Re: ADN - FNAEG, portrait robot et généalogie génétique

par dummhet Jeu 9 Déc 2021 - 11:50

Kassandra88 a écrit:
Certes, les enquêteurs sont arrivés à débusquer Vérove sans la généalogie, mais on ne sait toujours pas qui a tué Sabine Dumont ni qui est le prédateur des bois.
Pour Sabine, on a eu beaucoup d'espoir avec les résultats en recherche par parentelle, mais au final, rien n'est ressorti.
Pour le PDB, on ignore s'ils ont tenté la recherche en parentelle.
Vivement l'utilisation de la généalogie pour résoudre d'avantage de cold cases en France.

Exactement, les Américains n'hésitent pas à remonter tout un arbre à coup d'ADN à chaque étage pour débusquer un individu. C'est ce qu'ils ont fait pour le Golden State Killer où ils ont analysé des cousins de 3ème degré à partir de la base de données grand public "GEDMatch", 25 arbres distincts d'après ce qui est indiqué dans Wikipédia. Rien que l'arbre de De Angelo contenait 1000 individus. Je trouve ça extraordinaire, on prend souvent les USA pour des attardés mais ils sont en avance dans bien des domaines.

par Maison Jeu 9 Déc 2021 - 12:30

Bonjour Dum,

Merci pour ce fil hyper bien documenté et développé.
Mais pour l'heure, je n'ai pas le temps de tout lire et d'assimiler Smile

Pourriez-vous m'aider à comprendre:
16 17 16 17 7 9 3
La redondance du 16 17... Alliances entre familles issues de la Région ?
Un grand merci par avance.

par ruth Jeu 9 Déc 2021 - 12:53

dummheit a écrit:
Kassandra88 a écrit:
Certes, les enquêteurs sont arrivés à débusquer Vérove sans la généalogie, mais on ne sait toujours pas qui a tué Sabine Dumont ni qui est le prédateur des bois.
Pour Sabine, on a eu beaucoup d'espoir avec les résultats en recherche par parentelle, mais au final, rien n'est ressorti.
Pour le PDB, on ignore s'ils ont tenté la recherche en parentelle.
Vivement l'utilisation de la généalogie pour résoudre d'avantage de cold cases en France.

Exactement, les Américains n'hésitent pas à remonter tout un arbre à coup d'ADN à chaque étage pour débusquer un individu. C'est ce qu'ils ont fait pour le Golden State Killer où ils ont analysé des cousins de 3ème degré à partir de la base de données grand public "GEDMatch", 25 arbres distincts d'après ce qui est indiqué dans Wikipédia. Rien que l'arbre de De Angelo contenait 1000 individus. Je trouve ça extraordinaire, on prend souvent les USA pour des attardés mais ils sont en avance dans bien des domaines.

Oui, mais à la base, ils disposent de ces grosses bases de données où les gens déposent le résultat de leurs tests adn pour retrouver des parents, faire des arbres généalogiques, etc.
Ils ont eu l'excellente idée de les exploiter, mais c'est l'outil indispensable.

Pas mal de gens font (même si c'est illégal en France) ces tests adn "récréatifs " américains qui ciblent les origines, mais je doute fort qu'ils seraient prêts à déposer leurs résultats sur ces bases grand public. Les tests et les bases de données appartiennent à des sociétés privées.
Perso, sans aucune garantie de rien, je ne ferai ni l'un, ni l'autre.

par Baron693 Jeu 9 Déc 2021 - 23:33

Maison a écrit:Bonjour Dum,

Merci pour ce fil hyper bien documenté et développé.
Mais pour l'heure, je n'ai pas le temps de tout lire et d'assimiler
Pourriez-vous m'aider à comprendre:
16 17 16 17 7 9 3
La redondance du 16 17... Alliances entre familles issues de la Région ?
Un grand merci par avance.

Les numéros ne sont d’aucune utilité si cette séquence n’est pas comparée à un autre ADN. La séquence n’est qu’un signature. C’est un peu comme si on ouvre la totalité de vos rapport d’impôts au fisc avec toutes vos informations personnelles vous concernant et que j’extrairai juste votre identité. À coup sûr, je sais que c’est vous, mais je n’ai aucune autre information.

par dummhet Ven 10 Déc 2021 - 18:00

Maison a écrit:Bonjour Dum,

Merci pour ce fil hyper bien documenté et développé.
Mais pour l'heure, je n'ai pas le temps de tout lire et d'assimiler
Pourriez-vous m'aider à comprendre:
16 17 16 17 7 9 3
La redondance du 16 17... Alliances entre familles issues de la Région ?
Un grand merci par avance.

Non non rien à voir. Ces numéros, qui vont par paire, correspondent à des zones de l'ADN qui n'ont aucun lien entre elles. Avec le brassage génétique, ces valeurs sont passablement variables d'un individu à un autre, même au sein d'une même famille. En revanche, un père et son enfant auront la moitié des valeurs en commun. L'autre moitié venant de la mère. C'est ça qui est analysé dans le FNAEG lors d'une recherche en parentèle.

