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Message par weltG Dim 3 Oct - 6:33

Bonjour,

Sur l'idée d'un membre du forum et pour remettre un peu d'ordre dans toutes les informations qui sont tombées ces derniers jours, on peut essayer d'établir une chronologie dans le parcours du grêlé en tenant compte de ses mutations et des grands événements intervenus dans sa vie.
On pourra l'étoffer avec les différentes informations récoltées même si c'est difficile voire impossible de tout vérifier sans accès à son dossier.
Certaines informations sont parfois contradictoires, des précisions et corrections seront donc les bienvenues !
J'ai repris certaines données du forumeur, qu'il se manifeste s'il a de nouvelles données à nous communiquer.


22/01/1962 : naissance à Gravelines (Nord)


1972 : décès de sa mère.
Déménagement à Marcq-en-Barœul (Nord)


1972-1974 : réside chez sa grand-mère maternelle.


1974  : emménage chez son père et sa nouvelle compagne déjà mère de 2 filles.


1976 : remariage du père à Lille (Nord).


1983 : Affecté à la Garde Républicaine.
Résidence : Caserne des Célestins, Paris 4e.


1984 : suite à une "affaire de mœurs", transféré dans le 2e Régiment d'Infanterie de la Garde Républicaine en charge de la protection des palais nationaux ?
Fonction : Estafette (coursiers qui transmettent les plis) ?
A CONFIRMER.


1985 : mariage à Bousbecque (Nord)


Début 1988 : naissance du 1er enfant


Août 1988 : quitte la gendarmerie


? : Policier dans les Hauts-de-Seine


1991 : naissance du 2nd enfant


1992 : Résidence à Chatenay-Malabry (Hauts-de-Seine)


Du 14/09/1992 au 18/12/1992 : formation motocycliste à Rungis (Val-de-Marne)


1993-2001 : Résidence à Longperrier (Seine-et-Marne)


1995-1999 : Unité à Direction Territoriale à Nanterre (Hauts-de-Seine)
Conseiller syndical de terrain.
Délégué des motards pour la police nationale.
Episodes dépressifs, plusieurs mois d'arrêt maladie.
Mutation à Asnières (Hauts-de-Seine) ?


1997 : date présumée d'arrêt des crimes


1999 : décès du père à Marcq-en-Baroeul (Nord)


2001 : mutation dans le sud
Brigade motocycliste, Port-Saint-Louis & Martigues (Bouches du Rhône)
Formation Motocycliste Urbaine (FMU)
Résidence à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône)


2007: Arrivée à Montpellier (Hérault).
Chef d'unité de policiers motards.
Résidence à Prades-le-Lez (Hérault)


24/06/2011 : Accident de moto. Nombreux arrêts maladie. Plus en activité professionnelle.


2014 : participe à la campagne municipale du candidat Jean-Marc LUSSERT à Prades-le-Lez (Hérault) en s'occupant de la communication de la liste, notamment sur les réseaux sociaux. Pas en position de siéger au Conseil municipal en 2014.


01/04/ 2014 : création de son entreprise (location de logements)


2019 : Retraite
Conseiller municipal à Prades-le-Lez (Hérault) suite à plusieurs démissions.
Déménage à la Grande Motte (Hérault)


15/12/2020 : entreprise radiée.  Il la met au nom de sa femme.


24/09/2021 : convocation par la police judiciaire pour une audition et un prélèvement Adn le 29 septembre.


27/09/2021 : disparition signalée par son épouse


29/09/2021 : suicide au Grau-du-roi (Gard)


Dernière édition par welty le Ven 17 Déc - 6:51, édité 78 fois
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Message par weltG Dim 3 Oct - 6:37

Sa vie familiale reste floue à ce stade. S'est-il marié une fois ? ou 2 fois ?
Ses 2 enfants sont grands, je pense qu'ils sont nés début des années 90. Selon les anciens collègues de Martigues, ils étaient adolescents à la fin des années 2000.
A confirmer.

L'autre inconnue est l'année exacte de son accident de moto. On a ce témoignage de l'ancien maire de Prades-le-Lez qui dit ceci :

Son épouse, je la connaissais bien. Quand je l’ai connu, il venait d’avoir un grave accident de moto. Il ne pouvait plus conduire, donc c’est elle qui faisait le taxi pour lui, elle était présente à chaque réunion. Nous avions sympathisé.

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On peut penser que c'est un peu avant 2014.
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Message par Kassandra88 Dim 3 Oct - 9:19

merci pour cette ligne du temps Weltgeist.
j'avais noté "en 1989 passe à  la police nationale comme motocycliste, a intégré la Sécurité publique du Val-d’Oise puis de Seine-et-Marne." mais les posts se succédant tellement vite, je ne sais plus si la source, c'était "Les Jours/Patricia Tourancheau" ou le Parisien.
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Message par Maison Dim 3 Oct - 9:34

Bonjour Welt,

Excellente idée.

