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"tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12

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Message par Kassandra88 Dim 7 Mai - 8:37

OFFICIEL : La Maison Blanche a annoncé ce 1er mai 2023 qu’elle levait les restrictions de voyage pour les voyageurs internationaux. A partir du 11 mai 2023 (du 12 précisémment), il n’est plus nécessaire d’être vacciné pour se rendre ou transiter par les Etats-Unis.
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Novax J. va pouvoir participer à l'US Open  Surprised

Pourtant, le Covid qui aurait fait au moins 20 millions de morts selon l'OMS continue à sévir.
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Message par Kassandra88 Dim 14 Mai - 9:11

Covid-19 : ces patients « inquiets » du retour des soignants non vaccinés dans les hôpitaux

Le décret mettant fin à l’obligation vaccinale des soignants est paru ce dimanche. Cette réintégration est soutenue par une large majorité de Français, mais elle préoccupe et agace certains d’entre eux, notamment ceux atteints de maladies chroniques.

Par Nicolas Berrod

S’il se retrouve à l’hôpital ces prochaines semaines, Yves prévoit de « demander aux soignants qui s’occupent de moi s’ils étaient opposés au vaccin Covid ». Et si la réponse est oui, « je leur dirai que je souhaite me faire soigner par quelqu’un d’autre ! », tonne ce retraité vivant à La Réunion, alors que l’obligation vaccinale contre le Covid-19 des médecins, infirmiers, aides-soignants, et autres membres du personnel administratif est désormais « suspendue », comme indiqué dans un décret paru ce dimanche au Journal officiel. La décision a été prise par le gouvernement, sur recommandation de la Haute Autorité de santé.

Combien seront-ils à franchir les murs des hôpitaux et des cliniques la semaine prochaine ou celle d’après ? Quelques dizaines, quelques centaines, quelques milliers tout au plus. Personne ne le sait précisément. Mais la réintégration de ces salariés ou fonctionnaires ayant boudé la piqûre ne fait pas l’unanimité. Si la population la soutient très majoritairement (79 % de Français favorables dans un sondage Ifop paru ce jeudi 11 mai), des équipes médicales y sont vivement opposées. Certains patients aussi, notamment ceux contraints de fréquenter régulièrement les lieux de soin.

« Comment peut-on pratiquer la médecine lorsqu’on la nie? »
Le journaliste et chroniqueur Guy Konopnicki, atteint d’une infection chronique, doit passer au moins une fois à l’hôpital chaque semaine. « Je rencontre des gens formidables, des médecins, des infirmières, etc. Tous ceux-là se sont soumis à leurs obligations et travaillent dans des conditions très difficiles », raconte-t-il. À l’inverse, « comment peut-on - même comme auxiliaire - pratiquer la médecine lorsqu’on la nie », tonne le septuagénaire, jugeant « le mouvement antivax clairement obscurantiste ».

« Beaucoup de patients sont inquiets », témoigne de son côté Yvanie Caillé, fondatrice de l’association Renaloo, qui regroupe des malades immunodéprimés. « Quand on doit sa survie à la médecine, on n’a pas forcément envie d’être soigné par des personnes qui ont montré une telle défiance vis-à-vis de la science, avec parfois des comportements qui relèvent du charlatanisme », s’agace-t-elle.

Pauline (le prénom a été modifié), quinquagénaire greffée d’un rein, dit sa « peur » de se retrouver « face à des soignants opposés au consensus scientifique et médical à un tel point qu’ils ont préféré être suspendus et privés de salaire plutôt que de se faire vacciner ».

Le sondage Ifop ne donne pas de résultats en fonction de critères médicaux (affection longue durée, personnes récemment hospitalisées, etc.), nous indique Frédéric Dabi, directeur général de l’institut. En revanche, les personnes âgées, parmi les plus à risques, paraissent moins favorables au retour des soignants non-vaccinés que les plus jeunes… même si elles le sont toujours en majorité.

Fin du masque obligatoire dans de nombreux hôpitaux
Les inquiétudes et l’agacement de certains patients s’expliquent surtout par des arguments « moraux » et « éthiques ». « Être antivax quand on est personnel soignant, ça ne tient pas une seconde la route », tonne Yves, ajoutant que l’on a « très largement assez de recul pour dire que le vaccin est efficace et n’est pas toxique ». Du haut de ses 64 ans, et malgré ses quatre doses de vaccin reçues, il craint toujours de « subir des complications » s’il attrape le Covid en raison de son âge avancé.

Mais le retraité en convient : le risque d’être infecté par le virus n’est pas forcément plus important face à des soignants non-vaccinés. La protection vaccinale contre l’infection est faible, surtout chez des soignants dont la dernière dose remonte à plus d’un an. Quant aux personnels réintégrés, certains ont eu le Covid récemment, ce qui leur confère une certaine immunité. Et puis « ils respecteront sûrement le protocole avec des masques, des gants, des protections diverses », veut croire Guy Konopnicki. « Le vaccin ne protège pas complètement la transmission, il permet de la diminuer et donc il réduit les risques », estime de son côté Yvanie Caillé, par ailleurs membre du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars).

Comme d’autres, son association Renaloo s’inquiète aussi de la fin du masque obligatoire dans plusieurs hôpitaux ces dernières semaines. Chambéry, Saint-Brieuc, Béziers, Limoges, etc... Tout à tour, chaque direction a allégé la règle. « Jusque-là, on pensait que l’hôpital resterait une sorte de sanctuaire pour les personnes fragiles. Entre la réintégration des soignants non-vaccinés et l’abandon du port du masque, ça fait beaucoup », conclut la responsable associative.


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Message par Sortcière Mer 7 Juin - 15:52

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Message par Kassandra88 Ven 16 Juin - 8:36

Covid-19 : les pirates aux 63 000 faux passes sanitaires avaient généré des profits de 22 millions d’euros

Une équipe de malfaiteurs, qui avait profité de la pandémie pour proposer de faux certificats moyennant finances, est renvoyée devant le tribunal de Paris. Si l’épidémie est terminée, les enquêtes ne se sont jamais arrêtées.

