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Re: Dépeceur de Mons 1
par Kassandra88 Mer 2 Oct 2019 - 21:50
el gringo a écrit:Un homme de 55 ans suspecté des assassinats d'Eve Poppe et d'Ariane Mazijn a reconnu deux autres meurtres commis dans les années '90, a indiqué mardi le parquet d'Anvers.
La chambre du conseil d'Anvers avait confirmé fin septembre le maintien en détention du suspect dans l'affaire de l'assassinat d'Eve Poppe en 1997. La victime avait été assassinée dans son appartement du quartier Luchtbal, au nord d'Anvers. Elle avait été étranglée et son corps présentait plusieurs traces de coups de couteau.
Le suspect est déjà en prison pour un autre assassinat, celui d'Ariane Mazijn en 1992.
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L'individu s'appelle Stefaan Du Lion, laveur de vitres, 55 ans et habitant à Deurne (un district d'Anvers).
Le meurtre d'Ariane Mazijn n'avait jamais pu être élucidé. Mais un élément déclencheur va tout bouleverser en 2015.
Stefaan Du Lion est arrêté pour vol. Son ADN est prélevé et correspond à celui retrouvé sur la jeune anversoise. Et c'est à ce moment-là que tout va s'enchainer. Les enquêteurs le suspectent très vite d'un autre assassinat commis lui aussi dans le même secteur à la même époque. Stefaan Du Lion passe aux aveux. Il reconnait ce 2ème assassinat et en déclare 2 autres.
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Dépeceur de Mons 1
par el gringo Sam 5 Oct 2019 - 4:43
Kassandra88 a écrit:el gringo a écrit:Un homme de 55 ans suspecté des assassinats d'Eve Poppe et d'Ariane Mazijn a reconnu deux autres meurtres commis dans les années '90, a indiqué mardi le parquet d'Anvers.
La chambre du conseil d'Anvers avait confirmé fin septembre le maintien en détention du suspect dans l'affaire de l'assassinat d'Eve Poppe en 1997. La victime avait été assassinée dans son appartement du quartier Luchtbal, au nord d'Anvers. Elle avait été étranglée et son corps présentait plusieurs traces de coups de couteau.
Le suspect est déjà en prison pour un autre assassinat, celui d'Ariane Mazijn en 1992.
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L'individu s'appelle Stefaan Du Lion, laveur de vitres, 55 ans et habitant à Deurne (un district d'Anvers).
Le meurtre d'Ariane Mazijn n'avait jamais pu être élucidé. Mais un élément déclencheur va tout bouleverser en 2015.
Stefaan Du Lion est arrêté pour vol. Son ADN est prélevé et correspond à celui retrouvé sur la jeune anversoise. Et c'est à ce moment-là que tout va s'enchainer. Les enquêteurs le suspectent très vite d'un autre assassinat commis lui aussi dans le même secteur à la même époque. Stefaan Du Lion passe aux aveux. Il reconnait ce 2ème assassinat et en déclare 2 autres.
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Concernant ces deux autres homicides, Stefaan Du Lion collabore totalement avec la police. Son avocat l'a sûrement convaincu de coopérer avec les enquêteurs. C'est très rare. En effet, de nombreux avocats cherchent le moindre vice de procédure, la moindre faille au niveau de l'enquête, quitte à faire relâcher un tueur très dangereux. Or, ici en l'occurrence, ce n'est pas du tout le cas...
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 1
par el gringo Jeu 10 Oct 2019 - 3:52
Stephaan Du Lion, le tueur en série passé entre les mailles du filet
C’est ce qui s’appelle un coup de théâtre. Stephaan Du Lion, un laveur de vitres originaire de Deurne, déjà soupçonné de deux assassinats commis dans les années ’90, a avoué mardi deux autres meurtres. Le tueur en série n’a en revanche donné aucune explication sur le mobile de ses crimes.
Cet Anversois de 50 ans avait été arrêté en octobre 2018 pour l’assassinat d’Ariane Mazijn, commis en 1992. La jeune femme de 30 ans avait été violée, étranglée et poignardée. Un meurtre qu’il avait déjà avoué lors de son interpellation il y a un an après avoir été confondu par son ADN. Sa compagne de l’époque, qu’il avait épousée en 2017, avait tout de suite entamé une procédure de divorce.
Le mois dernier, la chambre du conseil d’Anvers a par ailleurs confirmé son maintien en détention pour la mort d’Eve Poppe en 1997. La victime avait été assassinée dans son appartement du quartier Luchtbal, au nord d’Anvers. Elle avait été violée, étranglée et son corps présentait plusieurs traces de coups de couteau. Ce qui a trahi le suspect, c’est son ADN prélevé en 2015 à la suite d’une condamnation pour tentative du vol.
Deux autres cold-case élucidés
A sa demande, le suspect a été interrogé à nouveau mardi par le juge d’instruction anversois et a reconnu le meurtre. Trahi par son ADN, il n’avait plus vraiment de raison de nier l’évidence. Sauf que le suspect ne s’est pas arrêté à cet aveu. Dans la foulée, il a reconnu deux autres meurtres commis en 1993 et 1994, respectivement ceux de Lutgarda Bogaerts (28 ans) et Maria Van den Reeck (46 ans).
La première avait perdu la vie à Oelegem (Ranst) alors qu’elle faisait une balade à vélo. Ejectée de sa bicyclette, elle avait été violée et étranglée à l’aide d’un câble métallique. Son corps mutilé avait été retrouvé deux jours plus tard. A l’époque, aucun suspect n’avait été inquiété pour ces faits. Enfin, en décembre 1994, Maria Van den Reeck est assassinée dans des circonstances similaires. Elle se fait violer et étrangler dans son appartement de Borgerhout. Son petit ami africain de l’époque est considéré comme le suspect principal mais la police ne trouve aucune preuve contre lui.