Pour ma part, j'ai noté

- Il était délégué syndical TERRAIN, source intervention télévisée de son collègue d' UP...
- 2008 Port Saint Louis Rhône

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"François Vérove a en effet été gendarme en Île-de-France, dans la Garde républicaine, en tant que motocycliste, de 1983 à 1988, avant de passer à la police nationale en intégrant la brigade motocycliste urbaine de la police dans les Bouches-du-Rhône. Il est ensuite devenu chef de l'une des brigades de Montpellier avant de prendre sa retraite en 2019."

En fait, je me demande s'il n'a pas eu un accident avant celui des années 2000...
Un ou plusieurs ?

Sait-on dans quel contexte, la Maman de Cécile a été percutée ? En quelle année, à quel endroit ?

Bonne journée

Maison


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Message par weltG Dim 3 Oct - 10:00

Merci Kassandra et Maison pour vos contributions.
Moi aussi je pensais qu'il avait eu un accident de moto bien avant 2014. J'ignore quand, je pensais même que c'est ce qui avait motivé sa mutation à Asnières au départ...
J'ai même entendu d'une chute de cheval au tout début de l'affaire, impossible de me souvenir où.
J'espère qu'on en saura plus bientôt...
Pas trop d'infos sur sa période d'activité dans la gendarmerie.
Le problème c'est que les anciens collègues gendarmes ne parlent pas (bien entendu).
Difficile de de savoir dans quelle(s) caserne(s) il logeait par exemple.

Edit : la mère de Cécile est décédée en 1989 dans un accident de circulation. Je ne connais pas le lieu du décès.
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Message par lily29 Dim 3 Oct - 12:49

bonjour!

Quelqu'un sur le forum a dit qu'il est passé par la cavalerie gendarmerie de Fontainebleau
après 1987? donc il devait connaître le crime des fiancés en forêt de Fontainebleau en octobre 1988! quel hasard.
Je vais demander à ma fille qui a des relations avec un ami ONF assez bien placé.. je suis curieuse Smile

lily29


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Message par lily29 Dim 3 Oct - 13:10

la petite dont le demi frère avait croisé le futur tueur de sa soeur! (je croyais que c'était à Paris pour elle aussi!, Fontainebleau!!!)

L’un des meurtres horribles attribués au tueur était le meurtre de la fillette de 11 ans Cécile Bloch qui ne s’était pas présentée à l’école de la
ville de Fontainebleau en 1986.
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je croyais que pour la petite Cécile , c'était à Paris!

lily29


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Message par Kassandra88 Dim 3 Oct - 13:27

lily a écrit:la petite dont le demi  frère avait croisé le futur tueur de sa soeur! (je croyais que c'était à Paris pour elle aussi!, Fontainebleau!!!)

L’un des meurtres horribles attribués au tueur était le meurtre de la fillette de 11 ans Cécile Bloch qui ne s’était pas présentée à l’école de la
ville de Fontainebleau en 1986.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

je croyais que pour la petite Cécile , c'était à Paris!

...Et tu avais raison Lily. Cette info est fausse.
Cécile fréquentait le Collège d'enseignement général
GEORGES ROUAULT
3 RUE DU NOYER-DURAND
75019 Paris
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Message par Kassandra88 Dim 3 Oct - 13:32

Sur le forum, un internaute suppose un lien entre François Vérove et cette personne:
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Si c'est le cas, F.V pourrait avoir connu la rigueur militaire pendant sa jeunesse. Une éducation stricte disait Carine.


Dernière édition par Kassandra88 le Dim 3 Oct - 14:39, édité 1 fois
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Message par Kadoudal Dim 3 Oct - 13:38

lily a écrit:la petite dont le demi  frère avait croisé le futur tueur de sa soeur! (je croyais que c'était à Paris pour elle aussi!, Fontainebleau!!!)

L’un des meurtres horribles attribués au tueur était le meurtre de la fillette de 11 ans Cécile Bloch qui ne s’était pas présentée à l’école de la
ville de Fontainebleau en 1986.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

je croyais que pour la petite Cécile , c'était à Paris!

Elle habitait "Cité Fontainebleau" Rue Petit dans le XIXe arr. de Paris, d'où sans doute la confusion.
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Message par Maison Dim 3 Oct - 17:06

S'il est passé par la cavalerie gendarmerie de Fontainebleau, Gérard BOURGOIN le connait peut-être et éventuellement, lui aura dispensé quelques cours  Cool

Extrait du site posté par KASSANDRA

François Vérove naît à Gravelines, dans le Nord (59) en 1962 où il vit jusqu’en 1983. En 1983, il quitte sa région natale pour Paris où il intègre la Garde Républicaine et devient gendarme.

