Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Casta a écrit:

Mike68 a écrit:Il faut surtout faire en sorte que ça ne se reproduise plus - On a droit à des hommages , on allume des bougies , on met des fleurs , on s'indigne très fort et....APRES ?

Bonjour Mike

Bien sûr qu'il faut tout faire, mais comment faire plus et quoi faire de plus, concrètement ? La France est au niveau "Sécurité renforcée - Risque attentat" et ça n'empêche pas ce type d'actes abominables d'idéologues criminels isolés. On ne peut tout de même pas poster des militaires dans les 45 mille églises de France.

C'est le pire de l'inhumanité qui assassine sans raison les meilleurs de êtres humains.
J'ai entendu l'histoire de cette dame aide-soignante de 40 ans, mère de trois enfants, qui a été poignardée à mort et qui a réussi à atteindre un fast-food à côté de l'église. Elle a trouvé la force de dire "dites à mes enfants que je les aime" avant de succomber.

Salut Casta - On sous-estime le danger Islamiste - A situation d'exception , mesures d'exception : fermeture des frontières , expulsion de tous les Fichés S étrangers , déchéance de la nationalité
française (ce qui serait - déjà - hautement symbolique) pour les binationaux , puis expulsion - Pour les...."français" , il existe une législation qui n'est jamais utilisée : c'est "l'intelligence avec l'ennemi" ,
le tarif , c'est 30 ans fermes - Est-ce que nos dirigeants vont dans cette direction ? NON , absolument pas.

le niveau "Sécurité renforcée - Risque attentat" , c'est très bien , mais en faisant ça , on traite les conséquences , pas les causes !

Moi je vais m'équiper ! (je plaisante)
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Sortcière a écrit:On croit rêver !

«Il s'agit d'une manifestation, rien de plus», a précisé la préfecture, après la diffusion de vidéos sur Twitter montrant des dizaines de manifestants brandissant des drapeaux turcs et criant «Allah Akbar» («Dieu est le plus grand», en arabe) dans le centre de Dijon. Les manifestants sont filmés brandissant le poing en défilant avant d'être repoussés par des tirs de gaz lacrymogène vers la gare.

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Allah ne doit pas être de leur côté, un gros tremblement de terre vient de détruire Izmir en partie, gros dégats, on attend le décompte des victimes.
Samos ( île grecque) est également touchée, dans une bien moindre mesure semble-t-il...

Kassandra88 a écrit:Une mère qui pleure un fils encore vivant ... mais pas un mot sur les victimes
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Bonsoir Kassandra - Tu remarqueras également que nos braves amis Turcs , Malaisiens , Pakistanais (j'en passe et des meilleurs) sont
choqués par les caricatures de Charlie mais pas du tout par les égorgements et les décapitations - Visiblement , on a pas la
même sensibilité............

Kassandra88 a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bon, là je peux comprendre!

Moi aussi : ça n'a rien à voir là....

La question de la compétence de cet enseignant me paraît clairement se poser...

Casta a écrit:La question de la compétence de cet enseignant me paraît clairement se poser...

Vous pouvez développer ?

Bonjour Lisetoct.

C'est à mon avis au minimum une grosse maladresse de la part de cette enseignante d'avoir montré ce dessin à des enfants de cet âge, qui était susceptible de les choquer à cause de son caractère très cru.

Tous les parents n'ont pas forcément envie que leur enfant de cet âge soit confronté à ce type d'image.
Je conteste le choix du mot "obscène", en revanche, qui a une connotation sexuelle en français.

Samuel Paty avait montré cette caricature à des élèves de quatrième dans le cadre d'un cours d'enseignement moral et civique, pas à des enfants du niveau CM1-CM2.

Bonjour Casta ,
Mea culpa : je n'avais pas vu que vous commentiez le post de Kassandra ...

Procès des attentats de janvier 2015 : les « héros de l’Humanité » et les « carabistouilles » des accusés
Les plaidoiries des avocats de victimes de l’attaque contre « Charlie Hebdo » et de leurs proches ont débuté vendredi et se poursuivront lundi


