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Affaires non élucidées II

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Affaires non élucidées II - Page 8 Empty Re: Affaires non élucidées II

Message par Kassandra88 Mer 2 Déc - 0:03

Mystérieuse enquête en Moselle : un corps découvert à 3 mètres de profondeur à Dalhain

La section de recherche de la gendarmerie de Metz aidée d'experts de l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale a découvert sur un terrain de Dalhain le 18 novembre un corps profondément enfoui. Il n'a pas encore été identifié mais l'enquête pourrait évoluer rapidement.

Un corps non encore identifié a été retrouvé il y a une dizaine de jours à Dalhain, près de Morhange. Des fouilles importantes ont été menées sur un terrain, le 18 novembre dernier, avec l'aide d'experts de l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN), basé en région parisienne, à Pontoise.

Une enquête judiciaire a été ouverte cet été, en lien avec la découverte du cadavre, mais le parquet de Metz ne souhaite pas préciser pour l'instant pour quel motif, afin de ne pas nuire à l'enquête. En tout cas, il y a beaucoup de mystère autour de ces investigations confiées à la section de recherche des gendarmes de Metz.

Un trou mis à jour dans lequel le corps était enterré
Ce qui intrigue d'abord, c'est la profondeur à laquelle le corps a été retrouvé. Les experts de l'Institut de recherche criminelle, qui ont participé aux fouilles, ont dû beaucoup creuser. Le corps a été retrouvé à 3 mètres sous terre. Avec des méthodes très minutieuses pour ne pas abîmer d'indices, ces techniciens de l'identification criminelle ont pu mettre à jour un trou dans lequel le corps avait été enterré.

Ce sont ces mêmes experts qui ont été envoyés au Liban cet été après l'explosion du port de Beyrouth, à la recherche de victimes dans les décombres.

Deux chiens d'une équipe cynophile allemande
A Dalhain, ils ont été aidés par deux chiens d'une équipe cynophile de la police sarroise, dans le cadre d'une coopération franco-allemande et aussi par la cellule d'investigation criminelle du groupement de gendarmerie de Moselle.

Après l'ouverture cet été d'une information judiciaire, sous la direction d'un juge d'instruction, puis la découverte du corps non encore identifié le 18 novembre, l'enquête devrait connaitre des évolutions cette semaine.


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Affaires non élucidées II - Page 8 Empty Re: Affaires non élucidées II

Message par Manneke Jeu 3 Déc - 12:45

L'affaire de ligonnès belge.

Le titre est surtout pour éveiller la curiosité, les deux affaires n'ont pas tant de similitudes.

Manneke


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Affaires non élucidées II - Page 8 Empty Re: Affaires non élucidées II

Message par Electra Lun 7 Déc - 9:17

Bonjour à tous

Je ne sais trop où poster cette information, le moteur de recherche m'indique ce sous forum, mais je compte sur les administrateurs pour la déplacer dans une autre section si c'est plus approprié.

Il s'agit de l'affaire Boulin qui semble enfin définitivement élucidée, ce qui ne veut pas dire que cette élucidation sera rendue officielle ... Ceci étant une autre question plus politique que judiciaire.

<< Sylvie Matton, écrivaine, auteure de Un homme à abattre - contre-enquête sur la mort de Robert Boulin aux éditions Fayard (2007), a affirmé dimanche 6 décembre sur franceinfo que "le juge d'instruction, aujourd'hui, a les noms des deux commanditaires", qui sont derrière la mort Robert Boulin, l’ancien ministre gaulliste. La thèse du suicide de l'ancien ministre de Valéry Giscard d’Estaing n'est plus la version officielle. Un rapport d'expertise médico-légale établit en effet qu'il est impossible de s'en tenir à cette thèse.

franceinfo : Arrive-t-on à l’épilogue de l’affaire Boulin ?

Sylvie Matton : C’est l'affaire d'un maquillage de crime en suicide et d'une omerta qui perdure depuis des décennies. Il y a tout de même énormément de personnes qui sont informées de la vérité et qui continuent à maquiller ce crime en suicide. Donc, les nouveaux éléments sont que le juge d'instruction qui a été nommé il y a quelque temps a finalement fait faire une contre-expertise à la demande de Fabienne Boulin, fille de Robert Boulin, et de son avocate Marie Dosé. Une contre-expertise par quatre médecins légistes se référant aux deux premières expertises médico-légales, puisqu'il y en a eu une en 1979, à la suite de la mort de Robert Boulin, qui était un leurre absolu. Ce fut quelque chose de tragicomique dans la mesure où les médecins légistes ont été stoppés dans leur travail par le procureur de Versailles, qui leur a interdit d'étudier le visage et la tête de Robert Boulin, de procéder à ce qui, logiquement, devait être fait. Des poumons étaient dans des bocaux, la langue, le larynx, des éléments extrêmement importants qui devaient être étudiés et ces bocaux ont disparu mystérieusement d'un réfrigérateur de l'Institut médico-légal sans effraction.

La deuxième expertise a lieu dans les années 80. On sait qu'un procureur a menti puisqu'il dit que Robert Boulin est tombé sur la margelle en pierre pour expliquer un coup sur le visage. Sauf qu’il n’y a pas de margelle en pierre où il a été retrouvé.

Je peux vous l'affirmer puisque j'étais présente lors de la reconstitution civile qui a eu lieu il y a un an. J'ai été convié par la famille à les accompagner, ainsi que quelques journalistes qui suivent cette affaire depuis longtemps et nous avons pu faire cette reconstitution. Et bien entendu, nous n’avons vu qu’un étang très peu profond, sans margelle de pierre, en état vaseux. Cet homme a sans doute été torturé et peut-être noyé dans une salle de bain. En tout cas, il a reçu énormément de coups parce que la fracture qui a été détectée lors de la seconde autopsie est forcément la conséquence d'un coup porté à la face. Puisque Robert Boulin ne s'est pas suicidé, c'est prouvé aujourd'hui, puisqu'il n'est pas mort accidentellement dans de telles violences, c'est une lapalissade, c'est donc effectivement un assassinat. Et ceux qui vont continuer aujourd'hui encore à affirmer que Robert Boulin s'est suicidé ont sans doute des raisons de le faire. Et c'est cela qui est intéressant aujourd'hui. Ils révèlent leur complicité dans le maquillage du crime en suicide.

Qui est derrière cette mort, vous avez une idée ?

Oui, j’ai plus qu’une idée et nous sommes nombreux à avoir une idée. Je ne peux certainement pas le dire. Je pourrais le dire parce qu'ils sont morts et qu'il n'y a pas de diffamation dans la loi française à l'encontre d'un mort. Mais ce n'est certainement pas à moi de le dire.

Vous écrivez dans votre tribune parue dans L'Obs il y a quelques jours que Robert Boulin allait dénoncer des malversations au RPR.

Oui, absolument. Il avait sorti de son bureau le jour de sa mort, le 29 octobre 1972, des dossiers du coffre de son bureau qui ont tous à voir effectivement avec les mannes financières, qui seront découvertes plus tard, Elf, la Françafrique, l'Arabie saoudite, etc. Il fallait le faire taire. Dans toute l'histoire, on trouve des exemples de personnes qui ont été assassinées sans que l'ordre de l'assassinat ait été donné. Il suffit que le responsable prononce des mots tels que "il ne faut surtout pas qu'il parle", "Il faut l’empêcher de parler", "il faut qu'il se taise" pour que derrière, il y ait des bras armés. Alors il est certain qu'à l'époque, il y avait le Sac (Service d'action civique) qui avait tous les bras armés qu'il fallait pour mener à bien cette opération de liquidation.

