Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
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Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
Nordine a écrit:Casta a écrit:Bonsoir Mike,
On peut penser que certains automobilistes aient pu apercevoir la voiture du meurtrier à proximité de cette cabine mais n'aient pas estimé utile d'en témoigner. Par ailleurs, poster la lettre et passer ce coup de fil n'a pas dû prendre plus de deux minutes, la Poste ne se situe pas à un endroit particulièrement fréquenté et le bureau était fermé au public à cette heure-là.
Enfin, si tu considères que cet appel a été passé depuis l'intérieur d'une maison à 17h32, il faut revoir à nouveau ta thèse parce qu'à cette heure précise, il a pu être établi que la mère de l'enfant était dans sa R5 à hauteur de la ferme Claudon.
Pour y être passée en camion, je crois me rappeler qu'elle était sur la route principale qui traverse Lépanges. C'était avant que la déviation de Deycimont soit ouverte et on traversait tous les petits patelins. Il me parait impossible que personne n'ait vu celui ou celle qui a posté la lettre. Maintenant, nous sommes tous témoins d'évènements auxquels nous ne prêtons pas une attention soutenue, surtout lorsqu'il s'agit de personnes que nous ne connaissons pas.
Mais il y a eu des témoins Nordine , il y en a même eu 6 , mais elles ont toutes eu une hallucination
Invité- Invité
Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
Nordine a écrit:Mike68 a écrit:
Mais il y a eu des témoins Nordine , il y en a même eu 6 , mais elles ont toutes eu une hallucination
6 témoins ? J'avais le souvenir de 3 collègues de Ch.V. plus une autre employée de la même entreprise. Qui sont les deux autres ?
Bonjour Nordine , effectivement , j'aurais dû être + précis : 6 témoins qui ont :
- Vu CV poster une lettre le Mardi 16
- Vu CV monter en voiture ou tourner devant la Poste
- Vu CV partir sur Bruyères (donc vers la poste Lépanges) et non vers Docellse , comme elle l'a affirmé.
Si ça , c'est pas un faisceau de présomptions , je sais pas ce qu'il faut...
Invité- Invité
Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
Voici le détail Nordine :
"Il existe une discordance entre les déclarations de Christine VILLEMIN sur son emploi du temps le 16 octobre 1984, peu avant dix sept heures, à sa sortie de la Manufacture Vosgienne de Confection où elle travaillait et celles de très nombreux témoins.
L'inculpée a prétendu qu'après son travail elle avait pris la direction de DOCELLES pour se rendre aux HLM Gais Champs où habitait la gardienne de Grégory.
Les dames Maria PEREIRA épouse LEITE et Maria DE SOUSA FERNANDES ont au contraire affirmé qu'elles avaient vu Christine VILLEMIN se diriger non vers DOCELLES, mais vers BRUYERES à 16 heures 52 min, c'est-à-dire vers la poste de LEPANGES. A 16 heures 55 min, trois autres collègues de l'inculpée l'auraient aperçue devant la poste de cette localité.
Anne-Marie TEXEIRA l'aurait vue mettre un pli dans la boîte aux lettres ; Sandrine LOUPS l'aurait vue monter en voiture devant la poste et Marie-Lise BLONDEL épouse PEREIRA l'aurait vue faire demi-tour devant la poste avec sa voiture R5 noire.
Comptez , ça fait bien SIX.
"Il existe une discordance entre les déclarations de Christine VILLEMIN sur son emploi du temps le 16 octobre 1984, peu avant dix sept heures, à sa sortie de la Manufacture Vosgienne de Confection où elle travaillait et celles de très nombreux témoins.
L'inculpée a prétendu qu'après son travail elle avait pris la direction de DOCELLES pour se rendre aux HLM Gais Champs où habitait la gardienne de Grégory.
Les dames Maria PEREIRA épouse LEITE et Maria DE SOUSA FERNANDES ont au contraire affirmé qu'elles avaient vu Christine VILLEMIN se diriger non vers DOCELLES, mais vers BRUYERES à 16 heures 52 min, c'est-à-dire vers la poste de LEPANGES. A 16 heures 55 min, trois autres collègues de l'inculpée l'auraient aperçue devant la poste de cette localité.
