Désormais on sait qui il était clap 10

J'ai l'impression qu'il s'est fait refaire le nez, non ? Sur ses photos de jeunesse, son nez semble plus épaté avec une boule au bout. Plus vieux, son nez paraît différent avec des narines qui remontent, comme une rhinoplastie ratée.

216936ŦCogiteur75 a écrit:Bonsoir, Bonjour à tous !

Pour revenir au passage de FV aka G dans l'émission de Naguy, personne n'a tilté qu'il court quasiment lors de son entrée ?

Si moi !
Sans canne ! Lol!
Cela ne colle absolument pas avec ce qui est expliqué sur l’état de jambe et sa mise en invalidité totale .

216997ŦNess a écrit:

216936ŦCogiteur75 a écrit:Bonsoir, Bonjour à tous !

Pour revenir au passage de FV aka G dans l'émission de Naguy, personne n'a tilté qu'il court quasiment lors de son entrée ?

Si moi !
Sans canne ! Lol!
Cela ne colle absolument pas avec ce qui est expliqué sur l’état de jambe et sa mise en invalidité totale .

Je l'ai déjà dit je crois, entre faire 3 pas sans canne et marcher plus longtemps, il y a une nuance. Et la contamination par un staphylocoque doré, ça ne s'invente pas.

Bonjour tout le monde,
Je fais court mais je ferai plus long peut être plus tard parce que ça m'obsède trop en ce moment.
Je viens de découvrir le dénouement de cette affaire car j'habite à l'étranger depuis 23 ans.
Certains details 'matchent' beaucoup avec mon parcours donc ça me bouleverse encore plus (âge, origine géographique, surtout celle de sa femme, lieux fréquentés, bac F8 de sa femme, etc).
Aujourd'hui je veux juste dire ma colère sur sa très grande lâcheté. S'en prendre à des plus petits que soi, pauvres filles et petites filles et garçons, dont certains lui disaient 'mais je ne suis qu'une petite fiile'. Et lui gros connard avec sa carte de police etc qui faisait le gros dur. Infect.
Et puis la dernière lâcheté, se suicider pour ne pas avoir à répondre de ses actes. Soi disant pour préserver sa famille. Ah ben elle est bien préservée sa famille ! Et les mots laissés pour ceux qui le trouvent. 'Suicide, appelez le 17'. Ah parce que tu crois qu'on est trop cons pour savoir quoi faire ? Gros contrôlant. Le pompon pour moi c'est 'En cas de coma ne me réanimez pas. Merci '. J'aurais bien aimé que tu sois dans le coma. Et on t'aurait réanimé, sois-en sûr ! Et pas la peine de nous remercier.

En fait il a écrit "n'appelez pas le 17".

C'est vrai Kitekat c'était un monstre, une ordure, un démon. Comme toi, nous sommes tous ici révoltés qu'il ait pu commettre de tels actes! Et puis, sa mort est trop bête. Même le frère de Cécile pense qu'on l'a poussé au suicide.

Qui se souvient de Françoise ici? Elle pensait pouvoir être une victime du Grêlé et avait témoigné ici. Ce serait bien sa savoir si, avec le recul, c'était finalement bien lui et si elle l'avait reconnu.

217322ŦColombo a écrit:

Qui se souvient de Françoise ici? Elle pensait pouvoir être une victime du Grêlé et avait témoigné ici. Ce serait bien sa savoir si, avec le recul, c'était finalement bien lui et si elle l'avait reconnu.

Françoise (son pseudo) est décédée en octobre 2018, avant que Vérove ne soit identifié.

217287ŦTivier a écrit:En fait il a écrit "n'appelez pas le 17".

OK au temps pour moi.

217350ŦKitekat a écrit:

217287ŦTivier a écrit:En fait il a écrit "n'appelez pas le 17".

OK au temps pour moi.

Bonjour il n'a pas du tout mentionné le 17 pour être précis je suis en train de lire le livre de Kemmet, qui reproduit son message.