En 1989, il quitte la Garde Républicaine et devient policier motocycliste. Il intègre la Sécurité Publique du Val d’Oise puis de la Seine-et-Marne.

De 1994 à 1999, il travaille comme policier motocycliste dans les Hauts-de-Seine où il est délégué syndical.

Il est ensuite muté dans les Bouches-du-Rhône (13). Il vit à Port-Saint-Louis, près de Marseille. En 2006, il est muté dans l’Hérault (34) à Montpellier.

Maison


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Message par Maison Lun 4 Oct - 1:22

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La carte des crimes et supposés dont S NARME

Maison


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Message par weltG Lun 4 Oct - 5:56

Maison a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La carte des crimes et supposés dont S NARME

Merci pour ce lien, je retiens ceci :

gendarme en Île-de-France dans la Garde Républicaine en tant que motocycliste, de 1983 à 1988


N'aurait-il donc jamais été cavalier ?
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Message par Maison Lun 4 Oct - 10:07

[quote="weltgeist"][quote="Maison"][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La carte des crimes et supposés dont S NARME

Kass, Welt, le viol d' Amelle en 87 se situe rue Richelieu Drouot dans le 2eme.
Il me semble que celà manque au tableau récapitulatif de références utiles.
A proximité, la police.

En fait je me demande s'il n'avait pas dans l'idée de changer de corps déjà en 87.

Maison


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Message par Kassandra88 Lun 4 Oct - 10:14

Maison a écrit:
weltgeist a écrit:
Maison a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La carte des crimes et supposés dont S NARME

Kass, Welt, le viol d' Amelle en 87 se situe rue Richelieu Drouot dans le 2eme.
Il me semble que celà manque au tableau récapitulatif de références utiles.
A proximité, la police.

En fait je me demande s'il n'avait pas dans l'idée de changer de corps déjà en 87.

Bonjour Maison,
Amelle = faute ... de frappe. C'est Armelle qui y est bien (05/03/87 peu d'infos)
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Message par mimi Lun 4 Oct - 10:33

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Parcours du grêlé Empty les jours de patricia tourancheau épisode 13

Message par mimi Lun 4 Oct - 10:37

Trente-cinq ans après, le Grêlé est tombé
L’ADN a parlé : François Vérove, l’ex-gendarme qui s’est suicidé mercredi, est bien le tueur et violeur en série recherché depuis 1986.
1er octobre 2021
Épisode n° 13
Les épisodes
Texte
Patricia Tourancheau
Illustration
Simon Lambert
Édité par
Lucile Sourdès-Cadiou
Rendez Les Jours accessibles à celles et ceux qui n’en ont pas les moyens
Je contribue
   
Àl’issue d’une inlassable quête menée par trois générations de limiers de la brigade criminelle, le redoutable violeur pédocriminel, tueur en série d’enfants et d’adultes, qui a surgi à Paris en 1986 et disparu dans l’Essonne en 1994, alias « le Grêlé » ou « Élie Lauringe », a enfin été démasqué. Au portrait-robot de ce jeune homme longiligne de 25 à 30 ans, aux airs de premier communiant et à la peau tavelée, se substitue aujourd’hui l’image d’un bon père de famille, retraité de la police au crâne dégarni, grisonnant, le nez chaussé de lunettes. Mais sous ses traits vieillis et sa silhouette épaissie, plusieurs caractéristiques remarqués par les témoins et victimes à l’époque trahissent le Grêlé : la forme ovale de son visage, son menton pointu caché sous un fin collier de barbe, ses oreilles légèrement décollées et sa mèche sur le front, peignée à gauche. Les enquêteurs, qui recherchaient un ancien militaire sportif ayant officié en région parisienne, né entre 1956 et 1962, de haute taille – plus d’1,80 mètre –, doté de grandes mains, du groupe sanguin A rhésus positif, au code génétique XY 16.17.16.17.7.9.3, ont fini par le débusquer et l’identifier. Mais trop tard. Car François Vérove, 59 ans, ancien gendarme devenu policier motocycliste, a pris peur vendredi dernier lorsqu’il a été convoqué par téléphone à la police judiciaire de Montpellier pour être interrogé cinq jours plus tard, ce mercredi 29 septembre à 16 heures, sur une dizaine de crimes anciens survenus en région parisienne et se soumettre à un prélèvement ADN.

Je reconnais être un grand criminel qui a commis des faits impardonnables jusqu’à la fin des années 1990. J’ai fait du mal aux gens, j’ai tué des innocents.

