qui est il? XIII

Moonqad a écrit:Bonjour à tous,

Voici un document très intéressant.
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Un journaliste de Paris-match faisant un reportage sur les squattes Parisiens en 1994.
Lors de ce reportage, il a rencontré Guy Georges (qui se faisait prénommé Joe) qui lui servait de "guide" et qui se chargeait en même temps de sa sécurité.
On est en Octobre 1994 (voir photos) soit pile au milieu du parcours criminel de Guy Georges qui a commencé en 1991 jusqu'à 1997 (7 assassinat au total) avant son arrestation en 1998.
La seul chose que Guy Georges impose au journaliste lors de ce reportage est de ne pas être photographié à visage découvert.

Où je veux en venir :
Je vois bien le G tel qu'un Guy Georges, la seule variante c'est que le G avait l'attirail parfait du faux flic (carte de police, menottes, talkie-walkie et TRES SÛREMENT vêtements adéquates ...)

Car si nous regroupons tous les témoins qui l'ont croisé, nous avons 2 types de témoignages et pas 3 :
1. Ceux qui l'ont vu :   "crasseux", "pas net", "bizarre", "marginal" "quelqu'un qui vivait beaucoup dans la rue" (témoin du Squarre)
"poussiéreux", "routard"(Luc Richard)  
2. Et Ceux qui l'ont vu : en Policier avec "carte de police", "menottes", "talkie-walkie", et "propre".
(Marianne & Ingrid)

Donc, ça ne laisse plus que 2 choix :
- Soit c'est un policier qui parfois se déguise en "crasseux", "routard", "poussiéreux", "marginal" ...
- Soit c'est un marginal qui se déguise en policier.

C'est soit l'un, soit l'autre, et ça ne peut pas être les 2 à la fois.

Sur ce, merci à celui qui parviendra à retrouver la vidéo du reportage dont sont issue les photos ci-dessus, car je n'y suis pas parvenu. Ce reportage je l'avais déjà vu, mais de celui-ci je n'ai retrouvé que cet article de presse et ces quelques clichés d'un Guy Georges tantôt caché par un foulard tantôt caché par des beignets.

Ness a écrit:Quand même les Sherlocks :
- Guy Georges : mère volage qui a des enfants de plusieurs hommes  différents - bien sur abandonné par sa mère - abandonné per ses grands parents parce qu'il est noir - abandonné par sa nounou parce que sa mère ne peye pas la pension - placé en foyer - placé en famille d'accueil
- Fourniret :"Aux psychiatres qui l'interrogent sur sa mère, fille de paysan3 décrite par lui comme caractérielle4, Michel Fourniret recommande les lectures de Jules Renard et Hervé Bazin : dans Poil de carotte, le petit François, victime de la haine et des humiliations maternelles, prend plaisir à massacrer de petits animaux ; dans Vipère au poing, Jean, maltraité par sa mère tyrannique, trouve les femmes dégoûtantes. L’année de sa naissance, elle faisait des ménages à la Kommandantur de l'armée allemande qui occupait alors les Ardennes. Des rumeurs d'adultère avec un officier nazi ont circulé mais on ne sait si cette relation a réellement été consommée5. Il aurait été victime d'inceste dans son enfance, du fait de sa mère6, quand il avait quatre ou cinq ans, ou six ans, « sa mère se servant de lui comme d’un objet sexuel »9. Depuis la prison de Fleury-Mérogis, il écrit à Monique Olivier : « Maman faisait la grasse matinée. Elle m'avait pris dans le lit… »
-Patrice Allègre : "Patrice Alègre est né le 20 juin 1968 à Toulouse d'un père, Roland Alègre, policier (il devient CRS2 lorsque Patrice a 6 ans), dépeint comme souvent absent et très violent, et d'une mère, Michelle, coiffeuse, qui multiplie les aventures dont Patrice est parfois le témoin. Patrice grandit à Saint-Geniès-Bellevue (31). Il n'est pas un enfant désiré, sa mère n'ayant que 17 ans à sa naissance, au contraire de son frère né sept ans plus tard. Ses parents sont en conflit perpétuel, Patrice déteste son père mais adore et idéalise sa mère, qui est parfois battue. Vivant une scolarité difficile, renvoyé de trois collèges d'enseignement secondaire, Patrice est inscrit dans une filière de mécanique générale et confié à 14 ans à sa grand-mère dans le quartier des Izards de Toulouse. "
-Thierry Paulin :
"Paulin est né à Fort-de-France en Martinique. Enfant métis non désiré de Guy « Gaby » Paulin, maçon et de Rose-Hélène « Monette » Larcher 16 ans, alors amants. Son père le reconnaît, mais part pour la métropole deux jours après sa naissance, laissant la mère se débrouiller avec le bébé. Paulin est élevé dès l'âge de dix-huit mois par sa grand-mère paternelle, qui possédait le restaurant le Maman-Jojo sur la plage de L'Anse à l'Âne et qui prêtait peu d'attention à son petit-fils. Pendant ce temps, sa mère se marie et a cinq enfants. Quand il a 10 ans, sa mère le reprend, il a beaucoup de mal à s'intégrer à ses demi-frères et demi-sœurs. À partir de ce moment, son comportement devient erratique et violent envers les autres enfants à l'école, se révélant dissimulateur. Sa mère reprend contact avec son père biologique, qui vit à Toulouse au Mirail, il est marié et a deux enfants. Elle lui réclame la pension alimentaire, il refuse et emmène son fils chez lui "
-Pierre Chanal
"Pierre Chanal est né le 18 novembre 1946 à Saint-Étienne2. Son père, dur, avare, alcoolique, brutalise sa femme pour obtenir sa docilité lors des rapports sexuels. Pierre, qui ne gardera aucune relation avec ses parents, ne se souviendra plus s'il a eu 16 ou 17 frères et sœurs. Il quitte l'école à 14 ans pour commencer un apprentissage de pâtissier mais n'achève pas sa formation, entre à l'usine et part à l'armée à 18 ans. "
- Jacques Fruminet
Jacques Fruminet a une enfance assez difficile. Il est le benjamin d'une famille de sept enfants et il a grandi au sein d'une famille qui consommait régulièrement de l'alcool. Il raconte qu'il n'était pas aimé, ni de son père, ni de sa mère. Son père, raconte-t-il toujours, le réveillait pratiquement toutes les nuits pour le frapper et lui dire qu'il ne voulait que six enfants, et étant le septième il était victime de cette « injustice ». Sa mère vit avec son mari et avec son amant. Fruminet est battu par sa mère assez souvent.