217373ŦAtccdg a écrit:

217350ŦKitekat a écrit:

217287ŦTivier a écrit:En fait il a écrit "n'appelez pas le 17".

OK au temps pour moi.

Bonjour il n'a pas du tout mentionné le 17 pour être précis je suis en train de lire le livre de Kemmet, qui reproduit son message.

Bonjour,
Tout dépend de la source:

La version de Patricia Toourancheau:

Le mercredi 29 septembre, elle (Isabelle) demande à son fils de bloquer tous les comptes Airbnb, et il s’aperçoit que son père en a loué un au 32 rue de la Rotonde au Grau-du-Roi où son portable a borné pour la dernière fois. Avertis, les gendarmes accompagnés des pompiers forcent la porte à 18 heures et découvrent alors le corps de leur ancien frère d’armes. Allongé sur un matelas, ayant avalé à haute dose le Tramadol prescrit pour ses douleurs, François Vérove a pris soin d’annoncer son geste fatal sur deux feuilles de papier accrochées avec sa carte d’identité aux pinces d’un cintre à vêtements, sur la hotte de la cuisine : « SUICIDE VEUILLEZ APPELEZ LE 17 (Gendarmerie) ». Le second message signé de sa main indique : « LE 27/09/2021. Mon nom est François VÉROVE. Je viens de me SUICIDER. EN CAS DE COMA, NE PAS TENTER DE ME RÉANIMER, MERCI. »

217380ŦKassandra88 a écrit:

217373ŦAtccdg a écrit:

217350ŦKitekat a écrit:

217287ŦTivier a écrit:En fait il a écrit "n'appelez pas le 17".

OK au temps pour moi.

Bonjour il n'a pas du tout mentionné le 17 pour être précis je suis en train de lire le livre de Kemmet, qui reproduit son message.

Bonjour,
Tout dépend de la source:

La version de Patricia Toourancheau:

Le mercredi 29 septembre, elle (Isabelle) demande à son fils de bloquer tous les comptes Airbnb, et il s’aperçoit que son père en a loué un au 32 rue de la Rotonde au Grau-du-Roi où son portable a borné pour la dernière fois. Avertis, les gendarmes accompagnés des pompiers forcent la porte à 18 heures et découvrent alors le corps de leur ancien frère d’armes. Allongé sur un matelas, ayant avalé à haute dose le Tramadol prescrit pour ses douleurs, François Vérove a pris soin d’annoncer son geste fatal sur deux feuilles de papier accrochées avec sa carte d’identité aux pinces d’un cintre à vêtements, sur la hotte de la cuisine : « SUICIDE VEUILLEZ APPELEZ LE 17 (Gendarmerie) ». Le second message signé de sa main indique : « LE 27/09/2021. Mon nom est François VÉROVE. Je viens de me SUICIDER. EN CAS DE COMA, NE PAS TENTER DE ME RÉANIMER, MERCI. »

Ah merci, j'étais quasiment sûr d'avoir lu qu'il avait demandé d'appeler le 17, et par coïncidence je venais de voir le message retranscrit dans mon livre. Bref un peu comme pour d'autres affaires, l'info dépend de la source. Mais là c'est un détail.

Suite à l'affiche ci dessus, est ce que les psychiatres, psychologues, thérapeutes etc qui l'ont suivi se sont-ils manifestés, ont-ils été entendus par la police ?

217324ŦKassandra88 a écrit:

217322ŦColombo a écrit:

Qui se souvient de Françoise ici? Elle pensait pouvoir être une victime du Grêlé et avait témoigné ici. Ce serait bien sa savoir si, avec le recul, c'était finalement bien lui et si elle l'avait reconnu.

Françoise (son pseudo) est décédée en octobre 2018, avant que Vérove ne soit identifié.

