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Message par Tristanduvar Lun Oct 16 2023, 14:23

Cold cases : comment les policiers de l’OCRVP fouillent le passé

​​​​​​​Ils sont 74 enquêteurs français à reprendre en main une cinquantaine de dossiers criminels jamais résolus. Disparitions, meurtres ou crimes sériels au mystère toujours entier. Leur but : trouver enfin une réponse à apporter aux familles des victimes. Nous avons été les rencontrer à l'OCRVP.

L’office central de répression de la violence aux personnes (OCRVP) s’étend sur l’ensemble du 6e étage du bâtiment du ministère de l’Intérieur au 101 rue Trois Fontanots à Nanterre.

C’est le patron du service qui reçoit. Le commissaire divisionnaire Franck Dannerolle est l’ancien adjoint de la direction du renseignement intérieur, mais surtout, avant cela, un flic de terrain.
Il dirige ses équipes avec une connaissance pointue des réalités auxquelles sont confrontés les enquêteurs en charge de la résolution des fameux « cold cases », dont le terme anglais est désormais passé dans la langue française pour désigner ces affaires non résolues, ces cadavres refroidis par le temps.
Sous la houlette de trois magistrats du pôle "cold cases" de Nanterre créé le 1er mars 2022, mais aussi de juges d’instruction des quatre coins de France, les 70 policiers et 4 gendarmes de l’OCRVP se divisent en groupes spécialisés sur différents d'affaires.

Des dossiers vieux de 40 ans
Ils planchent sur une cinquantaine de dossiers. Un chiffre amené à grossir. « Les dossiers que nous traitons ont entre une dizaine et une quarantaine d’années d’ancienneté, précise Franck Dannerolle. Nous n’avons pas de dossiers plus vieux que la fin des années 1970, pour la simple raison qu’il y a de fortes probabilités que l’auteur, les proches de la victime et les témoins soient décédés. Le nombre de cold cases est d’ailleurs probablement sous-évalué en France. L’estimation actuelle est entre 200 et 300. Nos voisins allemands, à titre de comparaison, estiment les leurs à 4000. Aux états-Unis, même si le pays est immense, ils en ont 24 000. »

Identifier les "cold cases"
L’une des missions de ce pôle spécialisé dans les "cold cases" est de les recenser et les identifier. « On a plusieurs centaines de dossiers identifiés, assure le patron de l’OCRVP. Nous effectuons de la veille de dossiers, on fait le tour des enquêteurs, on fait parler les actuels chefs de service mais aussi les anciens. On étudie de vieux dossiers pour trouver des mentions d’autres affaires. On se demande « Que sont-ils devenus ? » et on remet le train dessus. »

Les disparitions inquiétantes
Quatre grands types d’affaires occupent les enquêteurs de l’OCRVP : les disparitions inquiétantes d’abord. Léa Petitgas, 20 ans, disparue en 2017 à Nantes, Mathieu Haulbert, 10 ans, en 1983 à Peyroules ou encore Cécile Vallin, 17 ans, en 1997 à Saint-Jean-de-Maurienne sont autant de visages évanouis dans la nature du jour au lendemain.
Les enquêteurs tachent bien des années plus tard de les retrouver et d'apporter une réponse aux parents, aux proches de ces jeunes.

Les meurtres et crimes sériels
Les meurtres occupent également les enquêteurs qui doivent remonter le temps pour retrouver un meurtrier, comme celui de Miyreim Huysien, une prostituée bulgare en 2017 à Paris.
Les crimes sériels, qu’il s’agisse de viols ou de meurtres, sont également une part importante des "cold cases" traités par l’OCRVP. Un travail de fourmi qui permet d’identifier des criminels en série, mais aussi les faits qui leur sont reprochés. À leur palmarès, l’interpellation de Bruno Llambrich, le prédateur des bois, interpellé en décembre 2022.

Les victimes françaises à l'étranger
Un autre groupe enquête sur les crimes ou disparitions de Français à l’étranger. Un travail complexe puisqu’il s’agit d’œuvrer à distance en collaboration avec les ambassades françaises et les services d’enquête étrangers. Les policiers de l’OCRVP ont ainsi participé à résoudre le meurtre du jeune Français, Eliot Charlet, 24 ans en Croatie, sauvagement étranglé et brûlé.
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Message par Tristanduvar Sam Oct 21 2023, 19:26

À Chassieu, ce samedi 21 octobre 2023, a lieu une marche blanche en hommage à Christiane Commeau, assassinée en 2004. Enlevée dans le Rhône, elle avait été retrouvée morte dans le département voisin de l'Ain. Le dossier a été repris l'an dernier par le pôle Cold Case de Nanterre. De son côté, la famille poursuit son combat pour la vérité.
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Un vieux dossier, avec pas beaucoup d'indices, pas d'ADN sous le coude, je ne suis pas optimiste quant à une résolution sous peu de l'affaire......

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Message par Kassandra88 Lun Oct 23 2023, 08:42

UN MYSTÈRE VIEUX DE 36 ANS: VIRGINIE RAYMOND, RETROUVÉE MORTE À 16 ANS DANS LA CUISINE FAMILIALE

Le meurtre de Virginie Raymond, en 1987 à Besançon, reste encore aujourd'hui non élucidé. Alors que le dossier a été transféré au pôle de Nanterre, les proches de la jeune victime espèrent toujours.
Il y a 36 ans, le 20 octobre 1987, Virginie Raymond, une adolescente de 16 ans, était retrouvée morte. Elle gisait dans une mare de sang sur le sol de la cuisine du domicile familial, à Besançon (Doubs). C'est sa mère qui a découvert son corps dans l'après-midi. Une autopsie est rapidement pratiquée et révèle qu'elle a été tuée de 14 coups de couteau dans la poitrine, dont certains ont été plantés en plein cœur, comme le rapporte Le Parisien.

Ce qui intrigue tout de suite les enquêteurs, c'est que la porte d'entrée de l'appartement n'a pas été forcée. Ils se demandent donc si la jeune fille connaissait son meurtrier. Un appel à témoins est lancé pour tenter d'obtenir des informations.

Un passant révèle avoir vu deux jeunes hommes, âgés de 25 ans, à bord d'une 4L rouge. Il indique qu'ils ont demandé leur chemin pour se rendre jusqu'à l'immeuble où vivait la jeune fille. Toutes les investigations sont donc dirigées vers cette piste, mais les agents vont rapidement déchanter lorsqu'ils découvrent que 350 véhicules du même type sont recensés dans la région.