J'ai fait un fil sur Twitter avec un peu plus d'info : https://twitter.com/dummhet/status/1462500689117130756?s=20

par dummhet Ven 10 Déc 2021 - 18:10

Baron693 a écrit:
Les numéros ne sont d’aucune utilité si cette séquence n’est pas comparée à un autre ADN. La séquence n’est qu’un signature. C’est un peu comme si on ouvre la totalité de vos rapport d’impôts au fisc avec toutes vos informations personnelles vous concernant et que j’extrairai juste votre identité. À coup sûr, je sais que c’est vous, mais je n’ai aucune autre information.

Pas tout à fait. Vous avez raison sur le caractère permettant une identification à coup sûr (la probabilité d'erreur est extrêmement faible). En revanche, même si les zones considérées sont dites "non-codantes" (elles n'ont à priori pas d'influence sur des caractéristiques physiques ou des maladies mais varient bcp d'un individu à un autre), il s'avère que leurs valeurs ne sont pas réparties de façon homogène dans la population. Certaines combinaisons sont plus rares que d'autres. Si des combinaisons particulières apparaissent par exemple souvent chez des Asiatiques et que votre individu présente plusieurs de ces combinaisons, alors les chances qu'il ait des origines asiatiques augmentent.

D'ailleurs je crois que même l'aspect "non-codant" des sites considérés pour la criminologie est un sujet de discussion chez les scientifiques.

Exemple avec TPOX et VWA qui sont utilisés par le FNAEG. Vous voyez que les allèles ont une fréquence d'apparition qui varie dans les populations dites "non-arabes" et "arabes".

par Maison Ven 10 Déc 2021 - 23:18

J'ai fait un fil sur Twitter avec un peu plus d'info : https://twitter.com/dummhet/status/1462500689117130756?s=20

Merci Dummheit

par Invité Mar 28 Déc 2021 - 0:52

Le rapport au vitriol sur l’Institut médico-légal de Paris a-t-il été enterré ?
Commandé peu avant les attentats de 2015, un rapport interministériel de 2016, jamais rendu public, pointait les failles de la médecine légale en Île-de-France. Cinq ans plus tard, personne n’est en mesure de communiquer sur les leçons qui en ont été retenues. Pour certains contributeurs, ce rapport a été «rangé dans un tiroir et oublié».
-
Il est au cœur des fantasmes dans les séries policières. Et pourtant, l’Institut médico-légal (IML) de Paris, le plus important de France, est loin de disposer « des moyens modernes nécessaires à une activité d’excellence » selon la mission interministérielle chargée de l’« Évaluation de la médecine légale en Île-de-France » dans un rapport jamais rendu public, mais qui a été largement commenté lors du procès des attentats de 2015.
-
Plus largement, la mission dresse un bilan régional contrasté, où « la thanatologie et la médecine légale du vivant sont exercées de façon très inégalement satisfaisante ». Rendu en juillet 2016, ce rapport, rédigé par six corps d’inspection, émet une liste de 31 recommandations. Cinq ans plus tard, impossible de savoir quelles sont celles qui ont retenu l’attention des ministères qui avaient commandé ce rapport, encore moins de connaître leur éventuel état d’avancement. Aucun des ministères concernés n’a donné suite à nos sollicitations.
-
Pourtant, « la médecine légale est un outil indispensable d’aide à l’enquête policière et judiciaire, expose le ministère de la Santé, sur son site Internet. Ces actes, effectués sur réquisition du procureur de la République ou d’un officier de police judiciaire, peuvent être liés à une activité de thanatologie (autopsie médico-légale, levée de corps) ou de médecine légale du vivant (examen des victimes aux fins de constatation de lésions et traumatismes, examen médical de personnes en garde à vue) ».
-
« On pourrait faire mieux pour moins cher »
Pendant près d’un an, six inspecteurs, deux commissaires divisionnaires et deux colonels ont contacté 173 professionnels au sein des tribunaux, hôpitaux, services d’enquêtes, instituts médico-légaux, médecins… Au terme de leurs travaux, ils ont « suggéré de nombreuses évolutions pour améliorer la qualité du service rendu ainsi que les économies potentielles à réaliser ».
-
« On pourrait faire mieux et pour moins cher ! », résume l’un des témoins auditionnés, scandalisé que ce rapport n’ait pas été rendu public, contrairement au précédent consacré à l’organisation de la médecine légale en France, hors Paris. « Les rapports sont commandés par des ministères et leur sont destinés, explique un de ses auteurs. Libre à eux de les diffuser. Je ne sais pas pourquoi celui-ci ne l’a pas été. Ils n’ont sans doute pas souhaité mettre sur la table certains dysfonctionnements dans un contexte post-attentats. »
-
Au cœur des préoccupations, l’IML de Paris, qui a la particularité d’être sous la tutelle de la préfecture de police, et dont « le financement ne permet pas de trouver les ressources d’une rénovation indispensable ». « Contrairement aux autres, il ne relève pas du ministère de la Santé. Il n’est pas installé dans un hôpital public mais dans un bâtiment appartenant à la Ville de Paris. C’est historique et c’est ce qui rend son évolution complexe », souffle un ancien inspecteur, sous couvert d’anonymat.
-
Installé depuis 1923 dans les mêmes locaux du XIIe arrondissement, l’IML est à l’étroit dans un « bâtiment enclavé entre la voie sur berge, le quai de la Rapée et le métro aérien ». Il y est « exposé à différentes contraintes physiques (menace de crue, circulation automobile et ferroviaire, vibrations) » et n’a « fait l’objet d’aucune rénovation d’ampleur depuis sa construction » il y a près d’un siècle. Résultat, les « locaux sont dans un état général d’obsolescence », est-il écrit dans le rapport qui recommande la mise en œuvre « en urgence » de la rénovation prévue depuis 2013.