Anne-Marie TEXEIRA l'aurait vue mettre un pli dans la boîte aux lettres ; Sandrine LOUPS l'aurait vue monter en voiture devant la poste et Marie-Lise BLONDEL épouse PEREIRA l'aurait vue faire demi-tour devant la poste avec sa voiture R5 noire.
Comptez , ça fait bien SIX.
Invité- Invité
Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
Nordine a écrit:Merci de ces précisions, Mike. C'était il y a longtemps et je n'ai eu que ce que la presse voulait bien rapporter. J'ai aussi lu plusieurs livres mais j'en ai oublié une bonne partie, il faudrait que je reprenne. Il me semblait que ces témoins, entendus deux semaines après le jour du crime avaient confondu les journées du 15 et du 16 dans leurs déclarations.
En ce qui concerne les heures précises, il faut quand même se rappeler que les horaires de Ch.V. étaient décalés par rapport à l'heure officielle car elle vivait à l'heure de son entreprise.
Une a persisté dans son témoignage , malgré les pressions exercées par Dijon à l'époque - C'est celle qui a vu CHR. V poster la lettre , et elle n'était pas en conflit
avec Chr. contrairement aux autres témoins , on ne peut donc pas l'accuser de subjectivité.
Par rapport à un éventuel mélange des jours maintenant : Chr V a certainement posté une lettre pour Vert-Baudet , comme elle l'affirme , le Lundi , mais
elle en a également mise une le lendemain , + compromettante celle-là...6 personnes ne peuvent pas se tromper en même temps.
Invité- Invité
Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
Mike68 a écrit:
Une a persisté dans son témoignage , malgré les pressions exercées par Dijon à l'époque - C'est celle qui a vu CHR. V poster la lettre , et elle n'était pas en conflit
avec Chr. contrairement aux autres témoins , on ne peut donc pas l'accuser de subjectivité.
Par rapport à un éventuel mélange des jours maintenant : Chr V a certainement posté une lettre pour Vert-Baudet , comme elle l'affirme , le Lundi , mais
elle en a également mise une le lendemain , + compromettante celle-là...6 personnes ne peuvent pas se tromper en même temps.
I. TEMOIGNAGES DES COLLEGUES DE CHRISTINE :
Attendu que 15 jours après l'assassinat de Grégory (du
16.10.1984), les enquêteurs entendront parmi les très
nombreuses collègues de travail de Christine VILLEMIN, 10
d'entre elles et 5 déclareront, après avoir su que la lettre de
revendication de l'assassinat reçue par Jean-Marie VILLEMIN
le 17.10.1984 avait été postée la veille, à la poste de LEPANGES,
qu'elles se souvenaient avoir vu Christine VILLEMIN devant
cette poste, à 16h55 très précise (toutes donnent exactement la
même heure comme si elles s'étaient retrouvées au même
instant, au même endroit) ;
Que Christine VILLEMIN a affirmé avec véhémence et
constance qu'elle ne s'était rendue à la poste de LEPANGES que
le 15.10.1984 à la sortie de son travail pour y poster un courrier
à l'adresse de la société VERT BAUDET, et non pas le
16.10.1984 ;
Que l'information a établi qu'en effet, Christine avait posté une
lettre le 15.10.1984 ;
Qu'une confusion a donc pu [de bonne foi], s'installer dans
l'esprit de ses collègues ;
Qu'aucune d'entre elles n'a déclaré avoir vu Christine
VILLEMIN à deux reprises consécutives: le 15.10 puis le
16.10.1984 poster du courrier à la poste de LEPANGES ;
Que 5 des collègues l'auraient aperçue le 16.10.1984 ;
Qu'aucune d'entre elles ne l'ont remarquée le 15.10.1984 ; Que
le risque d'erreurs est donc évident d'autant que les dépositions
ne reposent sur aucun point de repère objectif qui puisse
assurer le témoin de ne pas se tromper ;
a) témoignages des personnes se déplaçant en voiture
Que les jeunes femmes ayant soutenu dans le cadre de la
première information, avoir remarqué la présence de Christine
3
VILLEMIN le 16.10.1984 à 16h55, devant la poste de
LEPANGES, ont expliqué que les véhicules avaient quitté le
parking de la M.C.V., à la sortie du travail, dans l'ordre suivant :
-Sandrine LOUPS avec sa R5.