Où est l'arme du crime?
Autre élément qui intéresse les enquêteurs, l'arme de crime. Car depuis le meurtre de Virginie Raymond, celle-ci reste introuvable. D'après l'autopsie, il s'agirait d'un couteau de boucher dont la lame mesurerait entre 15 et 20 centimètres.

Malgré les moyens mis en œuvre pour retrouver le meurtrier de l'adolescente, un non-lieu est finalement rendu en 1997, soit dix ans après sa mort. En guise de compensation, ses parents reçoivent la somme de 15.200 euros. Préférant rendre justice à leur fille, ils décident d'offrir cet argent à celui qui "livrera un témoignage faisant aboutir l'enquête", comme le rapportent nos confrères. Mais cette offre n'aboutira à rien.

Sans jamais perdre espoir, ses parents vont redoubler d'efforts pour parler de l'affaire dans les médias et insister auprès des magistrats pour relancer l'enquête.

Le pôle de Nanterre comme dernier espoir
Le 27 novembre 2019, la police judiciaire de Besançon accepte de lancer un appel à témoins en espérant que, 32 ans plus tard, des langues se délient.

Les enquêteurs étudient également la piste d'un photographe qui accostait les jeunes filles dans la rue pour leur proposer de poser pour lui. La jeune fille voulant être reporter-photographe aurait pu tomber dans ses filets. Ils souhaitent donc obtenir des témoignages dans ce sens et demandent que "toutes les femmes nées entre 1964 et 1976 qui, sur Besançon et alors qu'elles étaient encore adolescentes, ont pu être accostées dans la rue par un homme les sollicitant pour être prises en photo" se manifestent.

Ils souhaitent également que les voisins de Virginie Raymond essaient de se souvenir d'un détail datant du jour des faits et qui pourrait les mettre sur une nouvelle piste.

En octobre 2022, le dossier du meurtre de la jeune fille est finalement confié à de nouveaux juges d'instruction spécialisés en affaires non élucidées, à Nanterre, selon L'Est Républicain. Surtout que des traces ADN et des objets saisis sur la scène de crime ont été conservés et pourraient encore servir à révéler la vérité. Un nouvel espoir pour son père, qui n'a jamais baissé les bras.


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Message par Kassandra88 Lun Oct 23 2023, 08:52

Bonjour,

Nous nous étions intéressé à cette affaire sur le fil grêlé parce qu'un occupant de la 4L était décrit comme ayant la peau du visage grêlée même si déjà à l'époque nous avions compris que "peau grêlée" était à prendre avec des pincettes.

Mais le 20 octobre 87, Vérove agressait Laurie C. et Eloïse L.
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et j'ai toujours trouvé peu crédible le fait qu'il puisse les agresser le matin à Paris puis se rendre à Besançon pour tuer Virginie dans l'après midi.

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Message par Kassandra88 Lun Oct 23 2023, 09:02

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Message par Tristanduvar Mar Oct 24 2023, 13:18

Cold cases : sur la piste des personnes disparues
Certaines se sont évanouies dans la nature depuis plus de 20 ans. Les enquêteurs du pôle cold case de l’OCRVP remuent ciel et terre pour les retrouver.


Il y a des affaires qui marquent forcément les esprits. Les policiers n’en sont pas exempts. Flavien est enquêteur à la cellule cold case de l’OCRVP (Office centrale de répression de la violence aux personnes) au sein du groupe « disparitions inquiétantes ». L’histoire de Lucas Tronche le hante encore.

L’adolescent de 16 ans se volatilise le 18 mars 2015 à Bagnols-sur-Cèze. Une fois n’est pas coutume, l’OCRVP qui intervient généralement en renfort au moins 18 mois après un fait, est cosaisie dès le début aux côtés de la PJ de Montpellier. « On a étudié toutes les pistes. L’exploitation des vidéos de la ville n’a rien donné. La maison de la famille est isolée au milieu des vignes, on a regardé tous les promeneurs, tous les ouvriers agricoles, tous les joggeurs », se souvient Flavien.

Travail minutieux
En temps normal, son travail consiste en premier lieu à une revue complète d’un dossier d’enquête : des centaines d’auditions, de rapports, des perquisitions, des expertises, des vidéos. Les enquêteurs de la cellule cold case démarrent par une large lecture de tous ces éléments qu’ils répertorient dans un tableau en s’interrogeant sur les pistes étudiées : sont-elles ouvertes ou fermées.

En ce qui concerne la disparition de Lucas Tronche, ils ont œuvré « en direct », aux côtés des policiers de la PJ. « De 2015 à 2021, on a recoupé tout ça, insiste-t-il. On nous a parlé d’un gars suspect vu par deux personnes dans les vignes. On n’arrivait pas à savoir qui c’était. On a affiché son portrait-robot, on a passé des heures et des heures de visionnage des images de vidéo surveillance. Il s’avère que c’était un SDF ».

Comprendre qui est la victime
Mais au fil de toutes ces années, aucun élément ne s’est détaché. Flavien rappelle qu’ils ont creusé les quatre pistes principales lors d’une disparition inquiétante : « La fugue, l’accident, le suicide avec la volonté de ne pas être retrouvé, comme pour Antoine Zoïa (1), et le crime, détaille Flavien. On cherche quelle piste on va privilégier. »

Avec méthode et rigueur, les enquêteurs réalisent la victimologie, c’est-à-dire « l’étude de la victime de fond en comble ». « On épluche tous les albums photos de la famille, tous les bulletins scolaires, etc. Si on a une vidéo de la personne disparue, on regarde avec un psycho-criminologue pour voir s’ils perçoivent un profil suicidaire », détaille l’enquêteur de l’OCRVP. « Lucas était un gamin équilibré, pas suicidaire. On pensait plus à un crime. » Un emploi du temps très poussé est réalisé « quasiment minute par minute » sur les derniers jours et dernières heures précédant la disparition. La téléphonie est également épluchée.

Entendre tous les témoins
Autre élément clé à réaliser dès la reprise d’une enquête : intégrer le profil génétique de la personne disparue du FNAEG, le fichier national des empreintes génétiques. S’il est dédié aux auteurs d’infractions pénales, les personnes disparues dans des circonstances inquiétantes y sont de plus en plus intégrées, dans l’espoir de retrouver leur trace dans une autre enquête.

