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Meurtre de Sophie Narme

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Meurtre de Sophie Narme - Page 9 Empty Re: Meurtre de Sophie Narme

Message par Kassandra88 Mer 1 Fév - 23:52

Claire a écrit:
dummhet a écrit:Nouvelle article du Parisien consacré à notre cher Duboste...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Bonsoir à tous
est ce que qq a l'article en entier ?

Fétichiste, voyeur, pervers sexuel... la face cachée de Dominique P., un homme au-dessus de tout soupçon


La justice, qui tente de retracer le parcours de Dominique P., qui droguait son épouse pour la livrer à des inconnus, le soupçonne désormais d’une tentative de viol pour laquelle il est confronté ce jeudi à la victime, et d’un meurtre dans les années 1990. Itinéraire d’un retraité en apparence lambda, qui dissimulait un vrai pervers sexuel.

Par Jean-Michel Décugis et
Louise Colcombet

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Deux adresses mail, deux facettes d’un même homme. La première, à son nom, lui servait à converser avec ses proches et à maintenir l’illusion sociale du paisible retraité, papy gâteau passionné de cyclisme et de foot. La seconde, aussi confidentielle qu’explicite, était dédiée à ses perversions : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Une porte d’entrée vers un monde d’inavouables obsessions, et un pan entier d’une existence au-dessus de tout soupçon.

Mais la façade de l’honorable monsieur Tout-le-monde s’est brutalement fissurée en septembre 2020. Surpris en train de filmer sous les jupes de femmes dans un supermarché de Carpentras (Vaucluse), Dominique P., 68 ans, entre alors dans les radars de la police. Il n’en sortira plus.

La perquisition menée dans son pavillon ouvre la boîte de Pandore, révélant que le gentil grand-père droguait sa femme depuis près de dix ans pour la livrer à des inconnus recrutés sur Internet. Une centaine de viols filmés, dont il conservait soigneusement les vidéos, montrant son épouse outragée dans le lit conjugal, parfois ligotée, toujours abrutie de médicaments. Des images dégradantes qu’il diffusera comme appât sur des forums pour assouvir ses fantasmes les plus vils.

Mis en examen et écroué avec cinquante autres hommes âgés de 23 à 72 ans, soupçonnés d’avoir agi avec sa complicité active, Dominique P., défendu par Me Béatrice Zavarro, a depuis été rattrapé par un passé criminel encore plus terrifiant : la justice le soupçonne du viol suivi du meurtre de Sophie Narme, 23 ans, et la tentative de viol d’E., 19 ans, dans les années 1990. Vingt-trois ans plus tard, il doit être confronté ce jeudi 2 février à cette dernière, assistée de Me Florence Rault. En garde à vue, il avait admis une « pulsion » envers cette jeune fille.

Deux cold cases qui font possiblement passer ce retraité, mis en examen en octobre dernier, cette fois, pour meurtre précédé de viol et tentative de viol sous la menace d’une arme, dans une autre dimension. Celle d’un agresseur, voire tueur, en série, dont les enquêteurs de la brigade criminelle de Paris tentent désormais de reconstituer le parcours de vie, le profil et son mode opératoire leur laissant pressentir d’autres horreurs.

Dans les années 1990, une agente immobilière tuée, et deux autres agressées
Une tâche d’ampleur qui ne fait que démarrer, tant l’itinéraire de Dominique P. relève du jeu de piste. Issu d’un milieu modeste, né à Quincy-sous-Sénart (Essonne) au sein d’une fratrie recomposée, Dominique P. quitte l’école en 5e. Il travaille sur des chantiers ici ou là pour aider ses parents, et décroche un CAP d’électricien à 17 ans. À peine majeur, il rencontre sa future épouse — « l’amour de sa vie », comme il l’écrit encore depuis sa prison — avec qui il partagera cinquante ans de vie commune et dont il aura trois enfants.

À la trentaine, il quitte le milieu du BTP pour se reconvertir dans l’immobilier. Il exercera successivement dans trois agences parisiennes avant de quitter la dernière dans des circonstances obscures, au tournant des années 1990. C’est à cette époque, en décembre 1991, que Sophie Narme, 23 ans, est retrouvée morte dans un appartement de la rue Manin (XIXe) qu’elle faisait visiter à un homme ayant pris rendez-vous sous un faux nom.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La victime a été violée, étranglée, poignardée. Mais aussi ligotée et endormie à l’aide d’éther… comme le sera E., également agente immobilière, huit ans plus tard à Villeparisis (Seine-et-Marne). Cette dernière, dans un réflexe de survie, parviendra à se libérer et à mettre en fuite son mystérieux agresseur. Depuis, l’ADN a désigné Dominique P., qui, après avoir les avoir contestés, n’a pu que reconnaître les faits, tout en les minimisant. Il nie, en revanche, toute implication dans le meurtre de Sophie Narme, malgré les évidentes similitudes entre les deux affaires.

Et que dire de cette troisième femme qui, un mois avant Sophie et employée dans une agence toute proche de la sienne, avait elle aussi été agressée lors d’une visite ? Avant que l’homme ne batte en retraite, frappé à l’entrejambe, celle-ci avait pris soin de mémoriser son visage. Trente ans plus tard, le portrait-robot interpelle par sa ressemblance avec Dominique P.

Une série de débâcles financières et un mariage qui résiste à tout
Après sa carrière avortée dans l’immobilier et des déménagements successifs en région parisienne, il travaille dans divers domaines, avec plus ou moins de succès, alternant des périodes de chômage : recruteur en intérim dans le BTP, commercial pour une société de vente d’alarmes incendie et enfin dans une entreprise de télécoms prospectant en Afrique. Au début des années 2000, il revient à son cœur de métier et reprend, en gérance, une entreprise d’électricité dans le Val-de-Marne. Une débâcle financière.