Ces bandits 2.0 sont jeunes et opportunistes. Quand la France craignait encore le virus Covid-19, ils voyaient dans cette crise sanitaire une formidable occasion de faire fortune. Douze hommes et une femme, âgés de 20 à 33 ans, viennent d’être renvoyés devant le tribunal correctionnel. La justice les soupçonne d’avoir, entre juillet 2021 et janvier 2022 en région parisienne et dans la région lyonnaise, mis en œuvre un vaste trafic de faux certificats de vaccination de Covid-19. « Plus de 63 000 faux passes sanitaires ont été générés dans cette affaire, précise une source proche du dossier, et 68 comptes de médecins, d’infirmiers ou encore de sages-femmes ont été piratés. Et les gains financiers sont estimés à 22 millions d’euros sur cette courte période ».

Un pompier de l’Essonne surpris avec un faux passe
C’est le 11 septembre 2021 qu’un médecin généraliste de l’île de Ré (Charente-Maritime) dépose plainte après avoir constaté que son espace informatique professionnel a été modifié et utilisé pour générer plus de 1 274 faux certificats de vaccination. C’est une infirmière qui l’avait alerté après avoir démasqué un pompier de l’Essonne qui avait acheté un de ces fameux sésames pour 400 euros.

Les enquêteurs de la section de recherches de Poitiers identifient le téléphone du pirate qui est associé à un nom fantaisiste avant de découvrir les vraies identités des malfaiteurs : Dylan L, 29 ans, Morad Amine T. 24 ans et son frère, Malik, 22 ans. Ces trois hommes vivent tous les trois dans les Bouches-du-Rhône et la région lyonnaise. Et le premier est déjà connu pour des faits similaires commis en 2015.

Le 25 janvier 2022, Dylan et son épouse d’origine russe, Klavdiia, sont interpellés à leur descente d’avion en provenance de Budapest (Hongrie). Les gendarmes saisissent 78 000 euros dans un coffre du domicile de ses parents. Les frères T. sont arrêtés le lendemain à leur domicile. Les perquisitions permettent de mettre la main sur plus de 41 000 euros en espèces, sur des ordinateurs et sur une compteuse à billets.

Dylan et Morad passent aux aveux. Ils expliquent qu’ils ont eu recours à un « botnet » (groupe d’ordinateurs utilisé pour mener des activités malveillantes) russe pour pirater le site de l’ordre des médecins. En volant les identités des soignants, ils pouvaient générer des passes sanitaires.

L’accès au portail des médecins coûtait entre 3 500 et 2 500 euros la semaine
Les deux hommes expliquent qu’ils ont loué ces accès confidentiels à la semaine à d’autres personnes. Six hommes ont été interpellés dans la région lyonnaise. Ils les ont recrutées sur Snapchat où les deux trafiquants se faisaient appeler par les alias de « Fresh » et de « Samy Hussein ». Les deux hommes ont loué un local commercial à Bron (Rhône) pour accueillir leur clientèle et faisaient aussi la promotion de leur petite affaire grâce à un compte Telegram, baptisé « Prince Tropicana ». Le prix moyen de vente des passes sanitaires est estimé par les enquêteurs à 350 euros.

Parmi les clients des deux hommes, se trouve un étudiant en ingénierie. Il est entré en contact avec Morad lors la vente d’une Nintendo Switch. Ce dernier lui a cédé un faux passe sanitaire avant de lui proposer d’en faire commerce. « Comme je lui ramenai des clients, le vendeur m’a dit que je devrais prendre un accès. Le prix a varié entre 3 500 et 2 500 euros par semaine. J’ai pris en tout quatre semaines avec eux. Ce système mettait vraiment la pression. Ça poussait à vendre coûte que coûte pour rentrer dans ses frais ».

Le jeune homme fait un chiffre d’affaires d’environ 10 000 euros. « Mais en tout, j’ai dû gratter quelques centaines d’euros pour une centaine de passes », minimise-t-il. Son conseil Me Tarek Koraitem assure que son « client a été pris dans quelque chose qui le dépasse complètement ».

L’argent transitait sur des comptes bancaires en Russie
Pour blanchir cette manne, les deux flibustiers du numérique ont mis leurs proches à contribution. Ils se faisaient majoritairement payer en cryptomonnaies. Mais ils collectaient aussi des espèces en région lyonnaise et parisienne qu’ils mettaient dans un pot en commun. L’argent transitait par mandat Western Union sur des comptes bancaires en Russie et sur celui de Malik avant d’être converti en actifs numériques. Les forces de l’ordre ont saisi environ 150 000 euros en bitcoins notamment sur les comptes de Dylan. Des dizaines de milliers d’euros ont été saisies sur divers comptes en banque appartenant aux suspects. Les deux pirates estiment avoir récolté environ 350 000 euros grâce à la mise en place de ce système frauduleux.

Cette équipe à tiroir devrait comparaître lors d’une audience relais qui se tiendra devant la 13e chambre le 3 juillet prochain.

En région parisienne, les affaires de faux passes se sont multipliées notamment dans les Yvelines, le Val-de-Marne, le Val-d’Oise et les Hauts-de-Seine. Certaines ont déjà été jugées. La dernière audience s’est tenue à Nanterre en février dernier. Deux des prévenus ont été condamnés à quatre ans de prison dont un an avec sursis et 25 000 euros d’amende pour avoir édité 11 000 faux passes vendus à 250 euros l’unité.


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Message par Kassandra88 Ven 16 Juin - 13:54

Covid : un médecin en procédure disciplinaire pour avoir consulté le statut vaccinal d’Emmanuel Macron

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Message par Kassandra88 Sam 8 Juil - 17:07

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Message par Kassandra88 Mar 25 Juil - 16:40

Alors que le Covid semblait loin, vlà un autre fléau qui nous guète:

Une nouvelle maladie potentiellement mortelle propagée par les tiques: l’encéphalite à tiques, également appelée la TBE. Si dans la majorité des cas les infections sont asymptomatiques, elles peuvent parfois atteindre notre système cérébral en laissant des séquelles à vie ou encore mener à la mort.

Selon les chiffres de Sciensano, seulement dix cas ont été recensés en Belgique entre 2012 et 2018. L’Allemagne est le pays le plus touché d’Europe avec 705 cas constatés rien qu’en 2020. Malheureusement, on se dirige “vers une extension progressive un peu partout”, explique Yves Van Laethem, en partie à cause du changement climatique.