Le rapport de la mission interministérielle pointe les failles de la médecine légale en Île-de-France et émet une liste de 31 recommandations. DR
-
Niveau équipement, ce n’est pas mieux. Il reçoit en moyenne 3 000 défunts par an, sur lesquels sont réalisés environ 1 500 autopsies et 1 000 examens externes de corps mais « n’est doté ni d’un scanner, ni d’un logiciel de gestion et de traçabilité des cadavres, des prélèvements et des diverses opérations médico-légales effectuées », relevait encore le rapport. Pourtant, le procureur de Paris avait exprimé « dès 2013, la nécessité de moderniser l’IML en équipant notamment son plateau technique d’un scanner ».
-
Résultat, « les attentats de 2015 ont mis en exergue ces insuffisances, ainsi que le manque de lien avec les autres unités de médecine légale d’Île-de-France ». Le 1er mars 2016, le procureur dressait un constat des difficultés rencontrées tant dans le traitement médico-légal des corps que dans les conditions d’accueil et de soutien des familles. « On a connu de nombreuses difficultés et des dysfonctionnements malgré les retours d’expérience après les attentats de janvier 2015 », a confirmé François Molins le mois dernier, lors du procès du 13 Novembre.
-
« En 2015, il y a eu des ratés »
Depuis, le scanner tant attendu a fini par arriver. « En 2018, après 18 mois de travaux préparatoires », indique Bertrand Ludes, le directeur de l’IML, par ailleurs fort bousculé par les questions des avocats des parties civiles lors de son audition par la Cour d’assises spéciale. Pour l’unique acteur du dossier ayant accepté de répondre à nos questions, « c’est important qu’on puisse dire que des choses sont faites ». Et de citer « la rénovation complète des salons de départ mise en œuvre après les événements de 2015 » ou encore… « la réfection totale du système électrique ».
-
Pour la mission interministérielle, ces efforts ne dispenseront pas l’IML « d’une réforme plus en profondeur ». « Une implantation dans un hôpital public est indispensable à moyenne échéance », notamment pour bénéficier d’une « mise à disposition facilitée des outils nouveaux d’imagerie et de biologie médicale pour faire de l’IML de Paris une référence en matière de médecine légale ». Là encore, aucune réponse sur l’état d’avancement de ce projet.
-
Au-delà de l’IML de Paris, l’organisation à l’échelle régionale est jugée défectueuse. « Dans un contexte de menaces d’attentats qui s’est aggravé début 2015, il aurait été opportun d’engager une réflexion sur la mise en œuvre d’une coordination entre les différents services de médecine légale », tance le rapport. Surtout, il « semblerait qu’aucune concertation de ce type n’ait eu lieu depuis ». « En 2015, il y a eu des ratés, des difficultés d’identification, mais personne ne s’attendait à ça, rappelle un professionnel. Ce qui serait impardonnable, ce serait de refaire les mêmes erreurs demain. Et pourtant, ce rapport a été rangé dans un tiroir et oublié. »
-
Qu’en est-il cinq ans plus tard ? « On fait des exercices », assure Bertrand Ludes. « Jamais eu de nouvelles », assurent plusieurs personnes auditionnées. Les auteurs que nous avons pu contacter ont tous quitté les services d’inspection auxquels ils appartenaient. Des départs en retraite ou des changements de poste. Soumis à un devoir de réserve, ils ne peuvent communiquer officiellement mais assurent ne pas avoir connaissance des recommandations retenues. Leurs successeurs n’en ont « jamais entendu parler », souffle l’un des six corps d’inspection saisis. La Ville de Paris, elle non plus, n’a pas donné suite à nos sollicitations.
-
Les six corps d’inspection qui ont rédigé ce rapport rendu en juillet 2016 : les Inspections générales des services judiciaires, de l’Administration, des Finances, de la Police nationale, des Affaires sociales et de la Gendarmerie nationale.
--
Par Aurélie Foulon
https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-rapport-au-vitriol-sur-linstitut-medico-legal-de-paris-a-t-il-ete-enterre-27-12-2021-VCNJI2EIQFBZDAHA4FTML4WRJ4.php?ts=1640648975114

