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Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Jeu 28 Avr - 9:05
2022
Depuis le mois de février 2022, plusieurs personnes ont affirmé avoir été piquées en boîte de nuit, provoquant des malaises chez certaines victimes. Des évènements recensés dans plusieurs villes de France comme Nantes, Grenoble ou Béziers.
Nantes, Grenoble, Béziers, Rennes ou encore Amiens... autant de villes touchées par une vague de piqûres sauvages en boîte de nuit. Pour faire face à ces agressions qui auraient entraîné malaises, sensations de jambes coupées et nausées, plusieurs enquêtes ont été ouvertes. La Dépêche du Midi fait le point.
Un procédé récurrent et des symptômes identiques
Sur les plusieurs dizaines de cas avérés et signalés, tous relatent la même histoire, les mêmes sensations. Ces jeunes femmes et hommes étaient en train de faire la fête en boîte de nuit au moment des faits. Puis, ils ont senti une piqûre à la cuisse, à l'épaule, au bras ou encore aux chevilles.
Tous ont également remarqué un petit point rouge, systématique des piqûres, sur le membre atteint. Très vite, les symptômes s'enchaînent. La plupart décrivent des bouffées de chaleur, la nécessité de prendre l'air rapidement puis des fourmillements dans les membres jusqu'à parfois en perdre l'usage.
C'est ce qu'a confié Zoé, étudiante de 20 ans, à nos confrères de BFMTV. "J'ai perdu complètement la vision. J'avais besoin d'air alors je me suis précipitée vers la sortie. En sortant, j'ai eu comme les jambes coupées. Je n'avais plus aucune force dans les jambes" a-t-elle expliqué. Pour certains, la soirée a terminé à l'hôpital.
Des dizaines de plaintes
Au total, une quarantaine de plaintes ont d'ores et déjà été enregistrées. Huit à Grenoble et dix-sept à Nantes sur quarante-trois signalements. Du côté de Béziers, ville très touchée depuis le début du mois d'avril, dix plaintes ont été recensées et plus d'une trentaine de mains courantes déposées. Plusieurs enquêtes ont été ouvertes pour "administration de substances nuisibles" et "violence volontaire avec arme".
Toutefois, pour connaître le nombre de cas exacts il est nécessaire que tous se signalent. Les potentielles autres victimes de faits similaires sont donc invitées à se faire connaître en déposant plainte.
Un mobile inconnu
À ce stade des enquêtes, le mystère reste entier pour les forces de l'ordre. En effet, il est encore très difficile de déterminer le mobile de ces agressions. Aucune agression sexuelle faisant suite à une de ces piqûres n'a été signalée. Seul un jeune homme de 17 ans affirme avoir été dépouillé de son téléphone, ses objets personnels et sa carte bleue à Voiron, dans la région grenobloise.
Pour le moment, les analyses toxicologiques réalisées s'avèrent pour la plupart négatives au GHB (appelé aussi "drogue du violeur"). Une mère a tout de même assuré auprès du Dauphiné Libéré que sa fille de 18 ans en avait présenté des traces. Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble, a d'ailleurs rappelé que "les examens à réaliser pour rechercher les traces de GHB doivent être réalisés le plus précocement possible et en tout cas avant 8 ou 12 heures (après l'agression)".
Difficile donc de déterminer le pourquoi du comment ainsi que l'identité des coupables. Aucune seringue n'a été retrouvée sur les différents lieux des agressions et aucun suspect n'a été identifié sur les caméras de surveillance, excepté à Nantes, où un homme a été placé en garde à vue fin février avant d'être rapidement libéré.
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Depuis le mois de février 2022, plusieurs personnes ont affirmé avoir été piquées en boîte de nuit, provoquant des malaises chez certaines victimes. Des évènements recensés dans plusieurs villes de France comme Nantes, Grenoble ou Béziers.
Nantes, Grenoble, Béziers, Rennes ou encore Amiens... autant de villes touchées par une vague de piqûres sauvages en boîte de nuit. Pour faire face à ces agressions qui auraient entraîné malaises, sensations de jambes coupées et nausées, plusieurs enquêtes ont été ouvertes. La Dépêche du Midi fait le point.
Un procédé récurrent et des symptômes identiques
Sur les plusieurs dizaines de cas avérés et signalés, tous relatent la même histoire, les mêmes sensations. Ces jeunes femmes et hommes étaient en train de faire la fête en boîte de nuit au moment des faits. Puis, ils ont senti une piqûre à la cuisse, à l'épaule, au bras ou encore aux chevilles.
Tous ont également remarqué un petit point rouge, systématique des piqûres, sur le membre atteint. Très vite, les symptômes s'enchaînent. La plupart décrivent des bouffées de chaleur, la nécessité de prendre l'air rapidement puis des fourmillements dans les membres jusqu'à parfois en perdre l'usage.