Etc.… etc
en résumé : abandon, violence, abus sexuel

Moonqad a écrit:Bonjour Clemal,
Il est vrai que toi et Mesrine avez des arguments parfois convaincants qui remettent souvent en question mes perceptions de l'oiseau auquel on a affaire.
Je veux dire que je suis tombé dans le même piège que la PJ en 1986/87, à savoir que tout semble pointer du doigt les milieux marginaux, hors, tout n'est pas aussi simple que ça, ce qui fait de cette affaire soit aussi singulière du fait d'un auteur si singulier.
Après, il est clair que le PR de Luc R. et le PR de Marianne semble cibler 2 personnes bien distinctes, sauf que l'ADN ne peut pas mentir...
J'ai quand même souvenance qu'en 1994, Ingrid l'a reconnu sur le PR de Luc R. Elle a juste dit qu'effectivement c'était lui mais en version plus jeune que l'homme qui l'avait enlevé et violé. Pas étonnant en sachant que 8 ans venait de s'écouler entre le PR de Luc R. et le viol d'ingrid.
Donc, entre 1986 et 1987 il n'a pas dû changer tant que ça, la différence de 1987 c'est qu'en 1986 les gens l'ont vu affable, usant d'une politesse exagérée et "assez souriant" selon Luc R.
Hors, en 1987 Marianne le voit sombre, à l'image du calvaire qui lui a fait enduré.
Quand aux autres victimes de 1987, ils ont face à eux un faux flic, et pour rentrer dans la peau d'un faux-flic il ne faut pas être "souriant", car quel flic te contrôle avec le sourire ?!?
Donc c'est assez cohérent d'imaginer que le G détendu ressemble au PR de Luc R.  ,  et que le G sérieux et dans la peau d'un faux flic ressemble au PR de Marianne.
Ingrid semble elle l'avoir reconnu sur les 2 PR (Le 1 et le 2) et c'est là qu'on peut se rendre vraiment compte que ces 2 PR , aussi différents soient-ils, forment une seule et même personne.  

