famille Lauringe

Claire a écrit:

chris0706 a écrit:@ Claire

Nuance: "Elie" figure deux fois dans le carnet 1986 (s'il faut en croire K & S)
Et... les auteurs ayant eu accès au(x) carnet(s) n'indiquent pas spécifiquement de mention dans celui de 1987.
Mais elle y figure nécessairement, au moins une fois: sinon, comment expliquer qu'elle orthographie le nom de deux façons différentes ?
Très possible qu'il ait donné nom et adresse bidon en décembre, notés sur calepin.
A mon sens, François alias Elie a repris contact au début de son mois de battement, fin mars / début avril.
C'est là qu'elle aura mentionné sur son carnet 87: "Vu Elie Louringe", ou un truc de ce style.
Qu'ils se soient croisés dans la rue ou qu'il soit venu sonner, ça restera un mystère -même si c'est un point mineur.

A priori le calepin est... un calepin.
Il n'est pas destiné à couvrir une année ou une autre.
Juste à répertorier noms, adresses, numéros des contacts.
D'ailleurs, les coordonnées des "Mûller" (famille) côtoient étrangement "Lauringe", alphabet oblige.

Cf fin du post précédent, concernant un pseudo Elie qui se serait évanoui dans la nature après le rapport décevant du 3 décembre.
A mon sens, la messe est dite.

Dans le Tourancheau: Elie Lauringe est mentionné en Décembre 1986 dans le carnet 1986 d'Irmie , et puis c'est tout... Tourancheau dit qu'il n'y a pas de mention de Lauringe dans le carnet 1987.

Dans K-S page 154, je lis que "Lauringe" est mentionné dans le répertoire d'adresses du carnet 1987 à la même page que les Mueller (famille d'Irmie). C'est ce que tu as rappelé plus haut.

Mais les trois auteurs (T et K-S) semblent s'accorder pour dire que dans le carnet 1987, on ne trouve pas de date de RV ou de rencontre d'Irmie avec Elie Lauringe.

Donc je repose ma question: quelles sont les preuves qu'Irmie a revu Elie Lauringe en 1987 ?
Je suis têtue je sais:

"Nadine Morano, sors de ce corps !"

Tu dis que chacun des carnets comporte sa partie calepin à la fin ?
Dans ce cas, il n'y aurait donc que deux articles, ainsi que Kass l'a souvent souligné. Mais si deux ont été retrouvés dans le sac à main, quid du 3ème qu'un sous-fifre de Vasquez a récupéré au studio, dans le porte-documents selon K & S ?
Vraiment, encore des incohérences, au delà du point crucial concernant ses casernes successives.

Je ne peux répondre à ta question que par une autre interrogation: si la mention "Elie Lauringe + adresse" figure dans la partie calepin du carnet 1987, où donc se trouve reporté "Elie Louringe" ? Début décembre 1986, il n'y a que deux mentions du prénom, d'après K & S (à moins qu'ils ne se soient mélangé les pinceaux). En tout cas, très improbable qu'elle ait fait figurer les coordonnées d'Elie Lauringe / Louringe sur le calepin de chacun des deux carnets. L'une des mentions doit nécessairement figurer dans la partie "Journal". Et si en décembre 86 on ne trouve que "Elie"...

Carine Hutsebaut, qui a eu accès à ces pièces écrites il y a une 20aine d'années, serait d'un grand secours pour éclairer ce point.
@Kass: j'ai cru comprendre que tu es en contact avec elle, pourrais-tu t'enquérir ? Merci.

Edit: oups, j'oubliais l'essentiel = comment expliquer qu'aucun "François" (ou autre, si Vérove s'est pris un pseudo) ne figure apparemment dans le carnet 1987, pour la période fin mars / mi avril (à savoir, entre le début du mois de convalo et le départ d'IM en Bavière) ?
Les semaines après le meurtre, les enquêteurs ont logé et interrogé TOUS les hommes figurant dans le carnet...
A moins de supposer que le seul qu'elle ait omis de reporter soit justement l'assassin, rencontré qques semaines avant sa mort.
Un peu tiré par les cheveux...

chris0706 a écrit:

Claire a écrit:

chris0706 a écrit:@ Claire

Nuance: "Elie" figure deux fois dans le carnet 1986 (s'il faut en croire K & S)
Et... les auteurs ayant eu accès au(x) carnet(s) n'indiquent pas spécifiquement de mention dans celui de 1987.
Mais elle y figure nécessairement, au moins une fois: sinon, comment expliquer qu'elle orthographie le nom de deux façons différentes ?
Très possible qu'il ait donné nom et adresse bidon en décembre, notés sur calepin.
A mon sens, François alias Elie a repris contact au début de son mois de battement, fin mars / début avril.
C'est là qu'elle aura mentionné sur son carnet 87: "Vu Elie Louringe", ou un truc de ce style.
Qu'ils se soient croisés dans la rue ou qu'il soit venu sonner, ça restera un mystère -même si c'est un point mineur.

A priori le calepin est... un calepin.
Il n'est pas destiné à couvrir une année ou une autre.
Juste à répertorier noms, adresses, numéros des contacts.
D'ailleurs, les coordonnées des "Mûller" (famille) côtoient étrangement "Lauringe", alphabet oblige.

Cf fin du post précédent, concernant un pseudo Elie qui se serait évanoui dans la nature après le rapport décevant du 3 décembre.
A mon sens, la messe est dite.

Dans le Tourancheau: Elie Lauringe est mentionné en Décembre 1986 dans le carnet 1986 d'Irmie , et puis c'est tout... Tourancheau dit qu'il n'y a pas de mention de Lauringe dans le carnet 1987.