Connaîtra-t-on un jour la vérité ?

L'ancien ministre Guy Charbonnel, qui est mort, avait déposé dans un coffre les deux noms sur un papier. Sa veuve a été entendue par le juge. Le juge d'instruction, aujourd'hui, a les noms des deux commanditaires. Laetitia Sanguinetti (fille d'Alexandre Sanguinetti, co-fondateur du Sac) demande à être entendue par un juge depuis des années, car son père lui avait raconté toute l'affaire. Elle sait tout ce qui s'est passé. Elle connaît les commanditaires, les bras armés. Elle sait tout.
>>

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Tous les coupables étant disparus, la justice ne sera pas rendue, mais c'est le tribunal de l'Histoire qui jugera, dans les futurs manuels scolaires....


_____________________________________________________________________________

L'enfer, c'est les autres.
Electra
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Affaires non élucidées II - Page 8 Empty Re: Affaires non élucidées II

Message par Kassandra88 Lun 7 Déc - 9:57

Bonjour et merci Electra.

En fait, il n'y a pas de fil spécifique pour parler de l'affaire Boulin et les autres publications (à partir de la page 4) sont toutes reprises ici.
Je ne connais cette affaire que dans les grandes lignes mais ne serait pas étonnée d'apprendre que le SAC a joué un rôle dans l'exécution du ministre.
Je n'ai pas le sentiment que le décès de Valéry Giscard d'Estaing va changer la donne quant à l'avancement de l'enquête puisqu'apparemment il envisageait de la nommer premier ministre.
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Affaires non élucidées II - Page 8 Empty Nora Quoilin

Message par Kassandra88 Sam 12 Déc - 9:57

Mort de Nora Quoirin en Malaisie : "le mystère s'épaissit", la piste criminelle ne fait aucun doute pour la famille

Selon le quotidien irlandais, the Independent, le médecin légiste britannique Nathaniel Cary, en charge d'effectuer une deuxième autopsie dans le cadre de l'enquête, a déclaré qu'il ne pouvait pas exclure la possibilité d'une agression sexuelle en raison de la grave décomposition corporelle.

Mais il déclare également qu'il était d'accord avec les conclusions de la Malaisie selon lesquelles l’adolescente était décédée des suites d’une hémorragie intestinale due à la famine et au stress.

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Affaires non élucidées II - Page 8 Empty le double meurtre d’Izon les époux Muller

Message par Kassandra88 Lun 14 Déc - 11:30

Gironde : un an après, le double meurtre d’Izon reste un mystère.
 
Cela fait un an que les époux Muller ont été sauvagement tués dans leur domicile. Depuis, les gendarmes étudient plusieurs pistes mais le ou les assassins n’ont toujours pas été identifiés

C’était dans la soirée ou la nuit du 14 au 15 décembre 2019. Il y a tout juste un an. Jean-Claude Muller, âgé de 58 ans, et son épouse Sylviane, 50 ans, née Roussillon, étaient tués à l’arme blanche, dans leur maison, route de Saint-Sulpice, à Izon.

Depuis, ce double homicide reste une énigme. Les gendarmes de la Section de recherches (SR) de Bordeaux et de la brigade des recherches de Libourne… pour abonnés Sad
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Sur le Parisien, pour abonnés aussi Sad
On apprend que:
Lorsque leur fille arrive chez ses parents, elle constate que la porte n'était pas fermée à clé.
Que leur chien, un petit bouledogue français a été épargné par le (ou les) tueur(s). C'est lui qui a directement conduit la fille du couple jusqu'à la chambre à coucher. Vision d'horreur absolue. Jean-Claude, 58 ans, et Sylviane, 50 ans, dénudés et atrocement mutilés, gisaient sur leur lit dans un bain de sang.
La maison ne disposait pas d'un système d'alarme alors que Jean-Claude Muller était pourtant un spécialiste reconnu des alarmes.

Les autopsies révéleront que le père a été frappé d'une vingtaine de coups de couteau dont la moitié dans la région du cœur. La mère présentait elle aussi de nombreuses plaies au cœur et deux sillons au niveau de la gorge. L'auteur de ce double crime, s'il était seul, semble s'être acharné sur Sylviane. Une partie de son joli visage a été ravagée de coups et les légistes ont relevé les stigmates d'un viol commis probablement avec un objet pénétrant.

D'après les expertises, leurs décès auraient eu lieu entre 22 heures le samedi soir et 5 heures le dimanche matin.
Jean-Claude et Sylviane étaient rentrés chez eux samedi soir vers 20h30 après une journée passée à aider des amis à déménager des meubles.

« C'est une scène de crime d'une très rare violence comme on en voit une ou deux seulement dans une carrière », confiera l'un des gendarmes dépêchés sur place. L'arme des crimes n'est pas retrouvée et aucune trace d'effraction n'est mise en évidence. Dans la cuisine, les enquêteurs constatent qu'un début d'incendie s'est déclaré sans se propager au reste de la maison et sans faire exploser la gazinière. L'objectif consistait semble-t-il à brûler la maison pour effacer toutes les traces. Grâce à cette « erreur », les experts de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) retrouvent au moins un ADN inconnu. Mais un an plus tard, il n'a toujours pas « matché » et son propriétaire, s'il est encore vivant, reste dans la nature.

De très nombreuses hypothèses sont sur la table sans qu'aucune d'entre elles ne s'impose par rapport aux autres. Il n'y a aucun mobile évident.


Hypothèses?
Ils avaient eu quelques problèmes avec les voisins pour une histoire de canalisation, mais ils avaient fini par retirer leur plainte et arranger les choses eux mêmes.
Ces derniers mois, les hommes du lotissement ont dû se soumettre à une expertise génétique. Sans résultat.

Obligés de considérer chaque détail, ces gendarmes se sont aussi intéressés à un petit ballon de baudruche retrouvé à l'entrée de la propriété, accroché au portail. S'agissait-il d'un repère déposé là pour aiguiller le ou les tueurs ? Ou d'un signe distinctif laissé par les époux Muller à destination de visiteurs ?

Une étrange coïncidence. « A la sortie de chez les Muller, il y a un lampadaire qui en temps normal éclaire une partie de la rue, explique-t-il. Et bien, ce soir-là, dans la nuit du 14 au 15, je peux assurer qu'il ne fonctionnait pas ».

Dans les années 2000, sa réputation et son efficacité en matière de sysrème d'alarme, lui avaient permis de remporter des contrats avec les casinos du groupe Partouche, la Banque de France, la Métropole de Bordeaux ou encore la Monnaie de Paris à Pessac (Gironde), l'usine d'où sortent les pièces de monnaie. « Jean-Claude avait parfois eu accès à certaines informations sensibles », reconnaît un ami de longue date. Etait-il le détenteur au moment de sa mort d'un lourd secret industriel ou d'un code ouvrant les portes d'un lieu stratégique ? « C'est la première idée à laquelle j'ai pensé », nous confie cet intime.