par Invité Mar 28 Déc 2021 - 15:53

Tristann a écrit:Le rapport au vitriol sur l’Institut médico-légal de Paris a-t-il été enterré ?
Commandé peu avant les attentats de 2015, un rapport interministériel de 2016, jamais rendu public, pointait les failles de la médecine légale en Île-de-France. Cinq ans plus tard, personne n’est en mesure de communiquer sur les leçons qui en ont été retenues. Pour certains contributeurs, ce rapport a été «rangé dans un tiroir et oublié».
-
Il est au cœur des fantasmes dans les séries policières. Et pourtant, l’Institut médico-légal (IML) de Paris, le plus important de France, est loin de disposer « des moyens modernes nécessaires à une activité d’excellence » selon la mission interministérielle chargée de l’« Évaluation de la médecine légale en Île-de-France » dans un rapport jamais rendu public, mais qui a été largement commenté lors du procès des attentats de 2015.
-
Plus largement, la mission dresse un bilan régional contrasté, où « la thanatologie et la médecine légale du vivant sont exercées de façon très inégalement satisfaisante ». Rendu en juillet 2016, ce rapport, rédigé par six corps d’inspection, émet une liste de 31 recommandations. Cinq ans plus tard, impossible de savoir quelles sont celles qui ont retenu l’attention des ministères qui avaient commandé ce rapport, encore moins de connaître leur éventuel état d’avancement. Aucun des ministères concernés n’a donné suite à nos sollicitations.
-
Pourtant, « la médecine légale est un outil indispensable d’aide à l’enquête policière et judiciaire, expose le ministère de la Santé, sur son site Internet. Ces actes, effectués sur réquisition du procureur de la République ou d’un officier de police judiciaire, peuvent être liés à une activité de thanatologie (autopsie médico-légale, levée de corps) ou de médecine légale du vivant (examen des victimes aux fins de constatation de lésions et traumatismes, examen médical de personnes en garde à vue) ».
-
« On pourrait faire mieux pour moins cher »
Pendant près d’un an, six inspecteurs, deux commissaires divisionnaires et deux colonels ont contacté 173 professionnels au sein des tribunaux, hôpitaux, services d’enquêtes, instituts médico-légaux, médecins… Au terme de leurs travaux, ils ont « suggéré de nombreuses évolutions pour améliorer la qualité du service rendu ainsi que les économies potentielles à réaliser ».
-
« On pourrait faire mieux et pour moins cher ! », résume l’un des témoins auditionnés, scandalisé que ce rapport n’ait pas été rendu public, contrairement au précédent consacré à l’organisation de la médecine légale en France, hors Paris. « Les rapports sont commandés par des ministères et leur sont destinés, explique un de ses auteurs. Libre à eux de les diffuser. Je ne sais pas pourquoi celui-ci ne l’a pas été. Ils n’ont sans doute pas souhaité mettre sur la table certains dysfonctionnements dans un contexte post-attentats. »
-
Au cœur des préoccupations, l’IML de Paris, qui a la particularité d’être sous la tutelle de la préfecture de police, et dont « le financement ne permet pas de trouver les ressources d’une rénovation indispensable ». « Contrairement aux autres, il ne relève pas du ministère de la Santé. Il n’est pas installé dans un hôpital public mais dans un bâtiment appartenant à la Ville de Paris. C’est historique et c’est ce qui rend son évolution complexe », souffle un ancien inspecteur, sous couvert d’anonymat.
-
Installé depuis 1923 dans les mêmes locaux du XIIe arrondissement, l’IML est à l’étroit dans un « bâtiment enclavé entre la voie sur berge, le quai de la Rapée et le métro aérien ». Il y est « exposé à différentes contraintes physiques (menace de crue, circulation automobile et ferroviaire, vibrations) » et n’a « fait l’objet d’aucune rénovation d’ampleur depuis sa construction » il y a près d’un siècle. Résultat, les « locaux sont dans un état général d’obsolescence », est-il écrit dans le rapport qui recommande la mise en œuvre « en urgence » de la rénovation prévue depuis 2013.