Pascal Poppe, la demi-sœur d’Eve Poppe, n’est pas surprise par ce nouveau rebondissement. “J’étais déjà convaincue qu’il était le meurtrier d’Eve avant que l’on retrouve son ADN. Je ne me contente pas de ses aveux. Comment est-il entré dans l’appartement de ma sœur? Comment a-t-elle réagi? Je ne pourrai pas trouver l’apaisement tant que je ne l’aurai pas entendu et vu raconter tous les détails sur le meurtre de ma demi-sœur”, commente-t-elle dans Het Laatste Nieuws.
“Un choc pour la famille”
Quant à la famille d’Ariane Mazijn, elle a réagi par l’intermédiaire de son avocat Walter Damen. “Ce nouveau rebondissement est un choc pour la famille. Pendant des années, elle a vécu avec l’incertitude autour du meurtre d’Ariane. Aujourd’hui, on apprend qu’elle a été tuée par un tueur en série. Si les enquêteurs avaient pu le démasquer à l’époque, il n’y aurait pas eu d’autres victimes. N’oubliez pas que Stephaan Du Lion a été condamné à deux reprises dans les années ’80 pour attentat à la pudeur”.
Et l’avocat de poursuivre. “Cela démontre que nous devons oser la réflexion sur la création d’une banque de données avec l’ADN de tous les Belges”.
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C’est ce qui s’appelle un coup de théâtre. Stephaan Du Lion, un laveur de vitres originaire de Deurne, déjà soupçonné de deux assassinats commis dans les années ’90, a avoué mardi deux autres meurtres. Le tueur en série n’a en revanche donné aucune explication sur le mobile de ses crimes.
Cet Anversois de 50 ans avait été arrêté en octobre 2018 pour l’assassinat d’Ariane Mazijn, commis en 1992. La jeune femme de 30 ans avait été violée, étranglée et poignardée. Un meurtre qu’il avait déjà avoué lors de son interpellation il y a un an après avoir été confondu par son ADN. Sa compagne de l’époque, qu’il avait épousée en 2017, avait tout de suite entamé une procédure de divorce.
Le mois dernier, la chambre du conseil d’Anvers a par ailleurs confirmé son maintien en détention pour la mort d’Eve Poppe en 1997. La victime avait été assassinée dans son appartement du quartier Luchtbal, au nord d’Anvers. Elle avait été violée, étranglée et son corps présentait plusieurs traces de coups de couteau. Ce qui a trahi le suspect, c’est son ADN prélevé en 2015 à la suite d’une condamnation pour tentative du vol.
Deux autres cold-case élucidés
A sa demande, le suspect a été interrogé à nouveau mardi par le juge d’instruction anversois et a reconnu le meurtre. Trahi par son ADN, il n’avait plus vraiment de raison de nier l’évidence. Sauf que le suspect ne s’est pas arrêté à cet aveu. Dans la foulée, il a reconnu deux autres meurtres commis en 1993 et 1994, respectivement ceux de Lutgarda Bogaerts (28 ans) et Maria Van den Reeck (46 ans).
La première avait perdu la vie à Oelegem (Ranst) alors qu’elle faisait une balade à vélo. Ejectée de sa bicyclette, elle avait été violée et étranglée à l’aide d’un câble métallique. Son corps mutilé avait été retrouvé deux jours plus tard. A l’époque, aucun suspect n’avait été inquiété pour ces faits. Enfin, en décembre 1994, Maria Van den Reeck est assassinée dans des circonstances similaires. Elle se fait violer et étrangler dans son appartement de Borgerhout. Son petit ami africain de l’époque est considéré comme le suspect principal mais la police ne trouve aucune preuve contre lui.
Pascal Poppe, la demi-sœur d’Eve Poppe, n’est pas surprise par ce nouveau rebondissement. “J’étais déjà convaincue qu’il était le meurtrier d’Eve avant que l’on retrouve son ADN. Je ne me contente pas de ses aveux. Comment est-il entré dans l’appartement de ma sœur? Comment a-t-elle réagi? Je ne pourrai pas trouver l’apaisement tant que je ne l’aurai pas entendu et vu raconter tous les détails sur le meurtre de ma demi-sœur”, commente-t-elle dans Het Laatste Nieuws.
“Un choc pour la famille”
Quant à la famille d’Ariane Mazijn, elle a réagi par l’intermédiaire de son avocat Walter Damen. “Ce nouveau rebondissement est un choc pour la famille. Pendant des années, elle a vécu avec l’incertitude autour du meurtre d’Ariane. Aujourd’hui, on apprend qu’elle a été tuée par un tueur en série. Si les enquêteurs avaient pu le démasquer à l’époque, il n’y aurait pas eu d’autres victimes. N’oubliez pas que Stephaan Du Lion a été condamné à deux reprises dans les années ’80 pour attentat à la pudeur”.
Et l’avocat de poursuivre. “Cela démontre que nous devons oser la réflexion sur la création d’une banque de données avec l’ADN de tous les Belges”.
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el gringo
Re: Dépeceur de Mons 1
par el gringo Dim 13 Oct 2019 - 1:14
Un vieil ami de Stephaan Du Lion a dressé un terrible portrait du tueur en série le plus célèbre de Flandre dans les pages de Het Laatste Nieuws. Selon lui, l’homme qui est soupçonné de quatre meurtres dans les années 90 a toujours été dangereux. “Il ne quittait jamais la maison sans un couteau et une hache. Il pensait que les femmes ne valaient rien. Sauf pour le sexe.”
Ils n’avaient que dix ans lorsqu’ils se sont rencontrés au vivier du Rivierenhof, à Anvers. Ils aimaient tous les deux la pêche, vivaient dans le même quartier à Borgerhout et avaient à peu près le même âge. Des éléments qui les ont directement rapprochés. Walter, un ami de longue date de Stephaan Du Lion, a dressé le portrait du tueur en série flamand.