Au début des années 2000, Sylviane avait travaillé comme serveuse au Blue Bird, une boîte de nuit de Beychac-et-Caillau (Gironde) dont le propriétaire était un ami du couple. Puis les Muller avaient pris la gérance du bar-restaurant juste à côté, Le Cubano Café, au bord de la N 89. L'établissement était parfois fréquenté par une faune connue des services de police et de gendarmerie. Un pas de côté sur ce terrain particulièrement glissant pourrait-il être à l'origine du drame ? « Rien ne permet d'écarter cette hypothèse et rien ne permet de la confirmer », souffle-t-on dans les cercles de l'enquête.

Après avoir entendu près de 300 personnes et surveillé plusieurs dizaines d'individus, les enquêteurs de la SR de Bordeaux appuyés par des profilers de la gendarmerie travaillent toujours à 360 degrés. Sans même exclure l'hypothèse d'un déséquilibré sexuel de passage dans la région. Au printemps, à la fin du premier confinement, ils avaient placé en garde à vue deux marginaux, dont l'un vivait dans une tente. Avant de les relâcher, faute d'éléments suffisants. Fin juin, un appel à témoins a aussi été lancé pour retrouver le conducteur d'une Peugeot bleue, sur la base d'un courrier anonyme retrouvé sur… la tombe des époux Muller, à Artigues-près-Bordeaux. Une impasse, une de plus.

Et comme toujours, La famille Muller vit très mal le fait d'être tenue à l'écart de l'instruction et d'être davantage informée des avancées de l'enquête par les médias que par les autorités judiciaires », pointe Me Arnaud Dupin, l'avocat des parties civiles aux côtés de Me Benoît Ducos-Ader.

Ce mardi à Izon, une marche blanche organisée par les filles Muller réunira la famille, les proches et les nombreux amis de Jean-Claude et Sylviane. Comme toujours en pareille occasion, les enquêteurs seront aux aguets, en quête du moindre indice.


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Affaires non élucidées II - Page 8 Empty Re: Affaires non élucidées II

Message par Manneke Ven 15 Jan - 21:18

2021

Une affaire à suivre dans les prochains jours, un possible meurtre camouflé en accident de voiture

Manneke


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Affaires non élucidées II - Page 8 Empty Robert Boulin

Message par Kassandra88 Dim 17 Jan - 10:43

Vous avez enquêté sur Henri Emmanuelli, Jérôme Cahuzac, Patrick Balkany, Nicolas Sarkozy, Jérôme Kerviel… Mais si vous ne deviez en retenir qu’un seul, ce serait qui ?
Le souvenir le plus impérissable ? [Il réfléchit.] Celui qui m’a le plus marqué, c’est Henri Tournet [un homme d’affaires impliqué dans le dossier immobilier ayant précédé la mort de Robert Boulin]. J’avais un dossier très solide. Mais il a réussi à me déstabiliser. A me faire douter…


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Affaires non élucidées II - Page 8 Empty Christian Poucet

Message par Kassandra88 Lun 1 Fév - 0:28

Vingt ans après, le meurtre du héros des commerçants et des artisans reste mystérieux

Christian Poucet, syndicaliste et chef de file du puissant Comité de défense des commerçants et artisans dans les années 1980 et 1990, a été abattu le 29 janvier 2001 dans l’Hérault. Un crime crapuleux ou bien a-t-on voulu éliminer un homme qui dérangeait ? Les coupables courent toujours. Récit.

Par Geoffroy Tomasovitch
Le 31 janvier 2021 à 15h49, modifié le 31 janvier 2021 à 20h43

Secrétaire national du Comité de défense des commerçants et artisans (CDCA) de 1985 à 1996, ce dernier était devenu, en 1992, président de la Confédération européenne de défense des commerçants, artisans, agriculteurs et professions libérales (CDCAE), poste qu'il occupait toujours l'année de son assassinat.

Tombé à 45 ans sous les balles de deux tueurs cagoulés
La fille de l'ex-leader syndical est aussi discrète que son père était exubérant. Sans faire de bruit, Alexandra préside depuis dix-huit ans l'association Christian Poucet, pour perpétuer la mémoire de son père, tombé à 45 ans sous les balles de calibre 11,43 de deux tueurs cagoulés, et en souvenir du combat de l'homme fort du CDCA « pour la liberté, contre le poids écrasant des charges sociales et contre le monopole de la Sécurité sociale », comme le résume en trois axes un fidèle de Christian Poucet.

Ce samedi à 11 heures, une poignée de personnes s'est donc retrouvée à La Grande-Motte devant le caveau familial des Poucet. Sa fille, ses trois petits-enfants et quelques très proches. « Nous étions une quinzaine, pas question de s'affranchir des règles sanitaires », glisse Alexandra. A l'occasion de ce 20e « anniversaire », des lys et une plaque commémorative ont été déposés sur la tombe où repose Christian Poucet.
.......
Une croisade contre le poids des cotisations sociales
« Je suis fière de ce qu'il a fait. Quand on voit ce qui se passe depuis sa mort, on peut dire qu'il a été visionnaire », confie Alexandra. « Oh oui, il en a fait avancer des choses, Christian. Un seul exemple, il avait mis le doigt sur l'illégalité de l'Urssaf, une loi rétroactive a même dû être prise », déroule José Delcroix, un de ses amis qui fut l'un de ses plus proches collaborateurs aux « grandes heures », quand le CDCA comptait sur le soutien ardent de quelque « 200 000 adhérents ». José, qui n'a pu assister à la cérémonie de ce samedi pour des raisons personnelles, en est convaincu : « Si Christian était toujours là, il continuerait à se battre dans l'intérêt des commerçants, des artisans et des entrepreneurs individuels, et il y a encore beaucoup de problèmes, sans compter la crise sanitaire… »


Des sociétés de conseil en expatriation fiscale
Le chef de file du CDCA s'est peu à peu imposé sur la scène nationale. « Oui, on comptait dans le débat », évoque, non sans nostalgie, José Delcourt. En 1994, Christian Poucet a même annoncé sa candidature à l'élection présidentielle, mais il lui manquera une centaine de parrainages pour poursuivre l'aventure. Reste que l'homme est puissant et dérange.

Dans les années 1990, les manifestations du CDCA sont craintes par les autorités. « A l'époque, les forces de l'ordre n'en menaient pas large avant nos rassemblements », se rappelle, un brin vantard, un ancien adhérent. Gros tempérament et tribun bouillant, Christian Poucet se fait même rattraper par la justice. Il passera plusieurs mois en détention après une condamnation pour la détention d'armes (destinées, selon lui, à l'inscription à un club de tir) et des menaces de mort proférées en public contre un magistrat (ce qu'il a toujours contesté). Au fil des ans, le syndicaliste est aussi devenu un homme d'affaires.