Des appels à témoins peuvent être aussi à nouveau diffusés, même s’ils débouchent parfois sur des informations farfelues. « Dans l’affaire Lucas Tronche, des voyants nous ont dit qu’il était dans une secte au Canada, d’autres en Corse. Des apprentis enquêteurs accusaient son père. On vérifie tout et on classe. C’est assez chronophage », explique Flavien.

Relier un crime à un auteur connu
Pourtant, parfois, l’appel à témoins peut être déterminant. « Nous avons pu relier la disparition d’Estelle Mouzin à Fourniret grâce au témoignage d’un type qui connaissait Fourniret. Il nous dit : « Je connais Michel, je travaille dans le même village des Ardennes. Je l’ai recroisé sur une aire d’autoroute en janvier 2003 sur l’A4 à Paris près de Guermantes. » On est allé l’entendre et son témoignage était très crédible. Il se souvenait de la neige, qu’il allait à un enterrement. Il a vu sur cette aire une vieille camionnette, un mec est sorti des toilettes et il a reconnu Michel Fourniret. Pourtant, Fourniret disait qu’il était en Belgique. »

Ce témoignage tombe en 2018 suite à un nouvel appel à témoin. Il a permis de prouver la présence de l’ogre des Ardennes à proximité de Guermantes, là où la petite Estelle Mouzin est enlevée le 9 janvier 2003.

Nouvelles battues
En 2016, « Antoine Zaïa disparaît dans les mêmes conditions que Lucas Tronche, on effectue un bornage, on était dans la même zone, mais il s’est avéré que c’était un suicide (1), ajoute Flavien, qui a craint à l’époque à un auteur en série. Pour Lucas, on avait des traces de bornage quelques jours après à proximité de la maison. C’est une partie haute sur 4 km. On n’exclut pas l’accident. On décide de regarder s’il a pu faire une chute d’un point haut dans un endroit inaccessible. Ce sont les gardes-chasses qui nous donnent quatre zones et on fait une randonnée pour les explorer avec eux. »

Comme pour les autres disparitions inquiétantes, les enquêteurs de l’OCRVP réétudient les zones où des fouilles et battues ont été réalisées. Parfois, les ratissages de gendarmerie ont pu être effectués déjà une dizaine de fois dans la même zone, mais il n’est pas impossible d’être passé à côté d’un corps sans le voir, notamment quand il s’agit d’une zone escarpée. C’est précisément le cas pour le jeune Lucas Tronche.

« On repère depuis le bas un point haut, un endroit où les chasseurs ne vont jamais. Nous nous sommes lancés dans une randonnée dans les orties, dans les broussailles, et arrivés en haut, nous avons été rejoints par les pompiers du GRIMP (groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux) », explique Flavien. Les pompiers ont descendu la paroi en rappel, déblayant la végétation à la machette.

Lucas, enfin retrouvé
« Les fouilles ont duré toute une semaine, et lors de la dernière fouille, le 24 juin 2021, ils ont trouvé le sac à dos et la doudoune de Lucas, le policier marque une pause, manifestement ému. Le pompier est passé une première fois sans les voir puis il est tombé dessus. Nous avons délimité la zone en scène de crime. On a retrouvé le téléphone portable de Lucas, qui a été une mine d’informations. On a pu voir que la dernière application ouverte était l’appareil photo. Lucas a probablement voulu prendre une photo, un selfie et est tombé. »
Flavien décrit la corniche qui forme un avancement au-dessus du vide, un endroit privilégié en effet pour faire une photo. Mais également très dangereux.

Un lien avec les parents
Flavien, son groupe et les policiers de la PJ doivent alors apporter la terrible découverte aux parents de Lucas. « Les disparitions, il n’y a pas pire pour les parents. Sans réponse, leur deuil est impossible, raconte Flavien. Le temps s’arrête à ce moment. Nous avons développé une très bonne relation avec la famille Tronche. Et on a pu leur apporter une réponse. Ce sont des moments très forts. On s’est tous pris dans les bras. On est revenus quelques mois après pour l’enterrement. »

Même si l’issue est dramatique, Flavien sait qu’il a apporté une réponse indispensable aux parents de Lucas Tronche. Des réponses qui tardent parfois à venir. Le pôle cold case travaille d’arrache-pied sur d’autres disparitions. Comme celle de Cécile Vallin. À 17 ans, Cécile part se promener le 8 juin 1997 à Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie. Elle s’apprêtait à passer l’épreuve de philo au bac. L’OCRVP travaillait déjà sur l’affaire mais a été saisie à nouveau l’an dernier avec la création du pôle cold case à Nanterre.

« On a refait les fouilles, on espérait trouver une chaussure, quelque chose. On a ciblé des zones très denses avec un drone. On a établi un damier, détaille Flavien. Ici aussi, on connaît très bien le père. On aimerait leur donner une réponse. Surtout, ils ne veulent pas de non-lieu. » C’est la hantise des proches d’une personne disparue : que l’affaire soit classée. Mais tant que de nouveaux actes d’enquête sont décidés par le juge d’instruction, les enquêteurs explorent encore toutes les pistes, avec acharnement et détermination.

(1) L’adolescent de 16 ans disparaît le 1er mars 2016. En partant, il dit à ses parents « je reviens », mais il ne reparaîtra jamais. D’importantes battues sont organisées mais il faut attendre 2018, et le passage d’un chasseur pour que le corps d’Antoine Zoïa soit retrouvé pendu à Clarensac près de Nîmes, dans une zone isolée. Le garçon n’avait laissé aucun mot pour expliquer son geste.
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Message par Sortcière Sam Oct 28 2023, 14:45

Une affaire élucidée !
Dommage je ne suis pas abonnée.

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Message par Kassandra88 Sam Oct 28 2023, 18:04

202451ŦSortcière a écrit:Une affaire élucidée !
Dommage je ne suis pas abonnée.

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Bonjour Sortcière,

Je ne suis pas abonnée, mais j'ai trouvé ceci:

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Message par Sortcière Sam Oct 28 2023, 21:15

Bonsoir Kass,

Merci.

Ca montre le niveau des enquêtes ...
En 2 temps 3 mouvements le pôle de Nanterre a sorti l'affaire.

A noter :
"Ce dossier et son issue rappellent l'indispensable nécessité du prélèvement génétique sur les personnes non identifiées avant leur inhumation, ce qui n'est malheureusement pas le cas", a aussi rappelé Me Seban dans son communiqué.