Hello Kassandra,

Contrairement à toi, je n'ai pas eu l'occasion d'échanger avec elle à l'époque.
Mais pas évident de vouloir impliquer le Vérove années 80s: pas plus d'ailleurs que dans l'histoire des lettres Diderot / Gontcharov, ou le dossier Narme.
Divers détails du témoignage de Françoise ne collent pas au parcours de FV: au tout début de la décennie il n'était pas sur Paris... Et assez loin d'être le mec sûr de lui, classe, "beau comme un acteur" qu'elle évoque... N'ayant eu le permis qu'en 86, on le voit mal rouler en DS auparavant... Ou avoir pu s'offrir une piaule à Pigalle... Ou avoir eu un acolyte...
Toute une faune de types pas nets traine notoirement dans ce quartier parisien: justement le genre capable d'avoir abusé de Françoise.
Ce qu'elle a subi s'apparente à du trafic de blanches. Pas vraiment le trip du Grêlé, pour ce qu'on en sait.

217373ŦAtccdg a écrit:

217350ŦKitekat a écrit:

217287ŦTivier a écrit:En fait il a écrit "n'appelez pas le 17".

OK au temps pour moi.

Bonjour il n'a pas du tout mentionné le 17 pour être précis je suis en train de lire le livre de Kemmet, qui reproduit son message.

Hello,

 Quoi ? Des infidélités à SOCIETY ?!?
 Plus sérieusement, le Kemmet-Sellami, sorti la même semaine que le Tourancheau (mars 22), est une bonne source.
 Sur plusieurs points de détail, les deux bouquins sont complémentaires: l'un indiquant explicitement ce que l'autre laisse parfois dans l'ombre.

217595Ŧchris0706 a écrit:

217324ŦKassandra88 a écrit:

217322ŦColombo a écrit:

Qui se souvient de Françoise ici? Elle pensait pouvoir être une victime du Grêlé et avait témoigné ici. Ce serait bien sa savoir si, avec le recul, c'était finalement bien lui et si elle l'avait reconnu.

Françoise (son pseudo) est décédée en octobre 2018, avant que Vérove ne soit identifié.

Hello Kassandra,

Contrairement à toi, je n'ai pas eu l'occasion d'échanger avec elle à l'époque.
Mais pas évident de vouloir impliquer le Vérove années 80s: pas plus d'ailleurs que dans l'histoire des lettres Diderot / Gontcharov, ou le dossier Narme.
Divers détails du témoignage de Françoise ne collent pas au parcours de FV: au tout début de la décennie il n'était pas sur Paris... Et assez loin d'être le mec sûr de lui, classe, "beau comme un acteur" qu'elle évoque... N'ayant eu le permis qu'en 86, on le voit mal rouler en DS auparavant... Ou avoir pu s'offrir une piaule à Pigalle... Ou avoir eu un acolyte...
Toute une faune de types pas nets traine notoirement dans ce quartier parisien: justement le genre capable d'avoir abusé de Françoise.
Ce qu'elle a subi s'apparente à du trafic de blanches. Pas vraiment le trip du Grêlé, pour ce qu'on en sait.

Bonjour Chris,
Au vu du parcours de Vérove que nous connaissons désormais, nous sommes arrivés à la même conclusion que toi. Nous pensons aussi que Françoise a été agressée par un autre prédateur, un sosie dont le visage collait au PR de Luc R.

Ça fait donc un deuxième aggresseur qui sera resté impuni, au moins pour ces faits-là.

Séries Mania : « Insoupçonnable », la folie meurtrière du « Grêlé » dans un docu-fiction glaçant de France 2
Présentée cette semaine dans le cadre du festival à Lille, cette série bouleversante, qui devrait être diffusée à l’automne, retrace le parcours du tueur en série François Vérove.