“Quand on était jeunes, on passait des heures au vivier. C’est comme ça qu’on est devenus amis. Et pourtant... À l’époque déjà, je trouvais que Stephaan était quelqu’un de très froid. Ses parents ne semblaient pas exister pour lui. Pour quelle raison? Je ne sais pas. Il n’en a jamais parlé et je ne les ai jamais connus. Tout ce que je sais, c’est que c’étaient des gens simples, certainement pas riches. Je me souviens m’être demandé si ça le dérangerait que sa mère meure. Je ne crois pas. Il vivait seul et n’avait besoin de personne d’autre”, a-t-il confié à nos confrères de Het Laatste Nieuws.
“Seul dans le noir"
À l’âge de dix-huit ans, Stephaan Du Lion a commencé à travailler ; d’abord dans la construction, puis assez rapidement en tant que laveur de vitres. À cette époque, il allait encore régulièrement pêcher au Rivierenhof, mais aussi au canal d’Oelegem, à l’écluse de Waregem ou à l’étang du Brilschanspark, à Anvers. “Stephaan y passait parfois des nuits entières. Il y dressait même une tente pour camper. Il m’a dit un jour qu’il prenait ses deux Pitbulls avec lui la nuit. C’était surtout pour ne pas se faire remarquer: un homme seul, c’est suspect. Un homme qui promène son chien, pas. Je pense qu’il cherchait aussi des victimes la nuit dans le Brilschanspark, à Berchem, où nous pêchions toujours la carpe. À l’époque, je n’y avais pas pensé, mais maintenant je suis en train d’assembler les pièces du puzzle. Il s’asseyait souvent, seul, dans le noir... Je ne serais pas surpris qu’il ait commis d’autres meurtres, notamment dans le Brilschanspark”.
“Il n’avait aucun respect pour les femmes”
Walter pense au meurtre de Tania Van Kerkhoven, une jeune fille de 17 ans retrouvée morte en 1993 dans le Brilschanspark. Un meurtre que Stephaan Du Lion nie. Jusqu’à présent, il a reconnu quatre meurtres commis dans les années 90: celui d’Ariane Mazijn en 1992, de Lutgarda Bogaerts (28 ans) en 1993, de Maria Van den Reeck (46 ans) en 1994 et Eve Poppe en 1997. “Il n’a jamais parlé de ces femmes. Jamais. Il était assez intelligent pour ça. Tout ce que je sais, c’est que Stephaan n’avait aucun respect pour les femmes. À ses yeux, elles ne servaient qu’au sexe. Il pensait qu’elles ne valaient rien”.
Walter se souvient de la colère de Stephaan Du Lion lorsqu’une victime a signalé une tentative de viol. La victime était parvenue à l’attirer chez elle et avait prévenu la police, qui avait alors pu l’arrêter. Des faits pour lesquels il a déjà été condamné dans les années 80. “Il était convaincu que la police ne l’arrêterait jamais. Il disait: ‘C’est pas une sal*** qui va me mettre en prison’. Mais c’est arrivé quand même. C’est peut-être pour ça qu’il s’assurait que ses victimes ne puissent plus parler”.
Club de motards
Il y a une vingtaine d’années, Walter et Stephaan ont rejoint un club de motard, qui a ensuite fusionné avec d’autres pour devenir les “Blue Angels”. “Tout le monde y reçoit un surnom. Le sien était ‘le Pitbull’, parce qu’il avait deux Pitbulls à l’époque et parce qu’il leur ressemblait un peu. On aurait dit qu’il ne ressentait aucune douleur. (...) Il ne fallait pas non plus le chercher, parce qu’il se promenait toujours armé. Il ne quittait jamais la maison sans un couteau et une hache à main, qui tenait parfaitement dans sa poche”. Walter soupçonne également Stephaan d’avoir fait “de mauvaises choses” lorsqu’il était dans ce club. “J’en suis presque sûr. C’est pour ça qu’on s’est disputés. Dans ce monde-là, on ne va pas voir la police. Vous avez un devoir de silence, n’est-ce pas? Sinon, il y a des conséquences”.
L’ex-femme de Stephaan Du Lion, qui a témoigné un peu plus tôt cette semaine dans Het Laatste Nieuws, venait de temps en temps au club. “Il était très strict avec elle. Elle devait s’asseoir sur un tabouret au bar et garder le silence. Il ne voulait pas qu’elle parle aux autres - pas même aux femmes - ou qu’elle se fasse des amis... Nous lui avons demandé une fois comment elle supportait ça. Elle m’a répondu qu’elle n’osait pas le quitter. Elle disait: ‘Si je le quitte, tu ne me reverras plus jamais’. Elle savait de quoi il était capable”. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ils n’avaient que dix ans lorsqu’ils se sont rencontrés au vivier du Rivierenhof, à Anvers. Ils aimaient tous les deux la pêche, vivaient dans le même quartier à Borgerhout et avaient à peu près le même âge. Des éléments qui les ont directement rapprochés. Walter, un ami de longue date de Stephaan Du Lion, a dressé le portrait du tueur en série flamand.
“Quand on était jeunes, on passait des heures au vivier. C’est comme ça qu’on est devenus amis. Et pourtant... À l’époque déjà, je trouvais que Stephaan était quelqu’un de très froid. Ses parents ne semblaient pas exister pour lui. Pour quelle raison? Je ne sais pas. Il n’en a jamais parlé et je ne les ai jamais connus. Tout ce que je sais, c’est que c’étaient des gens simples, certainement pas riches. Je me souviens m’être demandé si ça le dérangerait que sa mère meure. Je ne crois pas. Il vivait seul et n’avait besoin de personne d’autre”, a-t-il confié à nos confrères de Het Laatste Nieuws.