-Nicole MARTIN (avec sa ZASTVA bleu marie) ayant 3
passagers: Anne-Marie TEXEIRA, Danielle CORDIER et
Laurence CLAUDEL.
-Marie-Lise BLONDEL avec sa R 5 blanche.
Qu'il fallait donc supposer que Christine VILLEMIN était partie
la première puisque sa voiture était déjà stationnée devant la
poste lorsqu'est arrivé le premier véhicule: celui de Sandrine
LOUPS qui remarque la R5 noire de Christine VILLMEIN,
stationnée devant la poste lorsqu'elle est passée à sa hauteur ;
Que cela implique que Christine VILLEMIN ait rapidement
quitté son poste de travail puis hâtivement pris place au volant
de sa voiture pour gagner rapidement la poste de LEPANGES ;
qu'il fallait qu'elle soit "en tête du peloton" ;
Or que personne n'a relevé une telle précipitation ;
Qu'au contraire Anne POIROT a déclaré (30.10.1984 pièce n°
186) : "le mardi 16 octobre, Christine VILLEMIN ne m'est pas
parue préoccupée ou contrariée, elle était aussi souriante que
d'habitude ..." ;
Attendu que lors de la reconstitution du 15.10.1987 (S.I./D.139)
ces témoins restaient évasives sur l'ordre chronologique des
départs des véhicules dont leurs souvenirs s'étaient estompés ;
Que celui de Christine VILLEMIN était resté précis: au volant
de son véhicule, ayant quitté son lieu de stationnement, elle
avait pris la direction de DOCELLES pour se rendre aux H.L.M.
GAIS CHAMPS retrouver son petit Grégory confié à sa nourrice,
Mme Christine JACQUOT ;
Attendu à ce sujet que Mme JACQUOT plusieurs fois entendue
(cotes D. 115, 369, 576, 615, 903) a maintenu que Mme
Christine VILLEMIN était vêtue d'un "sweet gris" le 16.10.1984
(confirmant que le temps était très beau) alors qu'elle était
vêtue de son blouson beige la veille, le 15.10.1984 ;
Que les témoins Anne POIROT, Anne-Marie TEXEIRA, Maria
LEITE et Sandrine LOUPS ont affirmé que Christine
VILLEMIN, le 16.10.1984, était vêtue de son blouson beige et
l'ont maintenu lors de la confrontation (D. 352 p. 3) avec Mme
Christine VILLEMIN qui dénonçait leur erreur ;
Que l'on convient que cette erreur est de taille puisqu'elle
revient à confondre le jour de la présence de Christine
VILLEMIN devant la poste de LEPANGES ;
Attendu que c'est assez souligner que les témoignages reposent
parfois sur des impressions et s'exposent souvent à des risques
d'erreurs ;
4
Qu'ainsi Danielle CORDIER est certaine de la présence d'Annie
MOUGENEL dans le véhicule de Nicole MARTIN: "le
16.10.1984, nous étions toutes les cinq à bord du véhicule de
Nicole MARTIN. C'est la seule certitude que j'ai en ce qui
concerne cette journée. Nous étions Nicole MARTIN, moimême
Danielle CORDIER, Anne-Marie TEXEIRA, Laurence
CLAUDEL et Annie MOUGENEL" (déposition du 20.03.1985) ;
Or que l'information a démontré qu'elle se trompait ;
Annie MOUGENEL était présente dans le véhicule de Nicole
MARTIN le 15.10.1984 et non pas le 16.10.1984 ;
Que Danielle CORDIER devait reconnaître: "(S.I./D. 326) le
19.01.1988 : moi je dis la vérité et je répète que je suis
incapable de vous dire si le jour où j'ai vu Christine devant la
poste c'était le lundi 15.10. ou le mardi 16.10.1984. Je n'ai
aucune certitude sur ce point.…je suis formelle, je n'ai aucune
certitude sur 'la date à laquelle j'ai vu Christine devant la
poste" ;
Que c'était le moins qu'elle puisse déclarer;
Que si elle avait associé la présence de Christine VILLEMIN à
celle d'Annie MOUGENEL dans le véhicule où elle était
transportée, elle aurait dû en conclure que cela se situait le
15.10.1984 et non pas le 16.10.1984 ;
Que cela démontre en tout cas la vulnérabilité du témoignage
humain ;
Attendu qu'Anne-Marie TEXEIRA était passagère avant-droit
du véhicule de Nicole MARTIN (déposition du 30.10.1984) qui
avait dit "avoir vu Christine VILLEMIN poster une lettre dans
la boite aux lettres de la poste de LEPANGES le 16.10.1984" et
admettait (D. 642) devant le Juge d'Instruction le 27.06.1985 :
"je ne pourrais pas être précise sur cette date..." puis (S.I./D.
