Grégory Villemin: les photos, les vidéos, les reportages

Extrait du reportage de TF1 Affaire Grégory une enquête sans fin Mis en ligne par Radio Youtube, le passage ou René J reconnait sans hésitation la voix de sa belle soeur Jacqueline J.

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Ce soir à 21h 30 en direct sur Radio Youtube :

Merci de le rappeler Electra.
Ces videos sont toujours remarquables et captivantes.
Personnellement, j'ai hâte :-)

Dans la série "les lieux" un nouvelle vidéo sur le chateau d'eau d'où le corbeau prétendait observer  le chalet de Lépanges.

Supplément spécial de l'est républicain ce jour qui ne concerne pas l'affaire Grégory qui possède des similitudes et il me semble déjà évoquée sur le forum[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je diffuse si ça intéresse quelqu'un

Peut être plus lisible

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Bonjour cher Denis et merci beaucoup pour tous ces articles.
L'affaire du petit Jean-Claude Delaval a en effet souvent été comparée avec celle du petit Grégory, elle présente c'est vrai quelques points communs, mais aussi de notables différences...
Hélas elle est toujours restée irrésolue, et il est bien peu probable qu'elle le soit un jour.

Ce qui m'interpelle le plus c'est le choix de ce sujet par l'Est Républicain pour son premier supplément de l'année... Espérons que cela ne contient pas de message subliminal.

Bonjour chère Electra,

De rien

Je me suis posé la même question que vous sur la parution de ce cahier en ce début d'année alors que nous attendons les résultats de l'affaire Grégory prochainement et qui y est succinctement évoquée avec comme point commun son i'irresolution

Petite question, les époux Ancel ont-ils un lien avec l'entreprise éponyme de tissages ou travaillait un des protagonistes de l'affaire Grégory ?
Si c'est le cas, c'est une sacrée coïncidence parmi d'autres !

Je publie cet article réservé aux abonnés de l''est républicain plus pour info générale car je ne suis pas sur que l'affaire G puisse rejoindre comme indiqué cette juridiction ne répondant pas pour moi à la première condition…

Estelle Mouzin, Grégory, Dupont de Ligonnès... Les "cold cases" vont avoir leur juridiction spécialisée

Le ministre de la Justice doit annoncer mercredi la création d'un pôle spécialisé dans les affaire non résolues. Cette nouvelle juridiction devrait être basée en région parisienne, avec une compétence sur l'ensemble du territoire.

L'annonce doit être faite mercredi par Eric Dupond-Moretti lui-même, dans une interview à 20 Minutes.

Le ministre de la Justice doit confirmer la création d'une juridiction spécialisée pour traiter les « cold cases », ces affaires criminelles non résolues qui sommeillent parfois depuis des années dans les tribunaux. La France en compterait entre 200 et 300, dont certaines figurent parmi les dossiers les plus difficiles et mystérieux, comme l'affaire Grégory, la disparition d'Estelle Mouzin ou le familicide dont est soupçonné Xavier Dupont de Ligonnès.

L'idée est de créer un pôle judiciaire chargé de traiter ces affaires de façon continue : magistrats du parquet (chargés des poursuites), juges d'instruction (qui dirigent les enquêtes et établissent un dossier à charge et à décharge) et siège (chargés de juger et de condamner) y seraient affectés à plein temps.


Ils permettront « d’opérer des rapprochements entre des procédures complexes » et « d’adapter la carte judiciaire à ce type de criminalité sans limite géographique », avait argumenté le Garde des sceaux devant l'Assemblée nationale au printemps dernier.

Deux conditions impératives

Cette nouvelle structure est née de la loi pour la confiance dans l'institution judiciaire. Adopté par le Parlement en novembre dernier et promulgué au Journal officiel le 23 décembre, le texte prévoit la mise en place d'une compétence concurrente dans « un ou plusieurs tribunaux judiciaires désignés par décret » pour instruire et juger des faits de meurtre, assassinat, empoisonnement mais aussi viol, enlèvement et séquestration ainsi qu'actes de torture ou de barbarie, à deux conditions :

- Que ces crimes aient été commis «de manière répétée à des dates différentes par une même personne à l'encontre de différentes victimes »
- Que leur auteur n'ait pas pu être identifié dix-huit mois après les faits

La création de ce pôle intervient après la remise au ministre, en mars dernier, du rapport de la commission sur le traitement judiciaire des affaires non résolues, qu'avait dirigée Jacques Dallest, le procureur général de Grenoble. Le groupe de travail avait émis 26 recommandations, constatant notamment une « absence de coordination » entre les acteurs judiciaires dans ces dossiers.