C'est ce qu'a confié Zoé, étudiante de 20 ans, à nos confrères de BFMTV. "J'ai perdu complètement la vision. J'avais besoin d'air alors je me suis précipitée vers la sortie. En sortant, j'ai eu comme les jambes coupées. Je n'avais plus aucune force dans les jambes" a-t-elle expliqué. Pour certains, la soirée a terminé à l'hôpital.
Des dizaines de plaintes
Au total, une quarantaine de plaintes ont d'ores et déjà été enregistrées. Huit à Grenoble et dix-sept à Nantes sur quarante-trois signalements. Du côté de Béziers, ville très touchée depuis le début du mois d'avril, dix plaintes ont été recensées et plus d'une trentaine de mains courantes déposées. Plusieurs enquêtes ont été ouvertes pour "administration de substances nuisibles" et "violence volontaire avec arme".
Toutefois, pour connaître le nombre de cas exacts il est nécessaire que tous se signalent. Les potentielles autres victimes de faits similaires sont donc invitées à se faire connaître en déposant plainte.
Un mobile inconnu
À ce stade des enquêtes, le mystère reste entier pour les forces de l'ordre. En effet, il est encore très difficile de déterminer le mobile de ces agressions. Aucune agression sexuelle faisant suite à une de ces piqûres n'a été signalée. Seul un jeune homme de 17 ans affirme avoir été dépouillé de son téléphone, ses objets personnels et sa carte bleue à Voiron, dans la région grenobloise.
Pour le moment, les analyses toxicologiques réalisées s'avèrent pour la plupart négatives au GHB (appelé aussi "drogue du violeur"). Une mère a tout de même assuré auprès du Dauphiné Libéré que sa fille de 18 ans en avait présenté des traces. Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble, a d'ailleurs rappelé que "les examens à réaliser pour rechercher les traces de GHB doivent être réalisés le plus précocement possible et en tout cas avant 8 ou 12 heures (après l'agression)".
Difficile donc de déterminer le pourquoi du comment ainsi que l'identité des coupables. Aucune seringue n'a été retrouvée sur les différents lieux des agressions et aucun suspect n'a été identifié sur les caméras de surveillance, excepté à Nantes, où un homme a été placé en garde à vue fin février avant d'être rapidement libéré.
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Dernière édition par Kassandra88 le Mar 24 Mai - 10:22, édité 1 fois
Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Jeu 28 Avr - 9:12
Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Jeu 28 Avr - 11:49
«Piqûres» mystérieuses : les organisateurs de festivals prennent les témoignages «très au sérieux»
Après les récits de plusieurs spectateurs du Printemps de Bourges, les responsables des événements musicaux de l’été tentent de s’organiser pour éviter toute agression sans créer de panique générale.
Par Emmanuel Marolle
Le 28 avril 2022 à 11h14
Pas question de paniquer. Encore moins de créer une psychose. Il n’empêche. Les festivals restent très vigilants après les différents témoignages de personnes qui ont raconté avoir été victimes de mystérieuses « piqûres », en discothèque, d’abord, puis, plus récemment, au Printemps de Bourges (Cher). « On prend ça très au sérieux, confirme Gérard Pont, son patron, PDG de la société Morgane également propriétaire des Francofolies de La Rochelle (Charente-Maritime) qui auront lieu en juillet. L’une de nos salariées a été piquée dans la foule lors du Printemps de Bourges, elle a ressenti des montées d’adrénaline, son cœur s’est accéléré. Le problème, c’est que, pour l’instant, on ne comprend pas ce qui se passe. On ne saisit pas ce que cherchent vraiment les auteurs et on n’a pas encore les résultats des analyses des victimes. »
Même trouble du côté du Hellfest, immense rassemblement de fans de rock métal à Clisson (Loire-Atlantique) en juin prochain. « Je pensais que ce phénomène était cantonné aux discothèques, reconnaît Ben Barbaud, le directeur du festival, qui attend 60 000 personnes par jour. C’est assez inattendu dans un événement comme le Printemps de Bourges. J’espère que ça ne va pas être un nouveau fléau qui va venir perturber nos concerts. » Des faits qui tombent mal alors que la saison des festivals redémarre sur les chapeaux de roues après deux années de disette liées au Covid et aux restrictions sanitaires.