Le rapport de la mission interministérielle pointe les failles de la médecine légale en Île-de-France et émet une liste de 31 recommandations. DR
-
Niveau équipement, ce n’est pas mieux. Il reçoit en moyenne 3 000 défunts par an, sur lesquels sont réalisés environ 1 500 autopsies et 1 000 examens externes de corps mais « n’est doté ni d’un scanner, ni d’un logiciel de gestion et de traçabilité des cadavres, des prélèvements et des diverses opérations médico-légales effectuées », relevait encore le rapport. Pourtant, le procureur de Paris avait exprimé « dès 2013, la nécessité de moderniser l’IML en équipant notamment son plateau technique d’un scanner ».
-
Résultat, « les attentats de 2015 ont mis en exergue ces insuffisances, ainsi que le manque de lien avec les autres unités de médecine légale d’Île-de-France ». Le 1er mars 2016, le procureur dressait un constat des difficultés rencontrées tant dans le traitement médico-légal des corps que dans les conditions d’accueil et de soutien des familles. « On a connu de nombreuses difficultés et des dysfonctionnements malgré les retours d’expérience après les attentats de janvier 2015 », a confirmé François Molins le mois dernier, lors du procès du 13 Novembre.
-
« En 2015, il y a eu des ratés »
Depuis, le scanner tant attendu a fini par arriver. « En 2018, après 18 mois de travaux préparatoires », indique Bertrand Ludes, le directeur de l’IML, par ailleurs fort bousculé par les questions des avocats des parties civiles lors de son audition par la Cour d’assises spéciale. Pour l’unique acteur du dossier ayant accepté de répondre à nos questions, « c’est important qu’on puisse dire que des choses sont faites ». Et de citer « la rénovation complète des salons de départ mise en œuvre après les événements de 2015 » ou encore… « la réfection totale du système électrique ».
-
Pour la mission interministérielle, ces efforts ne dispenseront pas l’IML « d’une réforme plus en profondeur ». « Une implantation dans un hôpital public est indispensable à moyenne échéance », notamment pour bénéficier d’une « mise à disposition facilitée des outils nouveaux d’imagerie et de biologie médicale pour faire de l’IML de Paris une référence en matière de médecine légale ». Là encore, aucune réponse sur l’état d’avancement de ce projet.
-
Au-delà de l’IML de Paris, l’organisation à l’échelle régionale est jugée défectueuse. « Dans un contexte de menaces d’attentats qui s’est aggravé début 2015, il aurait été opportun d’engager une réflexion sur la mise en œuvre d’une coordination entre les différents services de médecine légale », tance le rapport. Surtout, il « semblerait qu’aucune concertation de ce type n’ait eu lieu depuis ». « En 2015, il y a eu des ratés, des difficultés d’identification, mais personne ne s’attendait à ça, rappelle un professionnel. Ce qui serait impardonnable, ce serait de refaire les mêmes erreurs demain. Et pourtant, ce rapport a été rangé dans un tiroir et oublié. »
-
Qu’en est-il cinq ans plus tard ? « On fait des exercices », assure Bertrand Ludes. « Jamais eu de nouvelles », assurent plusieurs personnes auditionnées. Les auteurs que nous avons pu contacter ont tous quitté les services d’inspection auxquels ils appartenaient. Des départs en retraite ou des changements de poste. Soumis à un devoir de réserve, ils ne peuvent communiquer officiellement mais assurent ne pas avoir connaissance des recommandations retenues. Leurs successeurs n’en ont « jamais entendu parler », souffle l’un des six corps d’inspection saisis. La Ville de Paris, elle non plus, n’a pas donné suite à nos sollicitations.
-
Les six corps d’inspection qui ont rédigé ce rapport rendu en juillet 2016 : les Inspections générales des services judiciaires, de l’Administration, des Finances, de la Police nationale, des Affaires sociales et de la Gendarmerie nationale.
--
Par Aurélie Foulon
https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-rapport-au-vitriol-sur-linstitut-medico-legal-de-paris-a-t-il-ete-enterre-27-12-2021-VCNJI2EIQFBZDAHA4FTML4WRJ4.php?ts=1640648975114

Merci pour l'article. Suis parfois passé devant, c'est à côté d'un magasin Truffaut: et clair que, rien que la façade du bâtiment fait vieillot.
C'est lamentable de laisser une telle structure en déshérence, et dans pareil état de dénuement. Et a fortiori dans le contexte actuel.
Comme il va de soi dans ce genre de dossier, contraintes budgétaires oblige, chacun va se renvoyer la balle: ville, région, état...
On est vraiment très loin du clinquant high-tech de séries style "Les Experts"

par Kassandra88 Ven 14 Jan 2022 - 0:13

2022

https://www.leparisien.fr/faits-divers/metz-dix-ans-apres-le-meurtre-dune-septuagenaire-deux-suspects-identifies-grace-a-ladn-13-01-2022-LJEM7SZDIBBNXHICMZ2SGTVMN4.php

par Kassandra88 Dim 16 Jan 2022 - 9:36

Valérie, la géologue judiciaire qui aide à exhumer la vérité

Au laboratoire de police scientifique de Toulouse (Haute-Garonne), cette scientifique étudie la terre et le sol pour aider les enquêteurs. Une spécialité méconnue qui permet pourtant d’apporter des éléments sur les déplacements des suspects, en faisant parler la terre.

« Je ne suis ni une enquêtrice, ni une policière, je suis une scientifique », confie Valérie, géologue judiciaire à la division physique-chimie du laboratoire de police scientifique de Toulouse (Haute-Garonne). Cette élégante femme aux cheveux grisonnants de 56 ans est un peu la dernière carte à jouer pour remonter une piste criminelle. Penchée sur son microscope, elle est la seule en France à exercer ce métier méconnu de la police scientifique française depuis 1990. Cette spécialité consacrée à l’étude de la science du sol et de la terre a pourtant permis de résoudre des cold case.

https://www.leparisien.fr/faits-divers/valerie-la-geologue-judiciaire-qui-aide-a-exhumer-la-verite-16-01-2022-E53NHVSSSZEXDLDZMKTTTMJM4E.php

par Invité Dim 16 Jan 2022 - 12:41

Article plus kéblo :