Pour la cause − et aussi pour ses intérêts selon ses détracteurs − Christian Poucet met au point un contre-système, proposé aux commerçants et artisans qui souhaitent échapper aux prélèvements jugés iniques du fisc. Le concept de délocalisation fait des émules. On ne paye plus ses cotisations sociales obligatoires. On mise sur des assurances et des mutuelles privées. Christian Poucet va créer des sociétés offrant aux résistants au système d'installer le siège de leur affaire − via des localisations fictives − à Dublin ou à Madère. Ce sont dans les locaux de l'une de ces sociétés de conseil en expatriation fiscale, près de Montpellier, que deux hommes, apparemment très bien renseignés, se sont introduits le 29 janvier 2001.

Des impasses et un non-lieu
Ce jour-là, José Delcroix ne l'oubliera jamais. « Je devais rejoindre Christian à Baillargues. On avait prévu de partir ensemble en voiture sur Toulouse, avec sa Corvette, son seul plaisir », relate José pour signifier que Christian Poucet n'était pas le « flambeur » que certains ont décrit. Mais le matin de ce 29 janvier, ce dernier prévient son collaborateur que ce n'est pas la peine de passer à Baillargues et qu'il le rejoindra directement à Montpellier. Ils se reverront jamais. « J'ai reçu un appel me disant Quelque chose s'est passé, fonce à Baillargues. Arrivé aux bureaux de Christian, j'ai voulu monter. C'était trop tard, la police municipale m'en a empêché. »

L'exécution du patron du CDCA a fait les gros titres des journaux. Et l'affaire a disparu des médias à mesure que l'enquête s'enlisait. Les tueurs ne seront jamais identifiés, le ou les commanditaires éventuels jamais retrouvés. « La justice a ordonné un non-lieu en décembre 2014. Désormais, seul un élément nouveau pourrait relancer le dossier. C'est difficile à vivre », soupire le compagnon d'Alexandra. « A Noël 2000, mon papa m'a dit : Ça y est j'ai trouvé la faille, j'arrête ce combat en janvier, c'est fini. Est-ce un hasard ? » rapporte sa fille, interrogative.

L'instruction a pourtant connu plusieurs rebondissements liés à deux pistes notamment. L'une a tenté une connexion avec l'énigmatique docteur et marin Yves Godard, disparu en mer avec sa famille en 1999, qui était un adhérent actif du CDCA. L'autre a exploré un possible litige financier avec des partenaires de la défiscalisation à Madère. Toutes ces investigations ont abouti à des impasses.

«Après sa mort, tout le monde est rentré dans le rang»
« Aujourd'hui, il y a sûrement des gens encore vivants qui savent quelque chose », croit espérer un ex-militant du CDCA. José Delcourt, lui, nourrit quelques certitudes et pose quelques questions. « Cet assassinat n'est pas lié aux activités professionnelles de Christian, ni à une jalousie ou à un adhérent. A-t-on cherché à éliminer Christian ? Etait-ce lié au mouvement ? C'est compliqué… », évalue cet ancien fidèle lieutenant qui considère que les enquêteurs ont « levé le pied un peu vite ». Il n'affirme rien, mais expose un constat : « Après la mort de Christian, tout le monde est rentré dans le rang. Le CDCA n'a jamais vraiment survécu à la disparition de son leader. »

Vingt ans après, l'assassinat par balles de Christian Poucet a rejoint la catégorie des « cold cases », ces affaires criminelles irrésolues. Un dossier classé de surcroît. Désormais, seul un coup de main du destin, ou une conscience qui se libère sur le tard, pourra relancer l'enquête. Chaque 29 janvier, Alexandra, elle, continuera à rendre hommage à ce « papa qui a toujours été là pour elle » et dont elle reste si fière.

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Message par Kassandra88 Lun 1 Fév - 0:33

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Message par Kassandra88 Lun 1 Fév - 9:03

Il y a 10 ans, jour pour jour, disparaissaient les petites jumelles Alessia et Livia. Une histoire qui avait bouleversé la Suisse, la France, l'Italie et même au-delà. Ne les oublions pas!

On en parle ce soir au
@19h30RTS et mardi à @LHeureDuCrime sur @RTLFrance à 20h.

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Message par Lisetoct Mer 3 Fév - 8:48

Groupe de travail les cold cases Le Monde Affaires non élucidées : la création de pôles judiciaires spécialisés à l’étude
Dans quelques semaines, un groupe de travail devrait remettre au garde des sceaux un mémoire contenant une vingtaine de recommandations pour mieux traiter les affaires criminelles en dormance.
    Une des propositions-phares pourrait être la création de deux ou trois pôles judiciaires spécialisés à travers le pays. Cette idée s’inspire du modèle des juridictions interrégionales spécialisées (JIRS) créées en mars 2004. Au nombre de huit en France, ces JIRS ont pour mission la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière dans des affaires complexes. Les magistrats qui y sont affectés travaillent en exclusivité sur des dossiers dont ils se saisissent d’autorité, dès lors qu’une affaire semble entrer dans leur rayon de compétence.

 Ce système d’investigation a l’avantage de regrouper des dossiers jusque-là dispersés dans différents ressorts, permettant ainsi aux enquêteurs de recouper des actes criminels commis en divers endroits par une même personne ou une même équipe criminelle. Dans les affaires de sang non résolues, la mise en œuvre d’une telle approche permettrait à la justice de former des magistrats spécialisés et de travailler sur le parcours d’un individu déjà mis en cause pour un crime, en vérifiant, notamment, si à tel moment, il se trouvait à proximité d’un lieu où un crime a été commis.
En l’état actuel de la procédure, dans des affaires anciennes qui ont connu un parcours judiciaire plus ou moins mouvementé, il arrive que lesenquêteurs aient à s’adresser à plusieurs juges ou parquets – parfois plusieurs dizaines – pour obtenir une pièce utile à leurs investigations. La mise en place de ces juridictions spécialisées devrait contrevenir à ce genre de situations.
  Autre proposition : la constitution d’une base de données des ADN des victimes, disparus ou personnes tuées, dont on a retrouvé le corps. Pour l’heure, il existe des fichiers, comme le fichier national automatisé des empreintes génétiques qui renferme les prélèvements des personnes coupables de viols, d’atteintes sexuelles sur mineurs, de tortures et actes de barbarie, de terrorisme, etc.
La création d’un fichier de victimes permettrait de vérifier si une trace ADN découverte dans une demeure, un véhicule, sur un vêtement ou toute autre pièceayant appartenu à un suspect, correspond à celle d’une personne retrouvée morte ou signalée disparue et contenue dans cette banque de données.
Yves Bordenave

Lisetoct


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Message par Manneke Sam 6 Fév - 1:21

Françoise Dasnois avait disparu lors de vacances en Espagne en 2009: elle a été déclarée morte par la justice belge

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Message par Kassandra88 Mer 17 Fév - 0:22

Kassandra88 a écrit:Il y a 10 ans, jour pour jour, disparaissaient les petites jumelles Alessia et Livia. Une histoire qui avait bouleversé la Suisse, la France, l'Italie et même au-delà. Ne les oublions pas!

On en parle ce soir au
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Message par mimi Ven 19 Fév - 10:50

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Message par Kassandra88 Lun 22 Fév - 9:57

COLD CASE : 51 ans après, le mystère toujours autour de la mort de Serge Le Petit à Landemer dans la Hague

Qui a tué Serge Le Petit? L'adolescent de 17 ans a été tué le 1er novembre 1969 dans La Hague. Un crime demeuré impuni, d'innombrables pistes ont été envisagées. Une journaliste écrit un roman sur ce "cold case".

