Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes

"Seine-et-Marne : une Anglaise avait été violée à la sortie de la boîte de nuit d'Avon
Il y a déjà 14 ans, une Anglaise de 23 ans était violée en réunion à la sortie de l'ancienne boîte de nuit d'Avon. Les trois accusés viennent d'être condamnés.

Comment juger un viol en réunion, quatorze ans après les faits, lorsque la victime n’est pas présente au banc des parties civiles, et que les accusés plaident la relation sexuelle consentie ? Le tout sur fond de sortie de l’ancienne boîte de nuit d’Avon, en Seine-et-Marne, et d’alcool.

C’était tout l’enjeu du procès qui s’est tenu devant la cour d’assises de Seine-et-Marne, du jeudi 20 au jeudi 23 juin 2023, et qui concernait trois hommes aujourd’hui quadragénaires. Un procès long dans ses déballages sordides, poignant dans ses révélations et pour partie inégal puisque donc, la victime, une jeune anglaise vivant en France au moment des faits, ne veut plus jamais entendre parler de cette affaire.

Violée dans une voiture

Les faits en apparence simples, peuvent se résumer ainsi. Le 4 octobre 2009, au petit matin. Une jeune femme de 23 ans, elle aussi ivre, lie vaguement connaissance avec trois hommes originaires de Château-Landon qui proposent de la raccompagner chez elle à Moret-sur-Loing. Leur Renault Clio ne prendra jamais la route de Moret, mais celle de Nemours, à travers la forêt. Et c’est dans ce véhicule, devenu prison roulante, » dont il est impossible de s’extraire « , dira l’avocat général, Marc Mulet, que la victime sera violée par deux des occupants, musique à fond.

Le troisième, se contentant de garder le cap, n’arrête surtout pas la voiture et jette des coups d’œil furtifs dans le rétro, vers le siège arrière. « Une demi-heure plus tard, la jeune femme sera » abandonnée comme un chien au bord de la route à Saint-Pierre-lès-Nemours, culotte baissée, collant déchiré et en larmes, désespérée « , selon les termes du représentant du ministère public.

Pour deux membres de ce trio infernal, toute l’explication de l’affaire tient en trois mots : » Elle était d’accord « . Le troisième, le conducteur qualifié de « pauvre bougre » par l’avocat général, mettra quand même un bémol à cette romance.

Le discours des accusés, mi-chevaliers servants, mi-capitaines de soirées, jouent tant bien que mal leur rôle protecteur d’improbables séducteurs, auprès d’une jeune femme qui aurait été consentante pour s’offrir le fantasme d’une virée hardcore avec trois lascars. » Je suis une racaille des bacs à sable de Château-Landon « , dira l’un des accusés.

Restera de ce procès, l’impressionnant réquisitoire de Marc Mulet survolant à la fois » les blessures originelles de la victime fantôme déjà violée à l’âge de 14 ans « . Et d’ajouter de l’affaire : » Nous avons la chance de vivre dans un pays de liberté et de droit. Nous ne sommes pas en Arabie Saoudite et les femmes ont encore le droit de s’amuser. La façon dont vous semblez les considérer m’inquiète. Quand une femme vous dit non ! C’est non ! « .

Reconnus coupables

En toute fin, après les plaidoiries des deux premiers avocats de la défense, qui ont demandé l’acquittement, il reviendra à Me Mohamed Djema, pour la défense du principal accusé, de tenter l’impossible. Avec talent, brio et la conviction des grands plaideurs, il s’attachera à décrire les zones d’ombres : » Ces zones grises conduisent aux erreurs judiciaires. Je ne vous demande pas la clémence, je vous demande d’appliquer le droit, lancera-t-il aux jurés. Les charges ne suffisent pas, il faut des preuves. Ce procès est inéquitable, la victime a refusé la confrontation et ainsi nous prive du principe de contestation de ses allégations. Nous ne pouvons mettre à l’épreuve la sincérité de son témoignage ! «

Au final, les trois accusés, qui comparaissaient libres, ont été reconnus coupables. Les deux principaux sont condamnés à 5 ans de prison dont 3 avec sursis. Une peine immédiatement aménageable sous la surveillance d’un bracelet électronique. Pour le troisième larron, poursuivi pour complicité de viol en réunion, les faits ont été requalifiés en non-assistance à personne en danger. Il s’en sort avec 2 ans de sursis simple. Me Mohamed Djema, qui n’avait pas encore reçu la motivation écrite au lendemain du verdict, se réserve le droit de faire appel.