Valérie, la géologue judiciaire qui aide à exhumer la vérité
Au laboratoire de police scientifique de Toulouse (Haute-Garonne), cette scientifique étudie la terre et le sol pour aider les enquêteurs. Une spécialité méconnue qui permet pourtant d’apporter des éléments sur les déplacements des suspects, en faisant parler la terre.
-
« Je ne suis ni une enquêtrice, ni une policière, je suis une scientifique », confie Valérie, géologue judiciaire à la division physique-chimie du laboratoire de police scientifique de Toulouse (Haute-Garonne). Cette élégante femme aux cheveux grisonnants de 56 ans est un peu la dernière carte à jouer pour remonter une piste criminelle. Penchée sur son microscope, elle est la seule en France à exercer ce métier méconnu de la police scientifique française depuis 1990. Cette spécialité consacrée à l’étude de la science du sol et de la terre a pourtant permis de résoudre des cold case.
-
C’est souvent quand l’ADN, les traces papillaires ou la balistique n’ont pas parlé sur une scène d’infraction que les juges d’instruction sollicitent les compétences de Valérie, souvent plusieurs années après les faits. « On fait appel à moi pour étudier la terre car c’est un milieu vivant qui ne se dégrade pas et peut permettre des comparaisons, détaille-t-elle. La terre fait appel à des cheminements, des itinéraires composant des scénarios possibles dans une affaire. Et cela ne se cantonne pas qu’à la terre puisqu’on peut étudier un indice minéral ou végétal comme des fibres, des grains de sable ou du pollen, qui ont été récoltés sur la scène d’infraction. »
-
Ses outils : des tamis, des broyeurs de terre…
Dans son laboratoire au troisième étage de l’hôtel de police de la Ville rose, cette discrète quinquagénaire, blouse blanche sur le dos et gants chirurgicaux aux mains, reçoit des prélèvements réalisés par des policiers sur le terrain ou les réalise elle-même. Face à une paire de chaussures pleine de terre, elle analyse de son œil expert les pierres, l’épaisseur de terre, sa répartition ou l’usure de la semelle. Ses outils de travail sont des tamis pour extraire les cailloux ou particules solides de la terre ou du sable, des broyeurs de terre pour réaliser des analyses, des microscopes.
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« Après avoir lu l’enquête, mon objectif est de savoir si ces chaussures peuvent rattacher les faits reprochés à un suspect, trouver un lien entre un individu et un lieu, en étudiant notamment les déplacements, explique Valérie, pincette en main pour prélever des brindilles coincées dans la semelle d’une chaussure. Je dois caractériser au mieux le prélèvement, lui donner une identité et faire ensuite des comparaisons avec d’autres terres. La plupart du temps, je sollicite des confrères d’autres disciplines, très variées, pour corréler mes résultats comme des urbanistes pour connaître l’aménagement urbain pour tel caillou et un botaniste pour en savoir plus sur un milieu végétal. »

Valérie va examiner ces chaussures dans le cadre d'une affaire. Elle analyse la répartition et l'épaisseur de la terre, sa répartition... LP/Rémy Gabalda
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Cette science ancienne qu’est la géologie a par exemple permis à cette experte, sollicitée par tous les tribunaux de France, d’apporter des éléments de preuves irréfutables dans de grandes affaires criminelles. Valérie a travaillé notamment sur la disparition et le meurtre de Julie Martin, une infirmière nancéienne de 34 ans dont le corps brûlé avait été découvert en 2014 dans une forêt.
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La juge d’instruction a demandé la comparaison de la terre du foyer où a été brûlé le corps avec celle retrouvée sur la voiture et les baskets du meurtrier présumé, en l’occurrence son compagnon. La terre prélevée était de même composition que celle recueillie dans la voiture du suspect mais aussi sur ses baskets. Dans le foyer, des comparaisons ont aussi été effectuées sur des morceaux de poterie semblables aux morceaux d’un plat à tajine retrouvé cassé au domicile du couple.
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Elle a travaillé sur l’affaire des disparus de Mourmelon et de l’explosion de l’usine AZF
« Pour cette affaire, j’ai été conseillée par un archéo-céramiste, note la géologue. Dans une enquête, je n’apporte pas la preuve déterminante mais c’est une somme de compétences qui vont amener à avoir plusieurs indices pertinents, permettant de confondre un suspect. C’est ensuite à la police judiciaire de replacer mes conclusions dans l’affaire. La terre peut permettre de confirmer des hypothèses de déplacement ou d’infirmer des alibis. » C’est ce qui est arrivé dans l’affaire des disparus de Mourmelon, quand huit jeunes hommes ont disparu entre 1982 et 2003, dans la Marne. La géologue a dû confirmer si l’adjudant-chef Pierre Chanal, seul suspect identifié pour ces crimes, s’était bien rendu sur des endroits précis où il avait utilisé une pelle. L’étude de la terre a permis de démontrer que l’ancien militaire mentait dans ses déclarations.
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En moyenne, une affaire l’occupe durant deux mois, beaucoup plus longtemps quand les investigations sont compliquées. Valérie a par exemple passé neuf mois à travailler dans le cratère de l’usine AZF après son explosion le 21 septembre 2001, épaulée dans ses analyses par un géotechnicien. Ce qui lui a valu ensuite de témoigner aux quatre procès qui se sont tenus devant la justice. Ce ne sont pourtant pas ces procès médiatiques qu’affectionne la géologue, qui travaille en équipe avec trois autres scientifiques à la division physique-chimie du laboratoire de police scientifique toulousain. L’affaire qui l’a le plus marquée dans sa carrière n’est pas un homicide où elle aurait aidé à valider la culpabilité d’un suspect mais un petit cambriolage d’une enseigne commerciale.
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« Les experts envisageaient trois itinéraires plausibles pris par les voleurs et comme les prélèvements des enquêteurs avaient été judicieux, nous avons pu identifier un parcours qui matchait plus que les autres, en recoupant avec les éléments de l’enquête, raconte-t-elle. Avec la terre, on peut remonter et valider une hypothèse et conforter une audition. C’est cette excellente collaboration avec les différentes compétences des policiers et ce travail commun qui m’ont plu. Mon métier, c’est de chercher quelque chose qui peut aider à la manifestation de la vérité. »
--
Par Julie Rimbert, correspondante à Toulouse (Haute-Garonne)
https://www.leparisien.fr/faits-divers/valerie-la-geologue-judiciaire-qui-aide-a-exhumer-la-verite-16-01-2022-E53NHVSSSZEXDLDZMKTTTMJM4E.php?xtor=AD-366