Ce n’est pas la première fois que Dominique P. est au bord du gouffre, malgré le salaire de cadre de son épouse. Les coups de pouces de ses proches, voire, plus tard, les économies volées à sa fille, avaient à chaque fois permis de sauver les meubles… Sauf en 1993. Les huissiers avaient alors tout raflé, contraignant la famille à fêter Noël assise sur du mobilier de jardin.

Piètre gestionnaire, Dominique P. décide malgré tout de monter sa propre affaire en 2006. Tous ses enfants mettent au pot. Mais il coule la société en moins de deux ans — « trop de charges », se justifie-t-il. Il contracte alors divers prêts au nom de sa femme. Surendettée, celle-ci a dû lancer depuis l’incarcération de son mari une cagnotte pour payer son divorce.

La fin d’une union scellée en 1973 qui avait pourtant résisté aux pires secousses : des épisodes de violences conjugales, alors passés sous silence, des infidélités réciproques et même des avances de Dominique P. à la meilleure amie de sa femme. Il avait nié avec aplomb, elle l’avait cru. Leur remariage en 2007 après un divorce « technique » censé la préserver de ses dettes professionnelles, sera pour lui l’occasion de lui renouveler son amour et d’afficher, aux yeux de tous, un bonheur sans tache.

Sa fille et ses belles-filles photographiées à leur insu
À sa retraite, en 2013, le couple part s’installer dans le Vaucluse, un coquet pavillon avec piscine où toute la famille se retrouve aux beaux jours. Père investi, Dominique P. l’est tout autant auprès de ses petits-enfants, même s’il semble de plus en plus les délaisser au profit son ordinateur. Des heures entières enfermées dans son bureau. En région parisienne, déjà, l’une de ses belles-filles l’avait surpris un soir en train de se masturber devant son écran.

Elle ignorait alors que, parmi les 20 000 images qui seront retrouvées en perquisition, plusieurs la concernent. Durant des années, Dominique P. a pris des photos de ses belles-filles, nues, grâce à des appareils dissimulés dans la salle de bains et les chambres à coucher… Sa propre fille n’a pas été épargnée. Sur plusieurs clichés, elle apparaît étrangement apathique, vêtue de sous-vêtements qui ne lui appartiennent pas, dans des poses suggestives. A-t-elle été droguée, ou pire encore ? Le septuagénaire dément.

Depuis le Vaucluse, Dominique P. savait déjà dissiper les doutes. À ses enfants, inquiets de ne pouvoir joindre leur mère, sujette à des absences, des amnésies et des insomnies de plus en plus envahissantes, il répondait en invoquant un surmenage. Lui qui semblait si attentionné, l’accompagnant à tous ses rendez-vous médicaux — elle a consulté trois neurologues, en vain — et lui préparant de bons petits repas… en réalité truffés d’anxiolytiques et de somnifères.

Une recette dont il se vantait sur Internet, fier de pouvoir « shooter » son épouse jusqu’à huit heures d’affilée pour la livrer à des inconnus, méthodiquement briefés pour ne pas la réveiller. « J’espère que tu ne me trompes pas ! » avait-il même osé, un jour qu’elle lui faisait part d’un petit souci gynécologique, quand lui-même se faisait prescrire des batteries d’examen et du Viagra à la pelle.

D’incurables perversions selon l’expert qui l’a examiné
Outre sa femme, il est par ailleurs établi qu’il a violé ou tenté de violer d’autres femmes « endormies » par leur mari. Combien ? Là encore, les enquêteurs assemblent pièce par pièce ce vaste puzzle, notamment grâce à des liasses d’amendes trahissant de multiples déplacements, de nuit, sur les autoroutes de France.

Voyeurisme, fétichisme, sadisme sexuel, l’éventail des déviances de Dominique P. est large. Pour le psychiatre l’ayant expertisé, les abus sur sa femme, dans un état de quasi-coma, s’apparentent même à de la nécrophilie. Pour tenter de remonter aux racines du mal, Dominique P. a évoqué deux traumatismes sexuels, à l’âge de 9 et 14 ans, commis dans un cadre hospitalier.

De même qu’un père autoritaire et sans morale, qui, à la mort de sa femme, avait pris comme compagne une femme déficiente mentale de 30 ans sa cadette, qui avait grandi chez lui placée par la Ddass. Mais quelle qu’en soit leur genèse, le verdict du médecin est implacable, concluant à des perversions non curables, et une « dangerosité criminologique élevée ».

Kassandra88
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Message par Kassandra88 Jeu 2 Fév - 0:08


Dans les années 1990, une agente immobilière tuée, et deux autres agressées...
C'est donc bien la victime agressée un mois avant Sophie qui a dressé le PR ci-dessus et non Estelle en 1999.
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Message par Kassandra88 Jeu 2 Fév - 0:10

Tristanduvar a écrit:J'ai l'article complet, mais je ne peux rien mettre pendant 7 jours...

Mais pourquoi avoir changé de pseudo?
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Message par mimi Jeu 2 Fév - 8:34

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Message par Invité Ven 3 Fév - 22:13

Kassandra88 a écrit:
Claire a écrit:
dummhet a écrit:Nouvelle article du Parisien consacré à notre cher Duboste...

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est ce que qq a l'article en entier ?

Fétichiste, voyeur, pervers sexuel... la face cachée de Dominique P., un homme au-dessus de tout soupçon


La justice, qui tente de retracer le parcours de Dominique P., qui droguait son épouse pour la livrer à des inconnus, le soupçonne désormais d’une tentative de viol pour laquelle il est confronté ce jeudi à la victime, et d’un meurtre dans les années 1990. Itinéraire d’un retraité en apparence lambda, qui dissimulait un vrai pervers sexuel.