Par Pauline Conradsson
Le 22 mars 2024 à 17h48

Les quatre épisodes d’« Insoupçonnable » sont construits autour de Daniel Zagury, éminent expert psychiatre qui cherche à percer le mystère de l'insaisissable tueur en série. Imagissime
Les quatre épisodes d’« Insoupçonnable » sont construits autour de Daniel Zagury, éminent expert psychiatre qui cherche à percer le mystère de l'insaisissable tueur en série. Imagissime


Il y a des images qui vous donnent la nausée. Tellement insoutenables qu’elle continuent de vous hanter longtemps après. Certaines scènes d’« Insoupçonnable », docu-fiction de France 2 projeté au festival Séries Mania, qui s’achève à Lille (Nord) ce vendredi 22 mars, sont de celles-là. Par la force des témoignages, des archives, des reconstitutions. Par le récit des faits, abominables.

Cette série de Patricia Tourancheau et Elie Wajeman, qui devrait être diffusé à l’automne, retrace le parcours meurtrier de François Vérove, alias « le Grêlé », un surnom dû à sa peau marquée, mentionnée dans plusieurs témoignages de victimes. Ce tueur en série, gendarme, puis policier, auteur d’au moins quatre meurtres et six viols attestés en région parisienne, avec huit enfants parmi les victimes, n’a jamais été arrêté.


Pendant 35 ans, il a vécu une vie normale, de bon père de famille, puis de jeune retraité installé dans le Sud. Jusqu’à ce qu’il soit finalement rattrapé par son passé, en 2021. Mais il échappera à la justice en se donnant la mort, juste après avoir reçu une convocation pour un test ADN, qui allait attester de sa culpabilité.

Un psychiatre qui cherche à comprendre « cette rage de destruction »
« Insoupçonnable » étonne d’abord par sa forme. Car tout au long de la série en quatre épisodes de quarante-cinq minutes, on suit Daniel Zagury, éminent expert psychiatre et spécialiste des tueurs en série français, qui nous livre son analyse de la psychologie du tueur, tout en racontant ses actes, récit assorti de témoignages de victimes.

« J’ai tout de suite dit que quelque chose me frustrait dans cette histoire », a raconté lors d’une conférence de presse la journaliste Patricia Tourancheau, dont le livre « Le Grêlé : le tueur était un flic », a inspiré le programme.



« Comme François Vérove s’est donné la mort, on n’aura pas de procès et il n’y aura pas d’expertise psychiatrique de ce type. On a pensé à Daniel Zagury en se disant que notre fil narratif serait de reconstituer cette expertise posthume que la justice ne fera pas, grâce à lui, son expérience, son regard, sa connaissance des tueurs en série. On lui apporte les éléments de biographie, dont certains inédits, pour qu’il puisse les analyser. » Un travail de fourmi, passionnant.

« Il fallait une trajectoire qui puisse être écoutée comme un récit documentaire mais qui comporte son mystère. Car, pendant 35 ans, la police n’a rien vu, il y a eu des errements, affirme la productrice Élodie Polo Ackermann. On voulait montrer pourquoi cet homme a pu mener une vie normale jusqu’à apparaître dans un jeu de France 2 (des images d’archives retrouvées récemment dévoilent que François Vérove avait participé à l’émission « N’oubliez pas les paroles » avec Nagui, en 2019) ».

PODCAST. Crime Story : le « Grêlé, l’insaisissable tueur en série (épisode 1 et 2)



Il faut, comme souvent, fouiller dans son enfance, « là où se cachent les première failles, pour comprendre cette rage de destruction », a insisté le psychiatre lors de cette rencontre avec les journalistes. Celle de François Vérove est chaotique. Il est fils unique, grandit dans le Nord, à Marcq-en-Barœul et Gravelines, entre un père dans la marine marchande autoritaire et souvent absent et une mère qui décède alors qu’il n’a que dix ans. Son service militaire est une révélation. Il devient gendarme, emménage à Paris et intègre l’escadron des motocyclistes de la Garde républicaine en 1983.

