ADN - FNAEG, portrait robot et généalogie génétique

Kassandra88 a écrit:

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/justice-le-role-crucial-de-ladn-dans-les-enquetes-criminelles_4935029.html

Il n'y a pas de sanctions contre ceux qui égarent grossièrement les scellés ??

Bonjour,
Encore un salaud sous les verrous non grâce à un mégot, mais grâce à un papier de bonbons...
Première fois j'ai vent que les enquêteurs peuvent isoler un ADN sur un support d'un papier de bonbons.. Fantastique!

Jugé 24 ans après un viol, le sexagénaire a été arrêté grâce à un papier de bonbon
Un retraité est jugé ce lundi pour ce crime jamais élucidé commis en 1998 dans la Vienne. Il a été confondu par son ADN retrouvé sur un papier de bonbon lors d’une enquête sur un cambriolage dans l’entreprise de son fils.
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C’est le même rêve, chaque nuit. Un homme qu’elle ne parvient pas à distinguer la poursuit pour lui faire du mal. Vingt-quatre ans plus tard, son cauchemar originel est en passe d’être jugé et son agresseur a désormais un visage : André Basset, 69 ans, doit répondre à partir de ce lundi 28 février devant la cour d’assises de la Vienne d’un viol commis dans d’intrigantes circonstances, le 5 octobre 1998.
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La nuit est épaisse ce soir-là et seuls ses phares trouent l’obscurité. Dans sa petite auto, Anne progresse doucement sur la route de campagne qui la ramène comme chaque dimanche, vers 21h30, à Saint-Gervais-les-Trois-Clochers, un bourg d’un millier d’âmes près de Châtellerault. L’étudiante a raison d’être précautionneuse. D’un geste réflexe, elle évite un premier rondin de bois… Mais quelques mètres plus loin, elle doit s’arrêter : quatre ou cinq bûches, soigneusement alignées, barrent cette fois totalement la route.
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Il tend un piège à sa victime
La jeune femme de 21 ans laisse la portière ouverte et le moteur tourner, le temps de dégager la chaussée à la lumière de ses phares. Elle s’apprête à remonter quand une main, gantée de plastique fin, l’agrippe par-derrière au niveau du cou, tandis que la seconde se plaque sur sa bouche pour étouffer ses cris. L’étudiante se débat, arrache la ficelle de paille que l’agresseur tente de placer autour de son cou, puis de ses mains. Et d’un mouvement brusque, se retrouve face à face avec cette créature imposante surgie de la nuit, vêtue d’une combinaison d’agriculteur et de bottes, visage recouvert d’un masque noir seulement troué aux yeux.
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Anne est précipitée de force dans la voiture. Son agresseur doit vivre en retrait de ses congénères, estime-t-elle : il ne s’exprime que par des borborygmes et des hochements de tête, sent très mauvais et semble ne pas savoir conduire. « Chatell », grogne-t-il. Châtellerault ? Anne enclenche la première pour lui, priant pour se rapprocher de la civilisation et fuir cette route déserte. Elle tente ensuite de sauter en route, mais elle est rattrapée. Son odyssée se termine au terrain de ball-trap, où la jeune femme est violée et finalement relâchée.
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Les fausses pistes s’accumulent
Les gendarmes possèdent un atout qui s’avérera, au long cours, redoutable : de l’ADN, prélevé en quantité sur la scène de crime. Le FNAEG, le fichier national des empreintes génétiques, vient à peine d’être créé. Tout reste à faire sur ce plan. Mais l’on sait déjà comparer un ADN et le discriminer d’un autre. Plusieurs habitants de Saint-Gervais-les-Trois-Clochers sont ainsi interrogés pour les besoins de l’enquête et prélevés. En vain. En 2001, un premier non-lieu est rendu.
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Quatre ans plus tard, un homme s’accuse du viol et donne des détails extrêmement troublants : fausse piste, l’ADN ne « matche » pas. Voilà toutefois le dossier rouvert… En 2007, la piste d’un agresseur sexuel en série du coin est examinée, sans succès. Près de dix ans s’écoulent quand le FNAEG, qui brasse de plus en plus de profils génétiques, opère un premier rapprochement potentiel… Nouvelle déception.