L’émotion est revenue au procès des attentats de janvier 2015, la dimension historique aussi. Avec les premières plaidoiries des avocats de survivants et de proches des victimes de Charlie Hebdo, vendredi 30 octobre, l’audience a retrouvé une tonalité qui s’était évaporée depuis quatre semaines, au fil des explications amphigouriques des accusés et de l’étude laborieuse des charges pesant sur eux.
( Lire aussi Au procès des attentats de janvier 2015, la vérité judiciaire et les « vérités souterraines »)
Antoine Comte, avocat de Philippe Lançon, Patrick Pelloux, et des familles de Tignous et Honoré, a été le premier à s’adresser à la cour. « Vous n’avez pas uniquement à juger les accusés pour ce qui leur est reproché, vous avez à prendre en considération, en outre, qu’il s’agit d’assassinats politiques. Aucun des accusés n’est poursuivi pour cela, mais ces assassinats politiques sont au cœur de ce débat. »
L’avocat émet le regret que la cour d’assises spéciale de Paris ait ignoré un pan de l’affaire. « Vous avez posé à chaque victime la question : qu’attendez-vous de ce procès ? Chloé Verlhac [la femme de Tignous] m’a dit : “Je suis ici pour comprendre les dysfonctionnements, les levées de surveillance, les responsabilités, parce que je vais devoir les expliquer à mes enfants.” Vous auriez dû entrer dans l’histoire de cette affaire en essayant de comprendre les dysfonctionnements. Vous n’avez pas fait ce choix. »
« Un risque pour l’impartialité de votre juridiction »
Il avait réclamé que soit entendu Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur en 2015, « la seule personne au cœur du pouvoir décisionnel ». Le président avait refusé, suscitant une « incompréhension totale » partagée par plusieurs parties civiles. Autre regret : « Une question n’a jamais été posée clairement », celle que posait Tignous, le matin du 7 janvier, à la conférence de rédaction de Charlie Hebdo : pourquoi de jeunes Français se radicalisent-ils et partent-ils faire le djihad ?
Antoine Comte quittera aussi ce procès avec une crainte. Selon lui, Régis de Jorna a pris « un risque » en rendant hommage à Samuel Paty, assassiné, avait dit le président de la cour, « du seul fait d’avoir transmis à ses élèves ce que représentaient la liberté de pensée et la liberté d’expression ». « Vous aviez raison, comme citoyen, de rendre cet hommage, dit Me Comte. Mais au moment où vous jugez des personnes qui auraient participé à une association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes générés par les mêmes caricatures, vous avez pris un risque pour l’impartialité de votre juridiction. Si ce procès était cassé d’une manière ou d’une autre, les parties civiles n’auraient pas nécessairement le courage de revenir. »
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Au procès de l’attentat contre « Charlie Hebdo », les mots des survivants et le poids des morts
Sigolène Vinson n’aurait dû venir que très rarement à l’audience. « Elle se demandait quel serait l’intérêt de ce procès alors que les auteurs des attentats sont morts », raconte son avocate et amie Isabelle Guttadauro. Celle qui a été épargnée par Cherif Kouachi doutait de sa « légitimité » à se constituer partie civile « parce que si elle est en vie, elle ne peut pas être victime. Mais quand on pleure tant, on réalise qu’on ne peut pas être uniquement témoin à son propre procès. Et finalement, elle a été l’une des plus assidues ».
« Si on leur avait montré des jolis fonds marins »
L’une des plus exhaustives et des plus précises aussi. Lors de sa déposition, Sigolène Vinson avait tout raconté de l’effroyable tableau qu’était devenue la rédaction de Charlie le 7 janvier. « C’est Guernica en couleur, c’est Le Radeau de la méduse, c’est Le Cri – on en vient à invoquer les arts pour ne pas devenir fou, s’exclame Me Guttadauro, lancée dans une plaidoirie marquante. Sigolène Vinson s’est mise à nu devant vous, elle a parlé de la matière organique, des éclats d’os comme des paillettes, du chien pataugeant dans les flaques de sang. La parole a eu un pouvoir libérateur, elle me l’a dit, ça l’a soulagée. »
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Procès des attentats de janvier 2015 : trois semaines au cœur du fracas
Elle a dû faire face aux « incongruités » venues du box des accusés et à « la violence du silence » de Peter Cherif, mais elle est restée, « pour écouter et comprendre ». « La haine et la colère lui sont totalement étrangères », poursuit l’avocate. Sa cliente pleine d’empathie « s’est inquiétée de savoir si les accusés avaient tous accès à des livres dans leur maison d’arrêt », et lui a un jour confié : « Je suis sûre que si on leur avait montré du beau, des jolis fonds marins, ils auraient une autre vision du monde. »
« J’aurais aimé que les accusés soient à la hauteur de Sigolène Vinson », au lieu de quoi ils ont noyé la cour sous les « carabistouilles » : « Le mensonge est un droit, mais il a son corollaire, celui de ne pas être cru. » Les accusés ont souvent expliqué par la « peur » les puces téléphoniques cassées ou les preuves dissimulées dans la foulée des attentats. Me Guttadauro leur rappelle l’attitude de Landry M., ancien ami d’Amedy Coulibaly venu témoigner au procès : « Il vient se présenter le 14 janvier 2015 à la brigade criminelle en disant qu’il ne dort plus depuis une semaine, il remet son téléphone, son code PIN, un accès à l’ensemble de ses messages. C’est ça, la réaction naturelle de quelqu’un qui a peur. »
Enseigner « Charlie » à des cerveaux en construction
Sigolène Vinson est partie vivre dans le sud « avec la certitude de ne jamais pouvoir oublier. Elle trouve du réconfort dans les fonds marins, où l’on n’entend pas les balles de kalachnikov et les râles d’amis blessés. Mais j’ai envie de lui dire qu’il faut qu’elle remonte à la surface, car sous l’eau on ne voit pas les étoiles. »
Evoquant l’inscription de l’attentat du 7 janvier dans les programmes d’histoire au collège, l’avocate sourit : « Enseigner Charlie Hebdo à des cerveaux en construction, c’est encore mieux qu’une statue. » Puis elle imagine un dialogue entre un enseignant et un élève : « En 2011, Charb a dit : “Je préfère mourir debout que de vivre à genoux.” Et toi ? »
Elle répond avec Stefan Zweig, et son essai Conscience contre violence : « Jamais jusqu’ici on n’a réussi à imposer d’une façon dictatoriale à toute la Terre une seule religion, une seule philosophie, une seule conception du monde, et jamais on n’y réussira, car l’esprit saura toujours résister à l’asservissement. (…) Les véritables héros de l’humanité, ce ne sont pas ceux qui édifient leurs empires éphémères sur des millions d’existences écrasées et de tombes, mais précisément ceux qui, désarmés, ont succombé devant la violence. » Puis Me Guttadauro a conclu : « Je suis fière de vous dire aujourd’hui que Sigolène Vinson, mon amie, fait partie de ces héros de l’humanité. » Il a fallu attendre de longues secondes pour qu’un autre avocat ose prendre la parole après ça.
Suite des plaidoiries des parties civiles lundi.
Henri Seckel

