Fourniret Olivier 2

207779Ŧruth a écrit:

207776ŦVan-JM a écrit:

Kassandra à écrit :

Il a toujours été dit que le coup de fil n'avait pas abouti. Je comprends mieux que l'alibi a été pris au sérieux. "Voix d'homme" Bien joué!

Oui, mais la voix d'homme c'est bizarre.
Monique Olivier est une femme, et Sélim un ado. . .

Je pense que c'était bien MO.
En parlant doucement, il est assez facile de baisser de quelques tons sa voix pour une femme. Ce n' était peut-être pas la première que ce stratagème était employé.
De plus, l'appel n'a duré que 90 secondes.

M.O a avoué avoir passé ce coup de fil.

207782ŦJoachim a écrit:

Un avis de recherche a été consulté par Selim, c'est la PJ de Versailles qui le dit dans l'article que j'ai partagé. Ça peut être difficile de dénoncer ses parents quand ils nous hébergent mais il a eu 20 ans pour le faire.

A quel moment?

207782ŦJoachim a écrit: Selim a ete arrêté pour tentative de viol. Cessez de le traiter comme un ado de 15 ans. Il a 35 ans et en capacité de soulager la famille d'Estelle mais il n'a jamais voulu le faire.

Pourquoi la famille Mouzin est furieuse que Selim ne soit pas sur place? Parce qu'elle veut l'interroger sur ce témoignage ! Ils le disent eux-mêmes ! "Ils vivaient avec eux". Ce n'est pas du fantasme !

C'est à la mémoire de l'ado de 15 qu'on fait appel.
Il y a un temps pour tout. Pour la tentative de viol, il y aura un jugement ultérieurement.

Je ne suis pas la seule à ne pas le sentir ce président:
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Il a moins de chance que Sélim

Kassandra à écrit :

Joachim à écrit :

Un avis de recherche a été consulté par Selim, c'est la PJ de Versailles qui le dit dans l'article que j'ai partagé. Ça peut être difficile de dénoncer ses parents quand ils nous hébergent mais il a eu 20 ans pour le faire.

A quel moment?

Entre le moment de sa disparition, et le moment de l'arrestation de Fourniret premier.

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MONIQUE OLIVIER INTERROGÉE SUR L'APPEL DU 9 JANVIER 2003
Le président interroge Monique Olivier sur cet appel du 9 janvier 2003, passé depuis le domicile du couple Fourniret-Olivier, vers le domicile du fils de Michel Fourniret. Le 9 janvier 2003 correspond à la date de la disparition d'Estelle Mouzin et à l'anniversaire de Jean-Christophe, fils de Michel Fourniret. Monique Olivier dit avoir appelé chez Jean-Christophe pour son anniversaire à la demande de Michel Fourniret.

Monique Olivier :"Ce dont je me souviens, c'est qu'un matin avant qu'il parte travailler, il (Michel Fourniret) m'a dit :'Tu appelleras Jean-Christophe, tu laisses sonner et tu ne parles pas. Je suis sûre qu'il m'a demandé ça. Il m'a dit :'tu laisses sonner et tu raccroches'. Je n'ai pas parlé du tout. "

Le président : "Vous avez laissé sonner le téléphone 99 secondes ? L'appel dure 99 secondes."

Monique Olivier : "Je ne sais pas, j'ai pas compté. Il m'avait dit d'appeler et surtout de ne pas parler. J'ai fait ce qu'il m'a demandé."

Me Seban :"Il vous a dit qu'il allait partir en chasse ce jour-là?"

Monique Olivier :"Non, il m'a dit de passer le coup de fil, de ne pas parler. Il allait travailler... enfin travailler... À sa façon. Je me souviens pas que c'était l'anniversaire de son fils. Je voulais pas le faire mais je savais que si je ne le faisais pas ça allait faire des histoires."

Sandrine, la femme du fils de Michel Fourniret ne se souvient pas d'un appel qui aurait sonné dans le vide.

