Jean-Marc Reiser

En même temps à son âge et vu la peine (justifiée) à laquelle il a été condamné il n'a plus rien à perdre. Bon pourvoi en cassation ne veut pas nécessairement dire nouveau procès si son pourvoi est rejeté.

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c'est une grande avancée et une grande prise de risques de la justice française, je suis très content

Le dessinateur de presse Jean-Marc Reiser.......
Du journalisme de haut vol encore.

Manor a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
c'est une grande avancée et une grande prise de risques de la justice française, je suis très content

Moi aussi ! c'est la meilleure nouvelle de la journée. Toutes mes pensées pour la famille de Françoise Hohmann à qui justice n'a pas été rendue car on a fait bénéficier du doute à cet infâme manipulateur de Reiser, lui permettant de faire une nouvelle victime et peut-être d'autres encore.

Les fouilles n'auraient pas été vaines dans l'ancien appartement et une ancienne compagne de l'époque serait en GAV aussi.

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Kassandra88 a écrit:

Tristanduvar a écrit:Le dessinateur de presse Jean-Marc Reiser.......
Du journalisme de haut vol encore.

Oups, je n'ai pas tilté

L' erreur vient de Google à la base.
Le tueur est qualifié de "dessinateur de presse."
Je viens de leur signaler.
J'espère que cela sera rectifié.

ruth a écrit:

Kassandra88 a écrit:

Tristanduvar a écrit:Le dessinateur de presse Jean-Marc Reiser.......
Du journalisme de haut vol encore.

Oups, je n'ai pas tilté

L' erreur vient de Google à la base.
Le tueur est qualifié de "dessinateur de presse."
Je viens de leur signaler.
J'espère que cela sera rectifié.

Google n'a pas fait d'erreur, il y a bien un dessinateur homonyme :

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Par contre le journaliste lui a mal fait son travail.

Tivier a écrit:

ruth a écrit:

Kassandra88 a écrit:

Tristanduvar a écrit:Le dessinateur de presse Jean-Marc Reiser.......
Du journalisme de haut vol encore.

Oups, je n'ai pas tilté

L' erreur vient de Google à la base.
Le tueur est qualifié de "dessinateur de presse."
Je viens de leur signaler.
J'espère que cela sera rectifié.

Google n'a pas fait d'erreur, il y a bien un dessinateur homonyme :

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Par contre le journaliste lui a mal fait son travail.

Il y a bien une erreur de Google.
Quand on cherche des infos sur le tueur, on a sa photo et l'indication "dessinateur de presse" !

J'ai signalé cette confusion avec le dessinateur homonyme, décédé dans les années 80.

Ce pourrait être une étape significative sur le chemin long et tortueux d’une vérité judiciaire. Trente-cinq ans après la disparition à Strasbourg de Françoise Hohmann, une vendeuse d’aspirateurs de 23 ans, Jean-Marc Reiser a été extrait, lundi 24 juillet, de sa cellule de la maison d’arrêt de Strasbourg (Bas-Rhin) et placé en garde à vue, comme l’ont annoncé Les Dernières Nouvelles d’Alsace. Tristement connu pour l’assassinat de Sophie Le Tan, une étudiante, en 2018, pour lequel il a été condamné à la perpétuité, il faisait toujours figure de suspect numéro un dans l’affaire Hohmann, dont les proches ont longtemps désespéré qu’il ne réponde un jour de ce crime.

C’est que Jean-Marc Reiser a été acquitté du meurtre de la vendeuse en 2001, à une époque où le parquet n’avait pas la possibilité de faire appel d’un acquittement. Celui-ci est donc définitif. Mais grâce à l’ingéniosité juridique de Me Thierry Moser, avocat historique de la famille Hohmann, le dossier a pu être rouvert en février 2020, cette fois, pour « enlèvement et séquestration suivis de mort ». Des faits non prescrits en l’absence de découverte du corps.

Le dernier à l’avoir vue en vie
Dans ce cadre, les enquêteurs avaient investi en septembre dernier le logement occupé par Jean-Marc Reiser au moment des faits. Il résidait alors appartement 3 au 38, boulevard Victor-Hugo, dans le quartier Hautepierre à Strasbourg. Un immeuble dont Françoise Hohmann avait démarché les habitants, jusqu’à ce rez-de-chaussée où vivait alors l’employé des Postes de 29 ans, à ce moment-là inconnu de la justice.