Par Jean-Michel Décugis et
Louise Colcombet

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Deux adresses mail, deux facettes d’un même homme. La première, à son nom, lui servait à converser avec ses proches et à maintenir l’illusion sociale du paisible retraité, papy gâteau passionné de cyclisme et de foot. La seconde, aussi confidentielle qu’explicite, était dédiée à ses perversions : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Une porte d’entrée vers un monde d’inavouables obsessions, et un pan entier d’une existence au-dessus de tout soupçon.

Mais la façade de l’honorable monsieur Tout-le-monde s’est brutalement fissurée en septembre 2020. Surpris en train de filmer sous les jupes de femmes dans un supermarché de Carpentras (Vaucluse), Dominique P., 68 ans, entre alors dans les radars de la police. Il n’en sortira plus.

La perquisition menée dans son pavillon ouvre la boîte de Pandore, révélant que le gentil grand-père droguait sa femme depuis près de dix ans pour la livrer à des inconnus recrutés sur Internet. Une centaine de viols filmés, dont il conservait soigneusement les vidéos, montrant son épouse outragée dans le lit conjugal, parfois ligotée, toujours abrutie de médicaments. Des images dégradantes qu’il diffusera comme appât sur des forums pour assouvir ses fantasmes les plus vils.

Mis en examen et écroué avec cinquante autres hommes âgés de 23 à 72 ans, soupçonnés d’avoir agi avec sa complicité active, Dominique P., défendu par Me Béatrice Zavarro, a depuis été rattrapé par un passé criminel encore plus terrifiant : la justice le soupçonne du viol suivi du meurtre de Sophie Narme, 23 ans, et la tentative de viol d’E., 19 ans, dans les années 1990. Vingt-trois ans plus tard, il doit être confronté ce jeudi 2 février à cette dernière, assistée de Me Florence Rault. En garde à vue, il avait admis une « pulsion » envers cette jeune fille.

Deux cold cases qui font possiblement passer ce retraité, mis en examen en octobre dernier, cette fois, pour meurtre précédé de viol et tentative de viol sous la menace d’une arme, dans une autre dimension. Celle d’un agresseur, voire tueur, en série, dont les enquêteurs de la brigade criminelle de Paris tentent désormais de reconstituer le parcours de vie, le profil et son mode opératoire leur laissant pressentir d’autres horreurs.

Dans les années 1990, une agente immobilière tuée, et deux autres agressées
Une tâche d’ampleur qui ne fait que démarrer, tant l’itinéraire de Dominique P. relève du jeu de piste. Issu d’un milieu modeste, né à Quincy-sous-Sénart (Essonne) au sein d’une fratrie recomposée, Dominique P. quitte l’école en 5e. Il travaille sur des chantiers ici ou là pour aider ses parents, et décroche un CAP d’électricien à 17 ans. À peine majeur, il rencontre sa future épouse — « l’amour de sa vie », comme il l’écrit encore depuis sa prison — avec qui il partagera cinquante ans de vie commune et dont il aura trois enfants.

À la trentaine, il quitte le milieu du BTP pour se reconvertir dans l’immobilier. Il exercera successivement dans trois agences parisiennes avant de quitter la dernière dans des circonstances obscures, au tournant des années 1990. C’est à cette époque, en décembre 1991, que Sophie Narme, 23 ans, est retrouvée morte dans un appartement de la rue Manin (XIXe) qu’elle faisait visiter à un homme ayant pris rendez-vous sous un faux nom.

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La victime a été violée, étranglée, poignardée. Mais aussi ligotée et endormie à l’aide d’éther… comme le sera E., également agente immobilière, huit ans plus tard à Villeparisis (Seine-et-Marne). Cette dernière, dans un réflexe de survie, parviendra à se libérer et à mettre en fuite son mystérieux agresseur. Depuis, l’ADN a désigné Dominique P., qui, après avoir les avoir contestés, n’a pu que reconnaître les faits, tout en les minimisant. Il nie, en revanche, toute implication dans le meurtre de Sophie Narme, malgré les évidentes similitudes entre les deux affaires.

Et que dire de cette troisième femme qui, un mois avant Sophie et employée dans une agence toute proche de la sienne, avait elle aussi été agressée lors d’une visite ? Avant que l’homme ne batte en retraite, frappé à l’entrejambe, celle-ci avait pris soin de mémoriser son visage. Trente ans plus tard, le portrait-robot interpelle par sa ressemblance avec Dominique P.

Une série de débâcles financières et un mariage qui résiste à tout
Après sa carrière avortée dans l’immobilier et des déménagements successifs en région parisienne, il travaille dans divers domaines, avec plus ou moins de succès, alternant des périodes de chômage : recruteur en intérim dans le BTP, commercial pour une société de vente d’alarmes incendie et enfin dans une entreprise de télécoms prospectant en Afrique. Au début des années 2000, il revient à son cœur de métier et reprend, en gérance, une entreprise d’électricité dans le Val-de-Marne. Une débâcle financière.

Ce n’est pas la première fois que Dominique P. est au bord du gouffre, malgré le salaire de cadre de son épouse. Les coups de pouces de ses proches, voire, plus tard, les économies volées à sa fille, avaient à chaque fois permis de sauver les meubles… Sauf en 1993. Les huissiers avaient alors tout raflé, contraignant la famille à fêter Noël assise sur du mobilier de jardin.

Piètre gestionnaire, Dominique P. décide malgré tout de monter sa propre affaire en 2006. Tous ses enfants mettent au pot. Mais il coule la société en moins de deux ans — « trop de charges », se justifie-t-il. Il contracte alors divers prêts au nom de sa femme. Surendettée, celle-ci a dû lancer depuis l’incarcération de son mari une cagnotte pour payer son divorce.