Donc certainement un problème de confusion de la femme du fils de Fourniret ... d'autant plus si l'appel n'a pas abouti et ça à mon avis c'est vérifiable.

"3 APPELS
Me Seban, avocat d'Eric Mouzin, interroge le témoin. Il rappelle que l'on sait qu'il y a eu 3 appels le 31 juillet 2002, le 9 janvier 2003 et le 9 février 2003 depuis le domicile de Michel Fourniret et Monique Olivier vers le domicile de Jean-Christophe, fils de Michel Fourniret, et de son épouse.

"Se pourrait-il que vous confondiez les appels du 9 janvier et du 9 février", demande l'avocat. Sandrine, épouse du fils de Michel Founiret, répond par la négative."

Kassandra: Avant l'arrestation de Fourniret évidemment puisque c'est sur des ordi saisis qu'ils les ont trouvé.

Je trouve osé de nous accuser de délirer alors qu'on se base sur des faits. La preuve avec le témoignage la codétenue.

207803ŦJoachim a écrit:Kassandra: Avant l'arrestation de Fourniret évidemment puisque c'est sur des ordi saisis qu'ils les ont trouvé.

Cela m'étonnerait fort qu'on n'ai pas confisqué l'ordi de Fourniret au moment de son arrestation. D'après mes sources (Charly Nyst/Libert'zone) la photo d'Estelle était en fond d'écran sur l'ordi. Dans ces conditions là, oui, Sélim a pu la voir.

207803ŦJoachim a écrit:Je trouve osé de nous accuser de délirer alors qu'on se base sur des faits. La preuve avec le témoignage la codétenue.

Je ne me prononce pas sur le témoignage de la co détenue ni sur le fait que MO le confirme ou l'infirme. Ce que je dis, c'est que vous détournez sans cesse le fil, qui est pour l'instant axé sur la disparition de 3 jeunes filles, en le ramenant sans cesse à Sélim. Ca porte un nom: le flood!

207797ŦSortcière a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

MONIQUE OLIVIER INTERROGÉE SUR L'APPEL DU 9 JANVIER 2003
Le président interroge Monique Olivier sur cet  appel du 9 janvier 2003, passé depuis le domicile du couple Fourniret-Olivier, vers le domicile du fils de Michel Fourniret. Le 9 janvier 2003 correspond à la date de la disparition d'Estelle Mouzin et à l'anniversaire de Jean-Christophe, fils de Michel Fourniret. Monique Olivier dit avoir appelé chez Jean-Christophe pour son anniversaire à la demande de Michel Fourniret.

Monique Olivier :"Ce dont je me souviens, c'est qu'un matin avant qu'il parte travailler, il (Michel Fourniret) m'a dit :'Tu appelleras Jean-Christophe, tu laisses sonner et tu ne parles pas. Je suis sûre qu'il m'a demandé ça. Il m'a dit :'tu laisses sonner et tu raccroches'. Je n'ai pas parlé du tout. "

Le président : "Vous avez laissé sonner le téléphone 99 secondes ? L'appel dure 99 secondes."

Monique Olivier : "Je ne sais pas, j'ai pas compté. Il m'avait dit d'appeler et surtout de ne pas parler. J'ai fait ce qu'il m'a demandé."

Me Seban :"Il vous a dit qu'il allait partir en chasse ce jour-là?"

Monique Olivier :"Non, il m'a dit de passer le coup de fil, de ne pas parler. Il allait travailler... enfin travailler... À sa façon. Je me souviens pas que c'était l'anniversaire de son fils. Je voulais pas le faire mais je savais que si je ne le faisais pas ça allait faire des histoires."

Sandrine, la femme du fils de Michel Fourniret ne se souvient pas d'un appel qui aurait sonné dans le vide.

Donc Sandrine pourrait se tromper de jour s'il y a eu 3 appels: le 31 juillet 2002, le 9 janvier 2003 et le 9 février 2003. (cf Didier Seban)

207786ŦKassandra88 a écrit:Je ne suis pas la seule à ne pas le sentir ce président:
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Le problème, Kass, c'est que rien ne se passe vraiment correctement au cours de ce procès.