C'est à désespérer ...
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Message par Tristanduvar Sam Oct 28 2023, 23:09

À ce jour il y a 724 797 traces ADN non identifiées dans le FNAEG, il y a des traces qui ne risque pas de "matché" si l'auteur est mort sous X et n'a pas été prélevé.

Le prélèvement génétique systématique des personnes mortes sous X permettrait aussi de résoudre toutes sortes d'affaires.... Du simple cambriolage, à un cold case vieux de plusieurs décennies.

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Message par Tristanduvar Mer Nov 15 2023, 02:06

« Je suis révoltée de ce qu’on me fait subir depuis dix ans, de la faillite des différents intervenants de l’enquête. » Sylvie Kellens n’a jamais eu pour habitude de mâcher ses mots, surtout depuis ce funeste jour du 23 novembre 2013, où son fils Louis, 14 ans, est retrouvé mort, pendu, à 100 m du domicile familial de Pontpoint (Oise).

Depuis maintenant dix ans, la maman dévastée par le chagrin mène un combat titanesque pour connaître la « vérité » sur ce drame, refusant un classement sans suite en 2018, pour obtenir une réouverture de l’enquête en 2021 pour homicide

Mais au fil des années, Sylvie Kellens s‘exaspère du manque d’investigations et souhaite désormais que l’enquête sur la mort de Louis soit menée par une autre juridiction que celle de Senlis. Le 4 août dernier, une demande a été déposée pour que le dossier soit transféré au pôle cold case du parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine), où travaillent des magistrats spécialisés dans les dossiers anciens non élucidés.

En un an d’existence, cette nouvelle juridiction a déjà fait aboutir des enquêtes, notamment en rattachant trois cold cases au tueur en série Michel Fourniret, dont la disparition de la jeune Estelle Mouzin en 2003.
« Je suis allé voir le parquet et la juge d’instruction de Senlis, ainsi que le parquet du pôle cold case de Nanterre pour appuyer notre démarche, indique Me Gil Madec, l’avocat de Sylvie Kelllens. Il faut l’accord des deux parquets, ce qui peut prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Sylvie Kellens est convaincue que tout n’a pas été vérifié au cours de l’enquête et elle fait plus confiance aux banques de données et aux capacités d’investigation du pôle cold case pour pouvoir le faire. »

« Nous sommes bien dans un cas d’homicide »
Parmi les scellés du dossier figurent notamment les relevés de la borne téléphonique la plus proche des lieux du drame, avec les numéros de téléphone qui l’ont actionné le 23 novembre 2013 ou encore la liste des véhicules identiques à celui vu sur les lieux par plusieurs témoins.

« Il y a clairement dans ce dossier des éléments qui indiquent une action extérieure dans son décès, détaille Me Madec. Il y a cet utilitaire blanc vu sur les lieux de la mort, durant le laps de temps, très court, environ 15 minutes, où est survenue sa mort. Il y a ensuite des traces ADN relevées sur le lien autour de son cou, identiques à celles retrouvées en mai 2018 sur les lieux d’un vol à la roulotte qui a eu lieu à moins de 10 km de Pontpoint. Il y a aussi des traces retrouvées sur son corps et d’autres petits éléments qui démontrent que nous sommes bien dans un cas d’homicide. »

Cette conviction que son fils a été tué par un tiers a toujours habité Sylvie Kellens, mais elle a dû batailler pour que d’autres la partagent, particulièrement au niveau des personnes impliquées dans l’enquête. « Il y a eu une volonté manifeste de classer l’affaire, mais ça ne se fera pas comme ça, martèle Sylvie Kellens. Je ne ferai jamais le deuil de mon fils, même si certains me prennent pour une folle. »

Au fil des ans, le comité de soutien qui s’était constitué pour l’épauler s’est peu à peu étiolé. « Je n’en veux pas aux gens, je peux comprendre leur lassitude, j’aurais juste aimé que certains prennent la peine de me dire qu’ils abandonnaient, je ne leur en aurais pas voulu. »

Certaines phrases, entendues dans le village de Pontpoint lui ont fait mal : « J’entends des Ça fait 10 ans, c’est bon maintenant ! Ou encore Elle nous emm…. celle-là avec ses marches blanches… Mais je n’ai pas demandé que mon fils soit assassiné. »

L’an passé, la mort d’Armstrong, le chien de Louis, a ravivé les douleurs et emporté un ultime morceau de l’adolescent disparu. À l’approche du triste 10e anniversaire de la disparition de son fils, une marche blanche sera organisée ce samedi 18 novembre, à 14h30, au départ du centre-bourg de Pontpoint, où se rassembleront anonymes et élus du secteur.

« J’aimerais associer d’autres familles dans des situations proches de la mienne à cette marche. J’aimerais que cette marche soit une prise de conscience pour tout le monde, souligne Sylvie Kellens. Les gens n’ont pas conscience du danger. »
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Message par Tristanduvar Mer Nov 15 2023, 02:08

Affaire que je découvre, c'est toujours bon de mettre en "lumière" des affaires comme ça....
Cet ADN inconnu au FNAEG (source Courier Picard du 21.06.23) qui se retrouve sur le lien autour du cou d'un supposé suicide, et sur les lieux d'un autre méfait, distant d'une dizaine de kilomètres cinq ans après c'est accablant pour l'auteur. Il y a forcément intervention d'une tierce personne. J'espère que l'ADN finira par "matché" histoire de.....

Après pour le reste, c'est vraiment une enquête bâclée dans les grandes largeurs :
L’affaire de Louis, c’est une enquête bâclée, étouffée, l’existence de faute lourdes et volontaires, des pièces matérielles détruites par OPJ, des listes téléphoniques gardées sous silence huit années durant et qui à ma connaissance ne sont toujours pas étudiées en profondeur. C’est aussi un juge qui refuse de me rencontrer pendant 3 ans malgré mes demandes répétées. Je n’avance rien sans preuve», énumère cette mère aimante. Un mystérieux utilitaire C’est qu’un élément majeur a immédiatement interpellé Sylvie à l’époque. Il s’agit d’un véhicule de type utilitaire blanc présent sur les lieux de la découverte du corps de Louis. Un véhicule dont la présence était confirmée par plusieurs témoins dont deux pompiers présents sur les lieux du drame. Le véhicule s’est volatilisé.
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Message par Kassandra88 Ven Déc 08 2023, 11:05

Elle est bien mise à mal la cellule cold cases:
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Message par Tristanduvar Mar Jan 02 2024, 22:57

2024

Demain à paraître dans les colonnes du Parisien, une affaire mystérieuse et pas médiatique : l'affaire Arlette Coutin, disparue à Annecy en février 2012.
L'enquête a été confiée au pôle cold case de Nanterre la semaine dernière.