Redoubler de vigilance
« Il faut déjà bien analyser la situation sans créer de panique générale, souligne Jérôme Tréhorel, directeur général des Vieilles Charrues à Carhaix (Finistère), plus gros festival musical de France, qui rassemble plus de 200 000 fidèles chaque été. On reçoit 70 000 personnes chaque jour. Et tous les sujets liés à l’accueil nous préoccupent. Nous sommes en train de travailler avec notre personnel médical, soit cinquante professionnels sur le site, les autorités, l’agence régionale de santé pour avoir un maximum d’informations et rassurer notre public. »
Mais que faire face à des actes aussi imprévisibles ? « On va renforcer les fouilles aux Francofolies », prévoit déjà Gérard Pont « C’est tellement facile de cacher ce genre d’objets, ajoute Ben Barbaud. On va surtout faire passer des messages pour que nos agents de sécurité et de prévention redoublent de vigilance sur notre site. »
« Nous n’avons pas le droit de fouiller les sacs en profondeur, confirme Jérôme Tréhorel. Aux Vieilles Charrues, nous avons mis en place de la vidéo surveillance, un stand dédié aux problèmes de violences sexuelles avec des équipes spécialisées en cas de problème. Mais, heureusement, on part du principe qu’une très large majorité de nos festivaliers se comporte bien. »
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Après les récits de plusieurs spectateurs du Printemps de Bourges, les responsables des événements musicaux de l’été tentent de s’organiser pour éviter toute agression sans créer de panique générale.
Par Emmanuel Marolle
Le 28 avril 2022 à 11h14
Pas question de paniquer. Encore moins de créer une psychose. Il n’empêche. Les festivals restent très vigilants après les différents témoignages de personnes qui ont raconté avoir été victimes de mystérieuses « piqûres », en discothèque, d’abord, puis, plus récemment, au Printemps de Bourges (Cher). « On prend ça très au sérieux, confirme Gérard Pont, son patron, PDG de la société Morgane également propriétaire des Francofolies de La Rochelle (Charente-Maritime) qui auront lieu en juillet. L’une de nos salariées a été piquée dans la foule lors du Printemps de Bourges, elle a ressenti des montées d’adrénaline, son cœur s’est accéléré. Le problème, c’est que, pour l’instant, on ne comprend pas ce qui se passe. On ne saisit pas ce que cherchent vraiment les auteurs et on n’a pas encore les résultats des analyses des victimes. »
Même trouble du côté du Hellfest, immense rassemblement de fans de rock métal à Clisson (Loire-Atlantique) en juin prochain. « Je pensais que ce phénomène était cantonné aux discothèques, reconnaît Ben Barbaud, le directeur du festival, qui attend 60 000 personnes par jour. C’est assez inattendu dans un événement comme le Printemps de Bourges. J’espère que ça ne va pas être un nouveau fléau qui va venir perturber nos concerts. » Des faits qui tombent mal alors que la saison des festivals redémarre sur les chapeaux de roues après deux années de disette liées au Covid et aux restrictions sanitaires.
Redoubler de vigilance
« Il faut déjà bien analyser la situation sans créer de panique générale, souligne Jérôme Tréhorel, directeur général des Vieilles Charrues à Carhaix (Finistère), plus gros festival musical de France, qui rassemble plus de 200 000 fidèles chaque été. On reçoit 70 000 personnes chaque jour. Et tous les sujets liés à l’accueil nous préoccupent. Nous sommes en train de travailler avec notre personnel médical, soit cinquante professionnels sur le site, les autorités, l’agence régionale de santé pour avoir un maximum d’informations et rassurer notre public. »
Mais que faire face à des actes aussi imprévisibles ? « On va renforcer les fouilles aux Francofolies », prévoit déjà Gérard Pont « C’est tellement facile de cacher ce genre d’objets, ajoute Ben Barbaud. On va surtout faire passer des messages pour que nos agents de sécurité et de prévention redoublent de vigilance sur notre site. »
« Nous n’avons pas le droit de fouiller les sacs en profondeur, confirme Jérôme Tréhorel. Aux Vieilles Charrues, nous avons mis en place de la vidéo surveillance, un stand dédié aux problèmes de violences sexuelles avec des équipes spécialisées en cas de problème. Mais, heureusement, on part du principe qu’une très large majorité de nos festivaliers se comporte bien. »
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par ruth Ven 29 Avr - 7:17
Y-a-t-il eu des cas avérés avec analyses toxicologiques à l'appui ?
Rappelez-vous, dans les années 80, courait une rumeur : des seringues contaminées au VIH étaient dissimulées dans les sièges des cinémas, partout en France, pour vous contaminer.
À l'époque, il n'y avait en plus aucun traitement et de nombreuses personnes décidaient du SIDA.
Rappelez-vous, dans les années 80, courait une rumeur : des seringues contaminées au VIH étaient dissimulées dans les sièges des cinémas, partout en France, pour vous contaminer.
À l'époque, il n'y avait en plus aucun traitement et de nombreuses personnes décidaient du SIDA.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Dim 1 Mai - 14:12
ruth a écrit:Y-a-t-il eu des cas avérés avec analyses toxicologiques à l'appui ?
Rappelez-vous, dans les années 80, courait une rumeur : des seringues contaminées au VIH étaient dissimulées dans les sièges des cinémas, partout en France, pour vous contaminer.
À l'époque, il n'y avait en plus aucun traitement et de nombreuses personnes décidaient du SIDA.
