Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes

Parler d'individus sous OQTF c'est être d'extrême-droite ?
Parler d'étranger c'est être d'extrême-droite ?
Dans ce cas, il y a plusieurs millions de gens d'extrême-droite en France

J'aurais dit la même chose si les OQTF auraient été des étrangers non musulman, et bien blanc comme des arméniens ou des ukrainiens par exemple, mais ce n'est pas le cas.

La vérité qui dérange, est que dans l'écrasante majorité le profil type de l'OQTF c'est : musulman, souvent subsaharien ou maghrébin.

Il suffit de faire preuve de jugeote et regarder les rubriques faits-divers quotidiennement... et c'est à la portée de tous ! Il n'y a aucun racisme ou stigmatisation, juste les faits.
Pourquoi à votre avis les statistiques ethniques sont interdites en France ?

Dans d'autres pays, il y a des statistiques ethniques, ça permet juste de savoir qui fait quoi de manière sourcée.

214115ŦTristanduvar a écrit:Parler d'individus sous OQTF c'est être d'extrême-droite ?
Parler d'étranger c'est être d'extrême-droite ?
Dans ce cas, il y a plusieurs millions de gens d'extrême-droite en France

J'aurais dit la même chose si les OQTF auraient été des étrangers non musulman, et bien blanc comme des arméniens ou des ukrainiens par exemple, mais ce n'est pas le cas.

La vérité qui dérange, est que dans l'écrasante majorité le profil type de l'OQTF c'est : musulman, souvent subsaharien ou maghrébin.

Il suffit de faire preuve de jugeote et regarder les rubriques faits-divers quotidiennement... et c'est à la portée de tous ! Il n'y a aucun racisme ou stigmatisation, juste les faits.
Pourquoi à votre avis les statistiques ethniques sont interdites en France ?

Dans d'autres pays, il y a des statistiques ethniques, ça permet juste de savoir qui fait quoi de manière sourcée.

C'est surtout HORS SUJET.

Je vois d'où cela sort:
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214119ŦKassandra88 a écrit:[

C'est surtout HORS SUJET.

Évidemment Kassandra !
Tout est prétexte pour 3 ou quatre individus de faire étalage, dans plusieurs topics, de leurs idées d’ED
Cette mouvance s’insinue partout
C’est comme la gangrène, la lèpre, le cancer des os et du sang.
Elle s’insinue partout,? Et quand on en prend conscience, il est souvent trop tard.
Désolée pour ce hors sujet, mais bien nécessaire vu des propos tenus par ces tristes individus.

214125ŦSourisverte a écrit:

214119ŦKassandra88 a écrit:[

C'est surtout HORS SUJET.

Évidemment Kassandra !
Tout est prétexte pour 3 ou quatre individus de faire étalage, dans plusieurs topics, de leurs idées d’ED
Cette mouvance s’insinue partout
C’est comme la gangrène, la lèpre, le cancer des os et du sang.
Elle s’insinue partout,? Et quand on en prend conscience, il est souvent trop tard.
Désolée pour ce hors sujet, mais bien nécessaire vu des propos tenus par ces tristes individus.

Exactement!
Et viendra le moment où l'un de nous cessera de jouer les camions balais et supprimera le compte de l'internaute.

Affaire PPDA : l’information judiciaire visant le journaliste élargie à deux autres viols et une agression sexuelle.

Une partie de la deuxième enquête préliminaire visant l’ancien présentateur de TF1 a par ailleurs été classée sans suite pour cause de prescription, indique le parquet de Nanterre ce mercredi.

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Bordeaux : Une jeune femme de 20 ans violée par un algérien.
Celui-ci, en situation irrégulière sur le sol français, est sous le coup d’une OQTF depuis le 23 août 2023.
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Pas une semaine sans ce genre de faits dramatiques, mais bon, on n'a plus le droit de s'indigner au risque de passer pour un extrémiste d'extrême-droite.

La France part à vau-l'eau...

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"Concernant la prescription dite glissante, appliquée pour les crimes et délits sexuels sur mineur, où le délai de prescription est calculé à partir de la dernière infraction commise, le ministre de la Justice ne se dit "pas opposé à une réflexion sur cette question" d'un élargissement de cette disposition aux crimes sexuels sur majeurs."

Réprimer les viols sériels de la même manière que les crimes sériels ne serait pas du luxe ! d'autant que le viol est un crime.