Le Président est rigide, ne sait pas interroger qui que ce soit, ne veut pas s'étendre sur les dysfonctionnements et ne veut pas de "lynchage" de MO par les parties civiles.

De toute manière, Seban ne sait pas non plus ni interroger ni écouter MO donc elle se braque et on en tire plus rien. Initier un feu roulant sur MO ne sert strictement à rien. Et Seban n'a pas à sortir non plus de son rôle de partie civile ni a vouloir se substituer au Président qui est maître du procès.
Bref ! tout ça fait désordre et voilà ce que ça donne :

"Ce vendredi 8 décembre 2023, alors que se termine la deuxième semaine du procès de Monique Olivier, les tensions s’accumulent à la cour d’assises de Nanterre. Tard hier soir, le président, Didier Safar, a menacé Didier Seban, avocat des parties civiles, de sanctions disciplinaires. Ce dernier a demandé la venue du vice-bâtonnier de Nanterre."

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Petit passage sur l'esprit pervers de Fourniret ...

"Me Seban: "Quand Michel Fourniret écrit en 2007 un courrier demandant la jonction des dossiers Parrish, Domèce et Mouzin, vous ne trouvez pas que c'est une manière de poser un caillou blanc pour vous dire :'allez chercher un peu', de le guider vers sa culpabilité ?"

Stéphanie Duchâtel, enquêtrice au service régional de la police judiciaire de Versailles: "C'est pour ça qu'on l'a alors interrogé à nouveau. Il nous a dit que c'était pour se disculper dans ces affaires."

Au procès de Monique Olivier, l’audition sous tension des enquêteurs qui ont « raté » Michel Fourniret dans l’affaire Estelle Mouzin [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] où il est question du fameux alibi coup-de-fil.

( Philippe Guichard et Stéphanie Duchatel vont passer un mauvais moment à la barre, ils le savent. Ces deux policiers expérimentés, 62 et 56 ans aujourd’hui, ont participé à l’enquête sur la disparition d’Estelle Mouzin à Guermantes (Seine-et-Marne), en 2003, mais ils sont du mauvais côté de l’histoire : du côté de ceux qui, dans ce dossier, ont « raté » Michel Fourniret.)

« J’ai dit que j’avais des doutes sur son implication »

La liste des griefs de la famille Mouzin et de son avocat envers la PJ de Versailles est longue. Ils reprochent, entre autres, aux enquêteurs d’avoir traité par-dessus la jambe le témoignage d’une amie d’Estelle qui, trois semaines avant l’écolière, avait aussi été abordée à Guermantes par un inconnu dans une camionnette – sans monter dedans ; d’avoir laissé traîner des déclarations d’anciennes codétenues à qui Monique Olivier aurait fait des confidences sur l’implication de son couple dans l’affaire Mouzin ; d’avoir, surtout, accordé un crédit démesuré à un alibi pourtant bien fragile.
Le 9 janvier 2003 à 20 h 08 – deux heures après la disparition d’Estelle – , un appel de quatre-vingt-dix-neuf secondes a été passé depuis la ligne fixe du domicile des Fourniret en Belgique vers celui de Jean-Christophe Fourniret, le premier fils du tueur, dont c’était l’anniversaire ce jour-là, mais avec qui les relations étaient littéralement inexistantes. Jean-Christophe Fourniret absent, c’est sa compagne qui avait donc vraisemblablement décroché, mais elle n’en a pas un souvenir précis.
« On a du mal à comprendre que ce simple coup de fil ait pu constituer un alibi, s’étonne le président de la cour, Didier Safar. En quoi cet appel vous permettait-il d’exclure la participation de Fourniret ?

– Bah si c’est lui qui appelle depuis le domicile, il ne peut pas être à Guermantes [à 250 km de là] en même temps, répond le policier.

– Mais est-ce que c’est Fourniret qui l’a passé ?