Extrait de la lettre laissée par François Vérove à sa femme
Rattrapé par son passé, François Vérove s’est éclipsé ce lundi 27 septembre de sa maison de l’allée des Goélands à La Grande-Motte, station balnéaire de l’Hérault, sur son vélo électrique noir, pour se réfugier dans son logement du Grau-du-Roi, dans le Gard, qu’il loue sur Airbnb. Il a vidé ses comptes bancaires, sans que l’on sache pour le moment pourquoi. Mais s’il avait peut-être entrevu de partir en cavale, il a finalement choisi de se donner la mort. Ce mari et flic insoupçonnable a rédigé à la hâte pour sa femme une confession globale, sans rentrer dans le détail, sans citer ce surnom du « Grêlé ». Il lui explique qu’il met fin à ses jours car il est « recherché par la police pour des crimes ». Il lui avoue sa culpabilité : « Je reconnais être un grand criminel qui a commis des faits impardonnables jusqu’à la fin des années 1990. J’ai fait du mal aux gens, j’ai tué des innocents. » Il évoque ses tourments anciens : « J’ai eu des pulsions datées, à une époque où je n’étais pas bien dans ma vie. […] Tu as décelé des choses chez moi quand j’étais plus jeune… » Puis « je me suis pris en main » et « je n’ai plus rien fait depuis 1997 ». Ses derniers mots esquissent un remords : « Je pense à vous [sa conjointe et à ses deux enfants, ndlr] et aux familles de victimes. » Il a griffonné sur un Post-it, à l’attention des secours : « Si je suis dans le coma, ne me réanimez pas. » Puis il a avalé un cocktail d’alcool et de barbituriques pour en finir avec le Grêlé. Inquiète de sa disparition, sa femme a donné l’alerte mercredi, son cadavre a été découvert dans la nuit et son empreinte génétique a enfin matché avec l’ADN du tueur en série français le plus traqué du pays, depuis plus d’un tiers de siècle.

La maison du Grau-du-Roi
Le corps de François Vérove a été retrouvé dans cette maison qu’il avait l’habitude de mettre en location sur Airbnb, au Grau-du-Roi, dans le Gard, le 1er octobre 2021 — Photo Michael Esdourrubailh/Midi Libre/MaxPPP.
Au fil de trente-cinq années de recherches émaillées de multiples suspects au profil idéal arrêtés puis relâchés, de centaines de tuyaux vérifiés, d’innombrables hypothèses explorées – celles du jardinier, du SDF, du vigile, du militaire, du policier, du travailleur manuel ou de l’intello branché –, les enquêteurs du groupe « cold case » de la crim’ et la juge d’instruction Nathalie Turquey, qui ont repris les milliers de pages jaunies de neuf dossiers criminels imputés au Grêlé entre 1986 et 1994, ont fini par trouver des indices les aiguillant sur la piste d’un gendarme ayant exercé à l’époque en région parisienne. Pour aborder certaines adolescentes, le Grêlé exhibait une carte barrée de tricolore comme celles des policiers et des gendarmes, une paire de menottes, un talkie-walkie et une arme. Ils ont longtemps cru qu’il s’agissait d’un faux flic. Mais un élément leur avait échappé, qui a fini par émerger : une jeune fille avait vu sur la carte de son agresseur la mention « sous-officier ». Or, ce n’est pas un grade de policier mais de militaire ! À une autre adolescente, l’inconnu s’est dit « moniteur de colonie à la gendarmerie ». En outre, sa parfaite maîtrise du jargon des forces de l’ordre et de l’autorité pour « contrôler » les adolescentes a étayé l’hypothèse d’un professionnel. De plus, la manière sophistiquée du Grêlé de ligoter parfois ses victimes, le cou serré par des liens reliés dans le dos aux chevilles attachées de Gilles P., tué en 1987, puis entortillés autour d’un tisonnier pour étrangler, évoquait une technique commando, celle du « garrot espagnol » – du nom de la technique d’exécution pratiquée sous l’Espagne franquiste. Sans compter qu’un lieu improbable et isolé à Saclay, dans l’Essonne, la ferme désaffectée de Villeras, où une fillette a été séquestrée et violée par le Grêlé en 1994, jouxtait une ancienne antenne militaire.

Le 5 mai 1986, le corps de Cécile Bloch, 11 ans, est découvert dans une cave. Le portrait-robot décrit un jeune homme à la peau constellée de boutons



Les enquêteurs ont donc dressé une liste de 750 anciens gendarmes affectés en Île-de-France dans les années 1980 pour les auditionner et les prélever systématiquement. Parmi eux, François Vérove, né en 1962, gendarme à la Garde républicaine à Paris de 1983 à 1988, n’était pas plus ciblé que d’autres. Si son geste fatal éteint les poursuites judiciaires à son encontre et anéantit tout espoir de connaître ses secrets, les enquêteurs vont s’employer à retracer avec minutie son parcours, ses emplois, ses adresses, ses véhicules, ses habitudes, afin de les superposer avec sa carrière criminelle. Les nouveaux, qui se transmettent depuis plusieurs générations leur savoir sur ce prédateur caméléon, se replongent dans les vieux dossiers.

