Les disparues de Seine et Marne

Riche en information l'émission d'aujourd'hui....

Je retiens particulièrement :
- Le portrait-robot génétique du tueur, de type caucasien ( donc possiblement un itinérant/étranger qui n'habite pas en France) et les yeux bleus.
- ADN mis dans différents fichiers européens, en vain ( pour l'instant)
- Recherche via la parentèle en cours actuellement....

Kassandra88 a écrit:Ont-ils parlé de la couleur des cheveux?

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Bonjour Kassandra,

Non, et j'ignore s'il est possible de savoir la couleur des cheveux avec le portrait-robot génétique.

La question que je me pose : est-ce que la recherche en généalogique génétique va être sous-traitée au FBI comme dans l'affaire dans l'affaire du prédateur des bois ?

Ils ont bien envoyé l'ADN du prédateur des bois au FBI, alors que lui n'a tué personne.
Je ne vois pas pourquoi ils ne le feraient pas pour un tueur d'enfant(s), qui plus est, qui court depuis plus longtemps.

Bonjour,

il y a des super nouvelles, le cabinet Seban a repris l'affaire, Philippe Guichard semble super motivé, et la juge Sabine Khéris est en charge du dossier.

PS : C'est quoi l'intelligence artificielle ? On greffe des cerveaux aux flics ?



Cordialement,

Le cabinet Seban a pas vraiment repris l'affaire, il était déjà avocat de la famille de Sabine Dumont. D'ailleurs il incite les avocats des autres familles à les rejoindre pour faire gonfler la partie civile.

En tout cas Thierry Lévêque mentionne les meurtres de Laurent et Piecko sans les nommer, c'est rassurant qu'elles ne soient pas totalement oubliées.

C 'est Philippe Guichard qui évoque, sans les nommer, les affaires Piecko et Laurent.
Il en déduit certaines similitudes évidentes.
Pourquoi pas l 'hypothese d' un type , qui aurait fait de la prison durant la période 1983 et 1987 ?

Manu à écrit :

C 'est Philippe Guichard qui évoque, sans les nommer, les affaires Piecko et Laurent.
Il en déduit certaines similitudes évidentes.
Pourquoi pas l 'hypothese d' un type , qui aurait fait de la prison entre la période 1983 et 1987 ?

Salut Manu,

tu sais que je fais une grande distinction entre le meurtre d'Hemma et celui de Sabine. . .Concernant le nocif qui a prit la vie d'Hemma, ton hypothèse est exactement ce que je pense, et voici ce que j'en écrivais à la page 15 de ce topic (Jeu 12 Nov - 9:52) :


'' Au sujet du tueur d'HEMMA GREEDHARRY  

J'ai entendu un jour un spécialiste Américain expliquer, je ne sais plus ou (sorry), que les tueurs qui laissaient des corps non dissimulés sur la voie publique sortaient de prison depuis peu. Il estimait ce délai à plus ou moins un mois et demi.
C'est à ce type d'auteur que me fait penser cette provocation sur la place du village, car l'individu montre une grande maitrise pour opérer sous le nez de tous, ce à quoi les détenus sont quotidiennement entrainés, car tout se troque en détention, tout se pratique, le deal, le sexe, l'agression, la corruption, le viol, et le tout sous haute surveillance!
Je citerai à titre d'exemple le meurtre de Mokhtaria Chaïb que Jacques Rancon laissera sur un terrain vague à la vue des habitations voisines. . .Plus tard pour Marie Hélène Gonzales, il dissimulera le corps qui ne sera retrouvé que six mois plus tard. . .Lorsqu'il tue  et expose Mokhtaria Chaïb, cela fait deux mois qu'il est libéré.
 


Cordialement,

C'est effectivement un point de vue très pertinent, tout comme l 'est également celui qui dissocie les meurtres Greedharry et Dumont.
L 'hypothese d'un seul et même tueur pour les affaires Piecko, Delmas et Vigneron, tiendrait en revanche la route.