Jean-François CALTOT"

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Une femme de 53 ans séquestrée et torturée depuis 2011 par son mari en Moselle réussit à donner l'alerte.
Prisonnière depuis 12 ans. Une femme âgée de 53 ans, torturée et séquestrée par son mari depuis 2011 en Moselle, a été libérée de son calvaire par la police révèle RMC. Au bout de toutes ces années, elle a pu subtiliser un téléphone pour donner l'alerte à la police allemande. Les enquêteurs allemands de Wiesbaden ont prévenu leurs collègues français qui sont intervenus dans la matinée pour la libérer.

Enfermée dans une chambre grillagée
La quinquagénaire de nationalité allemande était enfermée dans une chambre grillagée dans l'appartement. Elle était nue, son crâne était rasé, elle était dénutrie et avait des fractures aux doigts et aux jambes. À ses côtés se trouvaient un banc de torture et un carnet sur lequel son mari notait ce qu'il faisait subir à son épouse et les heures auxquelles il lui donnait à manger. La victime a été hospitalisée.

La police a dû enfoncer la porte
Quand la police est arrivée à 6h du matin, l'homme n'a pas voulu ouvrir la porte du logement. Les policiers ont dû enfoncer la porte pour pouvoir pénétrer dans les lieux. Le mari, âgé de 55 ans, n'était pas connu de la police, précise RMC. Il a été placé en garde à vue.

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Et pourtant, quand on lit le Parisien:

Femme séquestrée par son mari en Moselle : ce que l’on sait sur l’enquête.

Une équipe de police intervient à 6 heures du matin au domicile du couple à Forbach, où ils vivent depuis 2011. Les policiers retrouvent la victime dans une chambre, la tête rasée, mais « dépourvue d’entrave », avec un téléphone fixe à proximité qu’elle pouvait atteindre, a expliqué ce lundi Olivier Glady, procureur de la République de Sarreguemines. D’autre part, aucune trace de sang n’a été découverte « dans un environnement immédiat qui pourrait témoigner de violences ».

Interrogée, la quinquagénaire réitère les accusations de viol, de séquestration et de torture données au téléphone, avant d’être transportée à l’hôpital pour des examens.

Au domicile, « aucun élément » ne semble indiquer qu’elle était séquestrée, déclare le procureur. Il apparaît que les grillages tendus à toutes les fenêtres du logement servaient avant tout à empêcher de sortir les neuf chats du foyer.

Les examens à l’hôpital n’ont démontré ni fractures, ni ecchymoses chez cette femme, a-t-il ajouté, et pas d’état de déshydratation significatif. Auditionnée dans l’après-midi, elle doit encore être vue par le médecin légiste.

La garde à vue du mari prolongée
Les policiers français ont interpellé le mari de la quinquagénaire vers 6 heures du matin ce lundi. Il a été placé en garde à vue pour « séquestration, viol aggravé et actes de torture et de barbarie » et une enquête a été ouverte pour ces motifs. Sa garde à vue doit être prolongée dans l’après-midi de lundi a déclaré Olivier Glady.

Le mari nie les faits, et a évoqué la « maladie » de sa femme en audition, un fait connu du voisinage d’après le procureur. Elle serait atteinte d’un cancer, un élément en cours de vérification par les enquêteurs.
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A suivre ...

« Nous n’avons pas de monstre en Moselle » : à Forbach, pas de femme séquestrée mais un drame social

Le procureur de Sarreguemines a écarté les accusations de séquestration, de viol et de torture portées par une femme contre son époux à Forbach (Moselle). Il évoque une situation conjugale fragile sur fond de maladie et de détresse.

« Nous n’avons pas de monstre en Moselle et c’est plutôt rassurant », a confié en fin d’après-midi au Parisien, Olivier Glady, le procureur de la République de Sarreguemines, à la suite de l’interpellation, ce lundi à l’aube, d’un homme de nationalité allemande de 55 ans, après que sa femme avait lancé un appel à l’aide. Dans la foulée, une enquête pour « séquestration, viol aggravé et actes de torture et de barbarie » avait été ouverte par le parquet.