Bonjour Ruth,
Bonjour à tous,
Jusqu'à présent, les analyses toxicologiques n’ont pas permis de déceler de traces de stupéfiants. Ni d’arrêter le moindre suspect. Mais on ne trouve pas ce qu'on ne cherche pas, c'est ainsi que dans le monde du dopage a toujours une longueur d'avance sur les contrôles.
Un peu d'histoire (pour abonnés) quelques extraits.
Piqûres mystérieuses : en 1819, «un sérial-piqueur» s’attaquait aux fesses des jeunes Parisiennes
Depuis quelques semaines, les plaintes s’accumulent en France après des cas de piqûres très médiatisés dans les discothèques et les festivals. Ce n’est pas la première fois que le phénomène défraie la chronique. Il y a deux siècles, une étrange psychose régnait sur la capitale.
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L’affaire éclate au grand jour le 4 décembre 1819, dans Le Moniteur universel. « Un individu dont on n’a pu se procurer le signalement que d’une manière imparfaite se fait, depuis quelque temps, un plaisir cruel de piquer d’une canne ou d’un parapluie les jeunes personnes de 15 à 20 ans que le hasard lui fait rencontrer dans les rues, sur les places ou les promenades publiques. » Le quotidien, très à cheval sur les convenances, ne précise pas que les coups sont portés sur les postérieurs féminins.
Tout semble avoir commencé le 14 août en fin d’après-midi, quand Euphémie et Félicité Gonthier sont agressées rue des Moulins (Paris Ier), puis à nouveau un peu plus loin, rue des Petits-Champs. Le coupable, témoigneront les deux sœurs, serait un jeune homme dont la main était enveloppée de soie noire.
Vidocq lance ses agents
Dans les mois qui suivent, on suit le scélérat à la trace dans les espaces publics les plus courus de la capitale : aux Tuileries où une jeune femme s’évanouit de douleur, le bas du dos littéralement labouré de griffures. Dans les salles du Louvre, le long des quais de Seine, dans les passages couverts, près du Pont-Neuf, rue Dauphine, où une « damoiselle » est touchée au milieu d’un « groupe occasionné par un embarras de voitures ».
Mais son terrain de chasse favori se situe au Palais-Royal, l’épicentre bouillonnant de la vie parisienne...
En 1819, sous l’autorité du roi Louis XVIII, l’ordre est incarné par trois figures qui n’ont pas la réputation d’être des plaisantins : le préfet Jules Anglès, le ministre de l’Intérieur Élie Decazes, et le sulfureux Eugène-François Vidocq, un ancien voyou passé par le bagne, qui règne sur la brigade de sûreté parisienne. Vidocq dispose d’un impressionnant réseau d’agents infiltrés et d’indicateurs qui gardent l’œil ouvert 24 heures sur 24, de véritables caméras de vidéosurveillance avant l’heure. Sauf que pour pincer le malandrin dans la cohue parisienne, il faudrait un miracle. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.
Entre le 8 et le 28 décembre, une trentaine de piqûres sont attestées dans la capitale. C’est sans doute bien plus, en dépit des folles exagérations relayées par une presse en plein essor où domine encore un certain esprit fantaisiste.
À force, certains finissent par garantir l’existence d’une organisation souterraine de piqueurs de fesses. Vous avez dit complot ? Il en surgit à chaque attaque de popotin. Les libéraux y voient la main des ultraroyalistes. Ils se persuadent que les stylets ont une pointe en forme de petite croix. D’autres parient sur la « terreur jacobine ».
Certains, enfin, avancent avec succès la thèse d’une conjuration policière, destinée à manipuler l’opinion en la détournant des « vrais » problèmes politiques. Vidocq est rattrapé par sa mauvaise réputation. Avec lui, tous les coups sont permis, dit-on, alors pourquoi pas celui-là ?
En janvier, l’ancien bagnard et ses sinistres « mouchards » mettent les bouchées doubles. Ils utilisent des prostituées comme appâts, quadrillent les rues… et arrêtent un dénommé Auguste-Marie Bizeul, garçon tailleur de 35 ans, expert en maniement d’aiguilles. Un simple bouc émissaire déniché par Vidocq pour éteindre l’incendie ? De fait, il n’a pas été pris en flagrant délit, et seulement trois victimes (sur 38 plaignantes) le reconnaissent.
Bizeul a beau clamer son innocence, il est condamné le 2 février 1820 à cinq ans de prison et 500 francs d’amende. C’est de sa prison qu’il assistera, deux ans plus tard, à une nouvelle vague de piqûres dans la capitale.
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Dim 1 Mai - 23:58
Piqûres sauvages en soirée : six cas potentiels recensés ce week-end à Montpellier
Le quotidien Midi Libre rapporte que six personnes ont affirmé avoir été victimes de piqûres, l’une dans la soirée de vendredi, les cinq autres lors d’un concert samedi soir.