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Jusqu’à ce 30 juillet 2019, soit vingt et un ans après les faits, quand le FNAEG établit une concordance absolue et certaine cette fois, grâce à l’ADN retrouvé sur un papier de bonbon dans le cadre d’une tout autre enquête : le cambriolage d’une entreprise appartenant au fils d’André Basset, un habitant de Saint-Gervais-les-Trois- Clochers déjà interrogé à l’époque du crime….
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Une étrange histoire de projet de meurtre
Retraité, père et mari aimant, plusieurs fois grand-père, l’homme dénué de casier judiciaire, n’a pas grand-chose à voir avec la créature décrite par Anne en 1998. Mais l’ADN a tranché et, bientôt, lui-même va reconnaître son implication, livrant des détails inédits quant à ses motivations.
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L’homme, taiseux et droit, surinvesti dans le travail, n’aurait en fait jamais supporté la faillite de son entreprise, selon lui provoquée par un associé indélicat qui aurait en outre longtemps vécu en Roumanie pour fuir ses dettes. André Basset en aurait nourri une rancœur tenace, nourrissant le projet d’éliminer physiquement celui qui a provoqué sa perte… Pendant près d’un an, ce chasseur va ainsi se perfectionner au tir de précision au terrain local de ball-trap, s’acheter une carabine, et plusieurs fois se cacher derrière la haie de son associé, jusqu’à l’avoir dans son viseur alors qu’il dîne en famille.
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Mais ce 5 octobre 1998, il se serait finalement ravisé au moment d’appuyer sur la gâchette… optant finalement pour ce guet-apens méthodiquement orchestré. « Un phénomène de déplacement et de condensation semble avoir été à l’œuvre pour amener le sujet d’une volonté homicide à un viol cristallisant la violence », estime ainsi le psychiatre l’ayant expertisé qui, comme son confrère psychologue, juge l’accusé crédible. Un point qui fera débat au procès : si sa haine pour son ex-associé était connue, les documents officiels d’entrée et de sortie du territoire roumain semblent montrer que l’homme — mort entre-temps — pouvait difficilement être présent à Saint-Gervais-les-Trois-Clochers ce jour-là…
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Il ne présente «aucun risque de récidive», selon l’expert psychologue
Reste la question de la peine — jusqu’à quinze ans de prison — pour un accusé ne présentant « aucun risque de récidive », selon l’expert psychologue qui ne voit dans ce viol qu’un événement isolé. « C’est quelqu’un désireux d’expliquer, qui a fait un énorme travail de mémoire pour pouvoir répondre aux questions de la victime et prend en compte sa douleur, loue son avocate, Me Mégane Mironneau. Le voir potentiellement finir ses jours en prison n’apporterait pas grand-chose en termes de réparation ».
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« Il dit avoir toujours pensé qu’il serait rattrapé par la justice, mais il s’est bien gardé de se dénoncer durant toutes ces années », nuance Me Patricia Coutand, avocate de la victime qui, elle, « s’est construite avec ce traumatisme et la peur d’être à nouveau agressée, sans jamais pouvoir conduire seule et surtout pas le soir, multipliant les cauchemars, sursautant au moindre geste brusque et surprotégeant sa fille ». Une femme qui attend justice, et de pouvoir enfin dormir sans regarder derrière son épaule.
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Par Louise Colcombet
https://www.leparisien.fr/faits-divers/juge-24-ans-apres-un-viol-le-sexagenaire-a-ete-arrete-grace-a-un-papier-de-bonbon-28-02-2022-QWRJN6RUF5D5ND4PDX3PMD7Q2A.php

https://www.nbcnews.com/news/us-news/dna-bite-marks-leads-arrest-1994-killing-california-woman-da-says-rcna19271

De l'ADN récolté sur des traces de morsure (!) a permis d'arrêter le coupable d'un meurtre commis en 1994 .
A noter qu'aux USA certains états ont plus que d'autres recours aux recherches ADN ( Californie, Washington , Colorado par exemple) .

https://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Little-Miss-Nobody-petite-americaine-disparue-identifiee-apres-60-ans-1794268

Une enfant, retrouvée morte il y a 60 ans, a été formellement identifiée grâce à l'ADN et reliée à sa famille.
(Le ou les coupables n'ont pas été identifiés à ce jour.)