Petit espoir: un vaccin existe.
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Message par Kassandra88 Dim 30 Juil - 11:59

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Chamanisme sous hallucinogènes : l’expérience fatale du médecin complotiste

Dans la nuit du 28 au 29 juin, le docteur Soulier, 67 ans, figure de la mouvance antivax et complotiste, est décédé après une cérémonie chamanique à base, notamment, de champignons hallucinogènes. La séance de trop pour le médecin homéopathe du Nord qui a toujours été en marge.

Par Vincent Mongaillard, envoyé spécial à Marcq-en-Barœul (Nord) et Jérémie Pham-Lê
Le 30 juillet 2023 à 09h58
Le 28 juin vers 20 heures, le docteur Olivier Soulier, figure du complotisme antivax, franchit le portail vert d’un petit immeuble situé dans une allée pavée du sud de Paris. Le médecin est invité chez un ami italien, ex-coiffeur apprécié du showbiz et des défilés de mode. Un Monsieur de 75 ans rangé des ciseaux, « explorateur de l’inconscient » à en croire la Toile, qui se consacre pleinement à sa passion du « tarot impliqué dans les approches de psychothérapie. »

Ce pseudo-guérisseur qui tire les cartes orchestre des séminaires de « tarot-danse-transe » ou de « respiration-tarot-cacao. » « Très sympa mais givré », le dépeint-on dans son quartier. Il chapeaute aussi des cérémonies de chamanisme, « relié à la nature et sa nature », en recherche de « l’état de conscience modifié », comment disent les experts de cette spiritualité en vogue. Il a approfondi sa connaissance des rituels en Amérique du Sud. Au menu ce soir-là avec le docteur Soulier, 67 ans, une séance « à base notamment de champignons hallucinogènes », selon le parquet de Paris.

Un puissant hallucinogène retrouvé sur place dans une fiole
Mais le dialogue avec l’invisible tourne mal. Vers minuit, l’invité au crâne luisant fait un malaise. Le maître des lieux appelle les secours qui ne peuvent sauver la victime en arrêt cardiorespiratoire. Face à ce décès suspect, une enquête pour homicide involontaire et exercice illégal de la médecine est ouverte et confiée à la brigade des stups de la police judiciaire parisienne.

Le chamane urbain, inconnu jusque-là des services de police, est placé en garde à vue au petit matin par les enquêteurs avant d’en sortir le lendemain soir. Selon nos informations, de la DMT, puissant hallucinogène susceptible, entre autres, de mimer les effets d’une expérience de mort imminente, a également été retrouvée sur place dans une fiole. Cette substance, interdite en France, est le principal principe actif de l’ayahuasca, infusion à base de liane prisée des tribus d’Amazonie. « Tous ces produits qui perturbent la conscience et les perceptions conduisent à un risque mortel. Certains les utilisent dans une recherche de santé, mais ça met leur vie en jeu », alerte le professeur Michel Lejoyeux, psychiatre addictologue.

Comment ce « voyage intérieur » s’est-il transformé en aller simple pour la mort ? Selon les premiers éléments de l’enquête, Olivier Soulier aurait eu un malaise immédiatement après avoir sniffé de la DMT, en plus d’avoir consommé des « champis. » Mais les investigations sont encore en cours, comme le rappelle le parquet de Paris. Seule certitude : l’expérience de chamanisme entre quatre murs dans la capitale lui a été fatale. « Ça nous fait une mauvaise publicité ! », souffle un « porteur de sagesse » de province, dont le code éthique bannit les psychotropes.

Le cœur du docteur n’a pas résisté aux paradis artificiels. Il faut dire que cet organe vital était très fragile chez lui. « Il avait des problèmes cardiaques et travaillait énormément depuis des décennies », lâche une psychothérapeute qui animait à ses côtés des groupes de thérapie. Dans une vidéo mise en ligne en 2018, l’intéressé racontait avoir, par le passé, souffert d’« arythmies complètes par fibrillation auriculaire »… Jusqu’à ce qu’il consulte un homéopathe. « Il m’a donné quelques remèdes et les troubles se sont complètement arrêtés », remerciait-il. Mais, visiblement, les palpitations n’avaient pas totalement disparu. « Sa fragilité à lui, c’était son cœur, il absorb[ait] toutes les émotions », a décrit un copain, chirurgien recyclé dans la « complosphère », lors d’un hommage sur la Toile.

« Ses doctrines sont complètement démentes »
Olivier Soulier a toujours voulu croire aux bienfaits des médecines alternatives. Ce généraliste, diplômé de la faculté de Lille en 1985, était aussi homéopathe, acupuncteur, maître praticien en hypnose, organisateur de séminaires sur « le sens des désirs alimentaires »… Un docteur multicarte officiant à Marcq-en-Barœul (Nord), qui était dans le viseur depuis trois décennies du Centre national d’accompagnement familial face à l’emprise sectaire (Caffes).

« Il est très new age, très pensée magique. Ses doctrines sont complètement démentes », s’alarme Charline Delporte, présidente de cette association d’intérêt général basée à Lille. Selon elle, ce « grand séducteur » était adepte de la méthode Hamer, du nom d’un médecin allemand qui estimait que chaque maladie provient d’un traumatisme soudain et que les traitements traditionnels constituent de nouvelles agressions.

Le Ch’ti s’affiche, lui, comme le père de « la médecine du sens », persuadé que « les maladies ont une signification cachée » et qu’elles « délivrent un message. » « Il a toujours été en marge. Il prétendait pouvoir guérir la sclérose en plaques grâce à une sorte de psychothérapie, alors que c’est une maladie incurable », dénonce un confrère du Nord.

Damien (son prénom a été changé), atteint d’une grave pathologie chronique, l’a consulté une fois, une seule, « par curiosité. » « Pour lui, c’était un problème de psychologie interne. Très vite, il en est venu à des considérations financières en me proposant une introspection à 2 000 euros évidemment non remboursée par la Sécu. Il était très sûr de lui, très démonstratif, mais il n’a pas réussi à me convaincre, c’était un gros bluff », se souvient ce cadre aujourd’hui à la retraite.

Pour des manquements à la déontologie liés à des intérêts financiers, Olivier Soulier a, selon nos informations, été sanctionné à trois reprises, en 2001, 2006 et 2017, par l’ordre des médecins, écopant au total de plusieurs mois de suspension. Il lui a été reproché, entre autres, d’écouler ses DVD à ses patients. « Le pognon, c’était hyper important chez lui », observe Charline Delporte, militante qui lutte contre les dérives sectaires. Les stages, les conférences en France et à l’étranger, les livres, les vidéos à la demande, les « voyages initiatiques » au Pérou ou en Égypte… Ont dopé son business.