Si vous pensez en être victime, déposez plainte dans le commissariat ou la brigade de gendarmerie », a d’ailleurs rappelé le ministère de l’Intérieur jeudi, sur Twitter.
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Le quotidien Midi Libre rapporte que six personnes ont affirmé avoir été victimes de piqûres, l’une dans la soirée de vendredi, les cinq autres lors d’un concert samedi soir.
Si vous pensez en être victime, déposez plainte dans le commissariat ou la brigade de gendarmerie », a d’ailleurs rappelé le ministère de l’Intérieur jeudi, sur Twitter.
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Mer 4 Mai - 18:36
Belgique : enquête ouverte sur des soupçons d’administration de drogue lors d’un bal
Aucun suspect n’a été identifié à ce stade et aucune drogue ou substance prohibée identifiée, selon le parquet, qui a fait état de « deux modus operandi » soupçonnés par les plaignantes.
« Certaines plaignantes s’étant rendues à l’hôpital, il y aura certainement des analyses de sang ou d’urine » pour compléter les investigations, a ajouté la porte-parole du parquet.
Certaines d’entre elles ont dit avoir découvert sur leur corps, le lendemain du bal, « une trace qui pourrait s’apparenter à un trace de piqûre », a déclaré Anne-Sophie Guilmot. Au moins une autre a décrit une tâche suspecte dans sa boisson faisant penser à « un cachet glissé dans le verre ».
Des symptômes divers
D’après la radio-télévision francophone RTBF, les victimes déclarent aussi avoir ressenti divers symptômes comme des vertiges, la tête lourde, de la nausée ou encore des pertes de mémoire.
En France, un climat de psychose s’est installé dans le monde de la nuit après des dizaines de témoignages, dans plusieurs régions du pays, évoquant des agressions par le biais de mystérieuses piqûres ayant entraîné des sueurs, nausées, vertiges voire parfois des vomissements.
Une soixantaine de faits similaires survenus dans des établissements de nuit ont été rapportés à la police (en zone urbaine) depuis le début avril, a indiqué une source policière. Le geste de piquer n’est pas forcément suivi d’une agression sexuelle.
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Aucun suspect n’a été identifié à ce stade et aucune drogue ou substance prohibée identifiée, selon le parquet, qui a fait état de « deux modus operandi » soupçonnés par les plaignantes.
« Certaines plaignantes s’étant rendues à l’hôpital, il y aura certainement des analyses de sang ou d’urine » pour compléter les investigations, a ajouté la porte-parole du parquet.
Certaines d’entre elles ont dit avoir découvert sur leur corps, le lendemain du bal, « une trace qui pourrait s’apparenter à un trace de piqûre », a déclaré Anne-Sophie Guilmot. Au moins une autre a décrit une tâche suspecte dans sa boisson faisant penser à « un cachet glissé dans le verre ».
Des symptômes divers
D’après la radio-télévision francophone RTBF, les victimes déclarent aussi avoir ressenti divers symptômes comme des vertiges, la tête lourde, de la nausée ou encore des pertes de mémoire.
En France, un climat de psychose s’est installé dans le monde de la nuit après des dizaines de témoignages, dans plusieurs régions du pays, évoquant des agressions par le biais de mystérieuses piqûres ayant entraîné des sueurs, nausées, vertiges voire parfois des vomissements.
Une soixantaine de faits similaires survenus dans des établissements de nuit ont été rapportés à la police (en zone urbaine) depuis le début avril, a indiqué une source policière. Le geste de piquer n’est pas forcément suivi d’une agression sexuelle.
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Ven 6 Mai - 13:29
Rennes : 69 piqûres recensées dans des discothèques depuis décembre
Les résultats de ces analyses biologiques sont tous négatifs, tant au GHB (la drogue dite du violeur) qu’à d’autres substances toxiques », souligne le parquet général. Dans le but de donner « une réponse cohérente et globale » à ce phénomène, le procureur général a cependant donné l’instruction que les services d’enquête soient cosaisis avec leur « échelon régional ou zonal ».
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Les résultats de ces analyses biologiques sont tous négatifs, tant au GHB (la drogue dite du violeur) qu’à d’autres substances toxiques », souligne le parquet général. Dans le but de donner « une réponse cohérente et globale » à ce phénomène, le procureur général a cependant donné l’instruction que les services d’enquête soient cosaisis avec leur « échelon régional ou zonal ».
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Sortcière Ven 6 Mai - 14:59
Sortcière
Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Lun 23 Mai - 8:40
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Mar 24 Mai - 10:26
C'est vrai que l'hypothèse "insuline" est séduisante.
Le phénomène des piqûres dans la foule débarque en Belgique: pour le Dr Boxho, il faut explorer la piste de l’insuline.
Même le GHB, on doit pouvoir le trouver lors des analyses. L’insuline, elle, est vraiment une substance qui passe inaperçue. Pour la repérer, il faut vérifier le taux de sucre dans le sang. C’est très simple à réaliser, on vous prend une petite goutte de sang par le doigt et on voit cela très vite ».