par Kassandra88 Dim 16 Jan 2022 - 13:16

Merci Tristan.

par Lisetoct Dim 16 Jan 2022 - 13:38

Merci Tristan .

par Lisetoct Mar 18 Jan 2022 - 18:53

https://snapshot.parabon-nanolabs.com/posters
impressionnant ce qu'on arrive à faire à partir de l'ADN , notamment on peut obtenir des renseignements sur le physique et sur l'ascendance :
DNA Phenotyping : predict physical appearence and ancestry of an unknown person from their DNA.

par Kassandra88 Mer 19 Jan 2022 - 17:06

Lisetoct a écrit:https://snapshot.parabon-nanolabs.com/posters
impressionnant ce qu'on arrive à faire à partir de l'ADN , notamment on peut obtenir des renseignements sur le physique et sur l'ascendance :
DNA Phenotyping : predict physical appearence and ancestry of an unknown person from their DNA.

Bonjour Lisetoct.
Maintenant que l'on connait le vrai visage de Vérove, ce serait intéressant de savoir ce que donnerait son PR génétique.

par Claire Mer 19 Jan 2022 - 18:36

Kassandra88 a écrit:
Lisetoct a écrit:https://snapshot.parabon-nanolabs.com/posters
impressionnant ce qu'on arrive à faire à partir de l'ADN , notamment on peut obtenir des renseignements sur le physique et sur l'ascendance :
DNA Phenotyping : predict physical appearence and ancestry of an unknown person from their DNA.

Bonjour Lisetoct.
Maintenant que l'on connait le vrai visage de Vérove, ce serait intéressant de savoir ce que donnerait son PR génétique.

Bonsoir Kassandra,

si j'ai bien compris, l'ADN d'un homme (ou d'une femme) ne variera plus durant toute sa vie.
Je ne crois pas trop aux portraits génétiques pour la raison suivante.
Au fur et à mesure qu'on avance dans l'âge l'apparence physique évolue en fonction de plusieurs paramètres qui ne sont pas dans l'ADN:
mode de vie, alimentation, hygiène de vie (tabac, alcool ou non), exposition au soleil, éventuels accidents, éventuelles maladies et bien d'autres paramètres encore..

par Kassandra88 Mer 19 Jan 2022 - 23:36

Claire a écrit:
Kassandra88 a écrit:
Lisetoct a écrit:https://snapshot.parabon-nanolabs.com/posters
impressionnant ce qu'on arrive à faire à partir de l'ADN , notamment on peut obtenir des renseignements sur le physique et sur l'ascendance :
DNA Phenotyping : predict physical appearence and ancestry of an unknown person from their DNA.

Bonjour Lisetoct.
Maintenant que l'on connait le vrai visage de Vérove, ce serait intéressant de savoir ce que donnerait son PR génétique.
Bonsoir Kassandra,

si j'ai bien compris, l'ADN d'un homme (ou d'une femme) ne variera plus durant toute sa vie.
Je ne crois pas trop aux portraits génétiques pour la raison suivante.
Au fur et à mesure qu'on avance dans l'âge l'apparence physique évolue en fonction de plusieurs paramètres qui ne sont pas dans l'ADN:
mode de vie, alimentation, hygiène de vie (tabac, alcool ou non), exposition au soleil, éventuels accidents, éventuelles maladies et bien d'autres paramètres encore..

Bonsoir Claire,
Au cours de la vie, l'ADN s'altère mais il y a des gènes qui ne vont pas changer: ceux qui sont responsables couleur de la peau, des yeux, cheveux... Le taux de méthylation de l'ADN (groupes CH3 qui se fixent sur une des bases de l'ADN) peut aussi donner une valeur approximative de l'âge d'une personne.

Lisetoct a posté des réalisations très parlantes.
Je remets son lien:
https://www.ladepeche.fr/2022/01/19/strasbourg-il-voulait-decouper-et-manger-des-prostituees-le-suspect-arrete-10055342.php

par Claire Jeu 20 Jan 2022 - 12:24

Kassandra88 a écrit:
Claire a écrit:
Kassandra88 a écrit:
Lisetoct a écrit:https://snapshot.parabon-nanolabs.com/posters
impressionnant ce qu'on arrive à faire à partir de l'ADN , notamment on peut obtenir des renseignements sur le physique et sur l'ascendance :
DNA Phenotyping : predict physical appearence and ancestry of an unknown person from their DNA.