Si Eric Dupond-Moretti a entendu la nécessité de regrouper les affaires non résolues, il devrait toutefois écarter la création de plusieurs pôles interrégionaux que Jacques Dallest et la commission préconisaient. Selon les informations du Figaro, c'est bien un seul pôle, à compétence nationale, qui sera installé, vraisemblablement au tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine) ou de Versailles (Yvelines).

Qui à la tête de ce pôle?

Deux magistrates semblent se dégager pour prendre la tête de cette juridiction. L'une d'elles, Sabine Kheris, apparaît même comme une évidence pour Me Didier Seban, l'avocat d'Eric Mouzin, qui est à la recherche de sa fille Estelle depuis 19 ans maintenant et qui milite pour la création d'un tel pôle.

C'est en effet cette magistrate expérimentée qui a réussi à arracher des aveux à Michel Fourniret dans ce dossier emblématique. « Je reconnais là un être qui n’est plus là par ma faute », avait-il dit en 2020 à la juge d’instruction qui avait mis au jour un ADN partiel d'Estelle Mouzin, retrouvé sur un matelas dans la maison de la sœur de l’Ogre des Ardennes, mort en mai dernier.

« Nous savons que Madame Khéris souhaite rejoindre ce pôle, déclarait le week-end dernier Didier Seban. Pour nous ce serait la meilleure situation. » Autre atout dans les mains de Sabine Kheris : elle a fait partie de la commission qui a travaillé sur le sujet autour de Jacques Dallest.

L'autre prétendante au poste se nomme Nathalie Turquey, et c'est à elle que l'on doit l'identification du « Grêlé », tueur en série qui échappait à la justice depuis 35 ans : soupçonné d'au moins cinq meurtres, François Vérove s'est suicidé en septembre dernier dans le Gard, alors que l'opiniâtre magistrate parisienne venait de le confondre.

Toutes deux sont décrites comme des juges d'instruction de devoir, qui cultivent le secret imposé par leur poste. Une discrétion naturelle qui pourrait être bousculée si l'une d'elles prend la tête de ce nouveau pôle judiciaire spécialisé. Celui-ci sera forcément regardé de près à son lancement. Notamment par tous les tribunaux de France qui devront lui céder leurs affaires non résolues. Sans doute à contrecœur.

Pour qu'il réussisse dans sa mission, ce pôle devra «avoir des moyens », estime Me Seban dans le secteur judiciaire mais aussi en investigation. "On manque cruellement d'enquêteurs criminels, regrette-t-il. La plupart sont maintenant sur le terrorisme. »

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Une nouvelle vidéo, "Le possible scénario d'un acte collectif" présente un scénario tout à fait plausible de l'enlèvement et de l'assassinat du petit Grégory. Son auteur est un membre de l'ancien forum de Claude Thinès, Vous avez dit Justice , qui a ouvert une chaine YouTube au nom de 1-2-3 Renard.

C'est un beau travail, rigoureux et original, présentant plusieurs hypothèses inédites sur certaines séquences du déroulement de l'enlèvement. Quelques idées très astucieuses ne trouvent pas d' éléments de confirmation formelle dans les pièces connues du dossier, mais cela ne les rend pas impossibles pour autant, quelques autres sont contredites par des données établies, mais ce ne sont que des points de détails mineurs  ne remettant pas en cause le scénario proposé dans son ensemble, qui reste fonctionnel. On ne peut qu'encourager et souhaiter la production d'analyses de cette affaire si difficile avec les mêmes sérieux, réflexion, et souci d'exactitude.

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Bonjour Electra.

Merci pour cette vidéo. C'est en effet un travail de recherche minutieux, rigoureux et très bien présenté, mais il ne tient pas compte d'un élément, essentiel à mon avis : certains passages du témoignage "capital" de Murielle.

