peut-être pas fini : il y a de nombreux clusters en prison...

Bonsoir ruth,

Il n'est pas que positif, il a toujours des symptômes. Une covid sévère ? On ne sait même pas si il est vacciné.

Bonsoir Sortcière,

J'avais lu pendant la trève des confiseurs qu'il avait une forme modérée de la covid, mais j'avoue que je n'ai pas la source en tête.

Je l'avais lu aussi, ruth. Mais une forme modérée pendant un certain temps peut basculer vers une forme sévère si le système immunitaire se fait submerger, surtout chez les non vaccinés.

par ruth 04.01.22 20:33

Sortcière a écrit:
ruth a écrit:
Sortcière a écrit:
ruth a écrit:S.. Abdeslam est toujours positif au covid.
Le procès reprendra peut-être le jeudi 6 janvier... (ou pas).
Grosse désorganisation des audiences
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Et ce n'est peut-être pas fini : il y a de nombreux clusters en prison...

Bonsoir ruth,

Il n'est pas que positif, il a toujours des symptômes. Une covid sévère ? On ne sait même pas si il est vacciné.

Bonsoir Sortcière,

J'avais lu pendant la trève des confiseurs qu'il avait une forme modérée de la covid, mais j'avoue que je n'ai pas la source en tête.

Je l'avais lu aussi, ruth. Mais une forme modérée pendant un certain temps peut basculer vers une forme sévère si le système immunitaire se fait submerger, surtout chez les non vaccinés.

Oui, bien sûr
Mais je pense qu'on l'aurait su, si son état s'était aggravé et s'il avait dû recevoir d'autres soins.
Son avocate l'aurait évoqué à l'audience d'aujourd'hui.
Nous verrons jeudi.

par ruth 06.01.22 12:54

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Le procès des attentats du 13 novembre a repris. S. Abdeslam est présent.
L'expertise médicale indiquait que "Salah Abdeslam a présenté un Covid 19 symptomatique d'évolution favorable sans signe de gravité ni de complication" et que "son état de santé lui permet de comparaître à l'audience" d'aujourd'hui "sans mesure spécifique tant sanitaire que médicale"

Par contre, un autre accusé qui devait être interrogé aujourd'hui est absent. Ce n'est pas le premier refus de comparaître de Ossama Kraysem.
Encore une fois, un huissier lui est envoyé et l'audience est suspendue en attendant.

Édit : O. Kraysem a finalement rejoint l'audience sans recours à la force publique.

par ruth 06.01.22 18:19

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Édit : les avocats de S. Abdeslam, d'autres détenus et de certaines parties civiles ont demandé une contre-expertise.
Après un long délibéré, la Cour l'a accepté et nommé 2 médecins experts.
Elle demande également de "donner toute précision utile sur la contagiosité d'un détenu non vacciné encore positif après la période d'isolement de 10 jours".

L'audience est suspendue et renvoyée à [/b]mardi 11 janvier "sous réserve d'un résultat négatif" précise le président.

S. Abselham est donc non vacciné.

par Sortcière 06.01.22 19:13

Bonsoir ruth,

Et le test PCR n'aurait pas été fait ou serait toujours positif ? je n'ai pas tout compris.

Ils veulent un cluster en salle d'audience ?

"PROCÈS DU 13-NOVEMBRE: UNE CONTRE-EXPERTISE ORDONNÉE SUR L'ÉTAT DE SANTÉ D'ABDESLAM, LE PROCÈS SUSPENDU"
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par Invité 06.01.22 19:25

13 novembre comedy club! jocolor

par ruth 06.01.22 19:43

Sortcière a écrit:Bonsoir ruth,

Et le test PCR n'aurait pas été fait ou serait toujours positif ? je n'ai pas tout compris.

Ils veulent un cluster en salle d'audience ?

"PROCÈS DU 13-NOVEMBRE: UNE CONTRE-EXPERTISE ORDONNÉE SUR L'ÉTAT DE SANTÉ D'ABDESLAM, LE PROCÈS SUSPENDU"
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Bonsoir Sortcière,
Oui, c'est ambigu.
Je suppose que le PCR est encore positif , ça peut le rester très longtemps.