La fin d’une union scellée en 1973 qui avait pourtant résisté aux pires secousses : des épisodes de violences conjugales, alors passés sous silence, des infidélités réciproques et même des avances de Dominique P. à la meilleure amie de sa femme. Il avait nié avec aplomb, elle l’avait cru. Leur remariage en 2007 après un divorce « technique » censé la préserver de ses dettes professionnelles, sera pour lui l’occasion de lui renouveler son amour et d’afficher, aux yeux de tous, un bonheur sans tache.

Sa fille et ses belles-filles photographiées à leur insu
À sa retraite, en 2013, le couple part s’installer dans le Vaucluse, un coquet pavillon avec piscine où toute la famille se retrouve aux beaux jours. Père investi, Dominique P. l’est tout autant auprès de ses petits-enfants, même s’il semble de plus en plus les délaisser au profit son ordinateur. Des heures entières enfermées dans son bureau. En région parisienne, déjà, l’une de ses belles-filles l’avait surpris un soir en train de se masturber devant son écran.

Elle ignorait alors que, parmi les 20 000 images qui seront retrouvées en perquisition, plusieurs la concernent. Durant des années, Dominique P. a pris des photos de ses belles-filles, nues, grâce à des appareils dissimulés dans la salle de bains et les chambres à coucher… Sa propre fille n’a pas été épargnée. Sur plusieurs clichés, elle apparaît étrangement apathique, vêtue de sous-vêtements qui ne lui appartiennent pas, dans des poses suggestives. A-t-elle été droguée, ou pire encore ? Le septuagénaire dément.

Depuis le Vaucluse, Dominique P. savait déjà dissiper les doutes. À ses enfants, inquiets de ne pouvoir joindre leur mère, sujette à des absences, des amnésies et des insomnies de plus en plus envahissantes, il répondait en invoquant un surmenage. Lui qui semblait si attentionné, l’accompagnant à tous ses rendez-vous médicaux — elle a consulté trois neurologues, en vain — et lui préparant de bons petits repas… en réalité truffés d’anxiolytiques et de somnifères.

Une recette dont il se vantait sur Internet, fier de pouvoir « shooter » son épouse jusqu’à huit heures d’affilée pour la livrer à des inconnus, méthodiquement briefés pour ne pas la réveiller. « J’espère que tu ne me trompes pas ! » avait-il même osé, un jour qu’elle lui faisait part d’un petit souci gynécologique, quand lui-même se faisait prescrire des batteries d’examen et du Viagra à la pelle.

D’incurables perversions selon l’expert qui l’a examiné
Outre sa femme, il est par ailleurs établi qu’il a violé ou tenté de violer d’autres femmes « endormies » par leur mari. Combien ? Là encore, les enquêteurs assemblent pièce par pièce ce vaste puzzle, notamment grâce à des liasses d’amendes trahissant de multiples déplacements, de nuit, sur les autoroutes de France.

Voyeurisme, fétichisme, sadisme sexuel, l’éventail des déviances de Dominique P. est large. Pour le psychiatre l’ayant expertisé, les abus sur sa femme, dans un état de quasi-coma, s’apparentent même à de la nécrophilie. Pour tenter de remonter aux racines du mal, Dominique P. a évoqué deux traumatismes sexuels, à l’âge de 9 et 14 ans, commis dans un cadre hospitalier.

De même qu’un père autoritaire et sans morale, qui, à la mort de sa femme, avait pris comme compagne une femme déficiente mentale de 30 ans sa cadette, qui avait grandi chez lui placée par la Ddass. Mais quelle qu’en soit leur genèse, le verdict du médecin est implacable, concluant à des perversions non curables, et une « dangerosité criminologique élevée ».


My God...

Merci pour le partage, Kass.
L'article permet d'éclairer notre lanterne sur qques points précis: par exemple le fait que la première agression potentielle est donc d'un mois avant S.Narme
(Et non un mois avant l'autre JF rescapée, celle de 1999)
Si ça tombe, c'est ce crime avorté qui lui a fait percevoir l'intérêt du chloroforme / éther.
Un moyen simple pour neutraliser une victime, et l'avoir à sa merci pour ses "jeux".

Des aspects de son CV le rapprocheraient d'un Ligonnès: le fait de cultiver une image sociale aussi honorable que possible, contre vents et marées... Ou encore de piocher sans vergogne dans les économies de proches pour se renflouer...

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Meurtre de Sophie Narme - Page 9 Empty Re: Meurtre de Sophie Narme

Message par Claire Sam 11 Fév - 10:42


Sur WordPress un internaute a fait une observation très interessante que je reproduis.
&&&
Le 5 dec 1991:
« Les policiers découvrent que le sac de Sophie a été fouillé et que certains de ses bijoux ont été dérobés. »
Dans son livre » et j’ai cessé de t’appeler papa » , Caroline Darian , fille de Dominique.P ( suspect de meurtre de sophie narme) écrit :
« j’avais présque 15 ans lorsqu’un jour ….un officier de police accompagné d’un huissier ….emporter tous les meubles de notre salon » (page 103)
» quelques mois plutard, à Noél , …. Celà n’a pas empéché mon pére d’offrir à ma mére une bague en or, serti de pierres semi-précieuses…. » (page 104)
sachant que caroline darian est née en janvier 1977 , en décembre 1991 elle avait présque 15 ans , donc Mr DOMINIQUE.P ruiné a offert a sa femme, une bague en or sertie de pierres semi précieuses
environ 20 Jours après l'assassinat de Sophie Narme.
Il semble important de retrouver cette bague et de vérifier si elle appartenait à Sophie Narme ou à d'autres victimes
&&&

Claire


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Meurtre de Sophie Narme - Page 9 Empty Re: Meurtre de Sophie Narme

Message par Kassandra88 Sam 11 Fév - 11:22

Bonjour Claire et merci pour ce relai.