L’acteur et réalisateur belge Bouli Lanners a témoigné, dans une interview à la RTBF mardi, avoir été harcelé et dénigré par une réalisatrice. « Je ne vais pas citer qui c’est, (…) il faut simplement que la parole se libère », a ponctué le comédien, qui animera samedi la cérémonie des Magritte du cinéma.

« J’ai été harcelé par une réalisatrice plus âgée que moi. À chaque fois que j’ai commencé à en parler, les gens ont ri parce que j’étais un mec, parce que j’étais gros et que j’avais bien de la chance d’être là », a confié le natif de Moresnet.

Le quinquagénaire précise avoir parlé « très peu » de cet événement, à l’époque comme aujourd’hui, et renvoie à la problématique de la domination, dont les hommes aussi peuvent souffrir. « Cette réalisatrice avait le ’pouvoir de’. Et c’est celui qui a ’le pouvoir de’ qui l’exerce sur l’autre. »

Pour le quinquagénaire, « il faut simplement que la parole se libère ». « Ma parole n’est pas acceptée parce que je suis un homme et que je fais partie du camp de ceux qui sont les harceleurs. »

Auréolé d’un César et d’un Magritte du meilleur acteur pour son rôle dans « La nuit du 12 », Philippe Lanners (de son vrai nom) évolue à présent hors des plateaux pour se consacrer aux marionnettes avec son « Théâtre de la couverture chauffante » à Liège, dans lequel il prête sa voix et donne vie aux poupées de bois avec sa femme Elise Ancion.

À lire aussi Avec #MeTooGarçons, les hommes dénoncent à leur tour

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Le harcèlement et le dénigrement peuvent, bien entendu, être le fait d'hommes aussi bien que de femmes et pour les mobiles les plus divers, l'intention étant avant tout le plus souvent de dominer et de nuire. N'importe qui peut en être victime.

#Metoogarçon : de plus en plus d'hommes dénoncent les violences sexuelles dont ils ont été victimes

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Femme droguée par son mari et violée par 50 inconnus pendant dix ans : le procès hors-norme se tiendra en septembre à Avignon où l'on retrouve le sympathique Dominique P.https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/vaucluse/avignon/affaire-des-viols-de-mazan-le-proces-hors-norme-se-tiendra-en-septembre-a-avignon-2935812.html

215439ŦLisetoct a écrit:Femme droguée par son mari et violée par 50 inconnus pendant dix ans : le procès hors-norme se tiendra en septembre à Avignon où l'on retrouve le sympathique Dominique P.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Pél.cot est aussi MEE pour le meurtre de Sophie Narme. Il nie les faits ... et les prélèvements qui avaient été réalisés sur le corps de la victime ont été égarés

Bonjour,

Si maintenant les robots s'y mettent aussi
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A suivre !

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"Alors que la France s'était opposée, au niveau européen, à une définition du viol fondée sur l'absence de consentement, le Président Emmanuel Macron souhaite inscrire dans le droit français la notion de consentement. Un "changement de paradigme" selon la chercheuse Catherine Le Magueresse."

Bonjour,
Un harcèlement qui a conduit certains à se suicider. J'ai donc préféré relayer l'article ici:

Fausses convocations judiciaires pour pédopornographie : amende et bracelet électronique pour treize « brouteurs »
Le parquet avait requis jusqu’à 3 ans de prison et 100 000 euros d’amende contre quatorze ressortissants ivoiriens, accusés d’avoir blanchi de l’argent de cette escroquerie, via des « comptes taxis ». Un prévenu a été relaxé, tous les autres ont été condamnés.

Les prévenus, tous nés dans les années 1990 en Côte d’Ivoire, sans casier, vivent en France.

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216447ŦSortcière a écrit:A suivre !

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"Alors que la France s'était opposée, au niveau européen, à une définition du viol fondée sur l'absence de consentement, le Président Emmanuel Macron souhaite inscrire dans le droit français la notion de consentement. Un "changement de paradigme" selon la chercheuse Catherine Le Magueresse."

Bonjour Sortcière

Parler de changement de paradigme, c'est peut-être exagéré.
Selon le code pénal, il faut au moins un de ces quatre critères pour caractériser un viol: la menace, la violence, la contrainte ou la surprise.

Est-ce que demander à quelqu'un suspecté d'avoir commis un viol de quelle façon il s'est assuré du consentement de la personne pourrait suffire à changer vraiment le paradigme ? C'est assez subjectif et c'est le plus souvent parole contre parole, je crois.

216619ŦCasta a écrit:

216447ŦSortcière a écrit:A suivre !