– Je ne sais pas. »

Monique Olivier a pourtant expliqué à de nombreuses reprises que Michel Fourniret lui avait un jour demandé, s’il n’était pas rentré à une heure donnée, de passer un coup de fil à Jean-Christophe, de ne rien dire, et de raccrocher, arguant que ça pourrait lui être utile. « Pendant vingt ans, on nous a servi ça : “Y’a un alibi, circulez, y’a rien à voir” », s’agace MeSeban. « Moi, je pense que c’est peut-être Fourniret qui a passé ce coup de fil », répond le policier.



Le ton monte alors. « Je ne suis pas avocat de la défense, s’impatiente ce dernier, je sais de quoi ce couple est capable. Si j’avais pu vous dire aujourd’hui que je suis certain de leur implication, je vous l’aurais dit. Je ne peux pas vous le dire. (…) Je n’ai jamais dit que Michel Fourniret n’était en rien responsable de la disparition d’Estelle Mouzin. J’ai dit que j’avais des doutes sur son implication, c’est tout. » Doutes étonnants, compte tenu des aveux des deux intéressés – très circonstanciés dans le cas de Monique Olivier.

« Je ne crois pas que ce soit un pédophile, Fourniret »

La démonstration peu convaincante du policier s’achève sur cet argument embarrassant : « De toute façon, Michel Fourniret cherche des filles qui soient vierges, mais qui soient pubères, pas prépubères. Je ne crois pas que ce soit un pédophile, Fourniret, je suis désolé. » La salle gronde, Corinne Herrmann, avocate de la famille d’une autre victime présumée du couple Fourniret, rappelle que trois victimes avaient 12 ou 13 ans – Elisabeth Brichet, Natacha Danais et Mananya Thumpong – et que des agressions sexuelles sur de très jeunes filles dans les années 1960 avaient valu à l’intéressé son premier passage en prison.

Le passage à la barre de Stéphanie Duchatel sera un peu moins houleux. « Je ne prétends pas avoir mené une enquête parfaite, mais nous avons mené l’enquête du mieux que nous le pouvions », indique-t-elle, mettant en avant les « 12 346 PV rédigés », les « 2 500 personnes entendues », les « 142 suspects placés en garde à vue » et les « 543 perquisitions ». Et le soin particulier apporté à la piste Fourniret, « priorisée dès son arrestation [en Belgique, le 27 juin 2003] ».

Didier Seban, lui, lit un extrait d’une émission de radio dans laquelle elle est intervenue en 2017 : « On ne pourra jamais attester à 100 % que, le 9 janvier 2003, Michel Fourniret n’est pas venu à Guermantes. Même si c’est très peu probable, même si à 99,9 % il n’est pas venu à Guermantes ce jour-là », avait-elle dit. Elle invoquait elle aussi le fameux alibi du coup de fil, les conditions météo exécrables, la distance de Sart-Custinne, lieu de vie du couple, à Guermantes, puis lâchait : « Depuis la Belgique, des villages avec des enfants qui pouvaient éventuellement se trouver sur la voie publique, y’en avait bien avant. » « On a l’impression d’entendre l’avocat de Michel Fourniret… », soupire Didier Seban.

  La témoin met en garde contre la réécriture de l’histoire a posteriori : « Aujourd’hui, ça peut paraître étonnant, mais à l’époque… » ; « Vingt ans après, une fois que la lumière a été faite, c’est facile à dire… » Didier Seban, lui, n’en démord pas : l’incurie de la PJ de Versailles « nous a fait perdre vingt ans ».

l'article du Parisien:

Procès de Monique Olivier : un ex-enquêteur de l’affaire Mouzin dit ses doutes sur l’implication de Fourniret

Philippe Guichard, ancien commissaire à la police judiciaire de Versailles, a été entendu ce vendredi sur les années perdues dans l’enquête sur la disparition d’Estelle Mouzin. Alors que la piste Fourniret a longtemps été négligée, il a expliqué avoir « un certain nombre de doutes » sur l’implication de l’Ogre des Ardennes.