Avec la masse de dossiers, je me demande si au pôle cold case ils ont suffisamment d'effectifs humains pour être pleinement productifs.

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Message par Kassandra88 Mer Jan 03 2024, 09:00

209603ŦTristanduvar a écrit:2024

Demain à paraître dans les colonnes du Parisien, une affaire mystérieuse et pas médiatique : l'affaire Arlette Coutin, disparue à Annecy en février 2012.
L'enquête a été confiée au pôle cold case de Nanterre la semaine dernière.

Avec la masse de dossiers, je me demande si au pôle cold case ils ont suffisamment d'effectifs humains pour être pleinement productifs.

Disparue depuis 2012, Arlette, le fantôme du lac d’Annecy : « Je la vois dans mes rêves chaque nuit »
Suicide ou meurtre ? Arlette Coutin, 57 ans, s’est volatilisée une nuit de février 2012. Les soupçons contre son mari, accusé par son propre fils, n’ont pas pu être étayés et le corps n’a jamais été retrouvé. Une énigme transmise au pôle cold case de Nanterre.

Par Louise Colcombet, envoyée spéciale à Annecy (Haute-Savoie)
Le 3 janvier 2024 à 06h45

Les dernières brumes du matin ont tiré leur révérence, laissant le soleil occuper tout l’espace. Yeux clos, elle savoure un instant la chaleur des rayons sur son visage tandis qu’à quelques mètres, museau fumant dans l’air glacial, son chien trottine le long des berges désertes du club nautique et des eaux translucides du lac d’Annecy (Haute-Savoie).

La sonnerie, insistante, la tire brusquement de sa rêverie. En cette matinée hivernale, pas âme qui vive autour d’elle hormis ce tintement qui, bientôt, la guide jusqu’à l’extrémité du ponton et ce sac à dos couvert de givre. À l’intérieur, le téléphone affiche une cinquantaine d’appels en absence. La promeneuse recompose le dernier numéro : au bout du fil, Jean-François Vulliez.

Des clés, un thermos, une paire de lunettes…
Il est 8h45, ce 24 février 2012. Le retraité vient précisément de pousser les portes de la gendarmerie pour signaler la disparition de son épouse, dont il est sans nouvelles depuis la veille, quand — espoir — « Arlette » s’affiche sur l’écran de son iPhone. Las. La découverte du portable fait encore monter l’angoisse d’un cran.

Outre le sac contenant le téléphone et un trousseau de clés, la promeneuse décrit une paire de lunettes à monture rose orangé, une bouteille d’eau et un thermos en aluminium, posés eux aussi sur le ponton. Et, appuyée le long d’un muret, une bicyclette noire. Les affaires d’Arlette Coutin.

Un étonnant mensonge
« Je ne comprends toujours pas pourquoi elle est venue jusqu’ici », soupire Jean-François Vulliez, reparcourant en voiture, près de douze ans plus tard, le trajet supposé de son épouse. Alors que le lac est au bout de leur rue, pas moins de 3,5 km séparent le club nautique de Veyrier-du-Lac du domicile que partageait le couple jusqu’à cette nuit du 23 au 24 février 2012.

Ce soir-là, ce passionné d’images et ancien photographe siège à l’assemblée générale du caméra club d’Annecy. À 19 heures, il prévient sa femme qu’il dîne avec ses amis et enchaîne sur une projection. « Elle m’a dit qu’elle allait au cinéma avec une copine, qu’on se retrouverait vers minuit », rembobine-t-il. Mais à son retour, l’appartement est vide.

Le retraité s’inquiète immédiatement. En vingt-cinq ans de vie commune, jamais Arlette n’a agi de la sorte. Sportive accomplie, elle ne se déplace qu’à vélo mais jamais la nuit, par peur du noir. À 4h30, paniqué, Jean-François Vulliez prévient sa belle-famille. Laquelle découvre au petit matin, stupéfaite, qu’il n’a jamais été question de cinéma : l’amie d’Arlette est en vacances loin d’Annecy.

Des plongeurs sont immédiatement requis pour sonder le lac, qui va dès lors concentrer toutes les attentions. Localement, une légende raconte qu’une châtelaine ayant pactisé avec le diable gît dans ses profondeurs, attirant à elle les malheureux qui s’y baignent. Régulièrement, ses vastes eaux bleues sont en effet le théâtre de drames — noyades accidentelles, suicides aussi.

Arlette n’a laissé aucun mot. Mais elle avait été très affectée par le décès de son frère, trois mois auparavant. On venait également de lui diagnostiquer un problème à la thyroïde, « un truc bénin », nuance Jean-François Vulliez. Elle aurait enfin mal vécu le fait de se voir vieillir, au point de faire récemment des injections au visage. Pas son genre. Et puis, il y a cette étrange histoire de cinéma…

D’importants moyens de recherches sont déployés durant plusieurs jours : chiens pisteurs, hélicoptère et même un sonar, permettant d’explorer le lac jusqu’à 60 m de fond. Quelques mois plus tôt, ce nouvel outil avait permis de remonter plusieurs corps, piégés dans la vase depuis des années et que l’on ne cherchait plus. Mais Arlette reste introuvable.

« Elle n’avait aucune raison de partir »
Son entourage est perplexe. Ancienne secrétaire du tennis club, la jeune retraitée vivait confortablement, formant avec son époux un couple harmonieux, adepte des voyages en camping-car. Pour tous, l’hypothèse d’un amant ou d’une disparition volontaire tient encore moins la route que celle du suicide. Et si certains l’avaient récemment vue amaigrie, un peu éteinte, la plupart évoquent une femme égale à elle-même, dynamique, sociable et altruiste bien qu’un peu secrète. Son propre médecin écarte toute dépression.