Mais après les 24 premières heures de la garde à vue de Thorsten S., « la situation de séquestration dont madame ne cesse de se plaindre est une réalité inexistante », a conclu ce mardi en fin d’après-midi Olivier Glady, lors d’une conférence de presse, qui, l’espère-t-il, permettra de « rétablir la part des choses par rapport au scénario initial qui était effroyable », mais aussi de « réhabiliter socialement » cet Allemand, sans emploi, ancien employé d’usine en Allemagne et inconnu des services de police français, dépeint pendant plusieurs heures comme un présumé bourreau.

« Des dénonciations corroborées par aucune constatation judiciaire »
Sur le plan médico-légal « aucune fracture n’a été constatée », a poursuivi le procureur, sur le plan gynécologique « aucune trace de viol n’a été observée, ni même des rapports consentis » ajoutant que « les enquêteurs sont mêmes allés jusqu’à employer du Bluestar dans tout l’appartement : aucune projection de sang n’a été observée. »

Si Alicia W., 53 ans, dotée d’une double nationalité germano-espagnole, encore hospitalisée à Metz, maintient les accusations à l’encontre de son époux, avec qui elle est mariée depuis 2001, « les dénonciations entreprises par la femme ne sont corroborées par aucune constatation judiciaire », précise le procureur de la République de Sarreguemines.

Au contraire : la PJ a pu observer « qu’elle était allongée sur un matelas qui pouvait être changé », « du linge destiné à madame avait été nettoyé dans l’appartement » et « elle disposait d’un accès à la télé, à un ordinateur et à un téléphone », a égrainé Olivier Glady. C’est d’ailleurs depuis cette télévision qu’elle aurait « vu passer sur l’écran un bandeau diffusant le numéro de la police allemande, qu’elle a retenu de mémoire puis appelé pour donner l’alerte », a précisé le procureur.

« Son épouse lui reprocherait son état de santé »
Pourquoi alors accuser son mari de telles atrocités ? « Il met son acrimonie sur le compte de la rancœur : son épouse lui reprocherait son état de santé », a soutenu le procureur. En effet, la situation de ce couple, « inconnu de services de la CPAM française et dont l’Allemagne a perdu toute trace depuis 2016 », tourne autour d’une situation de maladie de madame qui serait « affectée par des pathologies inflammatoires de type rhumatologiques » ainsi que par une « maladie auto-immune qui lui ferait perdre ses cheveux et aurait entraîné une invalidité. »

Si le mari s’occupe de sa femme « avec les moyens du bord » depuis cinq ans, « la situation a connu une aggravation il y a une dizaine de mois » conduisant Alicia W. à ne plus pouvoir se déplacer. L’époux évoque également « des disputes par intermittence » ainsi que « des cris », « pour lui nuire, lui annonçant des embarras judiciaires », a affirmé Olivier Glady.

Conjugué à des difficultés linguistiques, administratives, d’accès aux soins ainsi qu’un isolement social (les époux ayant coupé les liens avec leurs familles respectives), « le spectre du pire s’éloigne pour révéler un drame social. » La garde à vue de Thorsten S. devait être levée dans la soirée de ce mardi, sans poursuites à son encontre.

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Indicible .... A vomir !

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Une affaire très sordide, qui a mis quasi 8 jours , pour sortir dans certains médias.

Sortcière a écrit:Indicible .... A vomir !

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J'ai mal partout rien qu'à lire le compte-rendu des blessures infligées à cette dame. Même le personnel soignant a besoin d'aide psychologique, c'est dire l'horreur.

Hagnesta Hill a écrit:

Sortcière a écrit:Indicible .... A vomir !

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J'ai mal partout rien qu'à lire le compte-rendu des blessures infligées à cette dame. Même le personnel soignant a besoin d'aide psychologique, c'est dire l'horreur.

Il a commencé tôt ... certainement sociopathe et pervers jusqu'à l'os.