Je peux me tromper, mais j'ai en tête que l'auteur du meurtre de Sophie n'a emporté que des bijoux de fantaisie et non de bijoux de grande valeur.
Je me réfère au post de Sortcière, n'ayant pas pour l'instant retrouvé ma source:
Ven 13 Jan 2023, 17:46   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Cette bague en or ne proviendrait pas à priori de cette agression.
Kassandra88
Kassandra88
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Meurtre de Sophie Narme - Page 9 Empty Re: Meurtre de Sophie Narme

Message par Kassandra88 Sam 11 Fév - 11:54

M'inspirant de P.T., je reviens sur mes propos.
Je la cite:

« De plus, l’agresseur a volé des objets de valeur à Sophie, sa montre Cartier et des bijoux »
Extrait de: Patricia Tourancheau. « Le Grêlé - Le tueur était un flic. » iBooks.  P268


« Pourtant, Florence Rault, l’avocate de la famille de Sophie Narme depuis 2006, n’a jamais vu de « scène de crime aussi apocalyptique » qui trahit un déchaînement « de violences et de lutte » : « Autour du corps retrouvé en position de soumission, il y avait un fouillis indescriptible, certains bijoux de pacotille jetés, bazardés, et au milieu, rangés au cordeau, les talons de Sophie, comme un intrus sur la scène. »
Extrait de: Patricia Tourancheau. « Le Grêlé - Le tueur était un flic. » iBooks.  P269

Une montre Cartier et un mélange de bijoux de valeur et de pacotille? Je pense que la mère et le beau père de Sophie ont pu à l'époque, décrire les bijoux qu'elle portait ce jour là. Maintenant, ils sont tous deux décédés.
Kassandra88
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Meurtre de Sophie Narme - Page 9 Empty Re: Meurtre de Sophie Narme

Message par Claire Sam 11 Fév - 17:12

Kassandra88 a écrit:M'inspirant de P.T., je reviens sur mes propos.
Je la cite:

« De plus, l’agresseur a volé des objets de valeur à Sophie, sa montre Cartier et des bijoux »
Extrait de: Patricia Tourancheau. « Le Grêlé - Le tueur était un flic. » iBooks.  P268


« Pourtant, Florence Rault, l’avocate de la famille de Sophie Narme depuis 2006, n’a jamais vu de « scène de crime aussi apocalyptique » qui trahit un déchaînement « de violences et de lutte » : « Autour du corps retrouvé en position de soumission, il y avait un fouillis indescriptible, certains bijoux de pacotille jetés, bazardés, et au milieu, rangés au cordeau, les talons de Sophie, comme un intrus sur la scène. »
Extrait de: Patricia Tourancheau. « Le Grêlé - Le tueur était un flic. » iBooks.  P269

Une montre Cartier et un mélange de bijoux de valeur et de pacotille? Je pense que la mère et le beau père de Sophie ont pu à l'époque, décrire les bijoux qu'elle portait ce jour là. Maintenant, ils sont tous deux décédés.
OK Kassandra, merci pour ces précisions.

Claire


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Meurtre de Sophie Narme - Page 9 Empty Re: Meurtre de Sophie Narme