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Affaires non élucidées II - Page 8 Empty Re: Affaires non élucidées II

Message par Kassandra88 Lun 22 Fév - 16:15

Lisetoct a écrit:Groupe de travail les cold cases Le Monde  Affaires non élucidées : la création de pôles judiciaires spécialisés à l’étude
Dans quelques semaines, un groupe de travail devrait remettre au garde des sceaux un mémoire contenant une vingtaine de recommandations pour mieux traiter les affaires criminelles en dormance.
    Une des propositions-phares pourrait être la création de deux ou trois pôles judiciaires spécialisés à travers le pays. Cette idée s’inspire du modèle des juridictions interrégionales spécialisées (JIRS) créées en mars 2004. Au nombre de huit en France, ces JIRS ont pour mission la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière dans des affaires complexes. Les magistrats qui y sont affectés travaillent en exclusivité sur des dossiers dont ils se saisissent d’autorité, dès lors qu’une affaire semble entrer dans leur rayon de compétence.

 Ce système d’investigation a l’avantage de regrouper des dossiers jusque-là dispersés dans différents ressorts, permettant ainsi aux enquêteurs de recouper des actes criminels commis en divers endroits par une même personne ou une même équipe criminelle. Dans les affaires de sang non résolues, la mise en œuvre d’une telle approche permettrait à la justice de former des magistrats spécialisés et de travailler sur le parcours d’un individu déjà mis en cause pour un crime, en vérifiant, notamment, si à tel moment, il se trouvait à proximité d’un lieu où un crime a été commis.
En l’état actuel de la procédure, dans des affaires anciennes qui ont connu un parcours judiciaire plus ou moins mouvementé, il arrive que lesenquêteurs aient à s’adresser à plusieurs juges ou parquets – parfois plusieurs dizaines – pour obtenir une pièce utile à leurs investigations. La mise en place de ces juridictions spécialisées devrait contrevenir à ce genre de situations.
  Autre proposition : la constitution d’une base de données des ADN des victimes, disparus ou personnes tuées, dont on a retrouvé le corps. Pour l’heure, il existe des fichiers, comme le fichier national automatisé des empreintes génétiques qui renferme les prélèvements des personnes coupables de viols, d’atteintes sexuelles sur mineurs, de tortures et actes de barbarie, de terrorisme, etc.
La création d’un fichier de victimes permettrait de vérifier si une trace ADN découverte dans une demeure, un véhicule, sur un vêtement ou toute autre pièceayant appartenu à un suspect, correspond à celle d’une personne retrouvée morte ou signalée disparue et contenue dans cette banque de données.
Yves Bordenave

« Cold cases » : « On doit créer une mémoire criminelle au sein des parquets », estime Jacques Dallest.

INTERVIEW Procureur général près la cour d’appel de Grenoble, Jacques Dallest dirige un groupe de travail chargé de réfléchir à l’amélioration du traitement judiciaire des affaires non élucidées.

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Affaires non élucidées II - Page 8 Empty meurtre de Christelle Sandervorst

Message par Kassandra88 Mer 3 Mar - 10:09

Belgique:
Dix ans après, le meurtrier de Christelle reste introuvable à Verviers
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Affaires non élucidées II - Page 8 Empty mort de Mickaël Jouis

Message par Kassandra88 Ven 19 Mar - 14:50

19 ans après la mort de Mickaël Jouis, l’enquête relancée ?
Les circonstances de la mort de ce jeune homme de 25 ans, dont le corps a été retrouvé en juin 2002, n’ont jamais été élucidées. Forts de nouveaux éléments troublants, ses parents demandent la reprise des investigations.

Par Vincent Gautronneau
Le 18 mars 2021 à 16h34
Leur quête viscérale n'offre aucun moment de répit. Vivre avec le doute est devenu impossible. A 64 ans, Marc et Marie-Josèphe Jouis veulent une réponse à cette indélébile question : comment est mort Mickaël, leur fils de 25 ans, le 16 juin 2002? « On a besoin de connaître la vérité sur les circonstances de son décès, implorent les deux parents. C'est essentiel de savoir… »

Près de vingt après la mort du footballeur amateur, dix ans après un classement sans suite, leur avocate, Me Alexandra Nokovitch, a adressé le 8 mars dernier un mémoire au procureur général d'Angers (Maine-et-Loire) pour demander la réouverture des investigations. « Il y a trop d'éléments troublants dans cette affaire, affirme le pénaliste Philippe Billaud, qui seconde l'avocate de la famille Jouis dans ce dossier. Des ratés notables durant l'enquête doivent pousser à se pencher à nouveau sur la mort de ce garçon. »

Enfin, comment expliquer ces photos qui montrent que les vêtements de Mickaël semblent avoir été ôtés puis maladroitement remis ? « La mort de notre fils est pour le moins suspecte, estiment Marc et Marie-Josèphe Jouis. Comme dans d'autres cold case, on a le droit à une nouvelle enquête. » Et le temps presse. Si le dossier n'est pas rouvert avant juin 2022, un éventuel acte criminel sera prescrit.

Ce 16 juin 2002, c'est jour de fête à La Varenne (Maine-et-Loire) : comme tous les ans, les jeunes de la commune de 1700 habitants située à une vingtaine de kilomètres de Nantes se rejoignent au bord de la Loire. Un concours d'apéritifs est organisé, les parents font office de jurés avant de laisser leur progéniture se divertir. Vers trois heures du matin, selon le témoignage de ses amis, Mickaël quitte les bords de Loire à pieds pour rentrer chez ses parents, à 3 km du lieu des festivités. Le lendemain matin, il est absent du domicile familial. « On s'est dit qu'il avait dû rester dormir chez des copains », se souviennent Marc et Marie-Josèphe Jouis.

Les heures passent et le jeune salarié d'une entreprise d'outillage ne rentre pas, ce qui est inhabituel quand il travaille le lundi matin. L'inquiétude grandit. « Le dimanche soir, j'ai appelé les gendarmes pour signaler sa disparition et mon mari a fait le tour des hôpitaux », racontent les parents de Mickaël. Dans la soirée, les copains du jeune homme retournent sur les lieux de la fête, mais ne trouvent que sa voiture, garée où il l'avait laissée la veille. Une battue organisée le lundi rassemble plus de 200 personnes mais ne donne pas plus de résultat.

«Sans doute un accident»
Neuf jours plus tard, le corps de Mickaël est découvert dans un fossé par un employé chargé de l'entretien de la station d'épuration de La Varenne. Son pantalon et son caleçon sont baissés. Rapidement, les enquêteurs arrivent à une banale conclusion : Mickaël s'est arrêté satisfaire un besoin naturel avant de chuter depuis un promontoire situé quelques mètres plus haut. « L'endroit où l'on a retrouvé son corps se trouve à 300 m de la route, souligne Marc Jouis. Pourquoi aurait-il été si loin pour uriner ? Ça n'a pas de sens. La zone a en plus été survolée par l'hélico des gendarmes et des amis de Mickaël sont passés à proximité dès le lendemain de sa disparition sans rien remarquer. »

Après quelques mois d'une enquête « sommaire », le résultat tombe : « On nous a simplement dit que rien n'avait permis de trouver les causes du décès, qu'il s'agissait sans doute d'un accident. Mickaël ne semblait pourtant souffrir d'aucune fracture laissant penser à une chute. » Le 6 avril 2011, le dossier est classé. Un constat terrible pour des parents impuissants.