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Le phénomène des piqûres dans la foule débarque en Belgique: pour le Dr Boxho, il faut explorer la piste de l’insuline.
Même le GHB, on doit pouvoir le trouver lors des analyses. L’insuline, elle, est vraiment une substance qui passe inaperçue. Pour la repérer, il faut vérifier le taux de sucre dans le sang. C’est très simple à réaliser, on vous prend une petite goutte de sang par le doigt et on voit cela très vite ».
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Jeu 26 Mai - 9:44
Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par JM Jeu 26 Mai - 12:40
Hello Kassandra,
c'est un phénomène étrange qui me fait penser aux mutilations animales, car assez étendu géographiquement, et dont le mobile est totalement inconnu.
Je crois que dans un cas, comme dans l'autre, la première arrestation risque d'en dévoiler la cause, la motivation qui pousse les auteurs à agir.
Cordialement,
JM
Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par JM Jeu 26 Mai - 13:05
Il est assez inquiétant de constater, que des esprits mal intentionnés, des terroristes, pourraient tout aussi bien répandre un virus dans la population, et ce en toute impunité.
Les dégâts seraient beaucoup plus conséquents qu'une voiture piégée...Comme si on n'avait pas assez de Poutine et de tout ces états irresponsables qui possèdent et jouent avec le nucléaire.
Notre système est décidemment trop fragile.
Cordialement,
JM
Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Jeu 26 Mai - 17:40
Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Lun 30 Mai - 18:29
Piqûres sauvages en soirée : près de 300 plaintes depuis fin mars, 150 de plus en un mois
Depuis la fin du mois de mars, 300 clientes et clients de lieux ou boîtes de nuit ont porté plainte pour des piqûres reçues au sein d’établissements partout en France, dont une nouvelle dans le Pas-de-Calais ce samedi.
Dans seulement deux cas, à Roanne et dans les Pyrénées-Orientales, du GHB, la « drogue du viol », a été détectée. Aucun auteur présumé n’a été interpellé à ce stade et les motivations de ces agressions sont pour l’instant inconnus la plupart du temps.
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Depuis la fin du mois de mars, 300 clientes et clients de lieux ou boîtes de nuit ont porté plainte pour des piqûres reçues au sein d’établissements partout en France, dont une nouvelle dans le Pas-de-Calais ce samedi.
Dans seulement deux cas, à Roanne et dans les Pyrénées-Orientales, du GHB, la « drogue du viol », a été détectée. Aucun auteur présumé n’a été interpellé à ce stade et les motivations de ces agressions sont pour l’instant inconnus la plupart du temps.
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Sortcière Mar 31 Mai - 20:32
Sortcière
Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Mer 1 Juin - 16:20
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Dim 5 Juin - 22:20
Le suspect âgé de 20 ans, résidant à Toulon, a été mis en examen dimanche soir par un juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire ouverte notamment pour "violences aggravées par arme (la seringue) et par la préméditation". Il a été placé en détention provisoire, a indiqué le procureur de Toulon Samuel Finielz.
Source RTL
Source RTL
Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Lun 20 Juin - 23:39
Piqûres en soirée : deux hommes mis en examen et placés en détention provisoire à Toulon
Des seringues et des médicaments injectables ont été retrouvés chez l’un des deux suspects, qui nient les faits.
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La nature de ces médicaments injectables n'est pas précisée. Insuline?
Des seringues et des médicaments injectables ont été retrouvés chez l’un des deux suspects, qui nient les faits.
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La nature de ces médicaments injectables n'est pas précisée. Insuline?
Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par ruth Mar 21 Juin - 0:17
Kassandra88 a écrit:Piqûres en soirée : deux hommes mis en examen et placés en détention provisoire à Toulon
Des seringues et des médicaments injectables ont été retrouvés chez l’un des deux suspects, qui nient les faits.
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La nature de ces médicaments injectables n'est pas précisée. Insuline?
Peu probable pour l'insuline
La quasi-totalité est proposée depuis des années sous forme de stylos jetables (ou de cartouches pour stylos) auxquels on visse de petites aiguilles à usage unique.
C'est le cas pour les particuliers comme pour l'usage hospitalier.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Mer 22 Juin - 23:53
Un «geste sans équivoque» : des piqûres recensées à Paris, Versailles et Asnières pendant la Fête de la musique
Un homme a été interpellé en flagrant délit mardi soir à Versailles après avoir piqué deux jeunes filles lors d’un concert de la Fête de la musique. A Asnières, quatre personnes sont en garde à vue pour des faits similaires. Alors que le festival Solidays et ses milliers de spectateurs débute vendredi à Paris Longchamp, la psychose s’amplifie.