Le meurtrier de Guy Lecomte a été arrêté. Merci à l'ADN.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/assassinat-de-guy-lecomte-le-suspect-25-ans-dit-s-etre-acharne-par-vengeance-1647611260

Lisetoct a écrit:Le meurtrier de Guy Lecomte a été arrêté. Merci à l'ADN.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/assassinat-de-guy-lecomte-le-suspect-25-ans-dit-s-etre-acharne-par-vengeance-1647611260

Euh, cet article dit que  n'est pas grâce à l'ADN que le coupable a été démasqué mais parce qu'il a trop parlé sur les RS.

Claire a écrit:

Lisetoct a écrit:Le meurtrier de Guy Lecomte a été arrêté. Merci à l'ADN.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/assassinat-de-guy-lecomte-le-suspect-25-ans-dit-s-etre-acharne-par-vengeance-1647611260

Euh, cet article dit que  n'est pas grâce à l'ADN que le coupable a été démasqué mais parce qu'il a trop parlé sur les RS.

Possible, mais c'est pas que j'ai lu dans Sud-Ouest.

Lisetoct a écrit:

Claire a écrit:

Lisetoct a écrit:Le meurtrier de Guy Lecomte a été arrêté. Merci à l'ADN.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/assassinat-de-guy-lecomte-le-suspect-25-ans-dit-s-etre-acharne-par-vengeance-1647611260

Euh, cet article dit que  n'est pas grâce à l'ADN que le coupable a été démasqué mais parce qu'il a trop parlé sur les RS.

Possible, mais c'est pas que j'ai lu dans Sud-Ouest.

Ils ont probablement fait un test ADN après l'avoir arrêté suite au fait qu'il avait dévoilé sur les RS des éléments connus des seuls enquêteurs.
S'il était resté silencieux il n'aurait probablement pas été repéré.

Kassandra88 a écrit:Je viens de découvrir cette affaire rapidement pliée du fait que sur le tournevis planté dans la tête de la victime et sous les ongles de celle-ci, on retrouve l'ADN de Sébastien Malinge.

Il existe pourtant la possibilité que son ADN se soit retrouvé là par transfert ou parce qu'il a bricolé chez la fille de la victime quelques temps au paravent. Du fond de sa cellule, il n'a jamais cessé de clamer son innocence.
A la lumière du reportage de "enquête criminelle", il y a de quoi se poser des questions en effet
https://ici.tou.tv/enquetes-criminelles-l-affaire-sebastien-malinge

Bonjour Kassandta,

Tu as aussi ce Faites Entrer l'Accusé.


Je suis très loin d'être convaincue de son innocence.
Dans mon vague souvenir,  le bricolage c'était des semaines avant.

Le meurtrier identifié 42 ans après le meurtre. New York 1980.
                                                                                                                                     https://abcnews.go.com/US/20-year-york-womans-cold-case-homicide-solved/story?id=83764360

Eve Wilkowitz avait 20 ans en 1980 quand elle a été kidnappée, violée et étranglée après avoir pris un train pour rentrer à Bay Shore, New York, de son poste de secrétaire à Manhattan. Son corps a été trouvé près de son appartement à Long Island.

Mercredi, la police et les procureurs du comté de Suffolk ont annoncé que le tueur était un homme qui est mort du cancer en 1991 et qui avait vécu près de l’endroit où le corps de Wilkowitz a été trouvé trois jours après qu’elle ne soit jamais rentrée à la maison.