327 le 19.01.1988) : "comme j'avais vu Christine, je ne pouvais
pas dire que je ne l'avais pas vue et mon impression était à ce
moment là que je l'avais bien vue le mardi et non pas le lundi
...mais je ne me hasarderai pas aujourd'hui à vous dire que
c'est une certitude" ;
Que l'on aurait pu induire de ce témoignage que l’oeuvre du
temps avait édulcoré le souvenir ;
Qu'il n'en est rien ;
Que ce témoin reconnaissait: "mon incertitude s'est bien
installée dans mon esprit dès la fin de novembre 1984 ..." c'està-
dire que 15 jours après les faits, Anne-Marie TEXEIRA doutait
de la valeur probante de son propre témoignage ;
Attendu que tout autant soulignera-t-on l'incertitude des
versions des autres témoins également entendus ;
5
Qu'ainsi Sandrine LOUPS soulignera (les 30.10.1984 et
02.11.1984) que lorsqu'elle a aperçu le véhicule R5 noir de
Christine VILLEMIN, la portière du conducteur était grande
ouverte; qu'au lieu du stationnement de cette voiture,
l'ouverture de la portière constituait une gêne pour la
circulation ;
Qu'il est étrange que Sandrine LOUPS ait été seule à relever
cette particularité qu'aucun témoin n'a remarqué pas même
Mme Nicole MARTIN qui déclare avoir été pourtant très
attentive à la conduite de sa voiture: "je n'ai pas remarqué la
présence de Christine devant les P.T.T." ;
Qu'encore Sandrine LOUPS (D. 203) entendue le 28.10.1984
mentionnait qu'elle avait vu "la voiture R5 noire de Christine
VILLEMIN ...faire le tour de sa voiture et reprendre le volant
(pour repartir)" ;
Qu'arrivant derrière la voiture de Sandrine LOUPS, Anne-Marie
TEXEIRA passagère dans la voiture de Nicole MARTIN
remarquait :"Christine poster une lettre dans la boite aux
lettres de la poste de LEPANGES ".
Que la chronologie n'est pas respectée;
Que la première arrivée à hauteur de la poste de LEPANGES
aurait dû remarquer la présence de Christine VILLEMIN
postant sa lettre puis l'autre témoin observer Christine
VILLEMIN reprendre place au volant de sa voiture ;
Que c'est ici le contraire ;
Que le troisième témoignage (D. 260) celui de Marie-Lise
BLONDEL explique que le véhicule de Christine VILLEMIN
"était en travers de la route" ajoutant le jour de la
reconstitution (S.I./D. 139) du 15.10.1987 "que Christine avait
achevé son demi-tour" (D. 643) ;
Or que ce témoignage anéantit celui d'Anne-Marie TEXEIRA
puisque Marie-Lise BLONDEL est arrivée derrière le véhicule
de Nicole MARTIN ;
Que le témoignage de Anne-Marie TEXEIRA n'était donc plus
compatible avec le déroulement des événements, qu'elle le
reconnaîtra le jour de la reconstitution soulignant "n'avoir
aperçu qu'en un éclair de temps Christine " alors que devant le
Juge d'Instruction (D. 64) elle avait vu Christine se "diriger
vers la boite de la poste et par la suite (D. 641) admettait ne
plus avoir conservé la moindre certitude sur la date".