Sur les faits, un homme de 37 ans a été interpellé durant la nuit de mardi à mercredi à Versailles (Yvelines), après avoir piqué deux jeunes filles dans la fosse du concert techno qui avait été organisé avenue de l’Europe pour la Fête de la musique. Vers 22h30 les fonctionnaires en patrouille sont appelés à la rescousse par deux témoins paniqués. Ils racontent qu’ils viennent de surprendre un homme brun en train de piquer deux jeunes filles avec une seringue. Ces deux personnes ont eu le réflexe de filmer la scène avec un téléphone portable.
Aidés par cette vidéo et accompagnés par les témoins, les policiers progressent au cœur de la foule pour débusquer le malfaiteur qui se dissimule aux milieux des spectateurs. « C’était un peu compliqué car des gens ivres se sont montrés hostiles », raconte un fonctionnaire. Ils parviennent à le retrouver et à l’extraire des lieux du concert. Les deux victimes et les deux témoins le reconnaissent formellement.
Pas de seringue mais une vidéo
Le suspect est interpellé mais la fouille à corps intégrale ne permet pas de découvrir de seringue dans ses poches. « La vidéo fournie par le témoin le montrait clairement en pleine action et son geste est sans équivoque. Les deux victimes ont déposé plainte et les enquêteurs ont découvert des traces sur les parties de leurs corps qui correspondent aux images captées par le téléphone », ajoute notre source. Le piqueur, un Yéménite qui vit à Élancourt, a été placé en garde à vue au commissariat de Versailles. Après quelques heures passées en compagnie de la police, le suspect a été remis en liberté en fin de soirée car l’exploitation de la vidéo n’a pas permis de déterminer qu’il avait employé une seringue. « On le voit les bras ballant dans la foule », précise Maryvonne Caillibotte, le procureur de Versailles qui rappelle que ce père de famille est un homme sans histoire. Sur le fond, la magistrate souligne que le phénomène des piqûres a touché les boîtes de nuit des Yvelines. Mais à ce jour aucune administration de substance nuisible n’a pu être caractérisée. « Nous prenons toutes les plaintes avec le plus grand sérieux, souligne-t-elle mais il ne faut pas non plus tomber dans la psychose ».
Rien que dans les Yvelines durant la fête de la musique, une vingtaine de faits de piqûres ont été recensés à Saint-Germain-en-Laye et quatre à Versailles. Julien Le Cam, délégué Alliance police tient à souligner que « cette arrestation a été possible grâce à la réactivité des témoins qui ont sollicité la patrouille et la rapidité d’intervention des policiers du groupe de sécurité de proximité du commissariat qui ont interpellé un individu dangereux ».
À Asnières (Hauts-de-Seine), le même scénario s’est répété hier soir lors de la fête de la musique. Selon nos informations, confirmées par le parquet de Nanterre, quatre personnes sont en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte pour « violence aggravée et administration de substances nuisibles » sans qu’on sache si un produit a bien été injecté aux victimes. Les interpellations ont eu lieu après les signalements de plusieurs personnes, hommes et femmes, qui affirmaient avoir été victimes de piqûres sauvages lors du concert donné sur le parvis de l’hôtel de ville.
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Un homme a été interpellé en flagrant délit mardi soir à Versailles après avoir piqué deux jeunes filles lors d’un concert de la Fête de la musique. A Asnières, quatre personnes sont en garde à vue pour des faits similaires. Alors que le festival Solidays et ses milliers de spectateurs débute vendredi à Paris Longchamp, la psychose s’amplifie.
Sur les faits, un homme de 37 ans a été interpellé durant la nuit de mardi à mercredi à Versailles (Yvelines), après avoir piqué deux jeunes filles dans la fosse du concert techno qui avait été organisé avenue de l’Europe pour la Fête de la musique. Vers 22h30 les fonctionnaires en patrouille sont appelés à la rescousse par deux témoins paniqués. Ils racontent qu’ils viennent de surprendre un homme brun en train de piquer deux jeunes filles avec une seringue. Ces deux personnes ont eu le réflexe de filmer la scène avec un téléphone portable.
Aidés par cette vidéo et accompagnés par les témoins, les policiers progressent au cœur de la foule pour débusquer le malfaiteur qui se dissimule aux milieux des spectateurs. « C’était un peu compliqué car des gens ivres se sont montrés hostiles », raconte un fonctionnaire. Ils parviennent à le retrouver et à l’extraire des lieux du concert. Les deux victimes et les deux témoins le reconnaissent formellement.