« Elle n’avait aucune raison de partir », confirme Jean-François Vulliez, perdu. Arlette venait d’acquérir un vélo de course, un appartement sur plan, et de réserver un voyage aux États-Unis. Ce 24 février, elle devait emmener au ski le petit-fils de son époux, qu’elle considérait comme le sien, elle-même n’ayant jamais eu d’enfant. Surtout, elle n’aurait jamais abandonné sa mère, dont elle était très proche. L’enquête se referme à l’été 2013, sans corps ni réponse.

Décrit par son propre fils comme cupide et violent
Elle va rebondir de manière spectaculaire un an et demi plus tard, à la faveur des accusations du propre fils de Jean-François Vulliez. Celui-ci confie aux gendarmes avoir nourri des doutes sur l’implication de son père dès le premier jour, notamment en constatant à son arrivée que sa voiture était rentrée dans le garage. Peu compatible avec des recherches menées toute la nuit.

En audition, il se lâche, décrit un homme manipulateur, faussement attristé par la disparition d’Arlette. Mais aussi capricieux, nombriliste, obsédé par l’argent et, surtout, capable de violences. Ce que sa sœur et sa mère, qui avait obtenu le divorce, confirment. Sa conviction est telle, explique sans ciller le fils, qu’il avait mené ses propres recherches en montagne, quinze jours plus tard, dans les coins à champignons fréquentés par son père. Et qu’il refuse, depuis, de lui confier son fils.

« Ne cherchez pas, elle est dans le lac »
Les deux hommes sont alors en conflit ouvert, Jean-François Vulliez ayant lancé une procédure pour obtenir des droits de garde, son fils répliquant par une plainte après une altercation avec sa femme, et du harcèlement téléphonique. Pour autant, les gendarmes croient le fils sincère et rouvrent l’enquête, cette fois-ci pour meurtre.

Réentendus, les membres de la famille d’Arlette pointent à leur tour des bizarreries qui, en 2012, n’avaient pas été prises en compte. Sur place, le frère de la disparue, décrite comme « bordélique », avait d’emblée tiqué sur ces affaires trop bien rangées sur le ponton, lui faisant l’effet d’une mise en scène.

Avant même cette découverte, Jean-François Vulliez leur avait d’ailleurs dit — mais pas aux gendarmes : « Ne cherchez pas, elle est dans le lac ». En pleurs, il aurait ajouté qu’Arlette, quelques heures avant sa disparition, s’était plainte de vieillir, lui disant qu’elle ne « voudrait pas (lui) faire de peine ».

Aujourd’hui, l’intéressé conteste ces propos, mais confirme avoir eu l’intuition que son épouse pouvait être au lac. Lui-même s’y était rendu, à 2h24 précises, selon un mot laissé à son intention, mais dont il ne parlera aux gendarmes que des mois plus tard. « L’une de nos voisines s’était suicidée comme ça quelques années plus tôt », éclaire Jean-François Vulliez au sujet de ce terrible pressentiment.

Le mari change complètement d’attitude
La famille d’Arlette évoque aussi sa volte-face totale depuis la disparition. Le beau-frère drôle et sympathique qu’ils ont côtoyé pendant des années s’est mué en enfant gâté, outrancier et colérique. « Lors d’un repas à Pâques 2012, il avait fait un scandale en hurlant à ma mère qu’Arlette était une salope, qu’elle était partie avec un mec. Il avait même arraché de la vigne en partant », se souvient Marie, sœur aînée de la disparue.

La brouille est alors totale, Jean-François Vulliez accusant sa belle-mère d’avoir volé des bijoux d’Arlette, la harcelant au point qu’elle fera installer une chaînette sur sa porte, par peur qu’il ne rentre chez elle. « Moi-même, j’avais dit à mes voisins que s’il m’arrivait quelque chose, il faudrait chercher de son côté », abonde Marie.

Un alibi solide
En 2016, puis en 2018, les gendarmes cuisinent Jean-François Vulliez, pointent ses oublis et ses approximations. Ils notent que le couple, aisé, était marié en séparation de biens, mais qu’Arlette venait de signer une donation au dernier vivant. Or, à peine deux ans plus tard, son mari tentera de faire prononcer son décès. Ils s’interrogent aussi sur ce renvoi d’appel du téléphone fixe vers le portable du mari, mis en place quelques jours avant la disparition.

Mais des doutes ne font pas des preuves. Et, surtout, Jean-François Vulliez a un alibi à partir de 16 heures, confirmé par plusieurs témoins. Arlette est alors aperçue par des voisins puis appelle sa mère depuis son domicile. À 19h09, son portable reçoit bien un coup de fil de son mari. Les investigations sur la téléphonie, indigentes, ne permettent guère d’en savoir plus.

« Ils voulaient à tout prix me faire avouer, on se serait cru dans une série policière ! » s’agace aujourd’hui Jean-François Vulliez, évoquant la saisie de ses ordinateurs, son appartement sondé à l’aide d’un géoradar et d’un produit pour révéler des traces de sang. « J’ai dû refaire la peinture à mes frais, peste-t-il. Je ne demande que ça, moi, qu’ils trouvent. Mais c’est un peu facile d’accuser le mari… Le dossier est vide ! »

Faute d’éléments, Jean-François Vulliez échappe à une mise en examen et, en 2018, est placé par le juge d’instruction sous le statut de témoin assisté. Un entre-deux « révélateur des carences de l’enquête qui pèsent injustement sur les épaules de mon client, fustige Me Jean-François Jullien, son avocat. Le dossier s’est focalisé sur une piste qui est une impasse, on l’a rouvert à la faveur d’accusations non vérifiées, mais il n’y a plus rien à exploiter. Il faut savoir renoncer ».

Aucune investigation, il est vrai, n’a été menée auprès du cinéma. Le téléphone d’Arlette, jamais exploité ni placé sous scellé, est introuvable. Trop tard aussi pour vérifier, comme l’affirme Marie, que son beau-frère n’avait appelé ni pompiers ni hôpitaux avant qu’elle ne le lui suggère.

Depuis, le fils de Jean-François Vulliez est également revenu sur ses accusations, aussi mutique qu’il s’était montré bavard à l’époque. Entre-temps, il a divorcé, et son père l’a aidé financièrement pour conserver sa maison, sans que l’on sache lequel des deux événements a pu générer ce revirement spectaculaire.