Les enquêteurs se sont appuyés sur les progrès de la technologie de l’ADN pour identifier le suspect comme étant Herbert Rice, qui avait 29 ans à l’époque.

"Nous avons résolu l’affaire d’homicide de 42 ans d’Eve Wilkowitz", a annoncé le procureur Raymond Tierney lors d’une conférence de presse.

Les enquêteurs se sont fiés à la généalogie génétique, qui a été utilisée pour aider à résoudre un certain nombre de cas non résolus au pays. Cela a permis à la police et au FBI de soumettre l’ADN laissé sur le corps de Wilkowitz à des bases de données d’ADN de consommateurs qui incluent d’innombrables personnes en dehors du système de justice pénale.

Le meurtrier de Richard Bischel a été identifié 45 ans après.ALAMEDA Californie.
https://sanfrancisco.cbslocal.com/2022/03/22/alameda-police-identify-suspect-in-1977-cold-case-murder/
— Plus de 45 ans après que Richard Bischel Sr. a été tué dans une tentative de cambriolage, la police d’Alameda a annoncé avoir identifié un suspect dans le meurtre.

Grâce à la technologie ADN la plus récente, la nouvelle unité d’analyse a pu identifier Richard Curley Bernard comme suspect dans l’affaire.

« Le suspect est décédé, mais la famille de la victime connaît maintenant l’identité de l’auteur, et les forces de l’ordre n’ont jamais cessé de le chercher », a déclaré le sous-procureur du comté d’Alameda, Mark Melton.

Le 16 mars 1977, les policiers d’Alameda sont intervenus au 2500 Block of Lincoln Avenue pour signaler un coup de couteau tôt le matin.

À l’époque, les enquêteurs ont déterminé que la victime, Richard Bischel, père, avait été poignardée 10 fois après avoir affronté un individu qui avait tenté de cambrioler son domicile.

La généalogie génétique est un domaine en croissance rapide (dans certains pays, moins dans d'autres).

en FRANCE nous sommes en train de prendre beaucoup de retard par rapport aux pays anglo-saxons

en FRANCE nous n'avons pas tiré les leçons du passé

ADN 10 ans après les ANGLAIS !

la généalogie génétique ; on va attendre combien d'années !

nous n'avançons pas pour des raisons éthiques comme d'habitude !

combien de meurtres non élucidés pour des raisons futiles !

Kassandra :  un article sur l'ADN hors criminologie donc  peut-être à supprimer .

Le grand atlas de notre génome enfin complet – ou presque
Les derniers 8 % du génome humain qui restaient inexplorés ont été déchiffrés, annonce un corpus de six articles dans « Science ». Le chromosome Y ne fait pas encore partie du lot.
Par Florence Rosier /05/04/2022 / Le Monde.


La saga du déchiffrage de notre génome touche à sa fin. « Il aura fallu vingt-cinq à trente ans pour y parvenir », relève Philippe Froguel, professeur de génétique à l’université de Lille et à l’Imperial College de Londres. Le 31 mars, en effet, la revue Science publiait six grands articles : un consortium de chercheurs américains annonçait avoir réussi à lire les régions de notre ADN jusque-là inexplorées. « Soit, en taille, l’équivalent d’un petit chromosome », précise Philippe Froguel. Il ne restera plus que le chromosome Y – masculin –, qui ne fait pas partie de ce corpus.