Il assure être venu « sans aucun esprit de polémique ». Pour autant, Philippe Guichard sait à qui il doit sa convocation devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine, ce vendredi 8 décembre, au procès de Monique Olivier : ancien chef de la division de la police technique à la police judiciaire de Versailles, puis patron de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), ce grand flic a été un enquêteur de premier plan dans l’affaire Estelle Mouzin, disparue le 9 janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne) et dont le corps n’a jamais été retrouvé.

Un dossier devenu une « obsession » durant quinze ans, « le plus marquant de (sa) carrière ». « Pendant longtemps, j’ai rêvé d’appeler Éric Mouzin pour lui dire qu’on avait retrouvé Estelle, mais ça n’est pas arrivé et je le regrette amèrement », pose-t-il. Or c’est justement ce père, meurtri d’avoir dû attendre si longtemps pour que la piste Michel Fourniret s’impose, qui a demandé son audition, par le biais de son avocat.

Sur la défensive, voire dans la provocation, Philippe Guichard sait pertinemment qu’on va lui demander des comptes sur ces années perdues, et ces aveux tardifs passés en 2020, alors que l’enquête avait été reprise par les gendarmes. L’Ogre des Ardennes décédera peu après, en 2021, laissant seule son ex-femme dans le box. Monique Olivier est jugée depuis le 28 novembre pour son rôle dans l’enlèvement d’Estelle Mouzin et dans les meurtres de deux jeunes femmes, Joanna Parrish et Marie-Angèle Domèce.

« À partir de ce moment-là, cette piste est devenue moins prioritaire »
« Je vais assumer, il faut bien que quelqu’un le fasse », lance ainsi Philippe Guichard, rappelant qu’il n’était ni décisionnaire, ni chef de cette enquête rendue complexe par l’absence de crime et de témoin. Mais il défend ses collègues et déroule l’ensemble des investigations hors normes déployées sur cette disparition qui a ému la France : 1 500 coups de fil exploités après l’appel à témoins, des vérifications sur 83 auteurs d’infractions sexuelles, 44 missions en province, 142 gardes à vue, 12 500 procès-verbaux. L’extraction des données des bornes téléphoniques de toute la France, des trains arrêtés après un appel farfelu, et jusqu’à la destruction d’un restaurant chinois en Seine-et-Marne, suspecté d’abriter les ossements d’Estelle, là encore sur la base d’un tuyau percé…

Et puis, il y a la piste Fourniret, arrêté en juin 2003 après l’enlèvement raté d’une fillette en Belgique. On ignore alors encore l’étendue de ses crimes, mais son profil interpelle les enquêteurs locaux, qui avisent dès le lendemain la PJ de Versailles qu’il pourrait bien être l’auteur de l’enlèvement d’Estelle. Mais les policiers versaillais vont rapidement l’écarter, faute de pouvoir le « positionner » en France à la date des faits. « À partir de ce moment-là, cette piste est devenue moins prioritaire », euphémise Philippe Guichard.

Point d’aveuglement ou d’erreur, selon lui, qui sait les attaques à venir. Il expose ainsi les raisons qui ont convaincu les enquêteurs : outre deux campagnes de comparaisons d’ADN non concluantes et les dénégations réitérées du couple, il juge la description d’une fillette ayant subi une tentative d’enlèvement à Guermantes trois semaines plus tôt, trop éloignée du physique de Fourniret. Elle avait pourtant dressé un portrait-robot très ressemblant, mais n’avait plus été réinterrogée.

« En 2005, vous dites vous-même qu’il apparaît comme un coupable idéal »
Philippe Guichard cite encore les conditions météo « exécrables » et les 250 km qui séparaient le domicile des Fourniret de Guermantes. « Avec le froid, il aurait mis cinq heures », estime-t-il, sans avoir mené de véritable vérification. Enfin et surtout, il y a cet appel émis depuis le téléphone fixe de Michel Fourniret, à 20h08 ce jour-là, vers celui de son fils et considéré par les policiers comme l’alibi le mettant hors de cause. Un coup de fil que Monique Olivier, lors de ses aveux qui feront tout basculer en 2019, admettra avoir passé à sa demande.