En pointe chez les antivax
La crise du Covid-19 a, elle, dopé son audience et son influence. Il a été l’un des piliers du Conseil scientifique indépendant (CSI), officine servant de tribune aux scientifiques antivax et dont il venait d’être évincé en raison de querelles internes d’ego. Il a aussi été l’un des fers de lance de ReinfoCovid, collectif covidosceptique propagateur de fake news médicales, et du syndicat Liberté Santé, défendant les soignants suspendus.

Il prêchait ses théories farfelues sur les ondes de Radio Courtoisie, antenne classée à l’extrême droite, sur FranceSoir, site complotiste, dans des films de Pierre Barnérias, auteur du documentaire complotiste « Hold-up », ou sur Twitter.
Il ne se contentait pas d’affirmer que le Covid était « une mascarade pour nous priver de nos libertés » ou de s’alarmer d’une « stérilisation des femmes par le VAXX. » Il niait le réchauffement climatique, « une arnaque », s’en prenait au « gouvernement de pédophiles pervers » ou au président ukrainien Zelensky, « une belle crapule. »

À la suite de propos récents sur la vaccination anti-Covid, il avait été convoqué par l’ordre des médecins et devait passer ces prochains mois en chambre disciplinaire. Le praticien avait cessé d’exercer en cabinet en même temps que l’obligation vaccinale pour les professionnels de santé était décrétée, en 2021. Une contrainte qui avait été levée au printemps dernier. « Il souhaitait retravailler depuis la fin de l’obligation vaccinale », murmure une source proche de ce dossier jugé « très sensible. »

« On m’a dit qu’il était à l’ouest, anti-tout, qu’il ne savait pas soigner normalement »
« On m’a dit qu’il était à l’ouest, anti-tout, qu’il ne savait pas soigner normalement et qu’il faisait payer à la tête du client. Un drôle de spécimen », commente une dame promenant son chien. « Il avait très bonne réputation, il a aidé beaucoup de gens ici. Il a dû se faire embarquer dans un truc dingue avec cette histoire de chamanisme, c’est souvent comme ça avec les illuminés », analyse une retraitée restée également à l’écart de son stéthoscope.

La plaque en cuivre du « docteur Olivier Soulier », décédé il y a près d’un mois, est toujours scellée dans un muret à l’entrée d’une résidence de style Art déco à Marcq-en-Barœul. Bienvenue dans « le triangle d’or » de la métropole lilloise baptisé BMW (Bondues- Marcq-en-Baroeul- Wasquehal). Dans son fief, non loin de l’hippodrome qui a accueilli le plus grand vaccinodrome de la région au plus fort de la pandémie, le médecin est très connu des habitants, même de ceux qui n’ont jamais sollicité ses diagnostics.

La galaxie nationale des antivax pleure, elle, la disparition d’un « compagnon de résistance » à l’humour « parfois potache », citant « souvent Coluche qu’il admirait profondément. » L’ex-députée et psychiatre Martine Wonner, interdite d’exercer son activité de médecin pendant un an en 2022 en raison de ses propos polémiques tenus durant la pandémie de Covid-19, nous décrit un homme « confraternel, drôle, humaniste, soutenant, aimant ses patients, passionné, libre. »

« Il ne faut pas salir son âme »
Grégory Pamart, médecin très controversé du Nord, salue son « audace », son « franc-parler », sa « grande générosité. » Il retient également son « discours tranché », son « besoin d’exister », sa volonté de « laisser une trace. » « Dans l’intimité, il avait une certaine fragilité. Quand il se préparait avant une conférence, ça semblait difficile pour lui. Mais dès qu’il se lançait, c’était une bête de scène », se remémore-t-il.

Sur le site Internet à la gloire des enseignements d’Olivier Soulier, il n’est nullement fait mention de la funeste cérémonie de chamanisme. « C’était son heure, peu importe. Il ne faut pas salir son âme. Il a fait sa part pour l’humanité », nous rétorque une proche. Il est indiqué que ce « grand médecin » est décédé « des suites d’une crise cardiaque. » Une mort subite qui alimente, sans surprise, les théories du complot.

Sur une webtélé conspirationniste, l’une de ses amies, docteure en chimie, juge cette mort « suspicieuse. » « Il a payé de sa vie cette quête de vérité (…) Quand est-ce que ça va être mon tour ? » s’inquiète-t-elle alors que sa « voiture a explosé » et sa « chaudière a brûlé. » Une docteure en psychologie pointe ces « décès qu’on camoufle » avec la « fameuse crise cardiaque. » L’animateur exige « une contre-autopsie. » Mais pour toute la bande endeuillée, « Olivier, il n’est pas parti, il est partout. »


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Message par Kassandra88 Dim 30 Juil - 12:03

Antivax, propagateur de fake news sur le covid, climato-sceptitisme, soutien à Poutine: même combat.
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Message par Sortcière Ven 4 Aoû - 11:02

Ca s'en va et ça revient, C'est fait de tout petits riens ... ça me fait penser à la chanson de Claude François Embarassed

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Ou alors c'est déjà la préparation de la campagne vaccinale de l'automne ?
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Message par Kassandra88 Jeu 10 Aoû - 10:52

« Je ne tenais pas debout » : le Covid-19, invité surprise de l’été

Les contaminations repartent à la hausse, comme les passages aux urgences, portés par un nouveau variant baptisé « Eris ». Fortes fièvres, fatigue, courbatures… le virus qu’on avait un peu oublié gâche même les vacances de certains.

Il lui faut se racler la gorge, tousser et prendre une inspiration avant de répondre. « Ça commence à aller mieux… », lâche d’une voix éraillée Gaëtane, à son cinquième jour de Covid. Mais les trois premiers, « je ne tenais pas debout », résume la quadragénaire, qui est restée au lit avec 39 °C de fièvre, barre sur le front, frissons dans le corps et fatigue carabinée.

« Ah, mais t’es punie en fait », en a même conclu son neveu de 5 ans, en voyant sa mise au ban : repas pris à l’écart, désinfection méthodique de la chambre, masque sur le nez. Les retrouvailles familiales tant attendues dans la maison des parents en Charente-Maritime se sont terminées au rythme d’un coronavirus que l’on n’avait plus l’habitude de suivre. « Oublié », « derrière nous », pensions-nous, à tort.