Tout commence le 16 février 2001. Ce jour-là, les revues Nature et Science publient, chacune de son côté, le « grand livre » du génome humain. Une prouesse au coût exorbitant de 3 milliards de dollars, saluée tout autour du globe, qui marque l’accomplissement de plus de dix ans d’efforts, fédérant les forces de plus d’une centaine de chercheurs académiques à travers le monde – la firme privée Celera Genomics s’étant aussi engagée dans la course. Grâce à quoi les chercheurs avaient déchiffré l’enchaînement des quelque 3 milliards de « lettres chimiques » gravées sur notre ADN.
Sauf que cette édition originale restait un brouillon, truffé d’erreurs et parsemé de blancs. Entre 2001 et aujourd’hui, 38 éditions du « génome humain de référence » seront tour à tour publiées. Autant de mises à jour qui, peu à peu, ont permis de corriger les erreurs et de compléter les trous. Mais voilà, 8 % de notre génome restait illisible. Pour deux raisons : ces pages nébuleuses sont ultra-enroulées et couvertes de mots ultrarépétés. 90 % d’entre elles se trouvent dans les centromères (au centre de nos chromosomes). Le reste est niché dans les télomères (aux extrémités de nos chromosomes) ou dispersé dans le génome.

Des « motifs ancestraux »

Grâce à une nouvelle méthode de séquençage, cet ADN ultrarépété a pu être lu par le consortium Telomere-to-Telomere (T2T), créé il y a trois ans. En partie financé par les instituts américains de la santé (NIH), il associe 33 institutions et universités, principalement aux Etats-Unis. Comme toujours pour un génome de référence, le consortium T2T s’est focalisé sur le séquençage d’un seul génome humain : ici, une lignée cellulaire issue d’un embryon humain non viable, nommé « môle hydatiforme ».

Quelles seront les applications de cette cartographie complète ? Analyser les fonctions de ces séquences d’ADN ultrarépétées, d’abord. Ce sont des « cimetières d’éléphants », note Stanislas Lyonnet, directeur de l’institut des maladies génétiques Imagine du campus Necker (AP-HP, Inserm, Université de Paris). Sauf qu’ici les éléphants sont plutôt des virus, disparus depuis des lustres. L’ADN fabriqué à partir de leur ARN, dans les cellules des personnes jadis infectées, s’est peu à peu intégré dans notre génome. Mais quel est le rôle actuel de ces « motifs ancestraux » ?

Les centromères sont aussi des bouées où s’ancrent, sur nos chromosomes, des protéines indispensables à leur division, à leur séparation et à leur transmission dans chaque cellule fille. Leur étude va aider à comprendre la façon dont nos chromosomes se séparent et se divisent. Par ailleurs, « on ne sait pas trop ce que les centromères apportent à l’expression des caractères propres à chaque individu, observe Philippe Froguel. L’étude de leurs variants va aider à répondre. »

Et puis, « certaines maladies génétiques (des hémophilies, des épilepsies…) et certains désordres génomiques (des délétions chromosomiques…) peuvent être liés à des anomalies touchant des séquences répétées », souligne le professeur Lyonnet. Certains cancers aussi. « Les cellules cancéreuses se divisent de façon sauvage lorsque certains gènes du centromère sont surexprimés », explique dans un communiqué l’université Rockefeller de New York. Une compréhension complète du génome du centromère pourrait ouvrir la voie à de nouvelles thérapies. »

Enfin, l’étude des variants que portent les centromères, chez un grand nombre d’individus, sera précieuse en génétique des populations. Comprendre l’évolution des groupes humains, retracer leurs migrations passées : une palpitante plongée dans les archives de notre génome, jusqu’ici secrètes.

Florence Rosier

Pour avoir des résultats probants, il faudrait en premier lieu que le milieu cold case soit indépendant de tout.
Difficile de rendre des verdicts justes si les preuves à l'appui sont détruites après tant d'années lorsqu'il y a prescription.

catherine a écrit:Pour avoir des résultats probants, il faudrait en premier lieu que le milieu cold case soit indépendant de tout.
Difficile de rendre des verdicts justes si les preuves à l'appui sont détruites après tant d'années lorsqu'il y a prescription.

On parle de l'ADN .  Pas des effets de prétoire sur des  jurés incompétents : faut voir les jurés ... ils sont incompétents , l' ADN pour eux c'est incompréhensible.

Je ne mets en doute la non ou compétence les jurés, mais du suivi de procédure à partir de l'ADN jusqu'à arriver à trouver les preuves à l'appui pour résoudre une affaire !!