Salut JM
Le journaliste de Marianne se rapproche de ton point de vue en ce qui concerne le portrait robot et la voiture blanche, pour l'affaire Dumont.
Il omet toutefois d'évoquer le fameux témoignage en 1988 de l 'auto stoppeur , témoignage troublant qui serait à l 'origine de la confirmation de ce portrait robot, que l 'on peut revoir en haut de cette page.

Meurtres de petites filles en 1987 : le pôle « cold cases » cherche la lumière
Après trente-six ans d’enquêtes ratées, les juges de Nanterre héritent de quatre crimes non résolus aux modes opératoires très proches.
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En 1987, Perrine Vigneron disparaissait en région parisienne. Plus de 35 ans plus tard, rien n'a permis d'élucider son meurtre. Mais la piste d'un tueur en série est privilégiée.

Perrine Vigneron avait seulement 7 ans lors de son enlèvement, le 3 juin 1987, à Bouleurs (Seine-et-Marne). Alors qu'elle devait se rendre à son cours de poterie, situé à seulement quelques mètres de chez elle, la petite fille s'est volatilisée. Son corps est finalement retrouvé le 27 juin suivant, dans un champ de colza, à Chelles.

Trois autres petites filles sont enlevées, violées puis assassinées avec le même mode opératoire. Il s'agit de Virginie Delmas, 10 ans, Hemma Davy-Greedharry, 10 ans, et Sabine Dumont, 9 ans, dont les corps ont été retrouvés dans la même région, entre mai et juin 1987.

Malgré la concomitance de ces affaires, il faut attendre plusieurs non-lieux pour que les enquêteurs envisagent la piste d'un même tueur en série pédocriminel. Ils décident finalement de rassembler ces dossiers, renommés "les meurtres du printemps 87".

Des doutes autour d'un bourreau incestueux
En 2009, la piste d'un père incestueux est étudiée. Lydia Gouardo, victime de son père pendant 28 ans, fait des révélations aux enquêteurs: son père, Raymond Gouardo, qui l'a séquestrée, violée, prostituée et avec qui elle a eu six enfants, serait le meurtrier de Perrine Vigneron.

Elle affirme que son père l'emmenait régulièrement dans le champ de colza où le corps de la fillette a été retrouvé pour la violer. Autre fait qui concorde avec les éléments de l'enquête: Raymond Gouardo roulait en camionnette blanche et alpaguait de jeunes filles, en présence de Lydia.

Elle se souvient également avoir regardé un reportage sur les quatre fillettes disparues à côté de son père. Et sa réaction l'a quelque peu étonné. Il aurait brusquement éteint la télévision, en déclarant: "Les parents n'ont qu'à mieux surveiller leurs enfants."

Les enquêteurs décident de faire exhumer le corps de Raymond, mort dix ans plus tôt, et de fouiller son domicile à la recherche de traces des petites filles. Les empreintes ADN relevées le mettent hors de cause dans l'affaire de Sabine Dumont. Mais pour le meurtre de Perrine Vigneron, rien ne permet de confirmer ou d'infirmer son implication.

Les parcours de tueurs en série étudiés
C'est finalement le pôle judiciaire de Nanterre, spécialisé dans les cold cases, qui a récupéré les dossiers, le 25 mai 2022, dans le but de faire la lumière sur la mort des petites filles. Mais d'après les premiers retours, les enquêteurs ne sont pas très optimistes quant à la résolution de ces affaires.

Dans le cas d'Hemma Davy-Greedharry, les scellés ont disparu, empêchant de pouvoir récupérer des preuves qui pourraient relancer l'enquête. Le juge d'instruction de Nanterre a décidé de délivrer un nouveau non-lieu. Pour les trois autres dossiers, d'autres pistes sont étudiées et notamment les parcours d'autres tueurs en série qui ont sévi dans ces années-là, comme Le Grêlé.

Quelle excellente nouvelle que ces affaires soient remises sur le devant de la scène.