« On a du mal à comprendre que ce simple coup de fil ait suffi, alors même qu’en 2005, vous dites vous-même qu’il apparaît comme un coupable idéal ? », l’interpelle le président. Philippe Guichard maintient sa conviction, quand bien même la belle-fille de Fourniret ayant décroché s’est en réalité sans doute trompée de date.

Mais le policier fait aussi bien plus qu’assumer ou défendre son travail. « Je n’ai aucune sympathie pour eux, je ne suis pas leur avocat. Si j’avais pu vous dire aujourd’hui que je suis certain de leur implication, je l’aurais dit. J’ai un certain nombre de doutes sur l’implication de Michel Fourniret », lâche-t-il ainsi, torpillant les éléments de l’accusation, notamment l’ADN partiel d’Estelle finalement retrouvé.

Tollé sur le banc des parties civiles : « Vous n’avez pas vu l’expertise ! », tonne Me Didier Seban, l’un de leurs avocats, qui le tance : « Qu’un grand policier comme vous commente un dossier d’après ce qu’il a lu dans la presse, ça n’est vraiment pas très sérieux ».

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Ce n'est pas comme si les enquêteurs Belges n'avaient pas fait part de leurs soupçons aux enquêteurs Français.
L'âge d'Estelle? Elisabeth n'était pas tellement plus âgée.
Et voilà qu'il cherche une porte de sortie en mettant en doute l'ADN (même partiel) d'Estelle sur le fameux matelas.
Et pour le dire une fois de plus: le coup de fil, c'est vraiment gros.

Ce qui choque c'est qu'il sorte qu'il n'était pas pédophile... Il valait mieux dire "je doute qu'il soit attiré par les pré-pubères" parce que là il s'enfonce magistralement

207798ŦSortcière a écrit:

"3 APPELS
Me Seban, "Se pourrait-il que vous confondiez les appels du 9 janvier et du 9 février", demande l'avocat. Sandrine, épouse du fils de Michel Founiret, répond par la négative."

A noter: en février, Fourniret fait une nouvelle visite surprise (c'est comme cela que le compagnon d'Anne Clerget les appellent) en Ile de France... Intéressant qu'il réitère le stratagème !

207869ŦJoachim a écrit:Ce qui choque c'est qu'il sorte qu'il n'était pas pédophile... Il valait mieux dire "je doute qu'il soit attiré par les pré-pubères" parce que là il s'enfonce magistralement

Le terme exact pour sa pathologie est "hébéphile"; on se demande par quelle incompétence le flic peut l'ignorer ??? De plus, l'obsession  pour les "nymphettes", maintes fois documentée en littérature, relève bien d'une catégorisation de la pédophilie !
Pour rappel, tous les lecteurs assidus de Dostoïevski, avant même la juge Khéris, avaient reconnu dans les propos de Fourniret un copier-coller de la confession de Stavroguine (pour Dahina et tant d'autres...)

207952ŦPab Delshor a écrit:

207869ŦJoachim a écrit:Ce qui choque c'est qu'il sorte qu'il n'était pas pédophile... Il valait mieux dire "je doute qu'il soit attiré par les pré-pubères" parce que là il s'enfonce magistralement

Le terme exact pour sa pathologie est "hébéphile"; on se demande par quelle incompétence le flic peut l'ignorer ??? De plus, l'obsession  pour les "nymphettes", maintes fois documentée en littérature, relève bien d'une catégorisation de la pédophilie !
Pour rappel, tous les lecteurs assidus de Dostoïevski, avant même la juge Khéris, avaient reconnu dans les propos de Fourniret un copier-coller de la confession de Stavroguine (pour Dahina et tant d'autres...)

