LE MEURTRE NON ÉLUCIDÉ DE XAVIER BALIGANT 1

Sans faire d'amalgame, parfois certains routiers de l'est-Balkans ils demandent des clopes, ou bien de l'argent pour l'essence etc.. Si on refuse cela peut mal se passer... Par contre, il n'a pas touché à l'argent liquide.. Vu le bruit des coups de feu, il a dû vite déguerpir..

Bonsoir Pusher - Plusieurs camions garés cette nuit là venaient des Pays de l'Est - Si l'info de Casta est exacte (seulement la moitié des chauffeurs auditionnés) -
Inutile de chercher ailleurs : le tueur est un des routiers...

Bonsoir Mike.
En + de plus en plus de routiers sortent les armes pour se défendre + entre la fatigue de la journée sur les routes, ils sont à cran ! C'est parfois chaud entre bandes organisées de voleurs qui siphonnent les camions la nuit...

L'aire de repos précédente/suivante, elles sont beaucoup plus sécurisante pour un père avec ses enfants.. Décidément...

Sur le net, plusieurs avis négatifs sur l'aire des vols.. C'est pas l'endroit idéal surtout à 2 H.

Déjà , et en général , les aire de repos sur l'autoroute en pleine nuit : il faut éviter - c'est souvent mal fréquenté -
Mais effectivement : celle où s'est arrêté Xavier est TRES mal famée - Il y a déjà eu des incidents - Il y a eu dans le coin des séries de car- jacking par exemple -
On en avait parlé avec Kassandra il y a quelques temps de ça.

Mais là , dans cette Affaire , je vois bien un routier de l'Est lui tirer dessus , pour X raison -

Ce qui me perturbe par contre c'est que le témoin présent sur l'aire de repos n'ait entendu aucun véhicule repartir
après les coups de feu (ça fait pourtant du boucan un poids-lourd qui démarre , et à 2h00 du matin , ça devait
quand-même être assez silencieux...) - On conçoit difficilement que le type , après avoir abattu XB de cette façon , soit
tranquillement remonté dans sa cabine pour faire un gros dodo....      

Le routier qui témoigne dans NE avait l'air sincère. Si personne ne quitte le parking, c'est que forcément il se casse par le grillage. Tellement d'espoir avec le mégot retrouvé pas très loin du grillage..

Bonjour Pusher.

Pas forcément. J'ai eu l'occasion de conduire des poids lourds étant jeune. Les cabines sont relativement pas mal isolées des bruits extérieurs. Pas du bruit de coups de fusil tirés à proximité quand même, évidemment.

Mais, dans son interview, ce chauffeur laisse entendre qu'il est retourné dans sa couchette avant d'être interpellé par les gendarmes pour être interrogé vers 5 heures du matin.
Il dit aussi qu'il avait remis en marche le moteur de son camion. C'est donc qu'il s'apprêtait à reprendre la route et que rien, apparemment, ne l'en empêchait.

Bonsoir Casta,
Ah bon ! Après le routier il est payé pour conduire, pas POUR surveiller les véhicules qui rentrent/sortent la nuit sur les parkings hhh.. Les autres routiers, ils ont dû avoir sacrément peur pour faire style rien entendu.. Rien vu.. Même pas la moitié avait dit avoir entendu les tirs c'est un gros..

C'était le mois de juillet plein été, grosse chaleur.. Ils dorment tous la fenêtre complément fermer !? Même ouverts d'un quart, si la ils n'ont pas entendu bas vraiment un gros dodo...

Bien vu, Pusher.

Beaucoup de poids lourds disposent de climatiseurs à batterie pour passer la nuit sans souffrir de la chaleur, mais pas tous, c'est vrai.

Je ne comprends pas pourquoi certains continuent de mettre en doute la parole de ce témoin - Les enquêteurs ont procédé à des contrôles minutieux pour checker tous les véhicules qui étaient passés par l'autoroute A31 et les Péages les + proches - dans le sens Nord-Sud et Sud-Nord , dans le créneau horaire du crime , ça n'a rien donné : aucun suspect n'a été arrêté. Le + probable c'est que le tireur se soit enfui par le chemin de terre qui longe l'Aire (en passant par le trou fait dans la clôture)

Le seul Hic à ma démonstration , c'est qu'en regardant minutieusement Google Map et cette piste forestière , on se rend compte qu'elle ne mène nulle part : elle démarre en pleine forêt et finit en pleine forêt (et elle est courte) - Donc je ne vois pas bien comment le mec a pu amener un véhicule à cet endroit - à moins d'avoir un tout terrain - Bref : une fois de + , et comme à Chevaline , on est en plein brouillard...

Pour des nordistes 20 degrés, c'est déjà la canicule..

Casta a écrit:Bien vu, Pusher.

Beaucoup de poids lourds disposent de climatiseurs à batterie pour passer la nuit sans souffrir de la chaleur, mais pas tous, c'est vrai.

Les Poids-Lourds Hollandais , Allemands , et même Français , sont bien équipés et isolés , mais les camions de l'Est ,
j'ai de gros doutes - Or le reportage nous dit bien qu'il y avait beaucoup de Poids-Lourds des Balkans ce soir là (en tout
cas en provenance d'Europe de l'Est)

Beaucoup de chasseurs dans la région avec des véhicules tout-terrain, n'est pas un problème. Le mégot me perturbe il était “frais” donc il a été jeté peu de temps avant.. Qui s'arrête ici, à la jonction entre le parking, et la route carrossable pour faire une pause clope hhh..? Si dans l'hypothèse que c'est le tueur, il avait finalement attendu que quelqu'un rentre sur l'aire de repos, Xavier ou bien un quidam quelconque.