Attendu que Christine VILLEMIN n'a pas fait demi-tour sur la
chaussée ;
Que cela lui était impossible devant la poste où une telle
manoeuvre est irréalisable en raison du manque de visibilité et
de l'étroitesse de la chaussée (S.I./D. 546);
6
Qu'en vérité ainsi que l'a établi la reconstitution du 15.10.1987,
il faut emprunter un chemin qui contourne la maison située en
face de la poste ;
Que cela inflige un démenti catégorique au témoignage de Mme
Marie-Lise BLONDEL ;
Que lors de la reconstitution, elle s'est engluée dans l'erreur
qu'elle avait commise mais n'a pas semblé maintenir sa version ;
Qu'il ne subsiste plus rien des témoignages des personnes
véhiculées ;
b) témoignages des personnes quittant la M.C.V., à
pied, en direction de la gare
Attendu que sur les dix collègues de travail qui ont été
entendues, six se trouvaient dans un véhicule tandis que quatre
autres se rendaient à pied, ayant quitté leur lieu de travail, en
direction de la gare afin d'y prendre leur train à 16h 58 ;
Qu'il s'agit des témoignages de Maria DE SOUZA, Anna
SANCHES, Marie-France FLEURANCE et Maria LEITE ;
Que parmi ce groupe de quatre jeunes femmes, Maria DE
SOUZA et Maria LEITE présentaient Un témoignage utile dans
le cadre de l'enquête dans la mesure où elles assuraient que le
véhicule de Christine VILLEMIN avait pris la direction de
BRUYERES (direction de la poste) et non pas de DOCELLES
(direction H.L.M. GAIS CHAMPS) ;
Mais que ces deux témoignages ne concordaient pas ;
Qu'ainsi Maria DE SOUZA a vu Christine VILLEMIN partir au
volant de sa voiture devant elle ;
Qu'elle se rendait à la gare, que Maria LEITE qui prenait
également cette direction, l'a suivait ;
Or que Maria DE SOUZA n'a pas indiqué qu'elle avait remarqué
avoir été dépassée par la voiture de Christine VILLEMIN, alors
que Maria LEITE l'a affirmé précisant avoir été "dépassée par la
voiture de Christine se dirigeant vers BRUYERES" ;
Que consciente de la fragilité de son témoignage, Maria DE
SOUZA a affirmé alors, qu'elle avait vu la voiture de Christine
VILLEMIN revenir en sens inverse lorsqu'elle était arrivée à
hauteur de la première porte du café PARISSE ;
Que son témoignage s'avérait erroné ! que la reconstitution du
15.10.1987 l'établissait ;
Que de fait le temps pour Maria DE SOUZA pour aller de
l'endroit où elle remarque le véhicule de Christine VILLEMIN
quitter son lieu de stationnement, vers la gare où elle devait
prendre son train, est de l,6 minute , alors que le temps
nécessaire à Christine VILLEMIN pour se rendre de son lieu de
stationnement, à la poste et y faire demi-tour puis revenir (sans
7
respecter un temps d'arrêt) a été chronométré à 2,5 minutes et
23 cent , (cf. p. 18 P.V. reconstitution 15.10.1987 S.I./D. 139) ;
Qu'en d'autres termes Maria DE SOUZA était parvenue à la gare
avant même que le véhicule de Christine VILLEMIN ne soit sur
le chemin de son retour, de la poste où selon ce témoin, elle se
serait rendue ;
Que la reconstitution a donc battu ce témoignage en brèche ;
Qu'une telle thèse était insoutenable !
Que du reste, Maria LEITE (qui suivait Maria DE SOUZA) n'a
pas remarqué la R5 noire de Christine VILLEMIN à son retour
de la poste ;
Qu'elle avait conscience d'une telle invraisemblance !