Alors que les vacances battent leur plein, le virus revient jouer les rabat-joie. Aux fêtes de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), qui ont rassemblé début août 1,3 million de personnes, une flambée de cas a succédé aux festivités. « On vendait énormément d’autotests, qui revenaient tous ou presque positifs », confirme une blouse blanche de la pharmacie Rigaudière, au cœur de la ville.

Mais le Covid-19 ne se cantonne pas au Pays basque. On le retrouve ici et là, à la faveur des férias, concerts, mariages, et autres événements fédérateurs. Gaëtane, elle, est persuadée de l’avoir attrapé lors d’une virée pour encourager les coureuses cyclistes engagées sur le Tour de France féminin. La maladie a fait son grand retour dans la liste des dix diagnostics les plus fréquents chez SOS médecins, publiée ce mercredi 9 août par Santé publique France.

« J’ai dit à mes internes : Faites attention, c’est reparti ! »
« La dernière chaîne de transmissions que j’ai eue, c’était après un mariage », explique de son côté la docteure Margot Bayart, généraliste à Réalmont, dans le Tarn, et vice-présidente du syndicat MG France, qui lui confère une vue d’ensemble. « Pas plus tard que lundi, j’ai dit à mes internes : Faites attention, c’est reparti, on reteste systématiquement les patients avec des symptômes », rapporte-t-elle.

La semaine dernière, six étaient positifs, contre un ou deux depuis plusieurs mois. « Une dame était venue consulter car elle avait des courbatures, une autre, car elle avait des symptômes ORL, un monsieur car il avait une forte fièvre à 40 °C, détaille la professionnelle. Les tests ont montré que c’était le Covid, ça les a tous surpris, ou presque. »

Mais pourquoi maintenant ? Car l’été est propice aux rassemblements et que le virus circule avec les individus, profitant ainsi des chassés-croisés et du brassage de population pour passer d’un organisme à l’autre. Et aussi, parce qu’il est boosté par la vigueur d’un petit nouveau : EG.5.1, surnommée aussi Eris, un sous-variant d’Omicron qui s’impose en France, aux États-Unis ou en Asie et a été classé comme « à suivre » par l’Organisation mondiale de la santé.

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Soupçonné d’être plus contagieux que ses prédécesseurs, il pourrait favoriser encore la prolifération des cas. Ce mercredi, le dernier bulletin de Santé publique France pointe également une nouvelle hausse des passages aux urgences pour suspicion de Covid chez les moins de deux ans (+ 56 %) et les adultes (+ 34 %, par exemple, chez les 75 ans et plus). Ce sont les Pays de la Loire qui enregistrent la plus forte augmentation, avec + 210 %, suivis de la Normandie, avec 71 %.

Des pourcentages qui peuvent impressionner mais à relativiser si on les traduit en chiffres : ils correspondent à 21 passages supplémentaires pour la première région, 15 pour la seconde. « Pour l’instant, le signal hospitalier est très faible. Le virus a plus l’allure d’une grippe », résume dans la Loire le docteur Yves Partrat.

« J’avais la respiration très atteinte »
Anne-Lise, 48 ans, a tout de même été envoyée aux urgences d’Henri-Mondor, à Créteil (Val-de-Marne) par son médecin qui craignait que l’infection ne dégénère en embolie pulmonaire. La dynamique attachée de presse se souviendra longtemps de son week-end gâché du 14 Juillet. Quand deux jours plus tôt, elle est partie en voiture avec trois autres collègues voir un client en Normandie, aucune d’entre elles n’imaginait qu’elles seraient toutes « covidées » à l’issue du voyage.

« J’ai d’abord eu mal à gorge puis une sensation de fatigue. J’ai fait un test, positif. Très vite, ça a dégénéré en bronchite et sinusite. J’étais essoufflée en montant les marches, j’avais la respiration très atteinte », raconte cette fille de médecin, rompue au lavage des mains. « Mais je n’ai pas pensé une seconde à mettre le masque dans la voiture », concède la quadra, qui n’a pas « totalement » retrouvé son énergie trois semaines plus tard.

Un masque, qui, dans les transports et dans les foules, fait un discret retour sur les visages. Dans une pharmacie du XVe arrondissement de Paris, Émeline, 58 ans, diabétique, est venue acheter une boîte. « Avec ce que j’entends, je préfère en avoir d’avance, je vais en mettre dans mon sac à portée de main, commente-t-elle. Nous, on a peut-être oublié le virus, mais lui ne nous a visiblement pas oubliés… »


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Message par Kassandra88 Sam 12 Aoû - 16:43

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Message par Kassandra88 Jeu 17 Aoû - 10:06

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Message par Kassandra88 Sam 19 Aoû - 10:54

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Message par Kassandra88 Mar 29 Aoû - 23:51

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Message par Sortcière Ven 1 Sep - 10:38

Une trentaine de mutations sur la spike. Il semble que ce coronavirus lutte comme il peut pour sa survie. Celui là s'appelle "Pirola" (BA.2.86). J'ignore lequel vient de rencontrer ma soeur (non vaccinée mais déjà contaminée 2 fois) mais elle est fièvreuse au fond de son lit depuis 2 jours.

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Message par Kassandra88 Lun 11 Sep - 19:38

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Message par Kassandra88 Mar 12 Sep - 14:19

Pourquoi le vaccin anticancer n’est plus un fantasme, après une nouvelle étude sur le poumon.
Un vaccin thérapeutique contre certaines formes de cancer du poumon montre des résultats prometteurs, avec une diminution de 40 % du risque de décès. Encore dans les choux il y a quelques années, ce type de traitement revient sur le devant de la scène, grâce à l’immunothérapie et au Covid… Un nouvel espoir pour les patients.

La lutte contre le cancer passera-t-elle bientôt par la case vaccin ? Récemment encore de l’ordre de l’utopie médicale, l’injection pour guérir de la maladie fait désormais partie du champ des possibles. « Il y a cinq ans, j’aurais répondu dépité. Aujourd’hui, ce n’est plus du tout un fantasme », s’enthousiasme le professeur Nicolas Girard, oncologue et responsable à Paris de l’Institut du thorax Curie-Montsouris.