“Seul dans le noir"
À l’âge de dix-huit ans, Stephaan Du Lion a commencé à travailler ; d’abord dans la construction, puis assez rapidement en tant que laveur de vitres. À cette époque, il allait encore régulièrement pêcher au Rivierenhof, mais aussi au canal d’Oelegem, à l’écluse de Waregem ou à l’étang du Brilschanspark, à Anvers. “Stephaan y passait parfois des nuits entières. Il y dressait même une tente pour camper. Il m’a dit un jour qu’il prenait ses deux Pitbulls avec lui la nuit. C’était surtout pour ne pas se faire remarquer: un homme seul, c’est suspect. Un homme qui promène son chien, pas. Je pense qu’il cherchait aussi des victimes la nuit dans le Brilschanspark, à Berchem, où nous pêchions toujours la carpe. À l’époque, je n’y avais pas pensé, mais maintenant je suis en train d’assembler les pièces du puzzle. Il s’asseyait souvent, seul, dans le noir... Je ne serais pas surpris qu’il ait commis d’autres meurtres, notamment dans le Brilschanspark”.
“Il n’avait aucun respect pour les femmes”
Walter pense au meurtre de Tania Van Kerkhoven, une jeune fille de 17 ans retrouvée morte en 1993 dans le Brilschanspark. Un meurtre que Stephaan Du Lion nie. Jusqu’à présent, il a reconnu quatre meurtres commis dans les années 90: celui d’Ariane Mazijn en 1992, de Lutgarda Bogaerts (28 ans) en 1993, de Maria Van den Reeck (46 ans) en 1994 et Eve Poppe en 1997. “Il n’a jamais parlé de ces femmes. Jamais. Il était assez intelligent pour ça. Tout ce que je sais, c’est que Stephaan n’avait aucun respect pour les femmes. À ses yeux, elles ne servaient qu’au sexe. Il pensait qu’elles ne valaient rien”.
Walter se souvient de la colère de Stephaan Du Lion lorsqu’une victime a signalé une tentative de viol. La victime était parvenue à l’attirer chez elle et avait prévenu la police, qui avait alors pu l’arrêter. Des faits pour lesquels il a déjà été condamné dans les années 80. “Il était convaincu que la police ne l’arrêterait jamais. Il disait: ‘C’est pas une sal*** qui va me mettre en prison’. Mais c’est arrivé quand même. C’est peut-être pour ça qu’il s’assurait que ses victimes ne puissent plus parler”.
Club de motards
Il y a une vingtaine d’années, Walter et Stephaan ont rejoint un club de motard, qui a ensuite fusionné avec d’autres pour devenir les “Blue Angels”. “Tout le monde y reçoit un surnom. Le sien était ‘le Pitbull’, parce qu’il avait deux Pitbulls à l’époque et parce qu’il leur ressemblait un peu. On aurait dit qu’il ne ressentait aucune douleur. (...) Il ne fallait pas non plus le chercher, parce qu’il se promenait toujours armé. Il ne quittait jamais la maison sans un couteau et une hache à main, qui tenait parfaitement dans sa poche”. Walter soupçonne également Stephaan d’avoir fait “de mauvaises choses” lorsqu’il était dans ce club. “J’en suis presque sûr. C’est pour ça qu’on s’est disputés. Dans ce monde-là, on ne va pas voir la police. Vous avez un devoir de silence, n’est-ce pas? Sinon, il y a des conséquences”.
L’ex-femme de Stephaan Du Lion, qui a témoigné un peu plus tôt cette semaine dans Het Laatste Nieuws, venait de temps en temps au club. “Il était très strict avec elle. Elle devait s’asseoir sur un tabouret au bar et garder le silence. Il ne voulait pas qu’elle parle aux autres - pas même aux femmes - ou qu’elle se fasse des amis... Nous lui avons demandé une fois comment elle supportait ça. Elle m’a répondu qu’elle n’osait pas le quitter. Elle disait: ‘Si je le quitte, tu ne me reverras plus jamais’. Elle savait de quoi il était capable”. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 1
par Kassandra88 Mer 16 Oct 2019 - 15:53
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Soirmag rouvre l’enquête: le dépeceur de Mons
Le 22 mars 1997, un chat joue avec une main humaine. Elle provient d’un sac-poubelle. On est à Cuesmes, dans la région montoise. C’est le début d’une terrible affaire.
L’histoire rappelle celle non élucidée de Jack l’Éventreur. Un homme arrête son véhicule le long de la N544. Il se débarrasse discrètement de sacs gênants contenant des restes humains. Les corps correspondants ont été chirurgicalement découpés à la scie à métaux. Les têtes et les troncs sont manquants. C’est Olivier Motte, un policier à cheval, qui fait la macabre découverte à hauteur de l’avenue Émile Vandervelde. C’est le début d’un sordide jeu de piste. Durant les semaines qui suivent, d’autres sacs sont découverts. Les cinq victimes identifiées sont des femmes âgées de 22 à 43 ans. Les médias diffusent massivement leurs photos. La Belgique découvre l’horreur. Une psychose s’installe. Dès qu’un sac en plastique traîne sur la voie publique, la police est alertée. Les numéros d’appel d’urgence sont noyés : 1.600 pistes exploitées, 800 dossiers contenant au total 15.000 personnes citées. Malgré un travail d’investigation conséquent, l’enquête piétine. Aujourd’hui, elle pourrait toutefois connaître de nouveaux rebondissements grâce aux analyses ADN.
Des indices précieux
En 1997, pour les besoins de l’enquête, la cellule « Corpus » est spécialement créée. Elle est dirigée par le juge d’instruction Pierre Pilette, du parquet de Mons. Dès le début de sa mission, des centaines de pistes sont exploitées. Tous les témoignages, même les plus farfelus, sont pris en considération. Des mandats d’arrêt sont même délivrés à l’encontre de certaines personnes qui, finalement, seront relaxées. L’affaire se révèle un vrai cauchemar pour les enquêteurs. Ils butent sur un problème de taille : ils disposent de lieux de dépôt de sacs, mais pas de scène de crime. Or, la théâtralisation de l’agir criminel lors du passage à l’acte (endroit, méthode, moyens) donne des indices précieux permettant aux profileurs de dresser un portrait-robot de l’auteur des faits.