En particulier, il ne faut jamais oublier ce passage dans son témoignage du 2 novembre 1984 :

"Nous sommes arrivés dans une localité que je ne connaissais pas. C’est le lendemain que j’ai appris qu’il s’agissait de Docelles. Arrivés dans ce village, Bernard est descendu avec le petit. Je n’ai pas quitté le véhicule. Je ne peux vous préciser le temps qu’il s’est absenté. Une chose est sûre, Bernard est revenu seul. Nous sommes repartis vers Aumontzey en passant par Bruyères, sans nous arrêter. Lorsque nous sommes arrivés, il devait être 17h30."../..
"Lorsque nous sommes arrivés à Docelles, je suis affirmative, Bernard a garé la voiture sur une place. Il n'a pas fouillé dans la voiture. Il a ouvert la portière arrière et a appelé le petit par son prénom "Grégory", puis sils sont partis. Je les ai regardés partir, mais je ne peux pas vous dire où ils sont allés."

C'est d'ailleurs sur ce point de son témoignage que le juge Lambert s'est en partie appuyé pour justifier sa décision de libérer Bernard Laroche.
Dans son ordonnance de mise en liberté, il écrit le 4 février 1985 :

"Murielle, outre les hésitations marquées dans le véhicule, a été incapable de reconnaître à Docelles la place où Laroche se serait arrêté avant de partir avec Gregory et de revenir seul. Que nous avons à nouveau posé la question, en présence de notre greffier, de savoir si elle disait la vérité, elle a répondu par l'affirmative ; que si Murielle souhaitait s'en tirer facilement il lui était aisé de designer cet endroit ; qu'il n'est pas exclu de penser, comme elle l'a déclaré, qu'elle se trouvait alors sous le coup d'une menace d'être envoyée dans une maison de correction si elle ne répétait pas devant nous ses déclarations."

Il n'est certes pas interdit d'estimer que le témoignage de Murielle puisse contenir un certain nombre d'imprécisions, de faux souvenirs ou même de pures inventions, et de choisir de ne retenir comme crédibles que certains passages et pas d'autres.
Rien n'empêche à partir de là d'envisager un scénario, comme le fait Kevin Gravelle, en s'appuyant sur certains éléments matériels connus et peu contestables mais tout en laissant vagabonder son imagination.
Pourquoi pas ? Je doute malgré tout que cela puisse faire avancer le schmilblic...

Casta a écrit:
Rien n'empêche à partir de là d'envisager un scénario, comme le fait Kevin Gravelle, en s'appuyant sur certains éléments matériels connus et peu contestables mais tout en laissant vagabonder son imagination.
Pourquoi pas ? Je doute malgré tout que cela puisse faire avancer le schmilblic...

Bonjour Casta,

Muriel n'a en effet jamais reconnu ni nommé Docelle d'elle même,  tu as raison de le rappeler, mais il faut rappeler aussi qu'à Lépanges, lors de la reconstitution bâclée menée par le juge Lambert le 5 novembre,  elle avait indiqué de prendre la direction de Bruyères, et c'est le chauffeur de la voiture qui d'autorité l'y a conduite, sur la place de l'Espine où en effet elle n'a rien reconnu. C'est bien pourquoi l'enquête actuelle envisage un autre point de remise de l'enfant à un ou des tiers, ce que fait également l'auteur de cette vidéo, en proposant d'ailleurs un lieu totalement inédit qui présente des caractéristiques interessantes.
Je ne vois pas du tout qui est Kevin Gravelle, pourrais tu développer un peu  ?

Electra,

C'est le nom qui s'affiche en tête des commentaires à côté de la vidéo. J'ai cru comprendre, à tort peut-être, que c'est le nom de l'auteur de cette vidéo.

Il est certain qu'il n'a été possible d'anesthésier, de ligoter et de mettre à l'eau cet enfant qu'à l'abri des regards d'éventuels témoins ; c'est essentiellement la raison pour laquelle on s'oriente vers des scénarios du style de celui proposé par l'auteur de cette vidéo. Un lieu discret pour l'anesthésie puis une mise à l'eau à la nuit tombée en plein centre-ville (et, donc, avec l'aide de complices).

Si on considère que le témoignage de Murielle est crédible et si elle avait été témoin oculaire de ce moment particulier, je ne vois pas bien pourquoi elle n'aurait pas mentionné ces détails lors de sa garde à vue... à moins bien sûr qu'elle n'ait participé activement à anesthésier et à ligoter l'enfant, ce qui n'est pas impossible.

Casta a écrit:Electra,

C'est le nom qui s'affiche en tête des commentaires à côté de la vidéo. J'ai cru comprendre, à tort peut-être, que c'est le nom de l'auteur de cette vidéo.

Non, pas du tout, j'ai vu entre-temps, c'est simplement le pseudo du signataire d'un commentaire.