"Parmi les affaires, l'homme, âgé de 18 ans, est connu pour un viol sur mineur en 2019 au sein d’un internat socio-éducatif médicalisé et pour une tentative d’agression sexuelle sur sa sœur de 12 ans, en 2022."

(17 mentions au fichier du traitement des antécédents judiciaires.)

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C'est le comble de l'abomination cette affaire.
Pourvu que cette jeune femme s'en sorte ! Mais ses séquelles tant physiques que psychologiques seront bien lourdes.
Par contre, il est terrifiant de ce dire que ce genre de malade sera dehors dans 20 ans. Et encore, il a 18 ans. Je ne sais pas comment il aurait été jugé si il avait été mineur au moment des faits.

Voici le monstre de Cherbourg

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Kassandra88 a écrit:Voici le monstre de Cherbourg

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Bonsoir,
Il y a un article du Nouveau Détective en libre accès de dispo :
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Viol barbare à Cherbourg : la victime est sortie du coma, annonce sa famille.

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Tristanduvar a écrit:

Kassandra88 a écrit:Voici le monstre de Cherbourg

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Bonsoir,
Il y a un article du Nouveau Détective en libre accès de dispo :
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Raph_ a écrit:Viol barbare à Cherbourg : la victime est sortie du coma, annonce sa famille.

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Par respect pour la victime et ce qu'elle va encore endurer (et en ce compris les infections à répétitions qui peuvent lui être fatales) et par souci de protéger la société de ce genre d'ordure en liberté, je pense que le sauvage qui a voulu tuer cette femme de cette manière ne doit jamais ressortir. Sauf lobotomisé et sous forme de légume définitivement inoffensif. Et on doit bien disposer de cachetons pour lui niquer le cerveau à défaut de l'éliminer autrement.

Sortcière a écrit:

Raph_ a écrit:Viol barbare à Cherbourg : la victime est sortie du coma, annonce sa famille.

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Par respect pour la victime et ce qu'elle va encore endurer (et en ce compris les infections à répétitions qui peuvent lui être fatales) et par souci de protéger la société de ce genre d'ordure en liberté, je pense que le sauvage qui a voulu tuer cette femme de cette manière ne doit jamais ressortir. Sauf lobotomisé et sous forme de légume définitivement inoffensif. Et on doit bien disposer de cachetons pour lui niquer le cerveau à défaut de l'éliminer autrement.

Cette pauvre fille est sortie du coma, mais son état de santé reste très fragile.
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« La nouvelle la plus importante aujourd’hui, c’est que Mégane est enfin sortie du coma depuis 5 jours. Les médecins l’y avaient plongée dès le matin de l’agression pour l’opérer aussitôt et ensuite parce que les douleurs n’auraient pas été supportables. Enfin, depuis quelques jours, on peut à nouveau échanger un peu. Elle est incroyable de courage. Vous ne pouvez pas savoir ce que c’est de revenir un matin à l’hôpital et de retrouver sa fille les yeux ouverts qui vous reparle pour la première fois après plus d’un mois dans le coma. Un mois d’enfer pour nous tous… »

Ludovic Loir, le père de Mégane, triture ses lunettes, quand une émotion trop vive le submerge. Il essaie en même temps de trouver les mots les plus justes pour rendre compte des sentiments qui le traversent depuis un mois et la terrible agression qu’a subie sa fille, violée chez elle au petit matin, dans son appartement du centre-ville de Cherbourg, alors qu’elle se préparait pour aller travailler dans un établissement dédié à l’accueil de personnes handicapées.

« Je suis abattu de tristesse, écœuré, puis envahi par la colère »
Son agresseur, un jeune homme de 18 ans, qu’elle avait déjà aperçu mais qu’elle ne connaissait pas, avait préalablement fait l’objet de cinq condamnations et d’accusations de violences sur sa propre mère, mais aussi d’attouchements sexuels sur sa petite sœur. Ce matin-là, outre le viol, il a infligé à Mégane des violences absolument terrifiantes qui ont entraîné entre autres une perforation du colon et différentes fractures.