Bien dit, hallucinant ce policier

« L’ex-co-détenue confie à nos confrères que Michel Fourniret et son épouse auraient “paniqué” lorsque leur fils Sélim a croisé le chemin d’Estelle Mouzin. Ils auraient alors pris la décision de se débarrasser de la fillette. “Ils l'ont pris, ils l'ont enterrée dans une forêt et ils ont dit qu'on ne la retrouverait jamais.”, affirme Léa et d’ajouter : “Elle m'a dit ensuite qu’il y avait comme une croix sur la tombe d’Estelle”

Suis-je le seul à être interloqué par cette histoire de croix? Ils accélèrent la mise à mort de la gamine car Sélim les as surpris en train de la séquestrer et ils mettent une croix sur sa "tombe"?! Par respect ? Culpabilité ? Ils sont vraiment ravagés du cerveau.

Je pense que la semaine prochaine aura pour objectif de mettre la pression sur Olivier pour qu'elle révèle le lieu d'enterrement et d'interroger Sélim sur la séquestration d'Estelle qu'il a vu juste avant sa mort au domicile familial. Ce qui veut dire qu'Estelle est à coup sûr enterrée en Belgique comme le pensait Kassandra.

Ça sent la remontée d'orgueil à plein nez.
Et citer tous les moyens mis en œuvre pour cette disparition : oui et alors ?
Preuve que cela n'a pas suffit : il a échoué.
Des avocats et une juge ont mieux fait son boulot que lui.
Qu'il se taise une bonne fois pour toute.

208009ŦJoachim a écrit:« Je pense que la semaine prochaine aura pour objectif de mettre la pression sur Olivier pour qu'elle révèle le lieu d'enterrement et d'interroger Sélim sur la séquestration d'Estelle qu'il a vu juste avant sa mort au domicile familial. Ce qui veut dire qu'Estelle est à coup sûr enterrée en Belgique comme le pensait Kassandra.

Bon, si vous avez un peu lu mes posts, vous savez que j'ai été assez proche des recherches à Rumel. Lorsque la Juge Khéris évoque la découverte de l'inscription "apicluture 14" dans la cellule de Fourniret décédé, elle dit: "Il évoquait un lieu dédié à l’apiculture. Sur place, à Issancourt-et-Rumel, on nous avait désignés des ruches, à quelques dizaines de mètres où se trouverait le corps d’Estelle…" Le "on' qui leur a dit que l'hydrogéologie désignait la lisière de la parcelle 21, c'est votre serviteur. C'était 10 jours avant que Daniel Delogne ne découvre un "repentir" de creusement derrière les ruches et fasse venir TF1 le 25/04/21. De façon pertinente, il a eu le réflexe de mettre une petite croix à l'emplacement.
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Pour le "14", les Fourniret sont restés sur zone jusqu'au 14 janvier 2003. Le tueur avait confirmé un ensevelissement dans l'urgence et qualifié de "n'importe quoi" le choix du lieu... S'il n'a pas exhumé la petite en mars en même temps que d'autres victimes (les baby-sitters), il l'a peut-être fait le 14 janvier. La justice dispose d'au moins 2 localisations qui leur ont été soumises avec analyses et cartes à l'appui; et pour faire plaisir à Kassandra, un des site susurré par Fourniret pour d'autres victimes, la colline du Chénay à Rogissart est juste à la frontière belge.

Merci Pab Delshor pour toutes ces informations. Vous pensez que le corps s'est décomposé ?

207770Ŧruth a écrit:

207528Ŧruth a écrit:

206780Ŧruth a écrit:

206504Ŧruth a écrit:

206331Ŧruth a écrit:

206221Ŧruth a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Ces journalistes proposent un live-tweet du procès.