Message par Tristanduvar Mar 14 Fév - 20:55

Twisted Evil  Twisted Evil

Dominique P., le mari qui droguait et faisait violer sa femme, aurait pu être neutralisé dès 2010
INFO LE PARISIEN. La génétique désignait Dominique P. dans un « cold case » dès 2010. Mais l’information, jamais exploitée, lui a permis d’échapper à la justice et de poursuivre ses méfaits. Un loupé qui pourrait avoir de graves conséquences, son avocate estimant que certains faits sont prescrits.
-
Une centaine de viols perpétrés durant des années, cinquante hommes en détention provisoire, la vie d’une retraitée détruite… Et si tout cela avait pu être évité ? C’est l’une des questions, sensible et dérangeante, qui vient d’émerger en marge des investigations sur Dominique P. Un homme qui aurait pu être mis hors d’état de nuire il y a une dizaine d’années, sans un loupé judiciaire aux conséquences potentiellement lourdes.
-
Interpellé à l’origine pour avoir filmé sous les jupes de femmes dans un supermarché du Vaucluse, en septembre 2020, ce retraité s’était révélé, à la faveur de l’enquête, être un véritable pervers : il droguait à hautes doses sa propre épouse et recrutait des hommes sur Internet pour venir la violer dans le lit conjugal. Un manège qui durait depuis près de dix ans.
-
Cinquante hommes avaient ensuite été interpellés et écroués pour ces faits de viol, dont le premier remonterait à 2011. Mais un autre pan de la vie de Dominique P. intéresse désormais la justice : âgé de 70 ans, ce père et grand-père est soupçonné d’être un prédateur ayant agi… depuis les années 1990.
-
Une information capitale passée inaperçue
Son ADN, retrouvé dans des gouttelettes de sang, le désigne en effet dans une tentative de viol avec arme commise en 1999 à Villeparisis (Seine-et-Marne). Une agente immobilière de 19 ans, E., avait été ligotée dans un appartement qu’elle faisait visiter à un homme ayant pris rendez-vous sous un faux nom, et qui avait tenté de l’endormir avec un produit anesthésiant, cutter à la main. Elle avait, in extremis, réussi à le mettre en fuite… Dominique P., qui a reconnu avoir agi par « pulsion », a réitéré ses aveux, le 2 février dernier, lors d’une confrontation, niant cependant l’utilisation de cette arme.
-
Il a également été mis en examen, toujours en octobre, dans un autre « cold case ». Un meurtre remontant à 1991 pour lequel il nie son implication, mais que la justice lui impute, tant les deux dossiers semblent être des « copiés-collés ». Sophie Narme, 23 ans, avait alors été endormie avec de l’éther, violée, ligotée, étranglée et poignardée dans un logement de la rue Manin (Paris XIXe). Le rendez-vous, là encore, avait été pris sous une fausse identité.
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Un parcours criminel hors-norme et une trajectoire qui intéressent les enquêteurs de la brigade criminelle, qui tentent désormais de fouiller son passé, et déterminer si d’autres affaires pourraient lui être imputables. Comme l’agression, un mois avant Sophie Narme, d’une employée d’une autre agence dans des circonstances comparables. Celle-ci avait alors dressé un portrait-robot dont la ressemblance avec Dominique P. interpelle.
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Un homme qui, d’après nos informations, aurait pourtant pu être confondu dès… 2010 ! Il ressort en effet de l’enquête que l’ADN de Dominique P. avait alors « matché » avec celle retrouvée dans le cadre de la tentative de viol sur E. … sans que cette découverte majeure ne soit suivie d’effet.
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En juillet 2010, Dominique P. avait en effet été surpris en train de filmer sous les jupes de femmes, dans un supermarché – à l’époque avec un stylo-espion. Soit exactement le même scénario qui causera sa chute, dix ans plus tard. Il avait alors écopé d’une simple amende de 100 euros, mais, comme le prévoit la loi, son ADN avait été prélevé pour intégrer le fichier national des empreintes génétiques (FNAEG).
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C’est ainsi que, dans la foulée, le FNAEG établira une correspondance entre l’empreinte de l’agresseur de E. et celle de Dominique P. Une information capitale, transmise au parquet de Meaux, mais inexploitée. L’affaire, clôturée par un non-lieu en 2001, n’était alors plus attribuée à un juge d’instruction, mais n’était pour autant pas prescrite. Dans ce cas, il revient alors au parquet de traiter les suites judiciaires.
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Or, cet élément capital, s’il avait fait l’objet d’une confirmation en nommant un expert en génétique, aurait à lui seul permis de rouvrir le dossier, de mettre en cause Dominique P. pour les affaires Narme et E. Mais aussi, potentiellement, d’épargner la centaine de viols subis par son épouse à partir de 2011… ! Un raté préjudiciable qui ulcère les avocats du dossier.
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« Si cette information est avérée, c’est un dysfonctionnement gravissime aux conséquences monstrueuses pour mes clientes et leurs familles », réagit Me Caty Richard, avocate de la fille et des belles-sœurs de Dominique P. qu’il avait également photographiées et filmées nues à leur insu depuis 2011. Contacté, l’avocat de son épouse n’a pas souhaité faire de commentaires pour l’instant.
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« Il a bénéficié d’une forme d’impunité à cause des failles du système »
Pour Me Florence Rault, avocate de la famille de Sophie Narme et de E., tout cela est « inexplicable ». « E. attendait depuis vingt-trois ans, elle n’y croyait plus ! Les enquêteurs lui avaient pourtant promis qu’elle serait avertie dès que l’empreinte génétique renverrait sur un suspect. C’est très dommageable car il a bénéficié d’une forme d’impunité à cause des failles du système ».
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Me Béatrice Zavarro, avocate de Dominique P., juge de son côté cette bévue « catastrophique ». « Catastrophique pour l’institution judiciaire qui n’a pas apporté de réponse adéquate concernant E., mais aussi pour Mme P. qui aurait pu être mise à l’abri des faits dont elle a été victime. Catastrophique enfin pour lui qui aujourd’hui se retrouve poursuivi dans une affaire qui est aujourd’hui prescrite », celle de la tentative de viol sur E.
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L’avocate compte en effet contester le raisonnement juridique qui prévaut, à savoir qu’en raison de leurs ressemblances – la justice parle de « connexité » – ces deux affaires fonctionnent ensemble. Car si le dossier Sophie Narme n’est pas prescrit pour avoir fait l’objet d’investigations régulières, celui de 1999, pris séparément, l’est bel et bien. Si les magistrats de la chambre de l’instruction, que Me Zavarro compte saisir, la suivaient dans son raisonnement, Dominique P. pourrait alors ne jamais être jugé pour cette tentative de viol. Et ce, alors même qu’il a reconnu les faits… Contacté, le parquet de Nanterre n’a pas souhaité réagir.
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Message par dummhet Mar 14 Fév - 21:38

Ca me rend dingue !
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Message par Tristanduvar Mar 14 Fév - 22:58

Ce n'est pas la première fois il y a des erreurs judiciaires avec l'ADN. Dans l'affaire Pascal Lafolie celui-ci a été incarcéré en 2000 pour viol, mais son ADN n'a pas été prélevé.

Il me semble que le FNAEG est opérationnel depuis 1998 pour les infractions de nature sexuelle.

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Message par mimi Mer 15 Fév - 15:42

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Message par Kassandra88 Jeu 16 Fév - 14:27

Bonjour,
Quelqu'un est abonné?

Lorsqu’il a ouvert la porte de l’appartement, rue Manin, dans le XIXe arrondissement de Paris, il a d’abord senti une odeur alcoolisée, médicale, celle de l’éther. Puis, dans l’obscurité de ce logement vide, il a discerné une paire d’escarpins soigneusement alignés. Et, un peu plus loin, la scène de crime. Ce 4 décembre 1991, le directeur de l’agence immobilière CCIP découvre le cadavre de sa stagiaire de 23 ans, Sophie Narme. « Le corps était allongé sur le ventre, les poignets liés dans le dos. Sa culotte et les collants étaient baissés au niveau des chevilles ; son pull et son tee-shirt, remontés au niveau de la poitrine », relate un policier. Le crime sexuel ne fait aucun doute : du sperme sera retrouvé dans le vagin de la jeune femme. Le tueur lui a porté des coups dans le dos et le crâne avec un objet contondant. Il l’a ensuite étranglée avec sa propre ceinture. À l’autopsie, le légiste note aussi la présence d’éther dans les poumons. Plus qu’un indice : un possible mode opératoire.