Dernier exemple en date : le poumon. Une étude publiée ce lundi dans la revue scientifique Annals of Oncology montre des résultats plus qu’encourageants pour des personnes atteintes d’un cancer bronchique dit « non à petites cellules », la forme la plus fréquente de la maladie, généralement causée par la cigarette. Tous en situation de rechute, les patients qui ont été traités grâce au nouveau vaccin ont eu un risque de décès diminué de 41 % par rapport à ceux qui ont reçu la chimiothérapie classiquement donnée lorsque la tumeur récidive.

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Vaccin made in France
« C’est un signal très positif », rebondit le professeur Benjamin Besse, le directeur de la recherche clinique de Gustave-Roussy qui a piloté l’essai. Conçu par Ose immunotherapeutics, une entreprise française basée à Nantes (Loire-Atlantique), le vaccin fabriqué de manière traditionnelle à partir de protéines – comme c’est souvent le cas contre les virus – semble non seulement efficace mais provoque également moins d’effets secondaires (11 %) que pour les malades sous chimio (35 %). « À ce stade très avancé de la maladie, la qualité de vie est un facteur majeur », insiste le médecin.

Nuance : les piqûres (il faut plusieurs doses au cours du traitement) fonctionnent sur un groupe bien précis de l’étude, les patients qui ont préalablement bénéficié d’une immunothérapie pendant au moins trois mois. « Il faut donc poursuivre pour obtenir plus de données », précise la blouse blanche. La voie se dessine, mais son tracé reste à peaufiner.

Cancer-Covid-cancer
Il faut dire que la percée inattendue du vaccin en oncologie est le fruit de plusieurs histoires croisées. « Sans la révolution de l’immunothérapie au début des années 2010, il ne serait pas en train de revenir sur le devant de la scène », est persuadé Benjamin Besse. Sur un principe proche de celui de son aîné, l’injection vise à stimuler le système immunitaire pour qu’il se défende lorsque les cellules cancéreuses reviennent au galop. L’autre facteur, c’est le Covid ! « L’outil vaccinal a fait un bond depuis la pandémie », explique Nicolas Girard, tout en précisant qu’il s’agit là de vaccins pour traiter le crabe et non pas pour le prévenir.

Lui a en tête la technologie de l’ARN-messager, qui a permis de déjouer les formes graves du coronavirus et profite désormais à la lutte anticancer. Mais encore faut-il rappeler qu’avant de débusquer les sérums contre le Covid, les chercheurs travaillaient initialement dans le domaine de la cancérologie. Comme un retour aux premières amours, un échange de bons procédés scientifiques.

« Les innovations thérapeutiques se nourrissent entre elles, et tant mieux », applaudit Claude-Agnès Reynaud, la présidente du conseil scientifique de la Ligue contre le cancer. Sa boussole : le patient qui pourrait en bénéficier et en bénéficie déjà.

Pancréas, mélanomes, gorge…
Ces derniers mois ont en effet été marqués par la publication de travaux prometteurs, à base ou non d’ARN. En décembre, Moderna et Merck MSD ont ouvert le bal avec un essai préliminaire sur le mélanome au stade avancé, une forme de cancer de la peau. Leur vaccin en test montre une réduction de 44 % du taux de récidive et de mortalité.

En mai, c’est l’annonce de BioNTech qui fait grand bruit. Bien qu’encore en phase précoce et sur un tout petit nombre de malades, les données ont de quoi réjouir : 50 % des 16 patients ayant été traités par un vaccin personnalisé ne présentent aucune rechute à un an de leur cancer du pancréas, réputé redoutable.

En juin, au tour du Français Transgène de faire de premières étincelles, avec son sérum contre les tumeurs ORL et l’intégralité des 31 patients suivis qui ont développé une réponse immunitaire après l’injection. Et puis, ce lundi, les résultats de phase 3 (la plus avancée) dans le poumon avec le produit d’Ose immunotherapeutics, qui mène en parallèle des essais contre les cancers de l’ovaire et du pancréas.

En France, le cancer progresse
« Peut-être que dans cinq ans on dira que 2023 a été l’année de la révolution du vaccin anticancer », ambitionne même Nicolas Poirier, le directeur général du laboratoire nantais. « Toutes ces publications me donnent de la force et montrent que c’est possible. On approche du but… et on voit qu’il y a plusieurs chemins pour y arriver », résume Chantal Pichon. Cette pionnière de l’ARN en France, qui étudie la technologie depuis quinze ans contre les tumeurs pulmonaires, espère sortir de solides données d’ici à quatre ans.

L’enjeu est de taille. Les derniers chiffres ne sont pas bons. Cette année, plus de 430 000 nouveaux cas de cancers sont attendus, contre 380 000 en 2018. Ou comment prendre en compte cette urgence tout en laissant le temps au progrès.

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Message par Tivier Mar 12 Sep - 14:30

Bonjour Casta,

Il se trouve par ailleurs que certains cancer sont traitables par injection de BCG (vaccin contre la tuberculose), surtout le cancer de la vessie.
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Message par Tristanduvar Mer 13 Sep - 22:28

Articles sans rapport avec le covid, sur un sujet qui fait grand bruit depuis quelques jours.

Quelque chose intrigue les médecins. Il est près de 21 heures ce samedi soir, aux urgences de l’hôpital bordelais Pellegrin quand le réanimateur Benjamin Clouzeau s’interroge : et si c’était le botulisme ? Au fond, lui et sa collègue n’y croient pas. Depuis qu’il exerce, il n’a jamais vu un seul cas. Quasi impossible, pense-t-il. La clinique bordelaise qui leur amène cette Canadienne de 32 ans vient de conclure à un syndrome de Miller Fisher, une maladie rare qui touche les nerfs crâniens. Mais les médecins le constatent, elle a les pupilles légèrement dilatées.

« Souffrez-vous de problèmes digestifs, de diarrhées, vomissements ? », la questionne Benjamin Clouzeau, sur la piste du botulisme, une affection neurologique grave et mortelle dans 5 à 10 % des cas. La jeune patiente anglophone ne peut déjà plus parler. Elle souffre d’une paralysie qui l’empêche d’articuler, de sortir la langue, de déglutir. Alors, elle répond « non » par SMS.

Mais, très vite, son état se dégrade et la touriste est admise en réanimation, intubée, plongée dans le coma. Qu’a-t-elle avalé ? L’amie qui l’accompagne, elle, est en forme. Elle a pourtant mangé la même chose qu’elle : du foie gras et des sardines. Elle finira aussi en réanimation.