Si, avec le temps, le nombre d’enquêteurs actifs sur le dossier a diminué, l’enquête se poursuit, notamment à la lumière des avancées technologiques. Les experts de l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie (INCC) ont été requis pour réaliser des analyses forensiques sur des traces ADN de l’époque. Ces analyses permettent d’identifier la ou les personnes impliquées dans un crime, voire d’établir des liens entre plusieurs crimes commis. Pour ce faire, l’ensemble des profils ADN établis par les laboratoires belges au départ de traces prélevées sur les scènes de crimes sont comparés, mais également l’ensemble des profils génétiques des suspects et des condamnés pour un crime particulier.
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Soirmag rouvre l’enquête: le dépeceur de Mons
Le 22 mars 1997, un chat joue avec une main humaine. Elle provient d’un sac-poubelle. On est à Cuesmes, dans la région montoise. C’est le début d’une terrible affaire.
L’histoire rappelle celle non élucidée de Jack l’Éventreur. Un homme arrête son véhicule le long de la N544. Il se débarrasse discrètement de sacs gênants contenant des restes humains. Les corps correspondants ont été chirurgicalement découpés à la scie à métaux. Les têtes et les troncs sont manquants. C’est Olivier Motte, un policier à cheval, qui fait la macabre découverte à hauteur de l’avenue Émile Vandervelde. C’est le début d’un sordide jeu de piste. Durant les semaines qui suivent, d’autres sacs sont découverts. Les cinq victimes identifiées sont des femmes âgées de 22 à 43 ans. Les médias diffusent massivement leurs photos. La Belgique découvre l’horreur. Une psychose s’installe. Dès qu’un sac en plastique traîne sur la voie publique, la police est alertée. Les numéros d’appel d’urgence sont noyés : 1.600 pistes exploitées, 800 dossiers contenant au total 15.000 personnes citées. Malgré un travail d’investigation conséquent, l’enquête piétine. Aujourd’hui, elle pourrait toutefois connaître de nouveaux rebondissements grâce aux analyses ADN.
Des indices précieux
En 1997, pour les besoins de l’enquête, la cellule « Corpus » est spécialement créée. Elle est dirigée par le juge d’instruction Pierre Pilette, du parquet de Mons. Dès le début de sa mission, des centaines de pistes sont exploitées. Tous les témoignages, même les plus farfelus, sont pris en considération. Des mandats d’arrêt sont même délivrés à l’encontre de certaines personnes qui, finalement, seront relaxées. L’affaire se révèle un vrai cauchemar pour les enquêteurs. Ils butent sur un problème de taille : ils disposent de lieux de dépôt de sacs, mais pas de scène de crime. Or, la théâtralisation de l’agir criminel lors du passage à l’acte (endroit, méthode, moyens) donne des indices précieux permettant aux profileurs de dresser un portrait-robot de l’auteur des faits.
Si, avec le temps, le nombre d’enquêteurs actifs sur le dossier a diminué, l’enquête se poursuit, notamment à la lumière des avancées technologiques. Les experts de l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie (INCC) ont été requis pour réaliser des analyses forensiques sur des traces ADN de l’époque. Ces analyses permettent d’identifier la ou les personnes impliquées dans un crime, voire d’établir des liens entre plusieurs crimes commis. Pour ce faire, l’ensemble des profils ADN établis par les laboratoires belges au départ de traces prélevées sur les scènes de crimes sont comparés, mais également l’ensemble des profils génétiques des suspects et des condamnés pour un crime particulier.
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Dépeceur de Mons 1
par Kassandra88 Mer 16 Oct 2019 - 16:32
C'est un peu comme pour le grêlé. Lui c'est 94, le DDM c'est 97, et les mêmes questions se posent.
Il reste sept ans
À partir de juillet 1997, les crimes cesseront, sans raison. Le dépeceur de Mons ne passe plus à l’acte. Le tueur a-t-il quitté le pays ? Est-il en prison ? Est-il mort ? Vingt-deux ans après la découverte des premiers sacs-poubelles, le mystère reste entier. Le parquet n’a aujourd’hui aucune idée de l’identité du tueur et aucune réponse n’a pu être apportée aux familles des victimes. La prescription des faits est de 30 ans dans notre pays. Il reste sept ans à l’ADN pour parler. Actuellement, plus de 20 % des profils ADN enregistrés dans les banques nationales de données peuvent être associés à des profils ADN établis dans d’autres affaires criminelles. Dans 80 % de ces cas de « rapprochements », le profil génétique d’une trace est associé au profil génétique d’une personne. À ce jour, de l’ordre de 100.000 profils génétiques (environ pour moitié de traces et pour moitié de référence de personnes) sont enregistrés dans les bases de données ADN belges. Une course contre la montre est engagée.
Il reste sept ans
À partir de juillet 1997, les crimes cesseront, sans raison. Le dépeceur de Mons ne passe plus à l’acte. Le tueur a-t-il quitté le pays ? Est-il en prison ? Est-il mort ? Vingt-deux ans après la découverte des premiers sacs-poubelles, le mystère reste entier. Le parquet n’a aujourd’hui aucune idée de l’identité du tueur et aucune réponse n’a pu être apportée aux familles des victimes. La prescription des faits est de 30 ans dans notre pays. Il reste sept ans à l’ADN pour parler. Actuellement, plus de 20 % des profils ADN enregistrés dans les banques nationales de données peuvent être associés à des profils ADN établis dans d’autres affaires criminelles. Dans 80 % de ces cas de « rapprochements », le profil génétique d’une trace est associé au profil génétique d’une personne. À ce jour, de l’ordre de 100.000 profils génétiques (environ pour moitié de traces et pour moitié de référence de personnes) sont enregistrés dans les bases de données ADN belges. Une course contre la montre est engagée.
Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Dépeceur de Mons 1
par el gringo Jeu 17 Oct 2019 - 4:32
Kassandra88 a écrit:C'est un peu comme pour le grêlé. Lui c'est 94, le DDM c'est 97, et les mêmes questions se posent.