En 2015, ils découvrent à la télévision le long combat de Marie-Rose Blétry pour débusquer Pascal Jardin, l'assassin de sa fille Christelle, tuée en 1996 en Saône-et-Loire. Les deux familles se rapprochent puis, avec l'aide de Marie-Rose Blétry, les Jouis fondent une association similaire à la sienne. Cela relance leur combat pour la vérité. Les parents contactent une nouvelle avocate, Me Alexandra Nokovich, qui se plonge dans le dossier, se rend sur place et fait capturer le lieu à l'aide un drone à la demande des parents de Mickaël. Tous sont vite convaincus que la piste d'une chute depuis le promontoire qui surplombe la station d'épuration ne tient pas. Comment Mickaël, pantalon et caleçon baissés, aurait-il pu basculer par-dessus un haut grillage et atterrir plusieurs mètres plus loin?

Des dents manquantes
Les photos de l'autopsie livrent un autre détail troublant visiblement occulté par les enquêteurs : il manque plusieurs dents à Mickaël, pourtant doté d'une denture parfaite en début de nuit. Le résultat d'un choc violent, indéniablement. Mais où ? Le jeune homme aurait-il été agressé ou heurté par une voiture avant d'être déposé à l'endroit où son corps a été retrouvé ?


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Message par Kassandra88 Dim 28 Mar - 14:57

Petit Grégory, disparues de l’A6, Lucas Tronche… ces affaires non élucidées qui hantent la justice

Un rapport dévoilé ce samedi préconise de revoir complètement la gestion des cold cases en France. Pour enfin résoudre certaines des affaires criminelles les plus emblématiques de ces 35 dernières années ?

Par Vincent Gautronneau
Le 27 mars 2021 à 18h22

Grégory Villemin, Marion Wagon, Cécile Vallin… Leurs noms sont malheureusement devenus célèbres et symbolisent des échecs à résoudre des crimes datant parfois de plusieurs dizaines d'années. Comme des centaines d'autres, moins médiatiques et parfois fermées, ces affaires sont considérées comme des cold cases.

Les récentes avancées dans le dossier Estelle Mouzin, disparue en 2003 à Guermantes, ou l'arrestation en 2020 d'un homme suspecté d'avoir tué Chantal de Chillou dix-neuf ans plus tôt dans la Drôme, démontrent que les avancées de la science ou de nouvelles techniques d'enquête peuvent parfois permettre de résoudre ces mystères que l'on croyait insolubles.

LIRE AUSSI > Cold cases : le rapport qui veut tout changer

Dans un rapport rendu ces derniers jours et révélé ce samedi par le Parisien, un groupe de travail composé de policiers, de gendarmes et de magistrats préconise surtout de revoir énormément de points dans la gestion des cold cases par la justice. Afin, un jour peut-être, de résoudre ces affaires devenues emblématiques.

L'affaire Grégory
C'est sans aucun doute le cold case le plus célèbre de France. Le 16 octobre 1984, Grégory Villemin, âgé de 4 ans, est découvert mort pieds et poings liés dans la Vologne. L'affaire a bouleversé la France, mais trente-six ans après la mort du petit garçon, l'enquête n'a toujours pas permis de renvoyer un suspect devant le tribunal.

Jalonnée de nombreux drames et de rebondissements en près de quarante ans, cette enquête avait connu une avancée majeure à l'été 2017 avec les mises en examen des époux Jacob – grand-oncle et grand-tante de Grégory – et de Murielle Bolle. La thèse retenue était alors celle d'un « crime collectif familial » motivé par la jalousie envers la réussite sociale des parents de Grégory. Le dossier avait finalement été mis en pause après des recours déposés par la défense.

LIRE AUSSI > Les parents du petit Grégory misent sur l’ADN pour connaître enfin la vérité

Depuis, l'enquête a repris. De nouvelles auditions ont eu lieu, et une expertise stylométrique est attendue avec impatience. Elle vise à démasquer le ou les corbeaux qui avaient menacé les parents de Grégory et revendiqué l'assassinat. De quoi en enfin juger les assassins du petit Grégory?

L'énigme Lucas Tronche
C'est un ado aux cheveux blond qui obsède les enquêteurs de la police judiciaire. « C'est une affaire totalement énigmatique, souligne un grand flic. Un mystère total. » Le 18 mars 2015, Lucas Tronche, jeune garçon de 15 ans, bon élève et bien dans sa peau, disparaît sans laisser de trace. Il devait rejoindre son frère à un arrêt de bus de Bagnols-sur-Cèze (Gard) pour aller à un cours de natation. Depuis cette date, les parents de Lucas n'ont jamais lâché et multiplié les initiatives pour obtenir des informations sur la disparition du garçon : spots télévisés, campagne d'affichage…

En décembre 2016, la police judiciaire de Montpellier a diffusé un appel à témoins afin de retrouver un homme aperçu à quelques centaines de mètres de la maison des parents de Lucas. Agé d'environ 40 ans, mince, chauve, les joues creuses et circulant dans une Citroën AX, il n'a jamais été identifié. En 2019, des « vérifications » ont eu lieu au domicile du jeune homme, mais n'ont pas permis d'apporter d'éléments déterminants.

Nombre d'enquêteurs restent toutefois mobilisés sur ce dossier. « J'ai confiance en eux, mais malheureusement, il n'y a rien de nouveau. C'est toujours le grand mystère », a confié la mère du jeune garçon à Midi Libre la semaine dernière, à l'occasion des six ans de la disparition de Lucas.

De mystérieuses disparitions en série
« Disparues de l'A6 », « disparus de l'Isère », « disparues de l'A26 ». La justice, faute de méthodologie, assure souvent l'avocate spécialisée Corinne Herrmann, n'a jamais su établir de liens formels entre tous les meurtres et disparitions recensés sous ces appellations. Elles demeurent pourtant des séries troublantes qui s'étalent parfois sur plusieurs années, mais se concentrent sur une zone géographique très restreinte, laissant planer la crainte d'un ou de plusieurs tueurs en série.

Entre 1980 et 1996, ce sont ainsi une douzaine d'enfants qui disparaissent ou sont retrouvés mort en Isère. Ludovic Janvier, disparu à 6 ans en 1983, et Chanez Bendouiou, âgée de 10 ans quand elle s'évapore le 8 juillet 1987, sont les plus connus et leurs dossiers dorment toujours dans les archives des tribunaux. Sur les douze enlèvements ou meurtres d'enfants commis dans ce secteur, seuls trois ont été résolus.

Un peu au nord, c'est dans le « triangle de la peur », une zone de moins de 200 km autour de l'autoroute A6, que plusieurs jeunes femmes ont disparu ou ont été tuées entre 1984 et 2005. Si certains meurtres, comme celui de Christelle Blétry, ont pu être élucidés, nombre d'entre eux restent un mystère. Onze familles sont aujourd'hui rassemblées au sein de l'association Christelle pour tenter de faire la vérité sur ce dossier emblématique.