Tristan a écrit:Le grêlé doit sûrement être un homme au-dessus de tout soupçon, peut-être un solitaire. Ça expliquerait que personne ne le reconnaissance avec un visage aussi particulier, on ne passe incognito. Mais s'il est encore en vie il se peut qu'il soit devenue chauve, et plus de grêle. Déjà en 1994 il n'avait plus le visage grêlé comme en 1986.. Dur de se faire une conviction sur son visage actuellement.

clemal2011 a écrit:

Moonqad a écrit:Bonjour Clemal,
Il est vrai que toi et Mesrine avez des arguments parfois convaincants qui remettent souvent en question mes perceptions de l'oiseau auquel on a affaire.
Je veux dire que je suis tombé dans le même piège que la PJ en 1986/87, à savoir que tout semble pointer du doigt les milieux marginaux, hors, tout n'est pas aussi simple que ça, ce qui fait de cette affaire soit aussi singulière du fait d'un auteur si singulier.
Après, il est clair que le PR de Luc R. et le PR de Marianne semble cibler 2 personnes bien distinctes, sauf que l'ADN ne peut pas mentir...
J'ai quand même souvenance qu'en 1994, Ingrid l'a reconnu sur le PR de Luc R. Elle a juste dit qu'effectivement c'était lui mais en version plus jeune que l'homme qui l'avait enlevé et violé. Pas étonnant en sachant que 8 ans venait de s'écouler entre le PR de Luc R. et le viol d'ingrid.
Donc, entre 1986 et 1987 il n'a pas dû changer tant que ça, la différence de 1987 c'est qu'en 1986 les gens l'ont vu affable, usant d'une politesse exagérée et "assez souriant" selon Luc R.
Hors, en 1987 Marianne le voit sombre, à l'image du calvaire qui lui a fait enduré.
Quand aux autres victimes de 1987, ils ont face à eux un faux flic, et pour rentrer dans la peau d'un faux-flic il ne faut pas être "souriant", car quel flic te contrôle avec le sourire ?!?
Donc c'est assez cohérent d'imaginer que le G détendu ressemble au PR de Luc R.  ,  et que le G sérieux et dans la peau d'un faux flic ressemble au PR de Marianne.
Ingrid semble elle l'avoir reconnu sur les 2 PR (Le 1 et le 2) et c'est là qu'on peut se rendre vraiment compte que ces 2 PR , aussi différents soient-ils, forment une seule et même personne.  

Ce sont de simples déductions qui peuvent bien entendu ne pas correspondre à la vérité. Ton idée tiens la route et peut tout à fait coller.
En effet tu as raison, Ingrid reconnait le PR de 86 en disant que c'est lui mais plus jeune. Comme le soutient Mesrine, le PR qui doit le plus coller au G serait un morphing entre le PR de la rue Petit et celui de Marianne.
Pour mixer le côté affable et souriant avec le côté dur et sombre du personnage.

Je reviens sur ton opinion concernant le Guy Georges Caucasien. Ça peut totalement se tenir.
J'ai amené l'argument des vêtements, mais on sait que le type est un voleur alors...
Ce qui moi réellement fais que je ne crois pas à ce profil ce sont les horaires et périodes des crimes connus. Et les horaires et périodes où on a rien.
MAIS, car il y a un MAIS, il semble assez probable qu'on ne connaisse pas tout son parcours, alors cette histoire de périodes et horaires, elle peut tout à faire évoluer et modifier le profil...

Toto2024 a écrit:

Tristan a écrit:Le grêlé doit sûrement être un homme au-dessus de tout soupçon, peut-être un solitaire. Ça expliquerait que personne ne le reconnaissance avec un visage aussi particulier, on ne passe incognito. Mais s'il est encore en vie il se peut qu'il soit devenue chauve, et plus de grêle. Déjà en 1994 il n'avait plus le visage grêlé comme en 1986.. Dur de se faire une conviction sur son visage actuellement.

« Au dessus de tout soupçon »
Je dirais « presque » au dessus de tout soupçon.
Mais l’actualité récente a montré que les masques sont entrain de tomber.

Je lis souvent : c’est tantôt un sdf, tantôt un policier.
Non il n’est ni l’un ni l’autre mais il choisit tantôt la stratégie d’apparaître en mode sdf, tantôt la stratégie d’apparaître en mode flic pour mieux atteindre sa cible. C’est selon.

Avec « Lauringe Elie, 13 rue Rubens » il a voulu laisser un code pour faire enrager les enquêteurs.
Le code est tombé.
Il est mal.

musaraigne a écrit:
Dommage qu'on ait un doute sur les écrits aux petites filles Marie et Sophie....A-t-on voulu qu'on laisse tomber cette piste , c'est possible et c'est pratiquement fait malgré le flou...