« Il y a de nouvelles exper­tises géné­tiques en cours, c’est un peu la dernière chance, mais je crois que les résul­tats ne sont PAS BONS ».
EXIT MAG 29 mars 2022.


C’est dame Tourancheau qui dit cela, Conrié avait déjà vendu la mèche il y a un ou deux mois, on lui avait confié les résultats « à demi mot », puis il avait effacé.

Pas de chance ! trente huit ans après, RIEN… et si la direction prise n’était pas la bonne ?

Que veut dire " Pas bons " ? Des résultats discordants avec l'hypothèse Laroche et autres ou pas de résultats ?
Merci i

Bonjour,

Perso, je pense que çà n'a rien donné, ce qui ne me surprendrait pas

Pensez-vous que l’af­faire Grégory puisse connaître bien­tôt sa réso­lu­tion, comme celle du Grêlé ?

Il y a de nouvelles exper­tises géné­tiques en cours, c’est un peu la dernière chance, mais je crois que les résul­tats ne sont pas bons. Je garde un micro-espoir pour le couple Ville­min, car on n’est vrai­ment pas loin de la vérité dans le dossier. Mais faute de preuves, je crains qu’on ne puisse jamais l’élu­ci­der.

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Merci pour la réponse. Et dans ce cas, quelle issue probable à ces investigations ? Et les protagonistes, liliane, Ginette, etc sont-ils encore interrogés ?

Je crains fort que PT ait raison quand elle dit que cette affaire ne puisse être élucidée "faute de preuves"
C'est bien là tout le problème car on a beau avoir des hypothèses et même des convictions aucune preuve n'existe en rapport à part des faisceaux d'indices
Rien ne se recoupe dans cette affaire. par exemple Mu au départ indique qu'elle est rentrée à Aumontzey par le bus puis que BL est venu la chercher au collège et ont enlevé le petit G et qu'il part seul avec et revient sans puis elle se rétracte.
Le cousin affirme que Mu lui aurait confié que l'enfant a été remis à deux personnes qu'elle ne connaissait pas, autre point important mais resté discret elle aurait fait le trajet avec BL quelques jours avant le rapt.
S'ils sont avérés elle n'en a jamais parlé devant les gendarmes ni le juge.
Si c'est les Jcb qui reçoivent G elle les connaissait...

En juin 2017 des mises en examen ont eu lieu puis annulé à cause d'un vice de procédure. On nous dit que ce n'est pas inquiétant car çà n'a rien à voir avec la forme.
On s'attend et espère donc qu'après la longue bataille juridique sur la GAV de Mu et le dossier épuré que des mis en examen le soient de nouveau surtout que les déclarations de Mu devant le juge après sa GAV restent dans le dossier.
Mais le procureur Bosc indique en janvier 2020, qu'en l'état actuel du dossier il ne pense pas que de nouvelles MEE soient envisageables...
Donc si rien ne probant n'arrive au dossier il n'y aura pas de nouvelles MEE sur la base de 2017 ?
C'est difficile à comprendre, le dossier ne s'étant pas appauvri et on se demande si on n'a vraiment pas mis un coup de pied dans la fourmilière en 2017 avec tout l'arsenal utilisé espérant faire craquer quelqu'un mais çà n'a pas marché et retour à la case départ ?

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Merci pour votre réponse rapide et complète. On comprend dans les mots du Procureur Bosch que l'hypothèse de l'enlèvement par BL reste sa piste privilégiée. J'ignorais que Muriel avait été en reconnaissance avec BL précédemment ! Il y bien des points que nous ignorons !
Merci à vous et également à Electra .

Je me souviens avoir publié à l'époque l'article de l'est républicain où le cousin de Mu indique qu'elle lui a confié avoir fait le trajet avec BL quelques jours avant le crime mais ne l'ai pas retrouvé.
Par contre je trouve l'article de l'est républicain le lendemain du crime qui est toujours en ligne. J'ai été interpellé par ce véhicule vert déjà signalé le 17 octobre 1984.


Lépanges-sur-Vologne : Grégory, 4 ans 1/2 a été assassiné peu après son enlèvement
Il y a peu de mots pour qualifier l'ignoble meurtre commis hier soir à Lépanges-sur-Vologne. Grégory Villemin, 4 ans et demi, après avoir été enlevé devant son domicile, tandis qu'il jouait, a été lâchement noyé dans la Vologne, pieds et poings liés.