LIRE AUSSI > Disparues de l’A26 : un début de vérité dans la mort de Christel

Les « disparues de l'A6 », en Picardie, prouvent en effet qu'il ne faut jamais abandonner. Trente-quatre ans après le meurtre de Christel Oudin, un homme a été mis en examen en juin 2019. Les familles de trois autres femmes – Sophie Borca, Marie-Thérèse Borde et Ghislaine Charlier – retrouvées mortes à la même époque et dans le même secteur espèrent encore un dénouement similaire.

La tuerie de Chevaline
Les cold cases, ce ne sont pas uniquement des disparitions d'enfants ou de jeunes femmes. Si le rapport Dallest a pris soin d'écarter les règlements de compte entre voyous de son champ d'action, certaines enquêtes criminelles retentissantes sont malgré tout considérées comme des cold cases. C'est notamment le cas de la tuerie de Chevaline, qui reste l'un des plus grands casse-tête des enquêteurs français.

Le 5 septembre 2012, sur les auteurs du lac d'Annecy, quatre cadavres sont découverts, abattus par balles. Les victimes sont trois membres de la famille Al-Hilli, des Britanniques originaires d'Irak en vacances en France, et un cycliste de 45 ans originaire de la région, Sylvain Mollier. Près de dix ans après ce quadruple meurtre, la police ne dispose d'aucune piste sérieuse. Agées de 4 et 7 ans au moment des faits, les deux fillettes de la famille Al-Hilli devaient être réentendues ces derniers mois afin de relancer l'enquête.

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Message par Invité Dim 28 Mar - 18:46

Kassandra88 a écrit:Petit Grégory, disparues de l’A6, Lucas Tronche… ces affaires non élucidées qui hantent la justice

Un rapport dévoilé ce samedi préconise de revoir complètement la gestion des cold cases en France. Pour enfin résoudre certaines des affaires criminelles les plus emblématiques de ces 35 dernières années ?

Par Vincent Gautronneau
Le 27 mars 2021 à 18h22

Grégory Villemin, Marion Wagon, Cécile Vallin… Leurs noms sont malheureusement devenus célèbres et symbolisent des échecs à résoudre des crimes datant parfois de plusieurs dizaines d'années. Comme des centaines d'autres, moins médiatiques et parfois fermées, ces affaires sont considérées comme des cold cases.

Les récentes avancées dans le dossier Estelle Mouzin, disparue en 2003 à Guermantes, ou l'arrestation en 2020 d'un homme suspecté d'avoir tué Chantal de Chillou dix-neuf ans plus tôt dans la Drôme, démontrent que les avancées de la science ou de nouvelles techniques d'enquête peuvent parfois permettre de résoudre ces mystères que l'on croyait insolubles.

LIRE AUSSI > Cold cases : le rapport qui veut tout changer

Dans un rapport rendu ces derniers jours et révélé ce samedi par le Parisien, un groupe de travail composé de policiers, de gendarmes et de magistrats préconise surtout de revoir énormément de points dans la gestion des cold cases par la justice. Afin, un jour peut-être, de résoudre ces affaires devenues emblématiques.

L'affaire Grégory
C'est sans aucun doute le cold case le plus célèbre de France. Le 16 octobre 1984, Grégory Villemin, âgé de 4 ans, est découvert mort pieds et poings liés dans la Vologne. L'affaire a bouleversé la France, mais trente-six ans après la mort du petit garçon, l'enquête n'a toujours pas permis de renvoyer un suspect devant le tribunal.

Jalonnée de nombreux drames et de rebondissements en près de quarante ans, cette enquête avait connu une avancée majeure à l'été 2017 avec les mises en examen des époux Jacob – grand-oncle et grand-tante de Grégory – et de Murielle Bolle. La thèse retenue était alors celle d'un « crime collectif familial » motivé par la jalousie envers la réussite sociale des parents de Grégory. Le dossier avait finalement été mis en pause après des recours déposés par la défense.

LIRE AUSSI > Les parents du petit Grégory misent sur l’ADN pour connaître enfin la vérité

Depuis, l'enquête a repris. De nouvelles auditions ont eu lieu, et une expertise stylométrique est attendue avec impatience. Elle vise à démasquer le ou les corbeaux qui avaient menacé les parents de Grégory et revendiqué l'assassinat. De quoi en enfin juger les assassins du petit Grégory?

L'énigme Lucas Tronche
C'est un ado aux cheveux blond qui obsède les enquêteurs de la police judiciaire. « C'est une affaire totalement énigmatique, souligne un grand flic. Un mystère total. » Le 18 mars 2015, Lucas Tronche, jeune garçon de 15 ans, bon élève et bien dans sa peau, disparaît sans laisser de trace. Il devait rejoindre son frère à un arrêt de bus de Bagnols-sur-Cèze (Gard) pour aller à un cours de natation. Depuis cette date, les parents de Lucas n'ont jamais lâché et multiplié les initiatives pour obtenir des informations sur la disparition du garçon : spots télévisés, campagne d'affichage…

En décembre 2016, la police judiciaire de Montpellier a diffusé un appel à témoins afin de retrouver un homme aperçu à quelques centaines de mètres de la maison des parents de Lucas. Agé d'environ 40 ans, mince, chauve, les joues creuses et circulant dans une Citroën AX, il n'a jamais été identifié. En 2019, des « vérifications » ont eu lieu au domicile du jeune homme, mais n'ont pas permis d'apporter d'éléments déterminants.

Nombre d'enquêteurs restent toutefois mobilisés sur ce dossier. « J'ai confiance en eux, mais malheureusement, il n'y a rien de nouveau. C'est toujours le grand mystère », a confié la mère du jeune garçon à Midi Libre la semaine dernière, à l'occasion des six ans de la disparition de Lucas.

De mystérieuses disparitions en série
« Disparues de l'A6 », « disparus de l'Isère », « disparues de l'A26 ». La justice, faute de méthodologie, assure souvent l'avocate spécialisée Corinne Herrmann, n'a jamais su établir de liens formels entre tous les meurtres et disparitions recensés sous ces appellations. Elles demeurent pourtant des séries troublantes qui s'étalent parfois sur plusieurs années, mais se concentrent sur une zone géographique très restreinte, laissant planer la crainte d'un ou de plusieurs tueurs en série.

Entre 1980 et 1996, ce sont ainsi une douzaine d'enfants qui disparaissent ou sont retrouvés mort en Isère. Ludovic Janvier, disparu à 6 ans en 1983, et Chanez Bendouiou, âgée de 10 ans quand elle s'évapore le 8 juillet 1987, sont les plus connus et leurs dossiers dorment toujours dans les archives des tribunaux. Sur les douze enlèvements ou meurtres d'enfants commis dans ce secteur, seuls trois ont été résolus.

Un peu au nord, c'est dans le « triangle de la peur », une zone de moins de 200 km autour de l'autoroute A6, que plusieurs jeunes femmes ont disparu ou ont été tuées entre 1984 et 2005. Si certains meurtres, comme celui de Christelle Blétry, ont pu être élucidés, nombre d'entre eux restent un mystère. Onze familles sont aujourd'hui rassemblées au sein de l'association Christelle pour tenter de faire la vérité sur ce dossier emblématique.