Il reste sept ans
À partir de juillet 1997, les crimes cesseront, sans raison. Le dépeceur de Mons ne passe plus à l’acte. Le tueur a-t-il quitté le pays ? Est-il en prison ? Est-il mort ? Vingt-deux ans après la découverte des premiers sacs-poubelles, le mystère reste entier. Le parquet n’a aujourd’hui aucune idée de l’identité du tueur et aucune réponse n’a pu être apportée aux familles des victimes. La prescription des faits est de 30 ans dans notre pays. Il reste sept ans à l’ADN pour parler. Actuellement, plus de 20 % des profils ADN enregistrés dans les banques nationales de données peuvent être associés à des profils ADN établis dans d’autres affaires criminelles. Dans 80 % de ces cas de « rapprochements », le profil génétique d’une trace est associé au profil génétique d’une personne. À ce jour, de l’ordre de 100.000 profils génétiques (environ pour moitié de traces et pour moitié de référence de personnes) sont enregistrés dans les bases de données ADN belges. Une course contre la montre est engagée.
Le problème concernant cette affaire, c'est le manque d'intérêt de la part de la justice belge. La Cellule Corpus manquait cruellement de moyens matériels et humains. D'ailleurs, à l'époque, la Cellule Corpus avait été rebaptisée par les journalistes, à juste titre d'ailleurs : "Cellule bout de ficelle", tout est dit!!!
De plus, les renforts obtenus pour renforcer la Cellule Corpus ont vite réintégrés leurs commissariats respectifs et les péjistes qui travaillaient sur cette affaire ne pouvaient y consacrer que la moitié de leur temps.
A l'heure actuelle, il ne reste qu'un enquêteur, à savoir, le Commissaire Bernard Frecinaux. Comment voulez vous appréhender ce tueur hors norme, avec un seul enquêteur?
Concernant les bases de données ADN, la base de données ADN belge est très petite comparée à d'autres pays. Je ne pense pas que son ADN soit présent dans la base de données ADN belge.
J'ose espérer que l'on puisse retrouver son ADN lors des transferts de banques de données ADN avec d'autres pays européens...
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 1
par Kassandra88 Jeu 17 Oct 2019 - 8:31
Il y a beaucoup d'échanges de données entre différents pays. J'ose espérer que l'ADN "suspect" est dans la base interpol.
Je remarque un grand intérêt en France pour les cold cases. L'OCRVP est une cellule qui ne s'occupe que des cold cases. Elle revisite les dossiers avec un oeil neuf. L'équipe d'avocats Herrmann Seban gère de nombreux cold cases et obtiennent des résultats. Quid en Belgique?
Il y a bien de temps à autre une émission qui relate une affaire criminelle mais qui ne concerne pas la Belgique. Il y a pourtant aussi de nombreux enfants qui ont disparu et dont on ne parle plus. Dommage. Ce TES dont tu as parlé plus haut, je n'en avais jamais entendu parler.
Pour le grêlé, une nouvelle série de podcasts très intéressants vient de sortir. L'objectif étant d'atteindre un nouveau public qui n'aurait jamais entendu parler de ce psychopathe. Et les enquêteurs eux mêmes le disent: à chaque nouvelle émission, de nouveaux témoignages. Un jour, on l'espère, ce sera le bon.
Je remarque un grand intérêt en France pour les cold cases. L'OCRVP est une cellule qui ne s'occupe que des cold cases. Elle revisite les dossiers avec un oeil neuf. L'équipe d'avocats Herrmann Seban gère de nombreux cold cases et obtiennent des résultats. Quid en Belgique?
Il y a bien de temps à autre une émission qui relate une affaire criminelle mais qui ne concerne pas la Belgique. Il y a pourtant aussi de nombreux enfants qui ont disparu et dont on ne parle plus. Dommage. Ce TES dont tu as parlé plus haut, je n'en avais jamais entendu parler.
Pour le grêlé, une nouvelle série de podcasts très intéressants vient de sortir. L'objectif étant d'atteindre un nouveau public qui n'aurait jamais entendu parler de ce psychopathe. Et les enquêteurs eux mêmes le disent: à chaque nouvelle émission, de nouveaux témoignages. Un jour, on l'espère, ce sera le bon.
Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Dépeceur de Mons 1
par el gringo Ven 18 Oct 2019 - 4:52
Kassandra88 a écrit:Il y a beaucoup d'échanges de données entre différents pays. J'ose espérer que l'ADN "suspect" est dans la base interpol.
Je remarque un grand intérêt en France pour les cold cases. L'OCRVP est une cellule qui ne s'occupe que des cold cases. Elle revisite les dossiers avec un oeil neuf. L'équipe d'avocats Herrmann Seban gère de nombreux cold cases et obtiennent des résultats. Quid en Belgique?
Il y a bien de temps à autre une émission qui relate une affaire criminelle mais qui ne concerne pas la Belgique. Il y a pourtant aussi de nombreux enfants qui ont disparu et dont on ne parle plus. Dommage. Ce TES dont tu as parlé plus haut, je n'en avais jamais entendu parler.
Pour le grêlé, une nouvelle série de podcasts très intéressants vient de sortir. L'objectif étant d'atteindre un nouveau public qui n'aurait jamais entendu parler de ce psychopathe. Et les enquêteurs eux mêmes le disent: à chaque nouvelle émission, de nouveaux témoignages. Un jour, on l'espère, ce sera le bon.
Il faut savoir que la Belgique échange ses banques de données ADN avec 10 pays européens, à savoir, les Pays-Bas, la France, l'Allemagne, le Luxembourg, la Suède, l'Autriche, la République Tchèque, la Roumanie, l'Estonie et l'Espagne. La Bulgarie, la Lituanie et la Pologne sont les prochains pays sur la liste, mais au final, la Belgique échangera ses données ADN avec les 27 autres états signataires du traité de Prüm.
Jusqu'à présent le Dépeceur de Mons est toujours passé entre les mailles du filet... Lire article ci dessous.