Kassandra88 a écrit:Un prêtre orthodoxe a été grièvement blessé par balle ce samedi à Lyon, selon la police Les faits se sont produits dans le 7e arrondissement de la ville selon franceinfo. L'auteur des faits est en fuite.

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Un Prêtre orthodoxe GREC , je miserais bien sur un assaillant TURC...
Fusil à canon scié , c'est pas l'arme des Djihadistes , qui préfèrent la Kalachnikov
ou les armes blanches.

... et pendant que le petit peuple se déchaîne, il ne regarde pas dans l'assiette de ses dirigeants  
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Kassandra88 a écrit:

Mike68 a écrit:

Kassandra88 a écrit:Un prêtre orthodoxe a été grièvement blessé par balle ce samedi à Lyon, selon la police Les faits se sont produits dans le 7e arrondissement de la ville selon franceinfo. L'auteur des faits est en fuite.

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Un Prêtre orthodoxe GREC , je miserais bien sur un assaillant TURC...
Fusil à canon scié , c'est pas l'arme des Djihadistes , qui préfèrent la Kalachnikov
ou les armes blanches.

Pas spécialement Mike.
Suite au tremblement de terre touchant fortement la ville d'Izmir, la Grèce a proposé son aide à la Turquie, proposition qui a été très appréciée par le président Erdogan (mettons pour l'instant nos différends de côté)
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L'auteur connait-il déjà la différence entre une église catholique et une orthodoxe?

Ca peut aussi être un Islamiste : le mec a vu une croix , il a tiré , pensant que c'était un Chrétien CATHOLIQUE - Ces Barbares n'ont pas de cerveau....
Mais comme je l'ai écrit un peu + haut , ce type d'arme n'est pas privilégiée par les djihadistes

Casta a écrit:vant au Qatar, explique pourquoi les musulmans doivent comprendre le cadre intellectuel français. Et comment les Français devraient appréhender la façon dont ils sont regardés de l’extérieur.

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J'irai droit au but : que sait Azmi Bichara , "intellectuel palestinien vivant au Qatar" de la culture européenne ? Nada. Aristophane doit lui être un continent inconnu , de même les satiristes latins etc... Cet "intellectuel palestinien" n'a jamais lu Rabelais . C'est bien le problème avec eux : l'arrogance sur fond d'ignorance .