Pour les meurtres de Perrine et Virginie je continue de penser que Guardo est le suspect n°1. Malheureusement faute d'ADN on ne saura sûrement jamais la vérité mais on pourrait peut-être s'en rapprocher.

Un individu de type caucasien pour le tueur de Sabine ça colle aussi beaucoup avec l'homme blond et trapu qui aurait été vu en compagnie de Hemma. Pour moi c'est 50/50 sur le fait qu'on ait affaire au même homme ou pas. La théorie de JM est très pertinente mais si l'homme qui a tué Hemma a eu le culot d'enflammer le corps en pleine ville, il a très bien pu aussi oser déposer Sabine au milieu d'une battue. C'est visiblement un tueur extrêmement audacieux et pervers qui voulait choquer l'opinion. Je crois aussi qu'il y a une forte probabilité qu'il ait fait de la prison.

Pour les cas Dumont et Greedharry, il faudrait chercher dans les archives tous les détenus caucasiens aux yeux bleus condamnés pour faits sexuels et libres au printemps 1987. On peut ensuite ajouter comme critères filtrants une résidence dans le sud parisien et un métier donnant accès à des substances inflammables. Si encore en vie, effectuer un test ADN et dans le cas contraire, convaincre les proches de donner le leur pour comparaison.

Par ailleurs je ne peux pas m'empêcher de faire une comparaison entre les meurtres du printemps 1987 en région parisienne et l'affaire Colin Pitchfork, survenue en Angleterre entre 1983 et 1986. Pour ceux qui ne connaissent pas, ce tueur d'adolescentes est le premier meurtrier jamais confondu par l'ADN :

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Deux jeunes filles avaient été tuées dans le même village de la banlieue de Leicester. La police était dans une impasse, jusqu'au moment où Alec Jeffreys, un scientifique de l'université de Leicester, a fait connaître une technique de son invention qui permettait d'isoler une empreinte ADN propre à chaque individu. Avec l'accord du gouvernement, la police a alors organisé une immense collecte d'ADN dans le périmètre autour des meurtres et a interrogé les récalcitrants. C'est comme ça que le tueur a fini par être coincé.

Exactement au même moment, en France, nous avons eu ces quatre meurtres ignobles... qui ne sont toujours pas résolus. Imaginez si en 1987 on avait appliqué la méthode des Britanniques à Bièvres ?

Salut Kassandra,

dans l'article sous la vidéo, il est écrit :

'' laissant l'ombre planer sur les meurtres des "oubliées   du printemps 87"

C'est une erreur, elles ne sont pas oubliées, du tout, la presse parle souvent des fillettes, elles ne sont pas un lointain souvenir, elles sont présentes, même pour des anonymes comme nous qui ne les avons pas connues.
L'oubli n'a pas non plus eu lieu pour Cécile Bloch, et c'est l'élément qui a permis de démasquer cet odieux Vérove.
Rappelles toi l'époque du forum France 2. . .Un grand nombre de nocifs sont tombés depuis. Le malfaisant qui a prit la vie de Sabine tombera lui aussi, Tic tac, tic tac. . .


Cordialement,

Salut JM,

Contrairement au cas Sabine Dumont, on pouvait un peu considérer que les 3 , voire 5 autres cas, ont été quelques peu oubliés, jusqu'à ces derniers mois.

Salut Manu,

on en parle moins c'est vrai, et quand on le fait, c'est au travers de l'histoire de Sabine. Serait ce à cause de la présence de l'ADN du nuisible récolté sur Sabine qui fait cette différence ?

Cette trace qui, toujours 36 plus tard risque de se mettre à table, et donne de la vie à son dossier plus qu'aux autres, je crois.

Cordialement,

Kassandra88 a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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Au sujet des PR, j'ai revu le FELA sur Guy Georges et un enquêteur expliquait que le taux de résolution d'affaire grâce à un PR est de moins de 5%. Bien sur il faut quand même les faire mais généralement ça ne mène pas très loin.

Une question à laquelle l'article ne répond à priori pas : qui est l'auteur du PR dans l'affaire Dumont ?