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"Alors que la France s'était opposée, au niveau européen, à une définition du viol fondée sur l'absence de consentement, le Président Emmanuel Macron souhaite inscrire dans le droit français la notion de consentement. Un "changement de paradigme" selon la chercheuse Catherine Le Magueresse."

Bonjour Sortcière

Parler de changement de paradigme, c'est peut-être exagéré.
Selon le code pénal, il faut au moins un de ces quatre critères pour caractériser un viol: la menace, la violence, la contrainte ou la surprise.

Est-ce que demander à quelqu'un suspecté d'avoir commis un viol de quelle façon il s'est assuré du consentement de la personne pourrait suffire à changer vraiment le paradigme ? C'est assez subjectif et c'est le plus souvent parole contre parole, je crois.

Bonjour Casta,

Je pars du principe que si une femme dit NON, ça veut dire NON et qu'il n'y a pas consentement. Quand une femme exprime son refus, ce qui est déjà explicite mais pas toujours possible dans les cas de peur ou de sidération, elle n'a pas en plus à devoir subir de la violence, des menaces, de la contrainte ou de se faire surprendre pour qu'il y ait viol.
On va aller vers une inversion de la charge de la preuve et ça ne sera pas plus mal que ce soit à celui ou celle qui est à l'initiative de la relation sexuelle de s'assurer d'un consentement explicite et non pas soit disant tacite.

Pour preuve une affaire assez sordide actuellement mais une pratique qui se répand : la soumission chimique et un taré qui prétend qu'une jeune femme qui accepterait de boire un verre consentirait de ce fait à des actes de nature sexuelle ! grande perplexité du Juge d'Instruction ...

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Edit : D'ailleurs je me suis posée la question de ce qu'il pouvait y avoir dans le verre de Lina lorsqu'elle dit avoir été violée par DEUX mecs.

Bonjour Sortcière,

Le cas de ce violeur en série est assez particulier.

Ma réflexion dans mon précédent message concerne plutôt les cas, de plus en plus nombreux, de plaintes déposées pour viol contre des gens célèbres.
Si on demandait à Depardieu, Poivre d'Arvor, Cauet, Hulot, etc. s'ils s'étaient assurés du consentement de la plaignante, il leur serait facile de répondre par l'affirmative.

Le violeur à la trottinette ne pourra plus faire de mal.
Une enquête rondement menée par la SLPJ.

Alors qu’elle profite de ce samedi ensoleillé pour flâner dans les rues de Grenoble (Isère), Agathe, 21 ans, ne cache pas son soulagement quand elle apprend que le violeur en série – qui sévirait dans la capitale des Alpes depuis le mois de décembre – est en garde à vue depuis vendredi après-midi. « Si c’est bien le violeur à la trottinette qui a été arrêté, on va pouvoir souffler, oublier l’angoisse de sortir dans le soir pour faire la fête. » L’ADN de cet homme correspond à celui retrouvé sur l’une des victimes d’après le laboratoire de police scientifique de Lyon (Rhône), où des analyses ont été réalisées en urgence entre vendredi et samedi.

Ce jeune homme de 22 ans déjà connu de la police pour des faits mineurs s’est présenté de son propre chef au commissariat de Grenoble, selon le Dauphiné Libéré. « L’important et patient travail des nombreux policiers mobilisés dans la recherche du violeur à la trottinette a payé », s’est félicité le procureur de la République de Grenoble, Éric Vaillant.

Acculé par les forces de l’ordre
Si le suspect s’est rendu aux autorités, c’est parce qu’il se serait senti acculé par les forces de l’ordre qui avaient localisé son domicile à Fontaine, dans la banlieue de Grenoble, et cherchaient à l’interpeller. Les enquêteurs sont remontés jusqu’à l’agresseur grâce au bornage de son téléphone sur les lieux des agressions. On en décomptait sept jusqu’à cette semaine, les plus graves s’étant terminées par deux viols, tandis qu’on dénombre également une tentative de viol, une agression sexuelle, des violences avec armes et des vols.

Une huitième victime potentielle s’est manifestée le 4 avril, confiant à la police avoir été frappée par un conducteur de trottinette alors qu’elle sortait de boîte de nuit, le matin du 17 décembre 2023. Elle-même à trottinette pour rentrer chez elle, la jeune femme s’est retrouvée chassée : « À un moment, il se met à ma hauteur (…) et il part devant. Mais deux minutes après, il était de nouveau derrière moi. Et ça a été comme ça jusqu’à Échirolles (banlieue de Grenoble). C’était un jeu du chat et de la souris », avait-elle confié à France 3 Alpes.