L’échange de données ADN entre l’Espagne et la Belgique est couronné de succès
Les banques nationales de données ADN de l’INCC (Institut National de Criminalistique et de Criminologie), en collaboration avec la Cellule Nationale du Parquet Fédéral, ont démarré ce dernier mois l’échange de données ADN avec l’Espagne. Après les Pays-Bas, la France, l’Allemagne, le Luxembourg, la Suède, l’Autriche, la République Tchèque, la Roumanie et l’Estonie, l’Espagne est le 10ème état membre européen avec lequel la Belgique échange chaque jour ses profils ADN, ceci afin de lutter contre la criminalité transfrontalière, le terrorisme et la criminalité organisée.
Au total, les banques de données ADN belges contiennent plus de 47,500 profils de condamnés, environ 2000 profils de suspects et plus de 50,000 profils de traces.
Pendant l’échange initial entre la Belgique et l’Espagne, plus de 29,000 traces non-identifiées (profils de traces dont l’auteur est inconnu) enregistrées dans les banques de données ADN belges ont été comparées avec les profils de traces et de personnes enregistrés dans les BD ADN espagnoles. Ceci a permis de détecter 471 correspondances entre d’une part un profil de trace belge et d’autre part un profil de personne espagnol. En d’autres mots: grâce à l’échange avec l’Espagne, on peut mettre une identité sur 471 traces jusqu’alors non-identifiées en Belgique. Dans 16% des cas, les traces concernées proviennent de délits graves tels que des meurtres, des faits de mœurs, des coups et blessures volontaires, des dossiers de terrorisme, des menaces, des faits de stupéfiants, des vols avec violence, des associations de malfaiteurs, ou des enlèvements.
Concrètement, cela signifie que l’échange de données ADN entre la Belgique et l’Espagne a notamment permis une percée significative dans 9 dossiers de meurtres auparavant non résolus, 6 dossiers de faits de mœurs et 6 dossiers de stupéfiants, un auteur pouvant maintenant être identifié dans ces dossiers.
Etant donné que le ministre de la justice, Koen Geens, a libéré du budget pour l’échange international de données ADN, celui-ci sera prochainement élargi à d’autres états membres européens. La Bulgarie, la Lituanie et la Pologne sont les prochains pays sur la liste, mais au final, la Belgique échangera ses données ADN avec les 27 (autres) états signataires du traité de Prüm. Grâce à ces moyens financiers supplémentaires, la continuité de l’échange de données ADN est assurée.
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el gringo
Re: Dépeceur de Mons 1
par el gringo Sam 19 Oct 2019 - 3:35
Kassandra88 a écrit:Il y a beaucoup d'échanges de données entre différents pays. J'ose espérer que l'ADN "suspect" est dans la base interpol.
Je remarque un grand intérêt en France pour les cold cases. L'OCRVP est une cellule qui ne s'occupe que des cold cases. Elle revisite les dossiers avec un oeil neuf. L'équipe d'avocats Herrmann Seban gère de nombreux cold cases et obtiennent des résultats. Quid en Belgique?
Il y a bien de temps à autre une émission qui relate une affaire criminelle mais qui ne concerne pas la Belgique. Il y a pourtant aussi de nombreux enfants qui ont disparu et dont on ne parle plus. Dommage. Ce TES dont tu as parlé plus haut, je n'en avais jamais entendu parler.
Pour le grêlé, une nouvelle série de podcasts très intéressants vient de sortir. L'objectif étant d'atteindre un nouveau public qui n'aurait jamais entendu parler de ce psychopathe. Et les enquêteurs eux mêmes le disent: à chaque nouvelle émission, de nouveaux témoignages. Un jour, on l'espère, ce sera le bon.
Malheureusement, en Belgique, il n'y a pas d'équivalent au cabinet Herrmann Seban. Ce cabinet d'avocats réalise un travail formidable, en matière de cold cases.
Concernant les émissions télévisées jadis, la RTBF diffusait une excellente émission, à savoir, "Appel à Temoins". Cette dernière avait permis de résoudre 30% des affaires traitées. Elle était diffusée une fois par mois, elle réunissait, en moyenne, 440 000 spectateurs.
Malheureusement, cette émission fut supprimée car, certaines personnes "bien pensantes" disaient qu'il s'agissait d'appels à la délation...
Concernant le grêlé, j'espère que ces nouveaux podcasts permettront de recueillir de nouveaux témoignages probants et que l'auteur sera appréhendé.
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 1
par Kassandra88 Sam 19 Oct 2019 - 9:17
el gringo a écrit:
Malheureusement, en Belgique, il n'y a pas d'équivalent au cabinet Herrmann Seban. Ce cabinet d'avocats réalise un travail formidable, en matière de cold cases.
Concernant les émissions télévisées jadis, la RTBF diffusait une excellente émission, à savoir, "Appel à Temoins". Cette dernière avait permis de résoudre 30% des affaires traitées. Elle était diffusée une fois par mois, elle réunissait, en moyenne, 440 000 spectateurs.
Malheureusement, cette émission fut supprimée car, certaines personnes "bien pensantes" disaient qu'il s'agissait d'appels à la délation...
Concernant le grêlé, j'espère que ces nouveaux podcasts permettront de recueillir de nouveaux témoignages probants et que l'auteur sera appréhendé.
Ca c'est bien vrai.
Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Dépeceur de Mons 1
par el gringo Dim 20 Oct 2019 - 2:05
Heureusement que le Texas Ranger James Holland n'a rien lâché!!!
Les Etats-Unis ont probablement trouvé le pire tueur en série de leur histoire: Samuel Little, 79 ans, a avoué avoir assassiné 93 personnes, la police fédérale (FBI) ayant confirmé pour l’heure 50 de ces meurtres.
La plupart des victimes de Little, qui a agi entre les années 1970 et 2005, sont des femmes.
Samuel Little purge une peine de prison à vie depuis 2014, quand il a été reconnu coupable et condamné pour trois meurtres. Mais son bilan semble être beaucoup plus terrible.