Le lendemain, vers 20 heures, une Française arrive à l’hôpital avec les mêmes symptômes mais, cette fois, des signes digestifs. Elle a aussi consommé des sardines dans le même restaurant bordelais, le Tchin Tchin wine bar. Benjamin Clouzeau comprend : « À ce moment-là, on a lancé l’alerte auprès de l’agence régionale de santé ». Depuis, les intoxications se sont multipliées.

« Croiser autant de patients d’un coup avec des formes aussi graves est exceptionnel »
À ce stade, 12 cas probables de botulisme ont été recensés dans l’Hexagone, parmi lesquels neuf à Bordeaux, dont huit encore hospitalisés au CHU, deux en Île-de-France. L’une des personnes intoxiquées, une jeune Francilienne, de retour chez elle, a été prise en charge par le Samu avant de mourir. Son compagnon, lui, a été hospitalisé. Son état est jugé stable comme celui d’un autre patient en Espagne. Tous ont en commun d’avoir dégusté des sardines en bocaux faits maison dans le fameux bar à vin, prisé de la clientèle internationale. Une situation rare, évoquent médecins et autorités. « Croiser autant de patients d’un coup avec des formes aussi graves est exceptionnel », déclare le réanimateur Benjamin Clouzeau.

Que s’est-il passé dans ce restaurant bien tenu comme le qualifient les enquêteurs ? Dès le 11 septembre, ils inspectent les cuisines et repèrent un « défaut de fabrication des conserves de sardine », selon Thierry Touzet, de la direction départementale de la protection des populations. Le gérant lui-même l’a avoué : il a dû jeter certaines sardines qui avaient « une forte odeur ». Les autres, lui paraissant saines, ont été servies. Sauf qu’elles étaient mal stérilisées.

Quand c’est le cas, les aliments parfois contaminés par la très courante bactérie Clostridium botulinum peuvent s’y multiplier et produire une toxine extrêmement puissante. « En fonction de la quantité ingérée et de la susceptibilité de la personne, elle peut causer des troubles digestifs mineurs et passagers. Dans certains cas, les symptômes vont s’aggraver, ce qu’on appelle une paralysie descendante, explique Nathalie Jourdan-Da Silva, médecin-épidémiologiste à Santé publique France, référente du botulisme. On se met à voir flou, double, puis on articule et avale difficilement. Les muscles respiratoires peuvent même être atteints. »

Depuis les progrès des industriels dans les procédés de stérilisation, la France ne recense plus que 20 à 30 cas par an (neuf en 2022) de cette maladie, toujours à cause de produits faits maison.

Trouver tous les clients qui ont pu être contaminés
En quelques jours, la Canadienne de 32 ans est devenue totalement tétraplégique. « Pour communiquer, on lui ouvre les yeux avec les doigts, nous livre le docteur Clouzeau. Il faut le temps que la toxine s’élimine puis viendra celui de la rééducation, cela peut être très long. »

Depuis cette vague d’intoxications, tous les patients ont reçu un antidote, un traitement qui capture la toxine avant que celle-ci ne se fixe sur le système nerveux. Administré tôt, il permet de raccourcir le temps d’hospitalisation. Le Tchin Tchin wine bar n’a plus le droit de servir des sardines. Et l’Institut Pasteur recherche le type de bactérie à partir des produits et des prélèvements de sang et de selles des malades. « On espère rendre les résultats vendredi matin », nous dit Gauthier Delvallez, responsable adjoint du centre national de référence du botulisme.

Le délai d’incubation pouvant aller jusqu’à une semaine, il y a peut-être d’autres malades qui ont mangé ces sardines, servies entre le 4 et le 10 septembre : treize clients restent à identifier. Alors il faut faire vite. « Le ministère de la Santé a prévenu l’ensemble des autres pays pour qu’ils puissent alerter leur population, fait savoir Benoît Elleboode, directeur de l’agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine. On pourrait avoir de nouveaux d’ici ce week-end. »

À Santé publique France, on se presse pour tenter de joindre les clients en remontant à eux grâce à leurs tickets de caisse. « S’ils ont des symptômes, ils doivent faire le 15 et consulter en urgence, prévient Nathalie Jourdan-Da Silva. C’est une course contre la montre. »
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Dernière édition par Tristanduvar le Mer 13 Sep - 22:31, édité 1 fois
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Message par Tristanduvar Mer 13 Sep - 22:29

Le coupable présumé est connu : des « conserves de sardines à l’huile faites maison » servies par le restaurant Tchin Tchin Wine Bar, à Bordeaux (Gironde), jusqu’à ce dimanche 10 septembre. Au moins dix personnes en ayant avalé ont présenté ensuite des symptômes évocateurs du botulisme, une maladie mortelle dans 5 % à 10 % des cas. L’une d’entre elles, âgée de 32 ans, est morte. « J’avais un lot de sardines stérilisées et, à l’ouverture, j’ai dû en jeter certaines qui avaient une forte odeur. D’autres paraissaient saines et ont été servies aux clients », a dit à Sud Ouest le gérant de l’établissement, « dévasté » par la nouvelle.

En France, jusqu’à présent, « la majorité des cas de botulisme correspondent à des intoxications alimentaires » à cause de produits « n’ayant pas subi de processus poussé de stérilisation », précise Santé publique France. « L’élément déclencheur, ce sont très souvent des conserves faites maison », ajoute Gauthier Delvallez, responsable adjoint du CNR botulisme à l’Institut Pasteur. Une pratique à la mode chez une partie de population, adepte du naturel.

Concernant le Tchin Tchin Wine Bar, « nous avons constaté un vrai défaut de maîtrise du processus de conservation, très artisanal », a rapporté ce mercredi matin Thierry Touzet, directeur adjoint de la Direction départementale de protection des populations.

Un processus sûr, « à condition qu’il soit bien réalisé »
La stérilisation est une pratique de conservation courante, visant à détruire tous les micro-organismes. « C’est le processus le plus abouti et le plus sûr, à condition qu’il soit bien réalisé », avance Patricia Taillandier, professeure de microbiologie à l’école d’ingénieurs Toulouse INP-ENSIACET.