Sous-sol du 116 rue Petit
L’escalier menant au sous-sol du 116 rue Petit, dans le XIXe arrondissement de Paris, où a été tuée Cécile Bloch — Photo Pierre Morel pour Les Jours.
Son apparition remonte au lundi 5 mai 1986 avec l’assassinat de Cécile Bloch, 11 ans, dans les caves d’une résidence au 116 rue Petit, dans le XIXe arrondissement de Paris (lire l’épisode 1, « Fillette, Bloch Cécile, 11 ans »). La scène de crime sexuel témoigne d’une grande sauvagerie, à même le sol sur un bout de moquette sale, et d’une mise à mort par étranglement avec des liens. L’intrus a préparé son forfait, bloquant l’un des monte-charge avec une allumette et la porte d’accès au troisième sous-sol avec un paquet de cigarettes. De plus, le pédocriminel a cherché sa proie pendant près d’une heure, jusqu’à tomber sur cette enfant seule. En effet, le frère de Cécile Bloch, ses parents et six voisins ont vu ce jeune homme multiplier les aller-retours en ascenseur et ont élaboré ensemble un portrait-robot qui reflète un visage avenant avec une peau constellée de boutons (lire l’épisode 2, « L’inconnu de l’ascenseur se dessine »). Ce procédé aléatoire sert d’aide à l’enquête en ces années 1980 où la police scientifique reste archaïque. Les traces de sang et de sperme ne peuvent livrer qu’un groupe sanguin pour le tueur de Cécile Bloch : A rhésus positif. Alors étudiant en biologie, le frère aîné de la victime, Luc Bloch, a beau expliquer au 36 la récente découverte britannique de l’empreinte génétique, pour les poulets de la crim’, « c’est de la science-fiction ».

Une caserne de gendarmerie se trouve près de l’endroit où Sarah, 8 ans, est violée le 7 avril 1986. Or, François Vérove sert alors à la Garde républicaine

Avec les moyens du bord, les limiers détectent un mode opératoire approchant dans l’agression, un mois plus tôt, le 7 avril 1986, de Sarah, 8 ans, capturée dans l’ascenseur puis violée dans une cave de son HLM place de Vénétie, dans le XIIIe arrondissement, et laissée pour morte (lire l’épisode 3, « Le Grêlé a encore frappé »). L’enfant le reconnaît sur le portrait-robot du Grêlé. Il s’agit a priori de sa première tentative d’homicide repérée et, souvent, un futur serial killer passe à l’acte dans une « zone de confort » où il habite ou bien travaille. Aujourd’hui, les enquêteurs remarquent qu’une caserne de la gendarmerie nationale et du cercle mixte de la Garde républicaine, où François Vérove sert alors à la cavalerie, se situe boulevard Kellermann, dans le même XIIIe arrondissement où Sarah a été violentée. Et que l’odeur « d’herbe ou de nature » dégagée par l’inconnu selon Luc Bloch peut correspondre à celle des chevaux dont s’occupait le gendarme Vérove. Mais ce même témoin ayant dépeint un suspect « un peu négligé et poussiéreux, comme un routard », aux baskets Adidas « usées », avachies, le groupe de Bernard Pasqualini s’oriente vers un clochard ou un marginal et en interpelle plusieurs autour des gares de l’Est et d’Austerlitz. Sans succès. Il n’est pas certain que l’enquête actuelle résolve la question qui taraude l’inspecteur Pasqualini depuis tout ce temps : « Pourquoi ce type-là a décidé d’aller s’en prendre à ces deux gamines, comme ça, un lundi matin vers 8 heures ? »

HLM place de Vénétie
Le sous-sol du HLM du 7 place de Vénétie, dans le XIIIe arrondissement de Paris, où a été violée Sarah — Photo Pierre Morel pour Les Jours.
Dix-huit mois plus tard, la crim’ retrouve sa trace, sa silhouette longiligne et sa tactique de l’ascenseur, mais avec un mode d’approche plus sophistiqué. Il s’est métamorphosé en pseudo policier le 27 octobre 1987 pour suivre Marianne, 14 ans, rue Boulitte à Paris XIVe. Il porte une saharienne kaki, un talkie-walkie, une arme dans un holster et utilise la ruse pour parvenir à entrer chez elle vérifier soi-disant son passeport afin de la violer. Dans le salon, il vole aussi la platine, le magnétoscope et quatorze disques. La victime dessine à son tour un portrait-robot du suspect plus sombre avec « les yeux marron cernés et enfoncés dans les orbites », les oreilles légèrement décollées, le menton en galoche et la peau « normale », elle n’a « pas vu de traces d’acné ». Puis le Grêlé, qui ne l’est plus tant que cela, disparaît des radars de la police parisienne. Les recherches dans les prisons et hôpitaux psychiatriques ne donnent rien. Pendant ce temps, François Vérove, qui a troqué en 1989 l’uniforme de pandore pour endosser la tenue de la police nationale comme motocycliste, a intégré la Sécurité publique du Val-d’Oise puis de Seine-et-Marne.