A 16 h 30, Grégory sort de l'école maternelle de Lépanges pour se rendre chez sa gardienne, dans un quartier H.L.M. de la commune. Une demi-heure plus tard, sa maman devait le reconduire à leur domicile, une bâtisse neuve datant de quelques années seulement.

Les parents de Gregory demeurent en effet à Lépanges depuis seulement quelques années. Son père, Jean-Marie, travaille dans la maitrise d'Autocoussin à La Chapelle-devant-Bruyéres. Ils viennent de construire un petit pavillon et semblent couler des jours paisibles.

Paisibles seulement en apparence. En effet, depuis quelque temps déjà, des bruits circulaient dans le village, faisant état d'agitation suspecte chez les Villemin. Coups de feu, portes brisées, menaces téléphoniques se seraient succédé depuis mois. A Lépanges, on avançait même l'hypothèse d'une affaire familiale.

"Ton fils, tu le retrouveras dans la Vologne"
Tout s'est passé très vite. L'enfant jouait devant la maison, tandis que sa mère vaquait à des occupations à l'intérieur. Une porte claque, une voiture démarre. Grégory a disparu. Quelques minutes plus tard, le téléphone : "Ton fils, tu ne le reverras jamais vivant, tu le retrouveras dans la Vologne". Aussitôt les recherches s'organisent autour du maire, M. Claudel. Les gendarmes des brigades environnantes, des pompiers, mais également des volontaires ratissent la région, les étangs, le canal et bien entendu, la Vologne.

Pieds et mains Iiés, une corde autour du cou
A 21 h 15, deux habitants de Docelles découvrent, à quelques mètres du pont Bailey, étendu sur les rochers une petite silhouette bleue. C'est Grégory.

Ses pieds et ses mains ont été liés, une corde serre également son cou, il git sans vie. II est encore habillé de son anorak bleu, de son bonnet et de ses petites chaussures qu'il avait lors de son
départ pour l'école.

L'ignoble assassin, car il est difficile de trouver d'autres mots pour qualifier une telle personne, a mis ses menaces à exécution. Matériellement, Ie petit Grégory n'a pu être jeté l'eau à Lépanges, distant de 4 kilomètres. C'est bien à Doceles qu'il devait être jeté dans les flots de la rivière.

A-t-il été assommé, a-t-il été chloroformé, ou été jeté froidement dans les eaux ? L’enquête le dira.

Bien entendu, A Lépanges comme à Docelles, c'était, hier soir, l'horreur. Comment un être humain a-t-il pu concevoir avec autant de machiavélisme un tel acte ?

Un véhicule de couleur verte
Un véhicule de couleur verte a été repéré rôdant dans les alentours. Dans la nuit, des suspects étaient déjà interrogés à la brigade de gendarmerie de Bruyères et le cercle se resserrait autour des proches de la famille.

Cet acte dépasse l'entendement, la famille du petit Grégory se sentait-elle menacée ? Ce qui est en tout cas certain, c'est que le père de l'enfant avait préféré mettre son numero de téléphone sur la liste rouge. Les autorités judiciaires et Ia gendarmerie étaient bien entendu sur place. L'horreur s'est abattue sur Lépanges et les enquêteurs devront mettre un nom sur
le responsable.

Dans la nuit à Docelles, on reparla de la peine de mort. Mais comment ce monstre a-t-il pu regarder dans les yeux le petit Grégory ?

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Cecilb a écrit:  J'ignorais  que Muriel  avait été en reconnaissance avec BL précédemment  ! Il y  bien des points que nous ignorons  !

Bonjour j'ai retrouvé l'article en question. Je n'ai pas connaissance que ce point ait été évoqué ailleurs par PF dans ses différentes apparitions médiatiques.
On ne sait si le cousin est influencé par ce qu'il sait de l'affaire comme tout le monde mais çà colle avec les déclarations de Mu en GAV, BL sort de la voiture avec G et revient seul mais elle en aurait vu plus...

Selon ce témoin tardif, Grégory aurait été remis à deux personnes. Il le confirme le 27 juin devant la juge d’instruction : « Ils ont roulé, il s’est arrêté, il a pris le gamin, il est sorti de la voiture et a remis le gamin à deux personnes, alors qu’il faisait presque nuit. Il est revenu sans le gosse. » Toujours lors de cette audition, Patrick Faivre assure aussi que Murielle lui aurait dit que trois ou quatre jours avant, elle avait déjà fait le parcours avec Bernard.


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