« Monsieur tout-le-monstre »
Le déroulé de la vie du criminel, ce « Monsieur tout-le-monstre », est illustré par de nombreuses archives d’époque, documents d’anonymes au format Super 8 qui permettent de se replonger dans l’atmosphère du Paris de l’époque. Années 1970, puis 1980. Epoque des premiers viols et meurtres, qui remonteraient à 1986. « Vérove a vécu ces années dans la capitale comme un fantôme », explique Elie Wajeman, qui a réalisé auparavant « Médecin de nuit » et « Les Anarchistes ».

« On voulait reconstituer ce Paris-là, montrer la façon dont il a certainement rencontré cette ville. Comme un endroit où il allait pouvoir se cacher, surveiller ses proies, surgir, s’engouffrer dans des souterrains. » Son mode opératoire est souvent le même : il présente une carte de gendarme et demande ses papiers à de toutes jeunes filles, accostées dans la rue ou devant les portes d’immeubles, souvent en semaine à l’heure du déjeuner. Il cherche par ce moyen à monter dans l’appartement de ses victimes, souvent vide à cette heure, pour les violer.

PODCAST. Crime Story : le « Grêlé, l’insaisissable tueur en série (épisode 3 et 4)



L’évocation du meurtre de Cécile Bloch est le moment le plus glaçant du programme. Car les réalisateurs sont retournés filmer cette tour du XIIIe arrondissement où la jeune collégienne de 11 ans a été tuée. Le tueur, qui attendait sa proie dans l’ascenseur, l’a emmenée dans un recoin du parking, dans les sous-sols de l’immeuble. Il l’a violée, poignardée et étranglée.

Des photos de la scène de crime apparaissent à l’écran, à la limite du supportable. Après un double meurtre tout aussi atroce dans le quartier du Marais d’une jeune fille au pair allemande de 20 ans et de son employeur de 38 ans en 1987, un viol en 1994, le « Grêlé » semble suspendre ses agressions. Il aurait suivi une psychothérapie, apaisant vraisemblablement ses démons.

« Il y a un vrai côté Dr Jekyll et Mr Hyde »
Plusieurs victimes témoignent pour la première fois et à visage découvert. Et c’est bouleversant. Des policiers, également, trois générations d’enquêteurs restés bredouille, chez qui, l’émotion affleure, là aussi. « Leur travail est considéré comme un raté mais on montre qu’il y a plein d’explications à ce fiasco, insiste Elie Wajeman. Cette affaire les a minés. Ils ont donné une partie de leur âme, de leur vie, à chercher le Grêlé, et ils n’ont pas réussi. Cette fêlure que ça génère, on l’a captée ».

Autre pièce sidérante du dossier, présente dans la série : la lettre laissée par François Vérove à sa femme, juste avant son suicide, lue à haute voix et analysée par le psychiatre. « J’ai vu une quinzaine de tueurs en série en France, et il s’agissait pratiquement tous de marginaux, remarque Daniel Zagury. C’est le seul qui rentre dans cette mythologie américaine de l’homme bien ancré dans la société avec un métier et une vie de famille banale, chez qui on découvre par la suite que, sous la pelouse, il y a des cadavres ».

Une dualité fascinante pour les réalisateurs. « Cette division de l’être a quelque chose d’unique. Il y a un vrai côté Dr. Jekyll et M. Hyde », conclue Elie Wajeman, qui a tenu à insérer des images du film en noir et blanc de 1931 adapté du roman de Robert Louis Stevenson.

Merci mimi.

Mais qu'on sache Vérove n'a pas 4 meurtres à son actif.

Et Cécile résidait dans la 19ème pas le 13ème.

Bonjour tout le monde
Je réitère ma question.

Sait-on si les psychiatres, psychologues, thérapeutes etc qui l'ont suivi pendant sa thérapie se sont manifestés ?
Ont ils été interrogés par la police ?

Ce serait super intéressant d'avoir leur témoignage.

Bonjour Kitekat,

Je n'ai pas la réponse.

Merci Kassandra.
Le futur nous le dira peut-être...