En 1996, l’ADN permet d’imputer les viols d’Ingrid, de Sarah et de Marianne, ainsi qu’un double meurtre dans le Marais en avril 1987, au Grêlé

C’est précisément dans ce département, sur une route de campagne à Mitry-Mory, que le Grêlé ressurgit soudain, au bout de sept ans, le 29 juin 1994, et attaque une enfant de 11 ans à bicyclette (lire l’épisode 5, « Le fantôme du Grêlé ressurgit »). Il exhibe une carte de police, « contrôle » Ingrid, la menotte et l’enlève à bord de sa Volvo 340. Il roule 60 kilomètres jusqu’à la ferme abandonnée de Villeras, à Saclay (Essonne), un endroit retiré qu’il faut vraiment connaître. Il prépare un lit pliant en fer avec « un drap blanc très propre ». Ingrid remarque surtout ses « grosses mains » rêches et son « odeur forte, d’herbe ou de chien ». Il porte un « blouson de cuir noir aux manches râpées », des « baskets blanches Nike et un jean noir ». Il attache Ingrid à un radiateur, lui montre une BD porno, la viole pendant deux heures, puis l’abandonne là. Secourue par un moniteur de moto-école, Ingrid fournit une description détaillée aux gendarmes de Saclay qui recueillent sur les lieux du crime le drap blanc, la BD, « deux feuilles de papier hygiénique de couleur rose avec sperme », et la culotte souillée. Comme la victime, une voisine dépeint la Volvo 340 blanche du violeur immatriculée « 91 » ou « 77 » avec un intérieur bleu, une peluche pendue au rétroviseur, un becquet sur le hayon arrière. L’exploration des listings de propriétaires de ce type de véhicule, de sans-abri ayant fréquenté la masure de Villeras et d’employés du domaine agricole voisin n’a pas permis de débusquer le violeur d’Ingrid. Pas plus que l’exploitation des listes de candidats au permis de conduire moto de plusieurs auto-écoles parisiennes, venus s’entraîner en 1993 et 1994 sur la piste de la ferme de Villeras. Désormais, la crim’ va chercher si François Vérove roulait alors en Volvo 340 et si son examen de motocycliste l’avait amené dans les parages.

Mitry-Mory
Au bout de sept ans, le Grêlé ressurgit soudain en Seine-et-Marne, sur une route de campagne à Mitry-Mory — Photo Pierre Morel pour Les Jours.
L’arrestation à l’automne 1994 d’un détraqué du coin ayant une voiture similaire à celle du ravisseur d’Ingrid permettra de soumettre la photo de cet individu à l’enfant, qui ne le reconnaît pas. En revanche, sur une planche de sept portraits-robots d’agresseurs sexuels, Ingrid identifie formellement le sien sur le croquis numéro 6. Or, celui-ci a été élaboré par Marianne, violée fin 1987 par le Grêlé ! Le docteur Olivier Pascal, du laboratoire de biologie de Nantes, pionnier de l’ADN en France, compare l’empreinte génétique de l’inculpé et celle extraite du sperme du violeur d’Ingrid. Et ce n’est pas la même ! Ce code génétique XY 16.17.16.17.7.9.3, n’appartient pas à l’homme de Seine-et-Marne. Par contre, sur un vieux bout de moquette qui recouvrait le cadavre de Cécile Bloch, et que le jeune inspecteur de la crim’ Christian L. a exhumé, le Dr Pascal identifie le même ADN, la signature génétique du Grêlé identique à celui du violeur d’Ingrid, de Sarah et de Marianne. Nous sommes en 1996. Avec dix ans de retard, l’ADN permet enfin d’imputer tous ces crimes au Grêlé et confirme son profil de violeur pédocriminel en série (lire l’épisode 6, « Et soudain, l’empreinte du Grêlé »).

Mais le 9 janvier 2001, les enquêteurs découvrent que le Grêlé est aussi « un sadique » capable de torturer un homme et une femme avant de les assassiner. Car l’ADN extrait d’un tampon hygiénique et d’un mégot de cigarette collectés sur la scène d’un double crime dans le Marais, à Paris, le 29 avril 1987, correspond également au génotype du Grêlé (lire l’épisode 4, « Les suppliciés du Marais »). À la grande surprise du chef de groupe Alain Vasquez : « Car nous avions des victimes adultes. Et le mode opératoire ne ressemblait en rien à celui de l’agresseur de petites filles. » Une baby-sitter allemande de 20 ans, Irmgard Müller, avait été retrouvée morte, ligotée et crucifiée sur un lit d’enfant, et son employeur de 38 ans, Gilles P., étranglé par un « garrot espagnol ». La façon d’attacher les victimes, la particularité de certains nœuds et la capacité à neutraliser deux personnes dont un homme dans la force de l’âge, rectifient le profil de ce tueur, rompu aux techniques commandos, militaires ou légionnaires.