Bonjour Lisetoct.
Maintenant que l'on connait le vrai visage de Vérove, ce serait intéressant de savoir ce que donnerait son PR génétique.
Bonsoir Kassandra,

si j'ai bien compris, l'ADN d'un homme (ou d'une femme) ne variera plus durant toute sa vie.
Je ne crois pas trop aux portraits génétiques pour la raison suivante.
Au fur et à mesure qu'on avance dans l'âge l'apparence physique évolue en fonction de plusieurs paramètres qui ne sont pas dans l'ADN:
mode de vie, alimentation, hygiène de vie (tabac, alcool ou non), exposition au soleil, éventuels accidents, éventuelles maladies et bien d'autres paramètres encore..

Bonsoir Claire,
Au cours de la vie, l'ADN s'altère mais il y a des gènes qui ne vont pas changer: ceux qui sont responsables couleur de la peau, des yeux, cheveux... Le taux de méthylation de l'ADN (groupes CH3 qui se fixent sur une des bases de l'ADN) peut aussi donner une valeur approximative de l'âge d'une personne.

Lisetoct a posté des réalisations très parlantes.
Je remets son lien:
https://www.ladepeche.fr/2022/01/19/strasbourg-il-voulait-decouper-et-manger-des-prostituees-le-suspect-arrete-10055342.php

Merci Kassandra pour ces explications !!
Il semble que l'apparence physique de Vérove ait changé entre l'assassinat de Cécile (86) et l'agression de Cyril (87):
le PR génétique de Vérove correspondrait alors à quelle apparence de Vérove ? celle de 86 ou celle de 87 ?
Claire

par Kassandra88 Jeu 20 Jan 2022 - 13:05

Claire a écrit:
Merci Kassandra pour ces explications !!
Il semble que l'apparence physique de Vérove ait changé entre l'assassinat de Cécile (86) et l'agression de Cyril (87):
le PR génétique de Vérove correspondrait alors à quelle apparence de Vérove ? celle de 86 ou celle de 87 ?
Claire

Bonjour Claire,
C'est justement ce qui serait à mes yeux très intéressant. Ce PR ressemblerait-il au premier du bandeau, du 2ème? A aucun des deux?

Vivement une photo de 86.

par Lisetoct Jeu 27 Jan 2022 - 17:01

Bonsoir à tous,
Cette réticence , cette frilosité concernant l' ADN me semble surréaliste .
Perso, j'ai réussi à retrouver mon GPP biologique suite à des recherches dans les archives .
Moi, je serai pour un prélèvement ADN sur tous les citoyens français . Une mère poste cela.

On a accumulé tellement de retard sur les recherches ADN . Je me souviens encore de Guiguou et de sa responsabilité.

par Invité Jeu 27 Jan 2022 - 23:30

Lisetoct a écrit:Bonsoir à tous,
Cette réticence , cette frilosité concernant l' ADN me semble surréaliste .
Perso, j'ai réussi à retrouver mon GPP biologique suite à des recherches dans les archives .
Moi, je serai pour un prélèvement ADN sur tous les citoyens français . Une mère poste cela.

On a accumulé tellement de retard sur les recherches ADN . Je me souviens encore de Guiguou et de sa responsabilité.

par Lisetoct Dim 30 Jan 2022 - 15:24

Tristann a écrit:
Lisetoct a écrit:Bonsoir à tous,
Cette réticence , cette frilosité concernant l' ADN me semble surréaliste .
Perso, j'ai réussi à retrouver mon GPP biologique suite à des recherches dans les archives .
Moi, je serai pour un prélèvement ADN sur tous les citoyens français . Une mère poste cela.

On a accumulé tellement de retard sur les recherches ADN . Je me souviens encore de Guiguou et de sa responsabilité.

Ben quoi, c'est pas vrai ce que je dis Tristann ? Il fallait voir à l'époque tous se dresser contre le fichier ADN . Toujours les mêmes
objections : l'atteinte aux libertés . PFF, on est plus de 7 milliards sur terre .
P'tain , qu'on prenne notre ADN . Faut être paranoïaque pour penser que ce serait une atteinte à notre liberté. Smile

J'ai mis mon ADN en ligne . Ma démarche est humaniste . Cool

par Invité Dim 30 Jan 2022 - 18:20

Moi pour me prendre mon ADN faudra m'attacher de force ( je suis une force de la nature..) , et oui madame je suis un rebelle moi! Cool

Trêve de plaisanterie, c'est vrai que si tout le monde est soumis au prélèvement ADN obligatoire, il va y avoir pas mal de "cold cases" enfin résolus, le FNAEG risque de planter à coup sûr hehe! 🥵🥵

par Kassandra88 Mar 1 Fév 2022 - 14:13

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/justice-le-role-crucial-de-ladn-dans-les-enquetes-criminelles_4935029.html

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