Le principe est de faire monter la température à plus de 100 °C pendant plusieurs dizaines de minutes. « Il y a des valeurs minimales calculées par rapport aux micro-organismes les plus résistants, dont la bactérie qui peut provoquer des cas de botulisme. En principe, c’est 100 °C pendant 30 minutes ou 120 °C pendant 20 minutes minimum », décrit l’experte. La température et la durée minimales précises à respecter dépendent du contenu de la conserve (légumes, poissons, viande, etc.).
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Concrètement, dans le cas de sardines, par exemple, ces dernières sont placées dans un bocal, parfois recouvertes d’huile, puis le récipient est fermé et placé dans un appareil. Les industriels utilisent souvent un autoclave, sorte de grosse cocotte-minute pleine de vapeur d’eau. « Pour un stérilisateur artisanal, en général, on remplit d’eau un autocuiseur et on immerge les bocaux dedans », décrit Florence Mathieu, professeur de microbiologie à l’école d’ingénieurs Toulouse INP-ENSAT. Les aliments stérilisés peuvent ensuite être conservés, à température ambiante, pendant au moins un an.

« Jeter une conserve si elle est bombée ou si elle sent mauvais »
Mais ce processus n’est pas infaillible. L’un des principaux risques est de retirer les bocaux trop tôt, sans que tous les micro-organismes aient été détruits. « La diffusion de la chaleur doit aussi être bien linéaire. Par ailleurs, si le bocal n’est pas suffisamment étanche, par exemple, en cas de petite fissure, ou si le joint n’est pas bon, des bactéries peuvent rentrer à l’intérieur au fil du temps », décrit Patricia Taillandier.

Concernant la bactérie à l’origine du botulisme, elle résiste mieux que d’autres à la chaleur et n’a pas besoin d’oxygène pour vivre. De ce fait, « elle peut se multiplier et produire la toxine qui provoque le botulisme si la conserve a été mal stérilisée », note Gauthier Delvallez.

Si vous avez des bocaux faits maison chez vous, pas de panique ! Avec une dizaine de foyers par an en moyenne, le botulisme reste un risque infime. Pour limiter les ennuis, l’expert encourage à « jeter une conserve si elle est bombée, car la bactérie produit du gaz, ou si elle sent mauvais ». Au moment de l’ouverture, « ça doit simplement faire pschitt », avance Florence Mathieu.

D’après les experts, le gérant du Tchin Tchin Wine Bar aurait mieux fait de se débarrasser de toutes ses boîtes de sardines si une partie d’entre elles lui semblait impropre à la consommation. Par précaution, toutes les conserves présentes dans son établissement (poissons, mais aussi agneau mijoté, légumes, etc.) ont été consignées.
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Message par Kassandra88 Jeu 14 Sep - 11:25

Merci Tristan.
Pour info: Les injectables anti-rides tels que le Botox® sont faits à base de Toxine Botulique.
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Message par Kassandra88 Mer 20 Sep - 10:12

Belgique:
Yves Van Laethem sur la vaccination covid : « Le bon timing, c’est de le faire maintenant et pas mi-octobre »
Face au léger rebond de contaminations enregistré la semaine dernière, dû notamment à la rentrée scolaire, l’infectiologue Yves Van Laethem conseille aux personnes vulnérables de ne pas attendre mi-octobre et l’ouverture des centres wallons, pour se protéger.

Attendre ou pas, beaucoup des Wallons considérés comme « vulnérables » et donc dans la cible pour recevoir cette nouvelle dose de vaccin contre le covid, se posent la question. Or, les derniers chiffres de Sciensano montraient un rebond dans le nombre des contaminations en ce début septembre, avec plus 2.707 nouvelles contaminations au Sars-CoV-2 ont été dépistées.

Soit dix fois plus qu’en juillet. Autre indicateur qui ne ment pas : le taux de reproduction du virus qui était la semaine dernière à 1,15. Or, on sait que lorsqu’il est supérieur à 1, cela signifie que l’épidémie tend à s’accélérer.

Ces facteurs ne sont pas inquiétants, mais doivent tout de même alerter ceux qui sont les plus vulnérables face aux virus. Les personnes de 65 ans et plus, les résidents de maisons de repos et de soins, les patients immunodéprimés, les femmes enceintes, les personnes obèses, les personnes de 18 ans et plus avec des comorbidités, et leurs proches. Nous avons demandé à Yves Van Laethem, infectiologue, ce qu’il leur conseillait. Sa réponse est sans appel. « Pour moi, le bon timing, c’est de se faire vacciner maintenant contre le covid, et mi-octobre pour la grippe », dit-il. « C’est le timing le plus sensé face à l’épidémie. Vu la circulation d virus actuelle, cela a tout son sens de faire monter ses anticorps en recevant le vaccin ».

Le vaccin de cette année est le « XBB », un vaccin à ARN messager, développé par la firme Pfizer et adapté aux différentes souches du virus et variants qui circulent actuellement.

Des symptômes variés
Alors, doit-on craindre ce virus ? « Non, si vous êtes en bonne santé », rappelle Yves Van Laethem. Côté symptômes, ce variant Omicron donne peu d’altérations du goût et de l’odorat, comme on en a connu avec les premiers variants les plus agressifs. Comptez par contre sur de la toux, de la fatigue, des maux de gorge, de la fièvre (mais pas toujours) et parfois de légères difficultés respiratoires. « Ces symptômes sont assez variés, parfois bénins, parfois plus sévères chez des personnes dont l’immunité est moins renforcée. Mais on est loin de la flambée inflammatoire que l’on a vu se développer chez des patients, qui les menait en soins intensifs. On a aujourd’hui développé des antigènes, parce qu’on a eu l’infection ou qu’on a reçu le vaccin ».


Sciensano analyse toujours les eaux usées
Bien qu’il n’y ait plus de testing généralisé en Belgique, Sciensano continue d’analyser les eaux usées de 42 stations d’épuration. Dans vingt-six, rapporte-t-elle dans son dernier bulletin, la charge virale a augmenté par rapport à la semaine précédente. Ce qui démontre, écrit « Le Soir », une légère hausse des contaminations.

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Message par Kassandra88 Lun 2 Oct - 10:11

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Message par Kassandra88 Lun 2 Oct - 18:05

Le prix Nobel de médecine a été décerné lundi à la Hongroise Katalin Kariko et à l’Américain Drew Weissman pour leurs découvertes dans le champ de l’ARN messager qui ont ouvert la voie aux vaccins contre le Covid-19, a indiqué le jury du prix Nobel lundi à Stockholm.
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