Après juin 1994, la trace du Grêlé se volatise en Île-de-France. Les enquêteurs savent désormais que François Vérove a été muté dans le Sud

L’enquête initiale ayant déterminé qu’Irmgard Müller connaissait intimement le meurtrier, Vasquez se remet à explorer ses trente contacts masculins inscrits dans son carnet, dont 29 ont été identifiés et dédouanés, pour se concentrer sur le dernier de la liste, un certain Élie Lauringe, domicilié 13 rue Rubens à Paris XIIIe (lire l’épisode 8, « De qui “Élie Lauringe” est-il le nom ? »). Il s’agit d’un ancien immeuble devenu un squat qui, dans les années 1970, abritait un local de la préfecture de police de Paris où les recrues se faisaient tirer le portrait pour leur carte professionnelle. Naît alors l’hypothèse d’un Grêlé ayant travaillé dans ce service technique ou d’un fils de policier parisien. Ou bien d’un féru de photographie. Car le tueur du Marais avait dérobé deux beaux appareils argentiques sur les lieux du crime, un Hasselblad et un Nikon. À l’Insee, à la Sécu, même chez les mormons, aucun homme n’est recensé sous cette identité, au grand dam de Vasquez : « Élie Lauringe est un toc parfait, un faux nom qui n’existe pas. » Les enquêteurs s’apercevront qu’il ne rime à rien de creuser la piste de ce patronyme car le Grêlé a donné un nom imaginaire différent à une autre victime.

Les portraits-robots
Les gendarmes ont présenté à Ingrid une planche de sept portraits-robots. La fillette a reconnu son violeur sur le croquis numéro 6 — Photo DR.
En effet, l’assassin de Sophie N., violée et tuée au 22 rue Manin à Paris XIXe, le 3 décembre 1991, avait pris rendez-vous avec cette jeune agente immobilière pour visiter un appartement libre, sous le nom « Dubost » et le téléphone « 42 43 64 06 ». Or, l’entreprise de travaux dans l’immeuble s’appelait Dubost et le numéro correspondait au fax d’une autre boîte du BTP… Le Grêlé a pu s’en inspirer en passant rue Manin pour se forger une nouvelle identité. Les concordances sont nombreuses entre la scène de crime de Sophie N. et les précédentes signées par l’ADN du Grêlé, à commencer par Cécile Bloch, six ans plus tôt, dans le même coin du XIXe arrondissement.

Après le rapt d’Ingrid en Seine-et-Marne en juin 1994, le Grêlé se volatilise totalement. Jusqu’à la découverte, en 2021, du coupable, François Vérove. Vu ses états de service, les enquêteurs réalisent maintenant que ce motard de la police a été muté dans les Bouches-du-Rhône et par la suite dans l’Hérault, à Montpellier. Et ce n’est sûrement pas un hasard. Fin connaisseur des procédures de police judiciaire et des avancées de l’ADN, ce flic avisé a stoppé ses agressions, de son propre aveu, en 1997. La crim’ explorera donc des « cold cases » survenus durant ces trois années dans le Sud. François Vérove s’est « rangé », s’est marié, s’est occupé de ses deux enfants et de ses missions de motard du commissariat de Montpellier. Installé en 2013 à Prades-le-Lez avec sa famille dans une maison d’architecte, ce féru d’informatique et de réseaux sociaux a donné des coups de main à ses voisins, « toujours sympa et serviable », et a même proposé au maire de se présenter sur sa liste aux municipales en 2014. Cette année-là, le policier motocycliste chute lors d’un grave accident de la route qui lui laisse une jambe folle, et prend sa retraite anticipée de la police. Il monte en 2015 une autoentreprise située à Montpellier et spécialisée dans la location de logements, qu’il ferme cinq ans plus tard. Il intègre le conseil municipal de Prades-le-Lez du maire Jean-Marc Lussert, qui le dit « sympathique, plutôt de droite tendance gaulliste », et le charge de la communication des élus. Puis François Vérove déménage à La Grande-Motte, loue ses biens via Airbnb, sillonne les chemins côtiers sur son vélo électrique et tire parfois une carriole pour emmener ses petits-enfants à la plage. Mais ce grand-père bien sous tous rapports n’était autre que le Grêlé.

Il a pu avoir un accident ou un handicap qui l’empêche d’agir.