Que de leur côté Anna SANCHEZ et Marie-France FLEURANCE
pourtant en compagnie de deux autres témoins: "Maria de
SOUZA et Maria LEITE n'ont nullement remarqué la direction
que prenait le véhicule de Christine VILLEMIN auquel elles
n'ont pas prêté attention" ;
Que l'étude de l'information et son supplément ont fait litière
des témoignages qui sont affectés de contradiction en apportant
la démonstration d'erreurs qui en anéantissent leur valeur
probante, la reconstitution du 15.10.1987 achevant de leur ôter
le crédit résiduel dont ils auraient pu être préservés ;
Qu'il a fallu s'interroger sur la motivation de tels témoignages ;
Que notamment Sandrine LOUPS se "cramponnait" à son
sentiment d'avoir vu, à hauteur de la poste de LEPANGES le
16.10.1984 à 16h55, Christine VILLEMIN (D. 203) ..."faire le
tour de sa voiture et reprendre le volant (pour repartir)";
Qu'elle a menti lorsqu'elle a affirmé: "je n'ai jamais eu aucun
différend avec Christine" (voir sa déposition du 30.10.1984) ;
Qu'elle est démentie par Nicole MARTIN (déposition du
20.03.1985 déclarant: "je dois vous dire que nous étions un peu
en brouille car Christine s'était disputée avec une collègue
nommée Sandrine LOUPS" ..."j'ignore le motif de la dispute
entre Sandrine et Christine " ....,
Que malgré ce démenti Sandrine LOUPS persistait: "je n'ai
jamais eu la moindre dispute avec Christine " (cf. p. 6 S.I./D.
158) alors qu'à son tour Marie-France FLEURANCE (S.I./D.
495 p. 4) révélait les motifs de la dispute: "... Christine est allée
jusqu'à la porte des W.C. et a pénétré à l'intérieur de ceux-ci
lorsque Sandrine LOUPS est sortie. Je sais que les deux femmes
se sont battues...";
Qu'il s'agit donc d'une altercation voire d'une agression.
8
Qu'elle avait eu lieu avant les vacances en 1984 c'est-à-dire à
une date très récente les deux jeunes femmes ne s'étant plus
adressé la parole ;
Que l'on conçoit l'intérêt pour ce témoin LOUPS Sandrine, de
garder le secret sur ce grave différend l'ayant opposé à Mme
Christine VILLEMIN ;
Attendu que la Cour tiendra d'autant plus compte de cette
attitude de Sandrine LOUPS qu'elle est à l'origine de la "vague"
de témoignages défavorables à Christine : "... c'est une collègue
nommée Sandrine LOUPS qui en a parlé la première. Il me
semble que c'est avec Sandrine que ces témoignages ont
débuté" (cf. déposition Annie MOUGENEL du 25.03.1985),
Anne POIROT ajoutant "nous formons des clans et dans la
même semaine, d'autres collègues ont dit qu'elles avaient vu
Christine partir en direction de BRUYERES, il s'agissait de
Sandrine LOUPS, Anne-Marie TEXEIRA, Marie-Lise
BLONDEL. Elles en discutaient ensemble à l'atelier..."
(Déposition du 20.03.1985) ..."je dois vous dire que nous étions
un peu en brouille car Christine s'était disputée avec une
collègue surnommée Sandrine LOUPS ..." ;
Qu'il s'agit en fait, d'un règlement de comptes ;
Qu'il suffit de s'en convaincre en se reportant aux circonstances
dans lesquelles Sandrine LOUPS a apporté son témoignage en
se présentant, 12 jours après les faits, le 28.10.1984 après avoir
lancé un appel téléphonique anonyme le 25.10.1984 d'une
cabine téléphonique de LAVAL SUR VOLOGNE par
l'intermédiaire de son ami Stéphane PAUCHARD qui a déclaré
que " le soir des faits, je me suis rendu par curiosité avec Melle
LOUPS à LEPANGES SUR VOLOGNE afin de tenter de savoir
ce qui se passait... je suis montée avec mon véhicule au
lotissement à LEPANGES ..." (déposition du 28.10.1984)
ajoutant " j'ai suivi cette affaire par l'intermédiaire de la presse
et des flashs d'informations" non sans admettre qu'il avait
conservé l'anonymat "car je ne voulais pas avoir d'ennuis" ;
Que le témoignage de Sandrine LOUPS a manqué de
spontanéité ;
Qu'il est marqué d'une animosité certaine à l'égard de Christine
VILLEMIN ;
Qu'il a contribué à alimenter les rumeurs entretenues à