« On me reproche tout, y compris de ne pas avoir de photo d’Arlette à la maison. Alors que je suis effondré, que je la vois dans mes rêves chaque nuit », soupire Jean-François Vulliez, « rongé » par les « odieux soupçons » qui pèsent contre lui. « Je voudrais qu’on arrête de m’accuser sans preuve et enfin faire mon deuil. »

Mais à 81 ans, le retraité n’en a peut-être pas terminé avec la justice. Alors qu’il demandait à nouveau que le décès soit prononcé, le dossier a été transmis en février dernier au pôle cold case de Nanterre (Hauts-de-Seine), une nouvelle juridiction créée spécifiquement pour les affaires irrésolues.

« Elle ne s’est pas enterrée toute seule ! »
« Si elle m’a menti, c’est peut-être qu’elle avait rendez-vous, et que ça a mal tourné », suggère encore Jean-François Vulliez, faute de piste. Seule certitude à ses yeux : Arlette n’est plus de ce monde.

Sa famille en a une autre, renforcée par une nouvelle fouille infructueuse dans le lac, en 2016. « Ma sœur ne s’est pas suicidée. La veille encore, elle était avec nous, radieuse… Et elle ne s’est pas enterrée toute seule ! » tonne Marie, chez qui un doute à aussi fait son chemin. Le même que celui du fils de Jean-François Vulliez. « Dès le début, il nous disait que son père aurait très bien pu transporter le corps dans un drap, ça nous avait fait froid dans le dos. » Mais personne n’y avait vraiment cru, jugeant l’homme trop falot pour un projet d’une telle envergure. En 2017, l’affaire Daval, du nom de ce mari éploré, si frêle en apparence et qui avouera avoir atrocement tué sa femme Alexia, l’a bousculée. « Et si ça s’était passé entre minuit et 4 heures ? » s’interroge parfois Marie.

Les premières années, la famille se recueillait à chaque date anniversaire au bord du lac, déposant des fleurs sur l’eau. Face à l’évidence, elle a renoncé. Comme dans toute affaire de disparition, les questions font souvent plus de mal que les réponses. Marie n’en souhaiterait qu’une, toute simple. « Je pense à Arlette tous les jours, souffle-t-elle, émue. Si ma sœur est morte, j’aimerais juste le savoir… »

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Message par Tristanduvar Dim Jan 07 2024, 17:47

Cold cases : comment les psycho-criminologues font avancer les enquêtes
Au sein de l’Office central de répression de la violence aux personnes (OCRVP), trois spécialistes en psychologie travaillent en appui des enquêteurs. Leurs méthodes d’analyse comportementale permettent de mettre en lumière des profils de meurtriers ou de violeurs.


Ils sont trois psycho-criminologues, psychologues de formation, à œuvre au sein de l’OCRVP. Christophe est l’un d’entre eux : « Nous travaillons sur les constatations, les relevés de police technique et scientifique et sur les relevés médicaux, énumère-t-il. En gros, notre boulot reconstitue ce qu’il s’est passé en s’appuyant sur le travail des autres. On essaye de savoir comment ça commence, comment ça continue et comment ça se termine. On veut comprendre l’auteur du crime et lui donner une motivation. »

Dessiner le profil de l’auteur
Le comportement de l’auteur va ainsi être passé au crible. Les psycho-criminologues étudient ce qui a influencé ses actions et ses réactions. Ils finissent par mettre au point son profil.

Avec modestie, Christophe explique qu’il travaille comme une aide aux enquêteurs et que son métier n’est pas une science exacte. « Mais on peut apporter une hypothèse nouvelle, tempère-t-il. Si nous parvenons à identifier un mobile, cela va aider les enquêteurs lors de l’interpellation d’un suspect ou de plusieurs suspects. Ils vont pouvoir savoir lequel est le plus susceptible d’avoir commis le crime. »

Préparer les interrogatoires
Leur soutien intervient également lors des gardes à vue de suspects. « En établissant un profil, on a déjà des premiers éléments sur la manière dont le suspect va se comporter pendant l’audition. C’est donc intéressant d’avoir un profil en amont afin de développer une stratégie relationnelle, analyse le spécialiste. C’est un peu comme aux échecs. Il faut avoir un coup d’avance et ne pas rester figé sur quelque chose si on s’aperçoit que cela ne marche pas. »

Retrouver les personnes disparues
Les psycho-criminologues – qu’il ne faut surtout pas appeler « profileurs », terme venu des États-Unis, qui n’est plus employé même au sein du FBI – ont également un rôle important lors d’affaires de disparitions inquiétantes.

« On n’a rien, à part la victime. On ne peut que travailler sur son historique, son histoire. Ce qui a entouré les jours précédant sa disparition, par exemple, explique Christophe. Selon le profil de la victime, on essaie de déterminer s’il s’agit d’un crime, d’un accident ou d’un suicide. Dans l’affaire Lucas Tronche, je me suis rendu à son domicile une semaine après sa disparition, lorsque les enquêteurs entendaient la famille. On a pu compléter le profil. Il est apparu assez évident qu’il n’avait pas fait de fugue. J’ai pu voir sa chambre et la première vision que j’en ai, ce sont des pierres disposées sur un sac en plastique sous la fenêtre. Le père m’a dit qu’il avait dû faire ça juste avant de partir, car ce n’était pas leur emplacement habituel. Lucas, passionné de géologie, devait donc prévoir de les ranger ensuite. »

Toutes ces analyses « aiguillent les enquêteurs, c’est une forme d’accompagnement », conclut Christophe. Dans le cas de Lucas Tronche, c'est en partie le profil de la victime qui a permis de faire avancer l’enquête et de résoudre l'affaire. Six ans après sa disparition, ses affaires et des ossements ont été découverts près de chez ses parents. En épluchant le téléphone de l'adolescent, les enquêteurs ont pu conclure à un accident
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Message par Manor Dim Jan 14 2024, 15:01

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Ça parle de 3 parcours criminels qui sont étudiés à Nanterre.
- On parle enfin de Alègre et de Edith Schleichardt comme potentielle victime.
- De Lelandais aussi, Adrien Fiorello est évoqué sans être nommé.
- Rien de nouveau concernant Van Coppernolle.
Alain Bauer dit qu'initialement 9 parcours criminels étaient étudiés et qu'il n'en reste plus que 7. Ça me paraît curieux. On sait que Fourniret/Olivier le sont encore. Vérove aussi. Je me demande si l'information est réelle ou non car je ne vois pas qui on peut soustraire parmi les 9 hormis Trémeau (à cause de la prescription des viols et de la difficulté de les prouver).