Me Corinne Herrmann, avocate d’Ingrid et de Luc Bloch, spécialiste des « cold cases »
Comme son ADN enregistré dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) ne tiltait jamais avec l’un des 3 millions de codes d’individus engrangés dans la base depuis l’an 2000, la plupart des anciens policiers hantés par le Grêlé le croyaient mort ou parti à l’étranger (lire l’épisode 12, « Regrets éternels »). Car à leurs yeux, un homme capable de telles pulsions sexuelles, au point de violer et tuer des enfants, « ne peut jamais vraiment arrêter ». Ce n’était pas mon sentiment, persuadée que l’inconnu avait pu fonder une famille et étouffer ses vieux démons sous un monceau de respectabilité sociale, ni celui de Me Corinne Herrmann, avocate d’Ingrid et du frère Bloch, qui soulignait « la longévité de nos tueurs en série français » : « Il a pu avoir un accident ou un handicap qui l’empêche d’agir. » Cette maîtresse ès « cold case » en a vu d’autres, serial killers, interrompre leur activité criminelle plus de dix ans, avant de rechuter. L’enquêteur de la première heure Bernard Pasqualini, qui redoutait d’emporter dans sa tombe la vision pour l’éternité « du portrait-robot du Grêlé et de la photo de la petite Cécile Bloch », connaît désormais le visage, le nom et le profil de cet assassin qui, pour échapper à la justice, vient de se dérober de ce monde avec ses secrets.

LE GRÊLÉ, AFFAIRE NON CLASSÉE
Au cœur du 36, les enquêteurs de la brigade criminelle cherchent encore et toujours le tueur en série à la peau abîmée qui a assassiné le 5 mai 1986 Cécile Bloch, 11 ans. Un « cold case » qui rebondit au gré des progrès de la police scientifique, de fausses pistes et de nouveaux portraits-robots.
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Message par Sortcière Lun 4 Oct - 12:41

Bonjour mimi, Merci.
Il y a quelques élément intéressants pour alimenter la chronologie de son parcours.
Sortcière
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Message par lily29 Lun 4 Oct - 12:50

Kadoudal a écrit:
lily a écrit:la petite dont le demi  frère avait croisé le futur tueur de sa soeur! (je croyais que c'était à Paris pour elle aussi!, Fontainebleau!!!)

L’un des meurtres horribles attribués au tueur était le meurtre de la fillette de 11 ans Cécile Bloch qui ne s’était pas présentée à l’école de la
ville de Fontainebleau en 1986.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

je croyais que pour la petite Cécile , c'était à Paris!

Elle habitait "Cité Fontainebleau" Rue Petit dans le XIXe arr. de Paris, d'où sans doute la confusion.

Merci à vous et à Kassandra pour ces précisions!
bonne journée!

lily29


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Message par lily29 Lun 4 Oct - 12:52

weltgeist a écrit:
Maison a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La carte des crimes et supposés dont S NARME

Merci pour ce lien, je retiens ceci :

gendarme en Île-de-France dans la Garde Républicaine en tant que motocycliste, de 1983 à 1988


N'aurait-il donc jamais été cavalier ?

bonjour, en fait on ne sait pas grand chose sur lui en 77..


lily29


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Message par lily29 Lun 4 Oct - 12:53

Avez vous eu connaissance de ce lien?
pas mal de victimes...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

lily29


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Message par Kadoudal Lun 4 Oct - 12:58

lily a écrit:Avez vous eu connaissance de ce lien?
pas mal de victimes...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Il semblerait qu'il y ait une petite erreur sur la géolocalisation des faits: Panthéon Sorbonne, il veulent dire aux Olympiades plutôt.

PS: Sinon ça donne une bonne idée de son champ d'action (pour les méfaits mis sur la carte).
Kadoudal
Kadoudal


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Message par Maison Mar 5 Oct - 12:56

Une autre info, il a officié du côté de l' Etang de Berre = témoignage d'une collèque (je n'ai pas la source, mais sûr que je l'ai entendu)
Bonne journée

Maison


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Message par regis Mar 5 Oct - 13:27

Sortcière a écrit:Bonjour mimi, Merci.
Il y a quelques élément intéressants pour alimenter la chronologie de son parcours.

Je note que cette odeur forte d herbe est citée en 1986 et en 1994. Pourtant en 94 il n est plus à la garde républicaine.
Est ce qu il est toujours cavalier en contact avec des chevaux ou bien est ce autre chose ou alors cette odeur est une erreur.

regis


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Message par weltG Mar 5 Oct - 13:27

Maison a écrit:Une autre info, il a officié du côté de l' Etang de Berre = témoignage d'une collèque (je n'ai pas la source, mais sûr que je l'ai entendu)
Bonne journée

Merci Maison, c'était à quelle époque ?

Ce ne serait pas à Martigues ? C'est tout près de l'Etang de Berre
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