Toujours le même mode opératoire
L’agresseur l’a ensuite aveuglée en l’aspergeant d’alcool avant de tenter de l’emmener sur sa trottinette. Sa victime est tombée et est parvenue à se réfugier dans une clinique. Elle souffrait de multiples contusions aux genoux, aux bras et à la tête, mais n’avait pas porté plainte. Ce n’est que lorsque la rumeur d’un violeur à la trottinette a été colportée sur les réseaux sociaux puis médiatisée, en mars, qu’elle a reconnu les traits de son agresseur dans le signalement du procureur : « Un homme de 20 ans, de type européen, sans accent, d’environ 1m70 et de corpulence normale voire légèrement replète, yeux marron, teint pâle et cheveux plutôt roux ».

Pour l’heure, un viol peut être imputé de façon certaine au violeur à la trottinette grâce à l’analyse ADN. Sa garde à vue et la perquisition de son domicile pourraient apporter d’autres éléments sur les autres agressions dont il est soupçonné. Le jeune homme avait toujours le même mode opératoire. Vêtu de noir, il repérait ses victimes en circulant sur sa trottinette après minuit, avant de les agresser en les faisant tomber ou en entrant dans le hall de leur immeuble.

« J’avais arrêté de me déplacer seule »
Depuis fin mars, un climat de psychose régnait chez les jeunes Grenobloises. « J’avais arrêté de me déplacer seule. La nuit, on s’arrangeait avec mes amies pour aller au bar ensemble. C’était une atmosphère très pesante, on était sur le qui-vive dès qu’une trottinette s’approchait. On devenait parano. Avec ce genre de psychopathe, tout est possible », raconte Mégane, une étudiante. D’autres jeunes femmes avouent même être sorties avec un couteau dans le sac.

Dans l’hypercentre de Grenoble, où avait eu lieu un viol, dans une galerie piétonne, des parents d’adolescents reconnaissent qu’ils ont eu très peur pendant plusieurs semaines : « J’avais donné un spray anti-agression au poivre à ma fille de 18 ans qui est en classe prépa et qui quitte régulièrement le lycée à la nuit tombée », affirme un père en montrant la référence du produit sur son portable. « Si la police confirme que le type qui a été arrêté est bien l’homme responsable de toutes ces agressions, c’est un poids qu’on nous enlève. On pourra être plus serein. »

Plus loin, sur les quais de l’Isère, un groupe de jeunes femmes accueillent la nouvelle avec de francs sourires. « On va fêter ça ce soir ! », assure l’une d’elles, tandis qu’une autre se félicite de cette arrestation. « Il y a tellement de viols sans qu’on retrouve les coupables. Là, on sait que ces faits ne resteront pas impunis. »

À la fin de la garde à vue du suspect ce dimanche, le procureur tiendra une conférence de presse.
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222141ŦTristanduvar a écrit:Le violeur à la trottinette ne pourra plus faire de mal.
Une enquête rondement menée par la SLPJ.
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Encore un à qui on aurait pu donner le bon dieu sans confession:

Grenoble : Milan Dibilio, le « violeur à la trottinette » passe aux aveux

« Un jeune homme plutôt bien inséré » désormais surnommé « le violeur à la trottinette ». Entendu pour des faits mineurs dans le passé, Milan Dibilio, 22 ans, est cette fois-ci accusé de viols et d’agressions sexuelles. Sept faits commis entre le 8 février et le 16 mars derniers auxquels pourrait s’ajouter une huitième affaire.
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"Je connais son père, sa soeur, toute sa famille, des gens très appréciés ici." a témoigné un commerçant du quartier dans le journal Le Nouveau Détective

"Je ne l’ai pas du tout vu venir, en plus il avait une copine. C’était un sacré travailleur, beau gosse en plus! Donc bon, on se dit qu’il n’avait pas de raison à faire des choses de ce genre de choses." a-t-il ajouté.
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Bois de Boulogne : accusé de plus de 100 viols - 13/04
Au Bois de Boulogne, un homme âgé de 34 ans, soupçonné d'avoir commis une centaine de viols, a été interpellé. Le suspect est de nationalité pakistanaise et est en situation irrégulière sur le territoire. Il a été mis en examen et écroué. On en parle avec : Maxime Brandstaetter, journaliste police-justice BFMTV. Anaïs Lenclos, porte-parole du STRASS (Syndicat du travail sexuel). Et Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police.
Le 13/04/2024 à 20:47 | Durée : 10:0

Vidéo:
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« Cela ne peut plus durer » : Montreuil lance une campagne contre les guets-apens homophobes

Après trois agressions, la municipalité déploie, depuis ce lundi, affiches et cartes postales, prodiguant des conseils aux utilisateurs des applications de rencontres. Il y a près d’un an, un adjoint au maire avait été attaqué au parc des Guilands.