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Message par Kassandra88 Mar Fév 20 2024, 23:38

134 coldcases en Belgique

Damien Vervaeren, fait partie des magistrats qui cherchent les disparus. En Belgique, ils sont 134. Des coldcases pour la plupart. "Cela nous tient à cœur parce qu'il n'y a rien de pire pour une famille de ne pas avoir de réponse. Ces dossiers ne font jamais l'objet d'un classement sans suite". L’enquête se poursuit tant qu’il n’y a pas de corps. Damien Vervaeren poursuit : "On continue de chercher de façon moins active, mais on compte sur de nouveaux témoignages, de nouveaux indices ou sur la nouvelle technologie parfois. Il y a 15, 20, 30, on ne pouvait pas analyser les ossements".


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Message par Cyclope Jeu Fév 22 2024, 00:26

210291ŦManor a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ça parle de 3 parcours criminels qui sont étudiés à Nanterre.
- On parle enfin de Alègre et de Edith Schleichardt comme potentielle victime.
- De Lelandais aussi, Adrien Fiorello est évoqué sans être nommé.
- Rien de nouveau concernant Van Coppernolle.
Alain Bauer dit qu'initialement 9 parcours criminels étaient étudiés et qu'il n'en reste plus que 7. Ça me paraît curieux. On sait que Fourniret/Olivier le sont encore. Vérove aussi. Je me demande si l'information est réelle ou non car je ne vois pas qui on peut soustraire parmi les 9 hormis Trémeau (à cause de la prescription des viols et de la difficulté de les prouver).

Depuis le début je me demande un peu pourquoi Trémeau est inclus dans la liste puisqu'il n'a jamais été condamné pour un meurtre et, à ma connaissance, jamais soupçonné. C'est vrai, ses agressions étaient particulièrement violentes avec un mode opératoire qui faisait penser par certains aspects à Guy Georges et à Vérove. Par contre, avec les moyens limités dont dispose la cellule, pourquoi travailler sur cet auteur qui n'est pas connu pour avoir tué une victime, et pas par exemple sur des individus comme par exemple Francis HEAULMES, Louis POIRSON (on est à peu près sur qu'il y a au moins une vieille dame non identifiée parmis ses victimes), Michel LAMBIN, Yves BUREAUX (cet homme parfaitement inséré a tué, démembré et probablement torturé une retraitée qu'il ne connaissait pas en 2009 lien), Marc DELPECH, Jacky MARTIN (meurtrier d'Anne-Sophie Girollet et suspect intéressant pour d'autres cas NE des "disparues de l'A6), Jean-Marc REISER...

Mais peut-être que les enquêteurs ont (ou avaient) des éléments sur Trémeau qui permettaient de le soupçonner dans d'autres affaires.
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Message par Manor Lun Fév 26 2024, 16:52

Pour moi le parcours de Trémeau a été fouillé pour trouver une raison de le remettre en prison vu qu'il n'a pas changé d'un iota et est en provocation permanente. Mais c'est plus compliqué de prouver un viol, même après 2005, et le délai de prescription est réduit.
Le parcours de Heaulme n'est pas officiellement fouillé à Nanterre mais il l'a déjà été par d'autres offices donc on peut imaginer qu'ils ont les dossiers, de plus l'affaire Jean-Joseph Clément pour laquelle il est mis en examen devrait être rattaché au pôle.
Michel Lambin doit être jugé pour deux assassinats cette année.
Yves Bureau c'est un cas basique, il y en a plein des comme lui.
Le dossier Tatiana Andujar est à Nanterre et il y a de fortes présomptions envers Delpech donc on peut imaginer que sa vie a été décortiquée.
Jacky Martin est un délinquant multiple qui a passé beaucoup d'années en prison mais oui je pense et espère que ses années de liberté ont été fouillées.
Reiser est de nouveau mis en examen pour la disparition de Françoise Hohmann donc on peut imaginer que son passé est étudié, il a beaucoup voyagé aussi donc ça reste complexe.

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Message par ruth Ven Mar 01 2024, 14:25

"INVITÉ RTL - Pôle cold cases : "105 procédures suivies et traitées" actuellement, indique le procureur de la République de Nanterre" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Interview de Pascal Prache, procureur de la République de Nanterre, en charge du pôle Cold Cases
Le pôle a deux ans déjà !


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Message par Tristanduvar Ven Mar 01 2024, 19:35

"Cold cases" : comment la justice enquête sur les parcours de vie des tueurs et criminels en série
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Depuis la création en 2022 du pôle dédié aux crimes en série ou non élucidés au tribunal judiciaire de Nanterre, une procédure inédite permet de retracer le parcours de vie de certains criminels, ou de personnes soupçonnées de l'être.
Tristanduvar
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Message par ruth Mar Mar 05 2024, 11:36


"INFO RTL - Monique Olivier entendue le 11 mars sur la disparition de Lydie Logé" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

M. Olivier sera entendue le 11 mars par la juge Kheiris au pôle Cold Cases, concernant l'affaire Lydie Logé.

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Message par Sourisverte Mar Mar 05 2024, 13:10



Merci pour cette info Tristan, elle m’intéresse beaucoup.
Je crois savoir ce dont il s’agit

Un extrait:

Ce parcours criminel à la française est un outil juridique unique au monde. "On s'inspire des expériences aux Etats-Unis, aux Pays-Bas et en Belgique, mais on n'a pas dupliqué un système : il n'existe pas d'équivalent"…
Un "outil étonnant", "encore en construction"

c’est une excellente nouvelle méthode, c’est vrai
Malheureusement réservée à la cellule cold case!
Donc la lenteur judiciaire sera préservée lol
J’ai souri en lisant qu’il était toujours en construction
Il sera certainement unique, car déjà obsolète
Il mettront des mois à faire ce qu’on peut faire généralement en quelques petites heures, du moins pour les faits datant de moins de 15 ans
Comme on dit, je dis cela et je dis rien ;-)
Sourisverte
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Message par Casta Mar Mar 05 2024, 16:54

Ce qui serait bien, c'est qu'il y ait au sein de ce Pôle au moins une personne qui fasse le bilan pour chaque affaire élucidée de ce qui a dysfonctionné pour que ces enquêtes n'aboutissent pas.
Forts de tous ces enseignements, on pourrait peut-être tenter de trouver les failles et les points faibles dans ces enquêtes ratées et tenter d'y remédier dans le futur.

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