l'intérieur d'un même sérail: celui de la M.C.V. constituant un
véritable bouillon de culture, source d'erreurs judiciaires ;
Qu'il ne s'agit pas d'écarter la preuve testimoniale de l'arsenal
judiciaire mais qu'il convient d'avoir la sagesse de considérer
que la tardiveté du témoignage ou les circonstances de sa
révélation voire des courants psychologiques qui peuvent le
traverser, l'affaiblissent et nuisent à sa valeur probante au point
de l'anéantir ;
Qu'en l'espèce l'objectivité commande de l'écarter ;
9
Que la Cour hésitera d'autant moins à les écarter que la lettre de
revendication de l'assassinat a été postée le 16.10.1984 "à 16h40
lors de ma prise de service" a déclaré Mme DIDIERLAURENT :
"j'ai pris le courrier qui se trouvait dans la boite à lettres
réservée à l'usage du public pour l'oblitérer. Je me souviens
très bien que parmi ce courrier, il se trouvait une lettre
destinée à Mr Jean-Marie VILLEMIN. J'ai placé cette lettre
dans la case de BRUYERES, ce courrier a été oblitéré entre
16h50 et 17h15" ;
Que la lettre a donc été postée avant la sortie des employées de
la M.C.V. ;
Que même si ce témoin a pu ensuite, admettre ne plus être
pratiquement sûr d'avoir vu la lettre destinée aux à 16h40, il
n'en reste pas moins que ce témoignage peut également être
retenu ;
Mais que l'attention de la Cour restera fixée sur l'observation du
carnet de travail de Christine VILLEMIN qui lui a été
représenté lors du supplément d'informations et sur lequel elle
avait écrit les travaux qu'elle projetait d'effectuer le lendemain
17.10.1984 ;
Que c'est ici la preuve concrète d'une incompatibilité absolue
entre cette constatation et l'état d'esprit d'une mère qui dans les
minutes qui suivent, emprunterait le chemin criminel la
conduisant à l'assassinat de son enfant ;
Qu'il y a des absurdités dont une inculpation ne peut
s'accommoder.
Voila, voila .... Bonne lecture.
Invité- Invité
Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
Merci pour ce Post Bloubiboulga - Les témoignages complets n'avaient jamais été postés sur ce Forum à ma connaissance -
J'ai lu tout ça avec attention , et je reste sur mes convictions : ces 6 demoiselles n'ont pas pu toutes se tromper en même temps -
De plus une seule était réellement en conflit avec Chr. - celle qui s'est battue avec elle aux toilettes - On peut donc considérer qu'il y a une seule déposition de complaisance destinée uniquement à nuire à CV - Pour le reste...
J'ai lu tout ça avec attention , et je reste sur mes convictions : ces 6 demoiselles n'ont pas pu toutes se tromper en même temps -
De plus une seule était réellement en conflit avec Chr. - celle qui s'est battue avec elle aux toilettes - On peut donc considérer qu'il y a une seule déposition de complaisance destinée uniquement à nuire à CV - Pour le reste...
Invité- Invité
Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
Mike68 a écrit:Merci pour ce Post Bloubiboulga - Les témoignages complets n'avaient jamais été postés sur ce Forum à ma connaissance -
J'ai lu tout ça avec attention , et je reste sur mes convictions : ces 6 demoiselles n'ont pas pu toutes se tromper en même temps -
De plus une seule était réellement en conflit avec Chr. - celle qui s'est battue avec elle aux toilettes - On peut donc considérer qu'il y a une seule déposition de complaisance destinée uniquement à nuire à CV - Pour le reste...
Désolée, Mike mais si vous aviez lu avec attention (ou sans parti-pris ?), vous n'auriez pas pu conclure cela !
Je me permets de vous suggérer de (re)lire.
@Gloubiboulga
Merci pour le doc.
J'adore votre pseudo qui fleure bon "L'Île aux Enfants".
Et aussi parce que parfois, le fil ressemble à la fameuse recette préférée du monstre gentil Casimir qui comportait de la confiture de fraise, des bananes écrasées, du chocolat, de la moutarde et des saucisses de Toulouse ...