LIRE AUSSI > Disparues de l’A26 : un début de vérité dans la mort de Christel

Les « disparues de l'A6 », en Picardie, prouvent en effet qu'il ne faut jamais abandonner. Trente-quatre ans après le meurtre de Christel Oudin, un homme a été mis en examen en juin 2019. Les familles de trois autres femmes – Sophie Borca, Marie-Thérèse Borde et Ghislaine Charlier – retrouvées mortes à la même époque et dans le même secteur espèrent encore un dénouement similaire.

La tuerie de Chevaline
Les cold cases, ce ne sont pas uniquement des disparitions d'enfants ou de jeunes femmes. Si le rapport Dallest a pris soin d'écarter les règlements de compte entre voyous de son champ d'action, certaines enquêtes criminelles retentissantes sont malgré tout considérées comme des cold cases. C'est notamment le cas de la tuerie de Chevaline, qui reste l'un des plus grands casse-tête des enquêteurs français.

Le 5 septembre 2012, sur les auteurs du lac d'Annecy, quatre cadavres sont découverts, abattus par balles. Les victimes sont trois membres de la famille Al-Hilli, des Britanniques originaires d'Irak en vacances en France, et un cycliste de 45 ans originaire de la région, Sylvain Mollier. Près de dix ans après ce quadruple meurtre, la police ne dispose d'aucune piste sérieuse. Agées de 4 et 7 ans au moment des faits, les deux fillettes de la famille Al-Hilli devaient être réentendues ces derniers mois afin de relancer l'enquête.

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Un autre article intéressant ..
Rapport sur les cold cases : "En France, la justice fonctionne encore avec les méthodes du XIXe siècle", déplore l'avocat Didier Seban
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Message par Kassandra88 Ven 2 Avr - 15:36

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Message par Invité Mer 7 Avr - 22:19

Kassandra88 a écrit:19 ans après la mort de Mickaël Jouis, l’enquête relancée ?
Les circonstances de la mort de ce jeune homme de 25 ans, dont le corps a été retrouvé en juin 2002, n’ont jamais été élucidées. Forts de nouveaux éléments troublants, ses parents demandent la reprise des investigations.

Par Vincent Gautronneau
Le 18 mars 2021 à 16h34
Leur quête viscérale n'offre aucun moment de répit. Vivre avec le doute est devenu impossible. A 64 ans, Marc et Marie-Josèphe Jouis veulent une réponse à cette indélébile question : comment est mort Mickaël, leur fils de 25 ans, le 16 juin 2002? « On a besoin de connaître la vérité sur les circonstances de son décès, implorent les deux parents. C'est essentiel de savoir… »

Près de vingt après la mort du footballeur amateur, dix ans après un classement sans suite, leur avocate, Me Alexandra Nokovitch, a adressé le 8 mars dernier un mémoire au procureur général d'Angers (Maine-et-Loire) pour demander la réouverture des investigations. « Il y a trop d'éléments troublants dans cette affaire, affirme le pénaliste Philippe Billaud, qui seconde l'avocate de la famille Jouis dans ce dossier. Des ratés notables durant l'enquête doivent pousser à se pencher à nouveau sur la mort de ce garçon. »

Enfin, comment expliquer ces photos qui montrent que les vêtements de Mickaël semblent avoir été ôtés puis maladroitement remis ? « La mort de notre fils est pour le moins suspecte, estiment Marc et Marie-Josèphe Jouis. Comme dans d'autres cold case, on a le droit à une nouvelle enquête. » Et le temps presse. Si le dossier n'est pas rouvert avant juin 2022, un éventuel acte criminel sera prescrit.

Ce 16 juin 2002, c'est jour de fête à La Varenne (Maine-et-Loire) : comme tous les ans, les jeunes de la commune de 1700 habitants située à une vingtaine de kilomètres de Nantes se rejoignent au bord de la Loire. Un concours d'apéritifs est organisé, les parents font office de jurés avant de laisser leur progéniture se divertir. Vers trois heures du matin, selon le témoignage de ses amis, Mickaël quitte les bords de Loire à pieds pour rentrer chez ses parents, à 3 km du lieu des festivités. Le lendemain matin, il est absent du domicile familial. « On s'est dit qu'il avait dû rester dormir chez des copains », se souviennent Marc et Marie-Josèphe Jouis.

Les heures passent et le jeune salarié d'une entreprise d'outillage ne rentre pas, ce qui est inhabituel quand il travaille le lundi matin. L'inquiétude grandit. « Le dimanche soir, j'ai appelé les gendarmes pour signaler sa disparition et mon mari a fait le tour des hôpitaux », racontent les parents de Mickaël. Dans la soirée, les copains du jeune homme retournent sur les lieux de la fête, mais ne trouvent que sa voiture, garée où il l'avait laissée la veille. Une battue organisée le lundi rassemble plus de 200 personnes mais ne donne pas plus de résultat.

«Sans doute un accident»
Neuf jours plus tard, le corps de Mickaël est découvert dans un fossé par un employé chargé de l'entretien de la station d'épuration de La Varenne. Son pantalon et son caleçon sont baissés. Rapidement, les enquêteurs arrivent à une banale conclusion : Mickaël s'est arrêté satisfaire un besoin naturel avant de chuter depuis un promontoire situé quelques mètres plus haut. « L'endroit où l'on a retrouvé son corps se trouve à 300 m de la route, souligne Marc Jouis. Pourquoi aurait-il été si loin pour uriner ? Ça n'a pas de sens. La zone a en plus été survolée par l'hélico des gendarmes et des amis de Mickaël sont passés à proximité dès le lendemain de sa disparition sans rien remarquer. »

Après quelques mois d'une enquête « sommaire », le résultat tombe : « On nous a simplement dit que rien n'avait permis de trouver les causes du décès, qu'il s'agissait sans doute d'un accident. Mickaël ne semblait pourtant souffrir d'aucune fracture laissant penser à une chute. » Le 6 avril 2011, le dossier est classé. Un constat terrible pour des parents impuissants.

En 2015, ils découvrent à la télévision le long combat de Marie-Rose Blétry pour débusquer Pascal Jardin, l'assassin de sa fille Christelle, tuée en 1996 en Saône-et-Loire. Les deux familles se rapprochent puis, avec l'aide de Marie-Rose Blétry, les Jouis fondent une association similaire à la sienne. Cela relance leur combat pour la vérité. Les parents contactent une nouvelle avocate, Me Alexandra Nokovich, qui se plonge dans le dossier, se rend sur place et fait capturer le lieu à l'aide un drone à la demande des parents de Mickaël. Tous sont vite convaincus que la piste d'une chute depuis le promontoire qui surplombe la station d'épuration ne tient pas. Comment Mickaël, pantalon et caleçon baissés, aurait-il pu basculer par-dessus un haut grillage et atterrir plusieurs mètres plus loin?

Des dents manquantes
Les photos de l'autopsie livrent un autre détail troublant visiblement occulté par les enquêteurs : il manque plusieurs dents à Mickaël, pourtant doté d'une denture parfaite en début de nuit. Le résultat d'un choc violent, indéniablement. Mais où ? Le jeune homme aurait-il été agressé ou heurté par une voiture avant d'être déposé à l'endroit où son corps a été retrouvé ?


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