« Je me sens mieux. Ce ne sont plus des souvenirs qui me préoccupent au quotidien. » Le 2 juin 2023, Luc di Gallo, adjoint (Génération.s) au maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis) était victime d’une agression à caractère homophobe dans le parc des Guilands.

Près d’un an plus tard, la municipalité a lancé, ce lundi, une campagne de prévention pour lutter contre les guets-apens homophobes tendus sur les applications de rencontre. Une affiche et des cartes postales ont été envoyées à une vingtaine de lieux festifs de la commune, bars, restaurants, mais aussi à des équipements culturels et aux structures de santé publiques comme privées.

Ces supports affichent des messages de prévention comme « utilisez un pseudo sur les applications de rencontre », « obtenez le numéro de la personne » ou encore « prévenez un proche » avant le rendez-vous. Dans un courrier les accompagnant, Patrice Bessac, le maire (PCF) de Montreuil, demande aux établissements de « mettre ces supports à disposition de la clientèle, afin de la sensibiliser et de la prévenir contre ce risque, et ainsi de participer à la lutte contre toutes les formes de discriminations dans notre ville ».

Deux autres plaintes en un an
Cette initiative de Patrice Bessac fait écho à l’histoire de son adjoint à la ville zéro déchet et à l’économie circulaire. Ce 2 juin 2023 en début de soirée, Luc di Gallo vient de quitter un repas de quartier et se rend à un rendez-vous avec un inconnu rencontré sur Grindr, une application de rencontres gays. Il tombe en réalité dans un guets-apens : une personne l’attire dans un recoin plus sombre du parc des Guilands et trois autres l’entourent, le rouent de coups et lui dérobent ses téléphones et sa sacoche avant de s’enfuir. L’élu se voit prescrire sept jours d’ITT (interruption temporaire ou totale de travail) et témoigne, quelques semaines plus tard, de cette agression « pour encourager les victimes à porter plainte ».

Personne n’a été interpellé depuis et Luc di Gallo a repris le cours de sa vie. « Mais cela a changé mes habitudes. Je fais plus attention au quotidien, confie-t-il. C’est important de sensibiliser. » Après lui, deux autres hommes ont été victimes de guets-apens similaires – au moins l’un d’entre eux s’étant déroulé dans un parc de la commune – et leurs plaintes font l’objet d’une enquête de police, selon le maire. « Et de nombreux cas restent encore non déclarés, la situation est probablement bien plus alarmante, écrit Patrice Bessac, dans un courrier envoyé ce lundi aux commerçants de Montreuil. Cela ne peut plus durer. »

Une initiative plutôt bien perçue dans les lieux festifs de Montreuil. À la Marbrerie, une salle de concert située non loin de la mairie, l’équipe n’a pas encore reçu les éléments de la campagne. « Mais on l’affichera, y assure-t-on. Ces messages correspondent à nos valeurs et à ce qu’on véhicule à la Marbrerie. Nous organisons des événements pour tous les publics et aussi pour les communautés queer ou LGBTI, donc c’est pertinent d’afficher ce genre de messages. »

« Ça concerne tout le monde »
« C’est toujours bien de prévenir, commente aussi Fanny Bibiche, du bar-restaurant Mange Disc, qui prévoit elle aussi d’afficher la campagne de prévention lorsqu’elle l’aura reçue. Après, ça concerne tout le monde, les femmes, les gays, les mineurs... Tout le monde. »

En témoigne la mort de Philippe Coopman, à Grande-Synthe (Nord) dans la nuit du 15 au 16 avril, après avoir été frappé à mort. Ses meurtriers, se faisant passer pour une mineure selon leurs déclarations, lui avaient donné rendez-vous via un site de rencontres. Deux adolescents de 14 et 15 ans ont été mis en examen pour assassinat.

« Cela se passe partout, l’actualité récente nous le montre. J’espère que cette initiative à Montreuil ira plus loin, que ça va soulever des questions, inviter, par exemple, le gouvernement à se pencher sur la possibilité de lever l’anonymat des applis de rencontres lorsqu’il y a des agressions », conclut Luc di Gallo.

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