Dernière édition par ruth le Dim 16 Sep - 18:29, édité 1 fois
ruth
Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
...Et quel est le rapport avec le sujet vidéo???
Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
message déplacé:
par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Aujourd'hui à 19:55
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Bernard Laroche : "je suis innocent" : (à 01:30)
Sa femme sourit...
Ce lapsus révélateur de Bernard Laroche à 01:53 : "J'ai soutenu"
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Et sa femme qui tousse juste au moment pour l'arrêter dans son lapsus...
Ce regard de Marie Ange Larouche envers RiZet tout à la FiN : (à 22:04)
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par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Aujourd'hui à 19:55
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Bernard Laroche : "je suis innocent" : (à 01:30)
Sa femme sourit...
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Et sa femme qui tousse juste au moment pour l'arrêter dans son lapsus...
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Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
Kassandra88 a écrit:message déplacé:
par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Aujourd'hui à 19:55
Ce lapsus révélateur de Bernard Laroche à 01:53 : "J'ai soutenu"
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Et sa femme qui tousse juste au moment pour l'arrêter dans son lapsus...
..les mains de MAL qui disparaissent au moment ou BL prononce le mot corbeau (cas remarqué chez les personnes interrogées qui se sont avérées coupables par la suite)
ralito
Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Aujourd'hui à 19:23
La série documentaire sur France Culture :
Affaire Grégory, le roman de la Vologne (1/4)
Brume épaisse à Lépanges – 16-30 octobre 198
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Affaire Grégory, le roman de la Vologne (2/4)
La longue traque du corbeau – 1er novembre 1984 - 6 février 1985
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Affaire Grégory, le roman de la Vologne (3/4)
La mort western de Bernard Laroche - 7 février - 3 avril 1985
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Il y aura un quatrième épisode dont je mettrai le lien dès qu'il sera en podcast.
La série documentaire sur France Culture :
Affaire Grégory, le roman de la Vologne (1/4)
Brume épaisse à Lépanges – 16-30 octobre 198
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La longue traque du corbeau – 1er novembre 1984 - 6 février 1985
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Affaire Grégory, le roman de la Vologne (3/4)
La mort western de Bernard Laroche - 7 février - 3 avril 1985
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Il y aura un quatrième épisode dont je mettrai le lien dès qu'il sera en podcast.
Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
Je ne peux que recommander ce bon documentaire, qui replonge bien dans l'ambiance de l'époque avec qqs extraits sonores peu connus voire inédits.
(en particulier une interview de MAL que je ne connaissais pas, désespérée d'un rejet de demande de mise en liberté de son mari, et qui attaque violemment CV qu'elle pense visiblement coupable à l'époque. Ne lui ayant jamais connu d'excès de ce genre, j'en ai été assez surprise je dois dire)
La musique qui accompagne les lectures faites par Denis Robert est très belle, ce qui ne gâte rien. On n'apprend bien sûr pas de faits nouveaux, mais ça remet en mémoire ceux moins connus ou moins souvent cités, et surtout l'état d'esprit des protagonistes il y a plus de 30 ans.
(en particulier une interview de MAL que je ne connaissais pas, désespérée d'un rejet de demande de mise en liberté de son mari, et qui attaque violemment CV qu'elle pense visiblement coupable à l'époque. Ne lui ayant jamais connu d'excès de ce genre, j'en ai été assez surprise je dois dire)
La musique qui accompagne les lectures faites par Denis Robert est très belle, ce qui ne gâte rien. On n'apprend bien sûr pas de faits nouveaux, mais ça remet en mémoire ceux moins connus ou moins souvent cités, et surtout l'état d'esprit des protagonistes il y a plus de 30 ans.
L'enfer, c'est les autres.
Electra
Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
Je n'ai encore écouté que le premier épisode, mais je suis tout-à-fait d'accord.
Re: Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages
Merci Nordine !
Un très bon documentaire que j'ai écouté avec intérêt.
Atroce moment que ce cri de la Maman au cimetière...Il fend l'air, le coeur et l'âme.
Un très bon documentaire que j'ai écouté avec intérêt.
Atroce moment que ce cri de la Maman au cimetière...Il fend l'air, le coeur et l'âme.
ruth
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