Dans K-S page 154, je lis que "Lauringe" est mentionné dans le répertoire d'adresses du carnet 1987 à la même page que les Mueller (famille d'Irmie). C'est ce que tu as rappelé plus haut.

Mais les trois auteurs (T et K-S) semblent s'accorder pour dire que dans le carnet 1987, on ne trouve pas de date de RV ou de rencontre d'Irmie avec Elie Lauringe.

Donc je repose ma question: quelles sont les preuves qu'Irmie a revu Elie Lauringe en 1987 ?
Je suis têtue je sais:

"Nadine Morano, sors de ce corps !"

Tu dis que chacun des carnets comporte sa partie calepin à la fin ?
Dans ce cas, il n'y aurait donc que deux articles, ainsi que Kass l'a souvent souligné. Mais si deux ont été retrouvés dans le sac à main, quid du 3ème qu'un sous-fifre de Vasquez a récupéré au studio, dans le porte-documents selon K & S ?
Vraiment, encore des incohérences, au delà du point crucial concernant ses casernes successives.

Je ne peux répondre à ta question que par une autre interrogation: si la mention "Elie Lauringe + adresse" figure dans la partie calepin du carnet 1987, où donc se trouve reporté "Elie Louringe" ? Début décembre 1986, il n'y a que deux mentions du prénom, d'après K & S (à moins qu'ils ne se soient mélangé les pinceaux). En tout cas, très improbable qu'elle ait fait figurer les coordonnées d'Elie Lauringe / Louringe sur le calepin de chacun des deux carnets. L'une des mentions doit nécessairement figurer dans la partie "Journal". Et si en décembre 86 on ne trouve que "Elie"...

Carine Hutsebaut, qui a eu accès à ces pièces écrites il y a une 20aine d'années, serait d'un grand secours pour éclairer ce point.
@Kass: j'ai cru comprendre que tu es en contact avec elle, pourrais-tu t'enquérir ? Merci.

Edit: oups, j'oubliais l'essentiel = comment expliquer qu'aucun "François" (ou autre, si Vérove s'est pris un pseudo) ne figure apparemment dans le carnet 1987, pour la période fin mars / mi avril (à savoir, entre le début du mois de convalo et le départ d'IM en Bavière) ?
Les semaines après le meurtre, les enquêteurs ont logé et interrogé TOUS les hommes figurant dans le carnet...
A moins de supposer que le seul qu'elle ait omis de reporter soit justement l'assassin, rencontré qques semaines avant sa mort.
Un peu tiré par les cheveux...

On va dire les choses autrement. Les livres de PT et K-S n'apportent pas de preuves suffisantes pour pouvoir affirmer que Elie= le G, même
si c'est plausible.

A moins de supposer que le seul qu'elle ait omis de reporter soit justement l'assassin, rencontré qques semaines avant sa mort.
Cette hypothèse, sans être la plus probable, ne peut être exclue compte tenu de ce que j'ai lu dans ces deux livres.
Maintenant, peut etre que le dossier contient plus d'éléments sur cette question que ce qui est rapporté dans les deux livres.. ??

Bonjour à tous,

    Je réalise n'avoir jamais mentionné sur le forum une hypothèse qui me court depuis longtemps dans la tête, sur l'origine du pseudo "Elie".
    Si c'est bien Vérove, ne s'agit-il pas plutôt de "Hélie" ?
    Et spécifiquement Hélie Denoix de Saint-Marc, personnage au parcours haut en couleurs mais assez sulfureux:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
    Tradi, baroudeur, ultra de l'Algérie française...
    A l'époque des crimes GR, St-Marc l'ancien soldat maudit venait d'être réhabilité et restauré dans tous ses droits.
    Tout pour plaire à un François V.

     Pour ce qui est du Lauringe / Louringe, plusieurs possibilités d'anagramme ont été proposés ici au fil des années...


    @ Claire (je viens juste de voir ton post)
     Possible aussi qu'après avoir eu "le zèle des néophytes" pour noter scrupuleusement ses rencontres à l'automne 86, elle ait un peu levé le pied par la suite.
     Et que F.Vérove ne soit d'ailleurs pas le seul à avoir été omis. Perso je n'y crois guère.
     Mais, tant qu'on n'aura pas directement accès aux carnets, on en sera réduit à spéculer.
     Les auteurs du futur auront peut-être plus de chance, lorsque ce dossier sera devenu "a closed case", et non plus en cours d'instruction.
     Voilà, j'y go, bonne journée à tous

Kassandra88 a écrit:@Chris "
   Si c'est bien Vérove, ne s'agit-il pas plutôt de "Hélie" ?

Les recherches des internautes ne se sont pas limitées à Lauringe. Elie (et toutes les variants orthographiques qui vont avec) peut à la fois être un prénom et un patronyme. Beaucoup d'échanges à ce sujet n'ont bien sur pas été rendus publics.

Certes. L'autre jour encore, on a évoqué une inversion du style Laurent Gely.

On a souvent supposé que le tueur -si c'est bien lui- prêtait un sens symbolique à ce pseudo.
D'où les importantes recherches sur forums et ailleurs, depuis des années, concernant le Prophète Elie / le "Ilya" du roman de Gontcharov.

N'ayant qu'assez peu de culture religieuse ou sur la littérature russe, j'apporte juste une petite pièce d'historien à l'édifice.
Sachant que le milieu gendarmerie d'élite où a vécu Vérove dans les années 80 était à coup sûr gangrené par les idéologies nationalistes. Beaucoup ont dû y avoir entendu parler du mythe Hélie de St Marc.