« Par moments, je suis abattu de tristesse, écœuré, et puis soudain envahi par la colère, mais aussi, je ne le cache pas, par des bouffées de haine, confie le père. Oui, j’ai voulu partir à la chasse à l’homme. C’est humain, viscéral. On touche à votre enfant. Quel père ne se dit pas qu’il va venger sa gosse ? D’ailleurs, je l’ai dit clairement aux policiers : Il a eu de la chance que vous le trouviez avant moi. »

Il ajoute : « Et encore maintenant, ce sentiment m’envahit chaque jour. Je ne peux pas admettre que ce prédateur, cette pourriture, ait pu être en liberté, dehors avec ce qu’on savait de lui. Les autorités connaissaient toutes ses condamnations. Il faisait régner la terreur dans son quartier, dans sa famille. Mais non, il pouvait se promener comme ça tranquillement en ville… Faut vraiment pas que je pense à ça. Ça me rend fou. »

« On se relayait pour lui tenir la main »
Quand il s’agit de revenir sur le jour de cette agression, Ludovic se recroqueville. « C’est incroyable, mais je ne me souviens de rien. Je ne pourrais même pas vous dire qui m’a appris précisément ce qui s’était passé. La maman de Mégane m’a appelé pour me dire que notre fille avait été agressée. Elle m’a dit de venir à l’hôpital, en réanimation. Là, j’ai compris que c’était très grave, et puis après plus rien. Je ne souviens de rien d’autre de ce jour-là. »

Puis les jours terribles se succèdent en réanimation. « On se relayait avec mes trois autres enfants et leur mère pour être présents tous les jours, parler à Mégane, lui tenir la main. Mais les médecins ne pouvaient rien nous dire de plus sur le pronostic vital… Même aujourd’hui, on sait que son état reste fragile. »

« Elle a juste dit à sa maman qu’elle se souvenait de tout »
Reste à savoir comment la jeune fille va ensuite pouvoir aborder peu à peu sa reconstruction physique et psychologique. « On n’en est pas encore là. Mais je sais à quel point elle est courageuse. Elle a un tempérament très fort. Les premières choses qu’elle nous a dites, c’est qu’elle n’avait pas de patience et qu’elle voulait sortir de là le plus vite possible. C’est bien elle ça, mais le chemin est long. »

À présent en tout cas qu’elle est sortie du coma, la jeune femme bénéficie depuis hier d’un soutien psychiatrique. « Elle a juste dit à sa maman qu’elle se souvenait de tout. Mais ça s’est arrêté là. On n’est pas professionnels. Compte tenu de la gravité des faits, ce n’est pas à nous de l’orienter en quoi que ce soit dans ce qu’elle à dire. On veut que ce soit au médecin qu’elle en parle. Nous, on veut pour l’instant se concentrer sur son état de santé. Et déjà, de la retrouver, telle qu’on la connaît depuis qu’elle est enfant, c’est une lueur qui est revenue dans nos vies. »
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Le témoignage bouleversant du père de Mégane : « Elle a juste dit à sa maman qu’elle se souvenait de tout. »

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« J’ai voulu partir à la chasse à l’homme » : le père de Mégane, sauvagement agressée à Cherbourg, se confie

La jeune femme de 29 ans, victime d’un viol suivi d’actes de barbarie le 4 août dernier à Cherbourg, vient tout juste de sortir du coma. Son père, Ludovic Loir, a accepté de témoigner pour exprimer son espoir, et sa colère.

Ludovic Loir, le père de Mégane : « Quel père ne se dit pas qu’il va venger sa gosse ? » LP/Bertrand Fizel

Par Bertrand Fizel, correspondant à Cherbourg (Manche)
Le 7 septembre 2023 à 21h02

« La nouvelle la plus importante aujourd’hui, c’est que Mégane est enfin sortie du coma depuis 5 jours. Les médecins l’y avaient plongée dès le matin de l’agression pour l’opérer aussitôt et ensuite parce que les douleurs n’auraient pas été supportables. Enfin, depuis quelques jours, on peut à nouveau échanger un peu. Elle est incroyable de courage. Vous ne pouvez pas savoir ce que c’est de revenir un matin à l’hôpital et de retrouver sa fille les yeux ouverts qui vous reparle pour la première fois après plus d’un mois dans le coma. Un mois d’enfer pour nous tous… »

Ludovic Loir, le père de Mégane, triture ses lunettes, quand une émotion trop vive le submerge. Il essaie en même temps de trouver les mots les plus justes pour rendre compte des sentiments qui le traversent depuis un mois et la terrible agression qu’a subie sa fille, violée chez elle au petit matin, dans son appartement du centre-ville de Cherbourg, alors qu’elle se préparait pour aller travailler dans un établissement dédié à l’accueil de personnes handicapées.