Cet après-midi du 8 septembre 1987, Reiser fut le dernier à voir Françoise vivante. Selon une synthèse de l’enquête réalisée en 1989, à laquelle nous avions eu accès, une habitante l’avait aperçu discuter avec la jeune femme, aux alentours de 17h30. Mais seule la Peugeot 205 de Françoise avait ensuite été aperçue, vers 19 heures, sur le parking attenant, par une collègue qu’elle devait retrouver après sa journée de travail.

Logiquement suspect, Reiser ne l’est alors toutefois pas plus que Guy, le compagnon de Françoise, avec lequel celle-ci entretient une relation compliquée. D’après le postier, Françoise lui a fait une démonstration d’une vingtaine de minutes, avant de s’en aller. Par précaution, Reiser est placé sur écoute. Les policiers constatent qu’il a de nombreuses fréquentations féminines. « On comprend donc mal pourquoi il aurait fait disparaître Hohmann Françoise », concluent-ils.

Surtout, Joëlle F., à l’époque compagne de Reiser, atteste que son conjoint a passé la soirée du 8 à son domicile à elle. Cela éloigne la possibilité que ce dernier ait eu matériellement le temps de faire disparaître un corps. Cette première enquête se clôt par un non-lieu en mars 1992. Plus tard, Joëlle F. reviendra sur cet alibi. C’est ce qui lui vaudrait notamment d’avoir elle aussi été placée en garde à vue ce lundi.

Un ultime rapport était attendu pour l’été
Par chance, l’appartement de Reiser a été très peu modifié depuis toutes ces années. Les hommes de la police technique et scientifique ont ainsi pu effectuer des analyses sur les tapisseries et revêtements de sol de l’époque, qui avaient seulement été recouverts par de nouveaux. Selon les Dernières nouvelles d’Alsace, les siphons des robinets, eux aussi d’époque, avaient également pu être démontés pour différentes analyses. Un désamiantage complet avait par ailleurs eu lieu. Si le retour ces derniers mois de certains prélèvements s’est avéré négatif, un ultime rapport était attendu pour ce début d’été, qui est très certainement à l’origine de ce rebondissement judiciaire.

Selon nos informations, Reiser a, en outre, été placé face à différentes contradictions. Mais, sur les conseils de ses avocats, il a fait valoir son droit au silence. Alors qu’une potentielle mise en examen se profile, elle sonnerait « comme une immense satisfaction, tant sur le plan moral que juridique », avance Me Thierry Moser, qui a continué à se tenir au fait du dossier bien qu’il ait fait valoir ses droits à la retraite fin 2019.
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Merci Tristan,

Donc le dossier est réouvert pour « enlèvement et séquestration suivis de mort ».
Le point de départ de la prescription est donc le moment où l'on retrouve le corps et où donc la séquestration cesse, je suppose. Et ce sont l'enlèvement et la séquestration qui sont ainsi poursuivis et qui sont considérés comme cause de la mort ?
Un peu comme pour les infractions et délits continus.

Sortcière a écrit:Merci Tristan,

Donc le dossier est réouvert pour « enlèvement et séquestration suivis de mort ».
Le point de départ de la prescription est donc le moment où l'on retrouve le corps et où donc la séquestration cesse, je suppose. Et ce sont l'enlèvement et la séquestration qui sont ainsi poursuivis et qui sont considérés comme cause de la mort ?
Un peu comme pour les infractions et délits continus.

Bonjour Sorticère,

En effet la loi dispose que "En cas d'infraction continue, c'est-à-dire se déroulant dans la durée (exemples : enlèvement, recel), la prescription court à partir du dernier jour de l'acte délictuel". C'est ce qui a permis de mettre Emile Louis en prison je crois car il a avoué en croyant ses meurtres prescrits mais les JI ont pu faire valoir une infraction continue pour évacuer la prescription.