Tu peux ouvrir le fil de C. Piret : les arguments sanitaires de toutes les parties (avocats de S. Abdeslam, avocats d'autres accusés, avocats de parties civiles) qui ont demandé le report sont très cohérents.

par ruth 07.01.22 11:31

7 jean 2015

7 ème anniversaire des attaques terroristes de Charlie-Hebdo
Ni oubli. ni pardon

In Memoriam :
Frédéric Boisseau
Franck Brinsolaro
Cabu
Elsa Cayat
Charb
Honoré
Bernard Maris
Ahmed Merabet
Mustapha Ourrad
Michel Renaud
Tignous
Georges Wolinsky

par Kassandra88 07.01.22 13:28

par Invité 07.01.22 20:01

Paris : sept ans après les attentats, les victimes de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher n’ont pas été oubliées
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France et Anne Hidalgo, maire de Paris, ont participé aux commémorations des attentats des 7 et 9 janvier 2015, rue Nicolas-Appert, boulevard Richard-Lenoir (XIe) et avenue de la Porte-de-Vincennes (XXe).
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Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro, Cabu, Elsa Cayat, Charb, Honoré, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Michel Renaud, Tignous, Georges Wolinski... Sept ans jour pour jour après l’attentat perpétré le 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo, les noms des onze victimes tombées sous les balles des frères Saïd et Chérif Kouachi, résonnent dans le silence glacial de ce vendredi matin. Sur le trottoir du 10, rue Nicolas-Appert (XIe), devant l’entrée des anciens locaux de l’hebdomadaire satirique, les fleurs s’amoncellent.
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Sans discours, conformément à la volonté des familles, les gerbes sont déposées tour à tour par le président du consistoire de Paris, Joël Mergui, le grand rabbin de France, Haïm Korsia, le patron de Charlie Hebdo, Riss, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse (LR), la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS) et son premier adjoint, Emmanuel Grégoire (PS) et enfin le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. À 11 h 5, la sonnerie aux morts retentit, suivie de la Marseillaise.
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Les noms des onze victimes tombées sous les balles des frères Saïd et Chérif Kouachi dans les locaux de l'hebdomadaire satirique ont été lus à haute voix
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Un attentat révélateur d’un « islamisme radical »
En marge de la cérémonie, Joël Mergui affirme : « Cet attentat a marqué le début de la prise de conscience de l’islamisme radical que l’on avait du mal à qualifier jusque-là ». Et d’ajouter : « L’antisémitisme est un révélateur de la haine de la démocratie, de la République, des policiers, des journalistes, des enseignants ou des gens qui se retrouvent dans les cafés, comme on l’a vu avec ce qui s’est passé au Bataclan, le 13 novembre 2015 ».
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Maire du XIe, François Vauglin (PS) ne dit pas autre chose : « À travers ces attentats, ce sont les valeurs de la République qui sont attaquées : liberté de la presse, de pensée ou tout simplement d’aller et venir ».
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Adjointe du maire du XIe chargée du commerce, Joëlle Morel (EELV) rappelle « combien l’attentat contre Charlie Hebdo a marqué et profondément meurtri le XIe ». Désignant du regard la rue Nicolas-Appert, complètement barricadée par la police pour la circonstance et où les habitants brillent par leur absence, l’élue confie : « Je ne comprends pas qu’on n’arrive pas à faire des commémorations plus ouvertes ».
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Rencontré deux heures après la cérémonie, Boris, graphiste, exprime les mêmes réserves : « Le souvenir ne doit pas être figé mais vivant, dans les écoles, des expos... Les plaques et les gerbes de fleurs, c’est pas vraiment l’esprit de Charlie Hebdo ! »
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Paris, boulevard Richard-Lenoir (XIe), ce vendredi. Le cortège des officiels s'est rendu vers le numéro 62 du boulevard où le policier Ahmed Merabet a été abattu le 7 janvier 2015 alors qu'il tentait d'arrêter les frères Kouachi.
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À peine l’hommage à Charlie est-il terminé que le cortège des officiels se dirige vers le 62, boulevard Richard-Lenoir (XIe), à quelques centaines de mètres, où le lieutenant de police Ahmed Merabet a été abattu le 7 janvier 2015 par les frères Kouachi alors qu’il tentait de les arrêter. La commémoration est tout aussi sobre. Accompagné de deux membres de la famille d’Ahmed Merabet, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, dépose une gerbe devant la plaque apposée en mémoire du policier assassiné.
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La dignité des familles de victimes
Les officiels prennent alors la direction du 23, avenue de la Porte-de-Vincennes (XXe) pour se retrouver devant le supermarché Hyper Cacher où, le 9 janvier 2015, un autre jihadiste, Amédy Coulibaly, a tué trois clients et un employé juifs. Dans un silence recueilli, à peine troublé par le ronronnement du périphérique voisin, sont égrénés les noms des victimes : Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab et François-Michel Saada. La cérémonie qui s’est achevée par une minute de silence suivie de la Marseillaise, s’est terminée à midi.
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Paris (XXe), ce vendredi. Un hommage a été rendu au 23, avenue de la Porte-de-Vincennes, devant le supermarché Hyper Cacher où, le 9 janvier 2015, Amédy Coulibaly a tué trois clients et un employé juifs.
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Derrière les barrières, Anne-Laure Saada, responsable de projet informatique, est venue rendre hommage à son frère, François-Michel, abattu par le terroriste, alors qu’« il venait juste acheter du pain pour Shabbat ». Tout en se déclarant « viscéralement Française et attachée à la République », Anne-Laure Saada observe : « Je n’oublie pas que l’antisémitisme est toujours présent en France et que chacun doit faire le maximum pour le combattre ».
Maire du XXe, Eric Pliez (DVG) conclut : « La lutte contre l’obscurantisme n’est pas terminée. Et cette commémoration est aussi un moment de rassemblement républicain ».
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Par Philippe Baverel
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par ruth 08.01.22 8:13