« Je suis abattu de tristesse, écœuré, puis envahi par la colère »

Son agresseur, un jeune homme de 18 ans, qu’elle avait déjà aperçu mais qu’elle ne connaissait pas, avait préalablement fait l’objet de cinq condamnations et d’accusations de violences sur sa propre mère, mais aussi d’attouchements sexuels sur sa petite sœur. Ce matin-là, outre le viol, il a infligé à Mégane des violences absolument terrifiantes qui ont entraîné entre autres une perforation du colon et différentes fractures.

« Par moments, je suis abattu de tristesse, écœuré, et puis soudain envahi par la colère, mais aussi, je ne le cache pas, par des bouffées de haine, confie le père. Oui, j’ai voulu partir à la chasse à l’homme. C’est humain, viscéral. On touche à votre enfant. Quel père ne se dit pas qu’il va venger sa gosse ? D’ailleurs, je l’ai dit clairement aux policiers : Il a eu de la chance que vous le trouviez avant moi. »
Il ajoute : « Et encore maintenant, ce sentiment m’envahit chaque jour. Je ne peux pas admettre que ce prédateur, cette pourriture, ait pu être en liberté, dehors avec ce qu’on savait de lui. Les autorités connaissaient toutes ses condamnations. Il faisait régner la terreur dans son quartier, dans sa famille. Mais non, il pouvait se promener comme ça tranquillement en ville… Faut vraiment pas que je pense à ça. Ça me rend fou. »

« On se relayait pour lui tenir la main »

Quand il s’agit de revenir sur le jour de cette agression, Ludovic se recroqueville. « C’est incroyable, mais je ne me souviens de rien. Je ne pourrais même pas vous dire qui m’a appris précisément ce qui s’était passé. La maman de Mégane m’a appelé pour me dire que notre fille avait été agressée. Elle m’a dit de venir à l’hôpital, en réanimation. Là, j’ai compris que c’était très grave, et puis après plus rien. Je ne souviens de rien d’autre de ce jour-là. »

Puis les jours terribles se succèdent en réanimation. « On se relayait avec mes trois autres enfants et leur mère pour être présents tous les jours, parler à Mégane, lui tenir la main. Mais les médecins ne pouvaient rien nous dire de plus sur le pronostic vital… Même aujourd’hui, on sait que son état reste fragile. »

« Elle a juste dit à sa maman qu’elle se souvenait de tout »

Reste à savoir comment la jeune fille va ensuite pouvoir aborder peu à peu sa reconstruction physique et psychologique. « On n’en est pas encore là. Mais je sais à quel point elle est courageuse. Elle a un tempérament très fort. Les premières choses qu’elle nous a dites, c’est qu’elle n’avait pas de patience et qu’elle voulait sortir de là le plus vite possible. C’est bien elle ça, mais le chemin est long. »

À présent en tout cas qu’elle est sortie du coma, la jeune femme bénéficie depuis hier d’un soutien psychiatrique. « Elle a juste dit à sa maman qu’elle se souvenait de tout. Mais ça s’est arrêté là. On n’est pas professionnels. Compte tenu de la gravité des faits, ce n’est pas à nous de l’orienter en quoi que ce soit dans ce qu’elle à dire. On veut que ce soit au médecin qu’elle en parle. Nous, on veut pour l’instant se concentrer sur son état de santé. Et déjà, de la retrouver, telle qu’on la connaît depuis qu’elle est enfant, c’est une lueur qui est revenue dans nos vies. »

Il refait parler de lui celui-là. Evidemment, il n'a rien fait

Devant la cour d’assises pour une nouvelle affaire, Tony Meilhon persiste à nier les faits reprochés.
L’accusé est jugé depuis ce jeudi à Nantes pour le viol d’une ex-compagne, survenu deux semaines avant qu’il ne tue Laëtitia Perrais près de Pornic en 2011, un crime pour lequel il a été condamné à perpétuité.