Affaire Françoise Hohmann : Jean-Marc Reiser mis en examen
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Jean-Marc Reiser a été mis en examen mercredi dans le cadre de la disparition de Françoise Hohmann, en 1987. Il a été inculpé du chef de « séquestration ou détention arbitraire criminelle » à l’issue de sa garde à vue entamée lundi, au cours de laquelle il a régulièrement invoqué « son droit au silence », a annoncé la procureure de la République de Strasbourg dans un communiqué.

ruth a écrit:

Tivier a écrit:

ruth a écrit:

Kassandra88 a écrit:

Tristanduvar a écrit:Le dessinateur de presse Jean-Marc Reiser.......
Du journalisme de haut vol encore.

Oups, je n'ai pas tilté

L' erreur vient de Google à la base.
Le tueur est qualifié de "dessinateur de presse."
Je viens de leur signaler.
J'espère que cela sera rectifié.

Google n'a pas fait d'erreur, il y a bien un dessinateur homonyme :

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Par contre le journaliste lui a mal fait son travail.

Il y a bien une erreur de Google.
Quand on cherche des infos sur le tueur, on a sa photo et l'indication "dessinateur de presse" !

J'ai signalé cette confusion avec le dessinateur homonyme, décédé dans les années 80.

Mais non je pense que tu n'as pas bien compris le fonctionnement de Google. En effet quand on tape son nom sur Google on obtient en haut à droite d'une part le cartouche de wording de Wikipedia et d'autre part des photos dont certaines du tueur indépendante de l'article sur Wikipedia (dont je me trouve être contributeur d'ailleurs). Mais ces photos sont des exemples/ extraits de la bibliothèque d'image de Google (accessible aussi par le bouton "Photo" ou via "plus d'images" dans le groupe de photos), laquelle biblio pointe sur toutes les images issues de sites internet ou les mots recherchés sont retrouvés.

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--> si tu descend tu verras des photos des 2 homonymes, c'est juste pas de peau d'avoir un tueur pour homonymes

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Excellente nouvelle !
Reiser est mis en examen dans l'affaire Hoffmann !


Il a gardé le silence pendant sa GAV.
Fidèle à ses habitudes, il s'adaptera aux éléments du dossier au fur et à mesure...

C’est un premier aboutissement inespéré en trente-cinq années de combat judiciaire. Trente-cinq années au cours desquelles la famille de Françoise Hohmann, convaincue que celle-ci a été tuée par Jean-Marc Reiser, avait pourtant vu ce dernier échapper jusque-là à la justice.

Une première fois en 2001, Reiser avait été acquitté définitivement du meurtre de cette jeune démonstratrice en aspirateurs de 23 ans. Mais un astucieux pas de côté judiciaire pensé par Me Thierry Moser, avocat historique de la famille Hohmann, a finalement permis sa mise examen ce mercredi, cette fois pour « séquestration ou détention arbitraire criminelle. »

C’est tout le paradoxe de ce drame : en l’absence de corps, les faits ne sont pas prescrits. Il y a donc tout lieu de penser que Jean-Marc Reiser, déjà deux fois condamné à la perpétuité pour l’assassinat de l’étudiante Sophie Le Tan, le 8 septembre 2018 à Schiltigheim (Bas-Rhin), comparaîtra à nouveau devant une cour d’assises.

L’enquête refermée en 1992
« La famille Hohmann, mes confrères de la partie civile et moi-même sommes très satisfaits de cette mesure que nous attendions depuis un certain temps déjà », réagit Me Thierry Moser à l’annonce de sa mise en examen. L’avocat souligne combien la famille de Françoise s’est battue « avec courage et détermination » dès la disparition de cette dernière, le 8 septembre 1987 dans le quartier Hautepierre, à Strasbourg.

Cet après-midi-là, Françoise avait démarché les habitants du 38, boulevard Victor-Hugo. Une voisine l’aperçoit, vers 17h30, discuter avec l’occupant d’un appartement du rez-de-chaussée, un certain Jean-Marc Reiser. Âgé de 29 ans, ce « préposé aux PTT » est alors inconnu de la justice. Les enquêteurs le placent sur écoute. Sous la contrainte, Reiser admet que Françoise est entrée dans son logement pour une démonstration. Mais il assure qu’à l’issue, elle est repartie. Vers 19 heures, une collègue que Françoise devait retrouver aperçoit sa 205 sur le parking de la résidence.

La même voiture sera retrouvée trois jours plus tard, à quelques kilomètres de là. Le siège conducteur est reculé. Une position compatible avec le 1,89 m de Reiser. Joëlle, sa compagne, lui fournit un semi-alibi, en assurant qu’elle a passé avec lui la soirée du 8, éloignant l’hypothèse qu’il ait pu faire disparaître le corps de Françoise. L’enquête est refermée en 1992.