Metsec a écrit:@Toto
Tu peux bien entendu attribuer les meurtres d'Estelle et Florence au Grelito, tu ne seras pas le premier à le faire ici. Personnellement je suis intéressé d'entendre tes arguments. De même pour le code « Elie Lauringe 13 rue Rubens », si tu as quelque chose qui tient la route (pas trop capililotracté) toutes les propositions sont les bienvenues.

Kassandra88 a écrit:On évoque parfois le 15 ème arrondissement de Paris en lien avec le G.
De quoi s'agit-il? Proposition "appat"? Fausses interpellations? Agressions sexuelles??
Si quelqu'un a des infos?

Metsec a écrit:@Toto
Tu peux bien entendu attribuer les meurtres d'Estelle et Florence au Grelito, tu ne seras pas le premier à le faire ici. Personnellement je suis intéressé d'entendre tes arguments. De même pour le code « Elie Lauringe 13 rue Rubens », si tu as quelque chose qui tient la route (pas trop capililotracté) toutes les propositions sont les bienvenues.

Toto2024 a écrit:

Metsec a écrit:@Toto
Tu peux bien entendu attribuer les meurtres d'Estelle et Florence au Grelito, tu ne seras pas le premier à le faire ici. Personnellement je suis intéressé d'entendre tes arguments. De même pour le code « Elie Lauringe 13 rue Rubens », si tu as quelque chose qui tient la route (pas trop capililotracté) toutes les propositions sont les bienvenues.

C’est fait. J’ai exprimé ce que j’ai compris : C’est ma proposition.
Je le dis pour la n-ième fois : on n’est pas obligé de me croire.
Les choses sont capillotractées pour les un(e)s ou les autres, et cela ne concerne bien sûr pas seulement ce forum, lorsque ces derniers ne comprennent pas ou refusent d’entendre.
Si mes posts ne vous plaisent pas je n’y peux rien. Moi quand certains de vos posts ne me plaisent pas : je zappe.

Pour finir j’ajoute : je n’ai pas tout dit et ce que je n’ai pas dit conforte mes premières observations.

P.S : Merci de bien vouloir utiliser le « vouvoiement » comme tout un chacun devrait faire sur ce forum en toutes circonstances, cordialement.

elgrelito a écrit:@moonquad
Salut.
le 36 en 86, comme en 87, ne fait aucun lien entre les affaires.
donc ils ont raisonné comme toi en 86 : un sdf.
comme tu le remarques; ce serait le violeur le plus abstinent après 17h, le WE et pendant les vacances.
Autre point : Irmgard. Cette fille ne se serait jamais mise à la colle avec un clodo vu le carnet de bal qu'elle avait.

Salut,
Tu vas sûrement sauter au plafond Mesrine (pardon d'avance ), mais Guy Georges fréquentait 3 femmes au cours des 7 années qui ont précédées sont arrestation.
Dont une liaison officielle (enseignante à la fac)
Donc, lui aussi fréquentait des femmes de la moyenne bourgeoisie à l'instar de Irmgard.
Le fait que Irmgard fréquentait le G ne veut pas dire pour autant qu'il était de sa classe ou de sa caste.
Une bonne douche, des habits propre et une belle gueule et c'est parti pour un tour de grand huit !
Par contre , je le répète , c'est toi qui marque un point concernant le fait que le G semblait avoir des obligations, par forcément familiales d'ailleurs, mais des obligations qui faisaient qu'il ne tapait ni le week-end, ni après 17 h et ni pendant les congés scolaires.
C'est la où je me heurte à un mur triple épaisseur.
Donc, quand il y a un mur il faut le contourner, et donc ne jamais se complaire dans une voie sans issue, voie qu'on certainement emprunté la PJ avant moi, et ce sur de nombreuses années.
Ce mec est un paradoxe à 2 pattes, et la solution au problème doit être à chercher en dehors de Paris, car peut-être que le père de Cécile avait raison :"La PJ cherchait, mais jamais au bon endroit ..."
En fait, c'est en lisant les perceptions de chacun que je me rend compte que l'on a tous un avis concernant cet oiseau.
Luc R. le voit en flic, Pascuallini le voit mort, toi tu le voit ayant ses "bases" à Mitry sans toutefois y habiter... bref, qui est dans le vrai et qui est dans l'erreur ?
Ya qu'à l'arrestation de ce cinglé qu'on saura ...