Le procès avait été renvoyé une première fois en mai 2023. La victime, Céline S., a donc dû encore patienter. La cour d’assises de la Loire-Atlantique juge enfin depuis ce jeudi 14 septembre Tony Meilhon pour une « récidive de viol » sur son ex-compagne, qui avait porté plainte contre lui… deux semaines avant qu’il ne tue la jeune Laëtitia Perrais près de Pornic (Loire-Atlantique).

Elle avait connu l’accusé en février 2010, par le biais de sa voisine, belle-sœur de l’accusé. Au bout de trois mois de relations, elle avait subi ses violences. Tony Meilhon avait commencé à « consommer régulièrement de l’alcool, de l’héroïne et de la cocaïne ».

Après plusieurs ruptures avortées, le couple continuait à cohabiter. Le 24 décembre 2010 au soir, Céline S. s’était couchée habillée, ce qui avait conduit Tony Meilhon à lui « demander des explications » puis à lui « donner un coup de genou derrière la cuisse ». « Il m’a dit que le fait que je me refuse à lui l’excitait encore plus », dira-t-elle plus tard aux enquêteurs qui l’interrogeront après le meurtre de Laëtitia.

« Je savais qu’un malheur allait arriver, à moi ou aux autres »
Il lui avait finalement « retiré son bas de jogging et sa culotte » et lui « imposera » une première relation. « Humiliée, prostrée, souillée », la jeune femme qui exerçait le métier de téléprospectrice, avait « pleuré » mais « pas crié » pour « ne pas réveiller » son fils de 4 ans qui dormait dans la chambre à côté. Une seconde relation lui sera « imposée » le 26 décembre 2010.

« Je savais qu’un malheur allait arriver, à moi ou aux autres », a soufflé ce jeudi Céline S., entendue en visioconférence. « Moi je n’ai jamais oublié, mais l’affaire Laëtitia était tellement plus grave… Même si c’est dur ce que j’ai vécu, j’ai relativisé : son histoire à elle a primé. » L’avocat général a d’ailleurs publiquement « présenté ses excuses » à la plaignante pour cette affaire qui « aurait dû être instruite plus rapidement ».

À lire aussi
Un policier de l’Essonne condamné à 10 ans de réclusion pour viols et violences conjugales
De son côté, Tony Meilhon a de nouveau contesté les « accusations mensongères », selon lui, de son ancienne compagne. L’éphémère ex-égionnaire s’est aussi montré poli à l’égard de la présidente, lui demandant « pardon » quand il lui coupait la parole. Il a aussi remercié la famille d’accueil de son fils, un « bébé-parloir » né d’une relation sexuelle en détention avec une autre ex-compagne. Prénommé également Tony, il est devenu un jeune homme « stable » grâce à elle.

« Preuve ou pas preuve, vous allez me condamner, c’est sûr… »
L’accusé a glissé au passage avoir purgé une précédente peine de prison « avec Loïc Sécher », un ouvrier agricole qui avait été condamné à tort en 2003 par la même cour d’assises de la Loire-Atlantique pour viol avant d’être innocenté. « La justice n’est pas parfaite, personne ne l’est, mais vous faites des erreurs et vous avez du mal à les reconnaître… Je ne dis pas ça pour vous personnellement, hein, madame la présidente », a ajouté avec aplomb l’accusé, actuellement incarcéré à la maison centrale d’Ensisheim (Haut-Rhin), près de Mulhouse. « Mais preuve ou pas preuve, vous allez me condamner, c’est sûr… J’ai aucun espoir de m’en sortir : pour deux baffes, je vais prendre perpét’ », lâche-t-il, faisant fi du témoignage de Céline S.

Le verdict de la cour d’assises sera connu ce vendredi 15 septembre. Il ne devrait pas avoir de conséquences concrètes, dans l’immédiat, sur la situation carcérale de Tony Meilhon : il a écopé en octobre 2015 de la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de vingt-deux ans pour le crime commis sur Laetitia Perrais.