Le «Grêlé», repenti ? «Tuer n’est pas une addiction», explique Daniel Zagury, expert psychiatrique
Avant de se suicider, rattrapé par la justice, François Vérove a indiqué dans une lettre d’aveux qu’il s’était « pris en main » après sa série de meurtre dans les années 1980-1990. Assez pour ne pas réitérer ?




Trois meurtres. Six viols. Et puis plus rien. Peut-on s’arrêter de tuer et mener une vie normale, après tant d’atrocités ? Les derniers mots du tueur en série surnommé « le Grêlé » avant son suicide interrogent.

Dans une lettre posthume, l’ancien gendarme François Vérove, dont l’ADN prélevé après sa mort correspond avec celui retrouvé sur plusieurs scènes de crimes de l’époque assure que s’il est l’auteur de « faits impardonnables », il n’a plus commis de crimes « depuis 1997 ».


Pour Daniel Zagury, psychiatre honoraire et auteur de « L’énigme des tueurs en série », un livre paru en 2008 aux éditions Plon, « tuer n’est pas une addiction ». L’expert auprès de la cour d’appel de Paris, revient sur les mécanismes psychologiques du Grêlé.

On attribue au Grêlé au moins trois meurtres et six viols. Il séquestrait et étranglait ses victimes, les brûlait à la cigarette. Est-il possible que François Vérove se soit repenti ?

DANIEL ZAGURY. Je ne peux pas affirmer qu’il n’a pas recommencé. Mais il ne faut pas tomber dans le mythe. On dit que les tueurs en série sont addicts. Qu’ils veulent continuer encore et encore si rien ne les arrête. Ce n’est pas toujours vrai. Il n’y a pas de mécanique implacable et les profils sont divers. Certains s’arrêtent d’eux-mêmes. D’autres mettent en pause leurs crimes, comme le prétendait Fourniret par exemple. Durant le crime, le tueur a l’impression de reprendre le dessus sur ses échecs et ses déstabilisations. Il devient celui qui soumet et jouit de cette position. Ce n’est pas forcément une pulsion constante. C’est aussi contextuel.



François Vérove a mené une carrière, jusqu’à devenir représentant syndical. Il avait une famille, s’occupait de ses petits enfants et était apprécié par ses voisins. Comment a-t-il fait ?

Les crimes de François Vérove ne devaient pas occuper une grande place dans sa vie psychique quotidienne. Il a peut-être vécu relativement apaisé, en repoussant ses actes dans un coin de sa tête, en jachère. Il sait ce qu’il a fait, il l’indique même dans sa lettre. Mais depuis, il ne s’est plus senti impliqué émotionnellement. C’est ce qu’on appelle un clivage.

Mais s’il s’est donné la mort, ce n’est pas le signe de remords, d’un poids insoutenable sur sa conscience ?

Selon sa lettre, il s’était rangé depuis 24 ans. Il s’est donc forgé une seconde vie. Avec l’accélération de l’enquête ressurgit, comme un diable de sa boîte, le risque du dévoilement du passé. La confrontation avec le regard des gens que l’on chérit peut être insupportable. Qu’il ait choisi la mort, ce n’est pas étonnant mais cela ne veut pas dire qu’il ait été hanté par ses crimes. Les tueurs en série ne se sentent pas coupable.

Dans sa lettre de suicide, il indique aussi qu’il a mis fin à ses jours pour protéger sa famille des conséquences de ses actes. Vous y croyez ?

En se suicidant, ce n’est pas sa famille qu’il protège de sa confrontation, mais lui-même car ses proches apprennent d’une manière crue que celui qu’ils croyaient connaître était un assassin. Lui échappe à cela. Et à la justice.

Quelle est ta source mimi?

D’autres mettent en pause leurs crimes, comme le prétendait Fourniret par exemple. Plus on avance, plus on se rend compte que la période dite blanche n'a pas été si blanche que cela.