Il y aussi un direct de l'Yonne Républicaine
Jour 1 - Mardi 28/11
"EN DIRECT - Suivez le procès de Monique Olivier : l'accusée "regrette tout ce qui s'est passé" - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 2- Mercredi 29/11
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : le couple entendu 220 fois en un an par les enquêteurs belges - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 3 - 30/11
"Les affaires Parrish et Domèce au cœur de la troisième journée du procès de Monique Olivier, l'ex-femme du tueur en série Michel Fourniret - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 4 - 1/12
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : "Je vous ai vue ! Vous cherchiez des filles !", affirme pour la première fois un témoin | TF1 INFO" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 5 - 4/12 (deuxième semaine)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 6 - 5/12
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

1

JOUR 7 - 6/12
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : après avoir entendu les parents d'Estelle Mouzin, l'accusée "demande pardon aux familles" | TF1 INFO" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 8 - 7/12
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 9 - 8/12
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2éme semaine
JOUR 10 - 11/12
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Ça fait froid dans le dos le témoignage de la pianiste, son intuition l'a sauvée.

208029ŦJoachim a écrit:Merci Pab Delshor pour toutes ces informations. Vous pensez que le corps s'est décomposé ?

Il est toujours étonnant de voir que la connaissance des experts sur l'acidité des sols est une culture innée chez les tueurs en série qui adorent les sapinières ( Manyana, Céline, Estelle... et tant d'autres).
J'avais insisté pour que les enquêteurs testent le pH dans le Bois de Gernelle, ce qu'ils ont fini par faire et ils vous le confirmeront dans la semaine. Ils ont trouvé la fourchette que j'avais annoncée : pH entre 5 et 5,5. Il faut savoir que plus on va vers le nord du département (Givet) plus on trouve de sols acides. En dessous de 5, les chances de retrouver un corps après 20 ans sont faibles et si le corps a été déposé peu profondément dans un zone riche en faune, les chances sont quasi nulles.
Auparavant, dans la semaine du 26 avril 2021, ils se sont décidé à faire venir la pelleteuse pour gratter le sol autour du "repentir" derrière les ruches: même avec les moyens modernes, rien de probant ! Puis, si vous avez suivi les campagnes de fouilles, le périmètre a été élargi d'autant que les chiens belges ont marqué sur l'appentis de l'apiculteur (là où le sol était plus meuble il y a 20 ans) et qu'un fémur a été retrouvé par une pisteuse au Pont des Aunes (au nord du stade sur la Vrigne). Cet épisode n'a rien donné comme l'autre "surprise" à peu près à la même époque. A partir des descriptions de Fourniret et sur la base de son goût pour la toponymie, quelqu'un est allé fouiner plus au nord dans le Bois de Gernelle, a découvert une tombe marquée d'une pierre et a exhumé deux fragments ressemblant à des ailes iliaques. Consulté sur le sujet à partir de maigres clichés, j'ai dit que même si Estelle était grande les restes paraissaient un peu trop grands. Les gendarmes ont fini par prendre les 2 morceaux et réprimander le découvreur qui s'est entendu dire: "c'est du bois !" Il faut savoir que la dégradation des corps entraine la décomposition des os du bassin mais que les fémurs et le maxillaire inférieur résistent en général plus longtemps. Dans la "tombe" de Gernelle, rien d'autre que ce qui a été trouvé. Le journal local s'est fait écho de l'histoire mais Corinne Herrmann a fait barrage lorsque l'AFP a voulu en faire part "Ce n'est pas le bon secteur !"  A-t-elle insisté.
Les dernières fouilles en janvier 2023 ont eu lieu non loin du Pont des Aunes, vers le Ruisseau du Rossignol, c'est à dire sur un versant plus boisé et exposé aux intempéries, et là encore, après un témoignage. Mais toujours rien.
Même si le corps d'Estelle s'était dissout dans la nature, les moyens modernes (ADN environnemental, Cf. les prix Nobel) peuvent permettre de conclure. La meilleure explication selon moi: Fourniret est venu rechercher le corps assez vite. La parcelle mitoyenne, la 29, gérée par l'ONF est celle du déploiement des chasseurs depuis leur local-wagon, près du stade. Si l'on ajoute à ça que le propriétaire de la sapinière s'énervait des pillages de ses arbres en période de fête, Fourniret avait bien fait "n'importe quoi" comme il l'a dit et corrigé l'impair qui lui aurait été fatal en cas de découverte du corps.
Pour plus de détail voir mon poste p32 du sujet sur Estelle Mouzin.