Son procès est surtout pour lui l’occasion de répéter qu’il n’est « pas un pointeur » (un violeur, dans le jargon pénitentiaire). D’ailleurs, il « fait des misères » en détention à ces détenus qu’il qualifie « de la pire race ». Il n’a jamais violé l’homme incarcéré pour le viol de sa sœur et qui l’accuse de lui avoir enfoncé un manche à balai dans l’anus, même s’il a été condamné dans le passé pour ces faits. Et il parle toujours de la mort de Laëtitia comme d’un « accident »…

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Le prototype même du prédateur irrécupérable celui-là. Aucun remord, aucune reconnaissance des faits, manipulateur, se victimise...Il coche toute les cases. Prions pour qu'il ne ressorte jamais.

Et pour ceux qui vont me rétorquer que la perpétuité réelle n'existe pas, je rétorquerai que Marcel Barbeault est en prison depuis 1976 soit 47 ans.

Argenteuil : un homme suspecté du viol de deux nonagénaires, l’une décède après les faits [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

200645ŦRaph_ a écrit:Argenteuil : un homme suspecté du viol de deux nonagénaires, l’une décède après les faits [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bonjour Ralph,

L'individu est remis en liberté sous contrôle judiciaire ! C'est à désespérer ...

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201032ŦSortcière a écrit:

200645ŦRaph_ a écrit:Argenteuil : un homme suspecté du viol de deux nonagénaires, l’une décède après les faits [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bonjour Ralph,

L'individu est remis en liberté sous contrôle judiciaire ! C'est à désespérer ...

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Mon Dieu, c'est à peine croyable.

Pas étonnant qu'une situation identique se soit produite à nouveau cette semaine [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Lons : une femme décède à l’hôpital après une violente agression à son domicile

Les faits ont eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi dans le quartier Saint-Julien à Lons. Violée et grièvement blessée, la victime est décédée ce mardi à l’hôpital de Pau.

Que s’est-il passé dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, dans ce pavillon de l’avenue d’Auteuil à Lons ? C’est la question que se posent depuis plusieurs jours les riverains du quartier Saint-Julien où le drame s’est déroulé.
Une femme a été violemment agressée à son domicile où elle vivait seule, selon le voisinage. Selon nos informations, elle a été victime d’un viol avec violences dans des circonstances qui, à ce stade, n’ont pas été précisées.
La victime, âgée de 61 ans, a été retrouvée le lendemain matin, consciente, à son domicile par des proches. Hospitalisée depuis les faits, elle a succombé à ses blessures ce mardi.
L’enquête, confiée à l’antenne paloise de la police judiciaire, se déroule dans la plus grande discrétion.

Un quartier sous le choc

L’annonce de cette agression a provoqué une onde de choc et une vive émotion dans ce quartier lonsois proche de l’église Saint-Julien et de l’avenue Jean-Mermoz à Pau.
« Tous les voisins sont inquiets. D’autant plus que, quelques mois auparavant, nous avions eu un cambriolage violent dans une rue qui est toute proche… » confie ainsi un riverain.

Si aucune information n’a filtré sur l’enquête qui est toujours en cours et les circonstances des faits, la nouvelle a tout de même circulé parmi le voisinage.
« En fait, c’est une personne qui a l’habitude de promener son chien très tôt le matin dans le quartier qui a compris que quelque chose s’était passé. Vendredi, en passant de la maison de la victime, il a vu que les volets étaient ouverts à 6 h 30 du matin. Ce qui n’était pas normal… En repassant à midi, la police était présente en nombre sur les lieux » raconte l’un d’entre eux.

« Cette histoire est affreuse »

Contacté, le procureur de la République Rodolphe Jarry n’a pas souhaité en dire plus à ce stade des investigations mais le magistrat confirme le décès de la victime et qu’une enquête est en cours.

« Je ne la connaissais pas trop mais c’était une femme très gentille. Cette histoire est affreuse ! Comment imaginer que de telles choses peuvent se produire dans notre quartier ? » s’interroge un voisin.
Ce mardi, des anonymes sont venus déposer une rose sur la clôture de la maison de la victime.

La victime a été retrouvée morte chez elle, dans le quartier de Bois-Blancs. Le lendemain, un jeune homme de 17 ans a été interpellé par la police.

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