«Pendant des années, Samuel Little a cru ne pas pouvoir être attrapé parce qu’il pensait que personne ne se souciait de ses victimes», a expliqué Christie Palazzolo, analyste criminelle du FBI. «Même s’il est déjà en prison, le FBI estime qu’il est important de faire justice pour chacune des victimes, de clore tous les cas possibles».
Certains corps jamais retrouvés
La police pense que tous les aveux de Little sont crédibles et a mis en ligne un site sur lequel on peut voir les confessions filmées du tueur qui raconte les meurtres pour lesquels les victimes n’ont pas encore été identifiées.
''Beaucoup de ces décès avaient été initialement classés comme des overdoses ou des morts accidentelles ou sans cause déterminée. Certains corps n’ont jamais été retrouvés", précise encore le FBI sur le site internet en question.
L’ancien boxeur, également connu sous l’identité de Samuel McDowell, avait été arrêté pour la première fois en 2012 dans un centre pour sans-abris du Kentucky. Il avait été extradé vers la Californie dans le cadre d’une affaire de drogue.
Une fois là-bas, des traces d’ADN ont permis aux autorités de faire le rapprochement avec trois affaires non résolues, ces fameux «cold cases», qui ont permis de le condamner en 2014 pour les meurtres de trois femmes à Los Angeles entre 1987 et 1989. Toutes trois avaient été battues et étranglées.
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Les Etats-Unis ont probablement trouvé le pire tueur en série de leur histoire: Samuel Little, 79 ans, a avoué avoir assassiné 93 personnes, la police fédérale (FBI) ayant confirmé pour l’heure 50 de ces meurtres.
La plupart des victimes de Little, qui a agi entre les années 1970 et 2005, sont des femmes.
Samuel Little purge une peine de prison à vie depuis 2014, quand il a été reconnu coupable et condamné pour trois meurtres. Mais son bilan semble être beaucoup plus terrible.
«Pendant des années, Samuel Little a cru ne pas pouvoir être attrapé parce qu’il pensait que personne ne se souciait de ses victimes», a expliqué Christie Palazzolo, analyste criminelle du FBI. «Même s’il est déjà en prison, le FBI estime qu’il est important de faire justice pour chacune des victimes, de clore tous les cas possibles».
Certains corps jamais retrouvés
La police pense que tous les aveux de Little sont crédibles et a mis en ligne un site sur lequel on peut voir les confessions filmées du tueur qui raconte les meurtres pour lesquels les victimes n’ont pas encore été identifiées.
''Beaucoup de ces décès avaient été initialement classés comme des overdoses ou des morts accidentelles ou sans cause déterminée. Certains corps n’ont jamais été retrouvés", précise encore le FBI sur le site internet en question.
L’ancien boxeur, également connu sous l’identité de Samuel McDowell, avait été arrêté pour la première fois en 2012 dans un centre pour sans-abris du Kentucky. Il avait été extradé vers la Californie dans le cadre d’une affaire de drogue.
Une fois là-bas, des traces d’ADN ont permis aux autorités de faire le rapprochement avec trois affaires non résolues, ces fameux «cold cases», qui ont permis de le condamner en 2014 pour les meurtres de trois femmes à Los Angeles entre 1987 et 1989. Toutes trois avaient été battues et étranglées.
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el gringo
Re: Dépeceur de Mons 1
par el gringo Lun 21 Oct 2019 - 1:16
Quelle affaire sordide. Ça me rappelle l'affaire Reviriego.
Apparemment, Sophie Massala est née à Valenciennes mais, elle vivait dans le Sud depuis de nombreuses années. En décembre 2015, elle fut mutée à Toulouse en échange d'un contrat CDI mais, aucun article ne mentionne en quelle année cette dernière s'est installée à Montpellier...
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 1
par Kassandra88 Dim 1 Déc 2019 - 15:08
A mettre sous le sapin?
Un livre inspiré du dépeceur de Mons:
Vingt-deux ans après la découverte des corps des cinq victimes du dépeceur de Mons, la justice n’a toujours pas trouvé l’auteur de ces actes horribles commis sur cinq femmes qui ont subi le même sort. Thierry Chassard, un auteur originaire de Quiévrain qui vit actuellement en Bretagne, a écrit un livre dans lequel il emmène les lecteurs dans une histoire qui fait froid dans le dos.
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Dépeceur de Mons 1
par Kassandra88 Ven 13 Déc 2019 - 14:15
Toto2024 a écrit:Tout cela fait peur évidemment mais il y a une autre observation à faire, c’est qu’au milieu de toutes ces rues au nom macabre il y a la rue :
Mouzin!!!
Taper « rue Mouzin Mons Belgique » dans Google Maps et vous la trouverez.
Cette rue croise même une rue C.Leroy
Quand on sait que Fourniret a avoué avoir tué Fabienne Leroy et qu’il a un temps été soupçonné d’avoir tué Karine Leroy.
De plus le corps de Fabienne Leroy a été retrouvé à Montceaux les Meaux.
Mons et Montceaux ont la même étymologie :
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Vous pensez que Fourniret pourrait être le dépeceur de Mons?
Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: Dépeceur de Mons 1
par meygem Ven 13 Déc 2019 - 18:32
C'est Karine Leroy qui a été retrouvée à Montceaux-Lès-Meaux et non Fabienne.Kassandra88 a écrit:Toto2024 a écrit:
Quand on sait que Fourniret a avoué avoir tué Fabienne Leroy et qu’il a un temps été soupçonné d’avoir tué Karine Leroy.
De plus le corps de Fabienne Leroy a été retrouvé à Montceaux les Meaux.
Mons et Montceaux ont la même étymologie :
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Vous pensez que Fourniret pourrait être le dépeceur de Mons?
meygem
Re: Dépeceur de Mons 1
par INCOGNITOO13 Dim 15 Déc 2019 - 18:27
Ahhh.. Le dépeceur de Mons.. C'est vraiment terrible comme certaines victimes on était traité dans la presse, de prostituée j'avais lu.. Et bizarre cet arrêt brutal du dépeceur.. Comme pour le grêlé..
INCOGNITOO13
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