8 janvier 2015

Montrouge - Porte d'Orléans

La jeune policière municipale Clarisse Jean-Philippe est abattue.
Guadeloupéenne, elle avait rejoint la métropole, très motivée par des perspectives de carrière dans la police.
Ni oubli, ni pardon

Dans le beau jardin voisin, une allée porte son nom.

In Memoriam
Clarisse Jean-Philippe

par ruth 09.01.22 9:42

9 janvier 2015 : Hypercacher

Comme tous les vendredis midi, ce supermarché cacher est bondé : ce sont les dernières courses pour shabbat.
Pendant cette longue prise d'otages, le terroriste demanda à de nombreuses reprises qui était juif et se moqua des circonstances.

Furent assassinés :

Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab, François-Michel Saada (z'l).
" Que leur souvenir soit une bénédiction."

Lassane Bathy, alors employé du magasin, cacha de nombreux otages. Il réussit à sortir par la sortie de secours, rejoint la police et donna de nombreuses informations à la police, utiles à l'assaut.

Pas merci à BFM et D. Rizet révélant à l'antenne que des otages se trouvaient dans la chambre froide et l'identité du tueur.

Ni oubli, ni pardon

par ruth 11.01.22 11:43

11 janvier 2015 : rassemblement place de la République à Paris

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par ruth 11.01.22 14:06

h Aujourd'hui à 14:03

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Procès du 13 novembre : l'audience a repris.
Les experts ont conclu que S. Abselham était en état de comparaître, d'un point médical et sanitaire.

Précision importante :
"Au sujet du dernier test positif de Salah Abdeslam, les experts ont pris le soin d'ajouter que "la persistance d'une PCR positive plus de 10 jours après le début des symptômes (...) ne correspond pas à une excrétion de virus viable et n'est donc pas associée à une contagiosité".

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