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Message par Kassandra88 Jeu 16 Fév - 14:45

Le tueur lui a porté des coups dans le dos et le crâne avec un objet contondant. Il l’a ensuite étranglée avec sa propre ceinture. À l’autopsie, le légiste note aussi la présence d’éther dans les poumons. Plus qu’un indice : un possible mode opératoire.

un objet contondant, éther dans les poumons, ça, ce sont des infos que nous n'avions pas.
"éther dans les poumons" Intéressant dans la mesure où si l'odeur s'était dissipée (aération), la présence d'éther dans les poumons constituait un élément important pour nourrir le Salvac. Je ne sais pas si cela aurait abouti à Vérove.
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Message par Claire Jeu 16 Fév - 20:47

Kassandra88 a écrit:Le tueur lui a porté des coups dans le dos et le crâne avec un objet contondant. Il l’a ensuite étranglée avec sa propre ceinture. À l’autopsie, le légiste note aussi la présence d’éther dans les poumons. Plus qu’un indice : un possible mode opératoire.

un objet contondant, éther dans les poumons, ça, ce sont des infos que nous n'avions pas.
"éther dans les poumons" Intéressant dans la mesure où si l'odeur s'était dissipée (aération), la présence d'éther dans les poumons constituait un élément important pour nourrir le Salvac. Je ne sais pas si cela aurait abouti à Vérove.
Salut Kassandra,

éther dans les poumons: effectivement là on s'éloigne franchement du MO de Vérove

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Message par Sortcière Ven 17 Fév - 21:12

Hors sujet, quoique !

Encore un taré assez exceptionnel dont on ignore jusqu'où il est allé ...
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Message par Claire Sam 18 Fév - 10:32

Sortcière a écrit:Hors sujet, quoique !

Encore un taré assez exceptionnel dont on ignore jusqu'où il est allé ...
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Salut Sorcière,
est ce que le haut fonctionnaire a été condamné lui aussi ou est ce que ce sera uniquement nos impots qui indemniseront les victimes ?

Claire


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Message par mimi Sam 18 Fév - 17:35


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Message par Kassandra88 Sam 18 Fév - 17:49

Merci mimi.
Les escarpins d'Estella étaient aussi bien alignés.
position des escarpins, éther ... deux éléments qui nous avaient fait douté que Vérove soit l'auteur du meurtre de Sophie.
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Message par Lisetoct Dim 19 Fév - 10:15

Merci mimi .
Où l'on retrouve l'excellente juge Turquey qui en 2022 établit un lien entre 2 faits qui se sont produits à huit ans d'intervalle :
"Le dossier Narme reste au point mort… jusqu’en mai 2022, lorsque le nouveau pôle judiciaire spécialisé dans les « cold cases », au tribunal de Nanterre, récupère l’affaire. La juge d’instruction Nathalie Turquey, qui a justement permis l’identification du Grêlé, établit un rapprochement entre le meurtre et une tentative de viol sur une jeune femme, Estella, survenue à Villeparisis (Seine-etMarne), huit ans plus tard, en 1999. "

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Message par Kassandra88 Dim 19 Fév - 14:02

Lisetoct a écrit:Merci mimi .
Où l'on retrouve l'excellente  juge Turquey qui en 2022 établit un lien entre 2 faits qui se sont produits à huit ans d'intervalle :
 "Le dossier Narme reste au point mort… jusqu’en mai 2022, lorsque le nouveau pôle judiciaire spécialisé dans les « cold cases », au tribunal de Nanterre, récupère l’affaire. La juge d’instruction Nathalie Turquey, qui a justement permis l’identification du Grêlé, établit un rapprochement entre le meurtre et une tentative de viol sur une jeune femme, Estella, survenue à Villeparisis (Seine-etMarne), huit ans plus tard, en 1999. "

Bonjour,
En fait, Estella B. a été agressée à Mitry Mory mais c'est le CSP de VilleParisis qui a traité le dossier.
C'est aussi à Mitry Mory qu'Ingrid G. avait été enlevée.
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Message par mimi Dim 19 Fév - 17:44

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Message par Lisetoct Mar 21 Fév - 6:57

Kassandra88 a écrit:
Lisetoct a écrit:Merci mimi .
Où l'on retrouve l'excellente  juge Turquey qui en 2022 établit un lien entre 2 faits qui se sont produits à huit ans d'intervalle :
 "Le dossier Narme reste au point mort… jusqu’en mai 2022, lorsque le nouveau pôle judiciaire spécialisé dans les « cold cases », au tribunal de Nanterre, récupère l’affaire. La juge d’instruction Nathalie Turquey, qui a justement permis l’identification du Grêlé, établit un rapprochement entre le meurtre et une tentative de viol sur une jeune femme, Estella, survenue à Villeparisis (Seine-etMarne), huit ans plus tard, en 1999. "

Bonjour,
En fait, Estella B. a été agressée à Mitry Mory mais c'est le CSP de VilleParisis qui a traité le dossier.
C'est aussi à Mitry Mory qu'Ingrid G. avait été enlevée.
Merci Kassandra pour la rectification.

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Message par Tristanduvar Mar 21 Fév - 19:12

Une « chamaillerie ». Vingt-trois ans après les faits, c’est ainsi que Dominique P. qualifie la tentative de viol ultra-violente commise en mai 1999 sur une jeune agente immobilière, E., alors âgée de 19 ans et qui, ce jour-là, s’est vue mourir. Un art de l’euphémisme qu’il a réitéré le 2 février, lors d’une confrontation avec sa victime, en pleurs, assistée de Me Florence Rault. Un face-à-face qui doit se poursuivre ce mercredi 22 février en visioconférence.

Ce rendez-vous judiciaire est loin d’être le dernier pour ce retraité de 70 ans, désormais au cœur de plusieurs enquêtes d’envergure. En 2020, perquisitionné après avoir filmé sous les jupes de femmes dans un supermarché du Vaucluse, il avait été mis en examen pour avoir drogué sa femme pendant des années pour la livrer à des inconnus démarchés sur Internet. Confondus par les vidéos tournées, cinquante d’entre eux ont pu être identifiés, et sont depuis sous les verrous.