Le 18 juin 1997, le même Reiser est contrôlé par les douanes dans le Haut-Doubs. Son coffre livre un sombre attirail : cran d’arrêt, scalpel, pistolet 6,35 mm et divers instruments de torture. Les douaniers mettent surtout au jour des photos de femmes dénudées, dont l’une au moins dit avoir été violée. Pour ces faits, Reiser est condamné en 2001 à quinze ans de prison par la cour d’assises de Besançon (Doubs). Il fait appel.

De nouvelles expertises de l’appartement qu’il occupait en 1987
Entre-temps, le dossier Françoise Hohmann est rouvert. Finalement, Joëlle, la compagne de Reiser, n’est plus très sûre de l’avoir rejoint le soir de la disparition de la jeune représentante. L’alibi tombe, mais les preuves restent minces. Cette même année 2001, Reiser comparaît pour le meurtre de Françoise. Son casier est encore vierge, dans la mesure où l’appel pour les faits de viol n’a pas encore eu lieu. Reiser est acquitté.

« Vous êtes le diable ! » explose René, le père de Françoise, décédé depuis, à l’adresse de son avocat. Me Moser voit dans cet acquittement « une décision infondée et injustifiée. » À cette époque, le parquet n’a pas la possibilité de s’y opposer par un appel. Reiser retourne à un quasi-anonymat, puis à la liberté.

Il faut l’assassinat de Sophie Le Tan, fin 2018, pour qu’enfin soit prise la mesure de ce personnage, dont les zones d’ombre font désormais l’objet de toutes les inquiétudes. À l’automne 2022, l’appartement qu’il occupait en 1987 fait l’objet de nouvelles expertises, lesquelles ont concouru à cette mise en examen.

En juin 2023, Reiser a écopé une nouvelle fois de la perpétuité pour l’assassinat de Sophie Le Tan. Sur les audiences planait le fantôme de l’affaire Hohmann. Chaque jour, les nièces de Françoise étaient présentes dans la salle des assises, convaincues d’avoir face à elles le bourreau de leur tante. Une certitude qui pourrait bientôt devenir vérité judiciaire.
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C'est dommage il n'est pas mentionné ce qu'ils ont trouvé dans l'appartement, je suppose des éléments type génétiques comme dans l'affaire Le Tan. C'est miraculeux trente-cinq ans après.....
Bravo à l'avocat, Me Thierry Moser et la famille.

Il reste qu'il manque toujours le corps c'est le point noir du dossier, vu la psychologie du bonhomme ça m'étonnerait qu'il parle.

Pour la petite histoire, Jean Marc Reiser a été en classe avec moi (pas très longtemps) à Niederbronn (fin primaire, début collège). Comme la maison forestière où il habitait n'était pas trop éloignée, il venait en hivers avec son grand chien, faire de la luge derrière chez moi. Ma mère l'a invitée plusieurs fois pour le gouter du 4h00. Je ne l'appréciai pas tellement mais comme il était seul, je n'allai pas le laisser jouer en solitaire. Déjà à l'époque il était très grand et très costaud et c'est la seule personne qui m'inspirait une certaine peur (normalement je n'avais peur de personne, faisant du judo). Mais ça m'a quand même surpris quand j'ai appris ce qu'il avait fait. J"ai d'autres détails et éléments sur lui mais je ne les révèlerais pas ici (la famille est au courant). Ces détails aideront peut-être dans le dossier Françoise Hohmann. j'ai été beaucoup retardé dans l'approche de ce dossier (fait en collaboration avec un proche de la famille) ayant eu une grave insuffisance cardiaque, puis été (enfin) opéré d'un quintuple pontage et valve, dont je me remet doucement.

Courage Domi.

Force Domi

Nous n'habitons pas très loin l'un de l'autre

2024

Jean-Marc Reiser condamné pour des violences sur un policier
Jean-Marc Reiser, qui purge actuellement une peine de réclusion criminelle à perpétuité pour assassinat, a été condamné jeudi à Strasbourg à un an de prison ferme pour avoir frappé un policier dans le cadre d’une enquête criminelle.

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