Pas de seringue mais une vidéo
Le suspect est interpellé mais la fouille à corps intégrale ne permet pas de découvrir de seringue dans ses poches. « La vidéo fournie par le témoin le montrait clairement en pleine action et son geste est sans équivoque. Les deux victimes ont déposé plainte et les enquêteurs ont découvert des traces sur les parties de leurs corps qui correspondent aux images captées par le téléphone », ajoute notre source. Le piqueur, un Yéménite qui vit à Élancourt, a été placé en garde à vue au commissariat de Versailles. Après quelques heures passées en compagnie de la police, le suspect a été remis en liberté en fin de soirée car l’exploitation de la vidéo n’a pas permis de déterminer qu’il avait employé une seringue. « On le voit les bras ballant dans la foule », précise Maryvonne Caillibotte, le procureur de Versailles qui rappelle que ce père de famille est un homme sans histoire. Sur le fond, la magistrate souligne que le phénomène des piqûres a touché les boîtes de nuit des Yvelines. Mais à ce jour aucune administration de substance nuisible n’a pu être caractérisée. « Nous prenons toutes les plaintes avec le plus grand sérieux, souligne-t-elle mais il ne faut pas non plus tomber dans la psychose ».
Rien que dans les Yvelines durant la fête de la musique, une vingtaine de faits de piqûres ont été recensés à Saint-Germain-en-Laye et quatre à Versailles. Julien Le Cam, délégué Alliance police tient à souligner que « cette arrestation a été possible grâce à la réactivité des témoins qui ont sollicité la patrouille et la rapidité d’intervention des policiers du groupe de sécurité de proximité du commissariat qui ont interpellé un individu dangereux ».
À Asnières (Hauts-de-Seine), le même scénario s’est répété hier soir lors de la fête de la musique. Selon nos informations, confirmées par le parquet de Nanterre, quatre personnes sont en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte pour « violence aggravée et administration de substances nuisibles » sans qu’on sache si un produit a bien été injecté aux victimes. Les interpellations ont eu lieu après les signalements de plusieurs personnes, hommes et femmes, qui affirmaient avoir été victimes de piqûres sauvages lors du concert donné sur le parvis de l’hôtel de ville.
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Ven 24 Juin - 8:18
Nancy : un homme mis en examen et placé en détention provisoire après des piqûres à la Fête de la musique
Le parquet de Nancy a annoncé jeudi avoir ouvert une information judiciaire pour « administration de substances nuisibles avec arme » et « violences avec arme par destination » après l’interpellation mercredi d’un SDF. Il est soupçonné d’avoir piqué trois personnes.
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Le parquet de Nancy a annoncé jeudi avoir ouvert une information judiciaire pour « administration de substances nuisibles avec arme » et « violences avec arme par destination » après l’interpellation mercredi d’un SDF. Il est soupçonné d’avoir piqué trois personnes.
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Le mystère des piqûres en boîte de nuit ... et ailleurs
par Kassandra88 Dim 11 Sep - 17:47
Val-de-Marne : 18 nouveaux soupçons de piqûres et quatre interpellations en marge du Saint-Maur Food Trucks Festival
INFO LE PARISIEN. D’après nos informations, 18 personnes auraient été piquées d’une manière «avérée» à l’occasion du concert qui se tenait ce samedi soir dans l’enceinte du festival. Ce qui reste à vérifier «médicalement», précise le parquet de Créteil. La veille, plusieurs personnes s’étaient déjà plaintes.
D’après nos informations, après la soirée de vendredi au cours de laquelle cinq personnes ont indiqué avoir été piquées, et un homme interpellé, ce sont cette fois 18 personnes qui auraient été victimes de piqûres d’une manière « avérée ». « Les victimes ont immédiatement été prises en charge par les secours présents sur place et accompagnées par les organisateurs et les forces de police », précise la ville.
Quatre personnes ont été arrêtées à l’issue de la soirée sans que l’on sache si elles ont un rapport avec les soupçons de piqûres. « Le lien n’est pas formellement opéré à cette heure entre ces interpellations et les signalements de nouvelles piqûres », indique-t-on au parquet de Créteil. Qui précise également qu’elles restent à vérifier « médicalement ».
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INFO LE PARISIEN. D’après nos informations, 18 personnes auraient été piquées d’une manière «avérée» à l’occasion du concert qui se tenait ce samedi soir dans l’enceinte du festival. Ce qui reste à vérifier «médicalement», précise le parquet de Créteil. La veille, plusieurs personnes s’étaient déjà plaintes.
D’après nos informations, après la soirée de vendredi au cours de laquelle cinq personnes ont indiqué avoir été piquées, et un homme interpellé, ce sont cette fois 18 personnes qui auraient été victimes de piqûres d’une manière « avérée ». « Les victimes ont immédiatement été prises en charge par les secours présents sur place et accompagnées par les organisateurs et les forces de police », précise la ville.
Quatre personnes ont été arrêtées à l’issue de la soirée sans que l’on sache si elles ont un rapport avec les soupçons de piqûres. « Le lien n’est pas formellement opéré à cette heure entre ces interpellations et les signalements de nouvelles piqûres », indique-t-on au parquet de Créteil. Qui précise également qu’elles restent à vérifier « médicalement ».
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Kassandra88- Administrateur du forum
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