Une affaire sordide à laquelle s’ajoute désormais celle d’E., que la justice lui impute en raison de traces ADN, ainsi qu’un meurtre en décembre 1991, au mode opératoire similaire. Dominique P. a fini par reconnaître, a minima, pour la première. Mais il nie pour Sophie Narme, une agente immobilière de 23 ans qui avait été étranglée, poignardée, violée après avoir été endormie avec de l’éther dans un appartement du XIXe arrondissement qu’elle faisait visiter à un homme ayant pris rendez-vous sous un faux nom.

Fausse identité également dans le cas de E. Quand Dominique P. entre dans son agence ce 11 mai 1999, disant s’appeler « monsieur Rigot », il demande à visiter un bien sur-le-champ, sous un prétexte. Pourquoi ? Dominique P. reste évasif : « pour la connaître », « discuter ». Après avoir parlé de « pulsion » en garde à vue, ou avoir voulu « retrouver les sensations du métier » (il a lui-même été agent immobilier), il explique avoir « perdu les pédales » en parlant avec cette jeune femme « empathique » et « avenante ».

« Voir plus de sa personnalité, peut-être abuser d’elle »
À l’en croire, il ne l’a d’ailleurs nullement choisie (« c’est elle qui est venue à moi »), évoquant une forme de fatalité : « C’est évident que si ça avait été la personne qui était au fond du bureau (…), ça n’aurait pas été si loin. » Il l’assure, rien n’avait été prémédité. « On ne peut pas dire que je me suis levé le matin en pensant à ça. » Sinon, il aurait pris des « précautions ». « Là, je viens à découvert, sans gants, sans rien. » Pourtant, il a pris avec lui une cordelette en nylon et une fiole d’un produit, dit-il, destiné à « nettoyer les têtes de lecture du poste » de sa voiture. De l’éther, affirme E.

Arrivés dans l’appartement (au dernier étage, selon son souhait), Dominique P. demande à la jeune agente de prendre une mesure, la ceinture alors par l’arrière et place une clé de voiture sur son cou. E. évoque, elle, la lame d’un cutter. Un objet dont elle a gardé une phobie durant des années… « Si j’avais eu un cutter, j’aurais eu la possibilité de tout couper (ses habits) pour aller plus vite », oppose Dominique P., glaçant. Mais alors comment expliquer ces gouttelettes de sang qui l’ont finalement confondu ?

Dominique P., alias « Rigot », ordonne à sa proie de ne pas bouger, lui ligote les mains. Terrifiée, E. tente de parlementer, en vain. « Je pleurais, détaille-t-elle. C’est là que j’ai senti cette odeur sous mon nez (…) Je me suis tout de suite sentie partir ». « Sonnée » mais lucide, E. coupe alors sa respiration et se laisse tomber. « J’étais prisonnière de mon corps, il n’y avait plus rien qui répondait mais j’étais là », détaille-t-elle.

La pensant inconsciente, Dominique P. prend son temps, méthodique. Il lui retire ses chaussures, une par une, dégrafe son pantalon. « Je le vois aussi enlever le sien, le plier, très calme », décrit E. Il lui relève le t-shirt, lui caresse la poitrine, ce qu’il nie de cette formule étrange : « Je n’ai touché aucun organe personnel ». Quelles étaient alors ses intentions, l’interroge maintes fois la juge ? « Voir plus de sa personnalité ». Il concède : « peut-être abuser d’elle ». Mais, complète-t-il, « ce n’est pas ce qu’il s’est passé ».

« Je n’ai jamais étranglé personne ! »
De fait, E. reprend alors ses esprits et se débat, son agresseur étant sur le point de lui retirer sa culotte. Durant cette « grosse lutte » d’une vingtaine de minutes, elle reçoit plusieurs coups de poing, s’échappe, est violemment rattrapée par Dominique P., qui lui enserre le cou. « Je n’ai jamais étranglé personne ! » dément-il. Dans un élan vital, sentant la mort arriver, E. saisit les testicules de son agresseur. « J’ai eu la chance d’avoir le bras au bon endroit », résume-t-elle, en larmes.

Elle s’attend à une salve de coups, il n’en n’est rien. L’homme s’arrête brusquement, « comme s’il revenait à lui ». Elle en profite pour s’enfermer dans un placard, dont elle ne sortira que des heures plus tard, une fois l’homme parti. « Elle s’est détachée et j’ai eu un blocage », admet aujourd’hui Dominique P., expliquant même avoir ressenti sa « douleur ». La même qu’il aurait vécu enfant, quand, explique-t-il, il aurait été violé dans un hôpital, endormi à l’éther… « Tout s’est mélangé dans mon esprit », dit-il, parlant d’un effet de « calque ».

Paradoxalement, Dominique P. dément avoir eu l’intention de « faire du mal » à E. S’il a utilisé de l’éther, c’est « pour éviter qu’elle souffre », répète-t-il. « C’est la notion de forcer qui vous semble être violent ? » l’interpelle Me Florence Rault. « La violence, c’est les coups », élude-t-il, s’accrochant au terme de « chamaillerie ». « Est-ce bien sérieux ? » tentera encore Me Rault dans un dialogue de sourds finalement suspendu en raison de l’heure tardive.

L’avocate, qui doit poursuivre ses questions ce mercredi, « regrette qu’on découpe une confrontation dans une telle affaire, ainsi que l’usage de la visioconférence, qui ne risque pas de faire émerger quoi que ce soit avec un mis en examen aussi retors et manipulateur ». Me Béatrice Zavarro, qui assiste Dominique P., y voit au contraire « le sérieux qui est accordé à chaque détail dans cet acte essentiel qui, vingt-trois ans après, nécessite deux épisodes. »
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