Oui 100% d'accord Mike.
En + d'être sous payer, ils circulent avec des camions pas modernes.. Sans clim.. Rien..

Le mégot frais à la limite de la forêt et de l'aire , au niveau de la clôture , ça nous apprend pas grand chose :
il peut aussi bien avoir été laissé par un habitué des lieux que par un visiteur ponctuel.

Il aurait fallu le faire parler ce mégot !  (recherches d'ADN)

Bizarre que l'auteur il n'a pas recommencé, des aires de repos glauques, n'est pas cela qui manque en France. + les frontières sont pas loin du tout. Suisse, belge, allemande.. Si c'est un type qui est souvent sur les routes, ils peut faire beaucoup de morts avec ce scénario.

En plus d'avoir des troubles, il est con s'il n'aurait pas envoyé les lettres grosse erreur.. + il reste au Portugal dans un bled paumé, il aurait été dehors encore à cette heure qui sait hhh..

Exclusif: du neuf dans l'enquête sur le meurtre de Xavier Baligant, de l'ADN suspect enfin identifié (DH Les sports)

Personne n'a pu avoir accès à cet article ? - Kassandra , toi qui est en Belgique ?
Après y a-t-il réellement des révélations ou est-ce juste un titre racoleur ?

Bonjour Mike

Je doute que cet ADN ait pu permettre une avancée dans l'enquête. Ça date d'il y a trois ans déjà.

Cet à utre article fournit quelques détails supplémentaires :

"De l’ADN a été trouvé dans le véhicule de Xavier Baligant. « Je ne peux pas en dire beaucoup plus mais il s’agit effectivement d’une trace ADN qui a été relevée dans la voiture, sur un objet qui n’est pas fixe, et qui correspond à l’ADN d’une personne figurant dans des fichiers français. Est-ce que cela constitue une avancée importante dans l’enquête ou non, il est trop tôt pour le dire mais des vérifications sont en cours à ce sujet »"

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Cet article est nettement plus récent (novembre 2019)

"Xavier Baligant, un Nivellois de 29 ans, abattu sur un parking d’autoroute, se serait trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Vraiment?

Mis en ligne le 13/11/2019 à 00:01 par Philippe Engels

Peut-on imaginer qu’un truand ou un déséquilibré se promène en pleine nuit sur un parking anonyme avec une arme de guerre, lourde et encombrante ? Le crime parfait n’existe plus, ou presque, parce que la technologie a changé, qu’il est devenu difficile de tuer sans laisser de trace et que les caméras sont partout. Mais quand le lundi 18 juillet 2011, Xavier Baligant quitte le camping d’Ardèche où il passait une semaine de vacances avec ses deux enfants et ses parents, ceux-ci ne se doutaient pas qu’ils seraient les victimes collatérales d’une affaire tristement banale et à la fois totalement hors norme. Vers 2 heures du matin, le mardi 19, le père de famille de 29 ans s’arrête sur une aire de repos de l’autoroute A31, en Lorraine, à Malvaux. Les deux garçons de six et sept ans restent dans la voiture, assoupis. Le papa n’a pas le temps d’arriver aux toilettes publiques, il est froidement abattu. Aujourd’hui, plus de huit ans après les faits, le nom de Xavier Baligant est celui d’une affaire non élucidée, un cold case qui risque de le rester. La police française n’a rien trouvé, la Belgique a renoncé, les deux parents Baligant sont morts de chagrin, l’un après l’autre. Il ne reste plus qu’un avocat, le Nivellois Christian Dalne, qui se bat pour la vérité. « Je l’ai promis à Jean-Luc Baligant, le père de Xavier. Il était policier, il sentait qu’il y avait quelque chose d’anormal. » Mais cet ancien bâtonnier est lucide. « Désormais, dit l’avocat Dalne, il faut espérer des aveux ou une dénonciation. À ce stade, rien ne se dessine. »

Une exécution

Ni Mihaela Jacobeus ni son ami de l’époque, le garagiste-carrossier José Oliveira, n’ont été réellement suspectés aux débuts de l’enquête. Aux enquêteurs, les parents de Xavier Baligant ont confirmé les propos de l’ex-épouse : un couple défait par la vie, pas en bagarre. L’énorme attention réservée aux enfants orphelins a continué à unir Mihaela et les parents de Xavier, qui ont continué à se voir et s’en sont remis, au départ, au même avocat.

La première hypothèse orientant l’enquête judiciaire franco-belge a été celle d’un règlement de comptes. La scène du crime a forgé la conviction initiale du premier juge d’instruction français en charge du dossier. Le meurtre ressemblait à une exécution. Xavier Baligant a été abattu par un tueur qui s’avançait vers lui, selon les expertises, qui a fini par lui envoyer une balle à bout touchant, comme on dit dans le jargon. Deux dans les mains, comme si la victime cherchait à se protéger, une dans l’abdomen et la dernière dans la tête, le canon calé sur celle-ci. Un mois après les faits, les experts en balistique seront formels : l’arme est un vieux fusil de guerre utilisé par l’armée suisse. Un Schmidt-Rubin K31 qui n’a jamais été retrouvé. Plus difficile à manier qu’une Kalachnikov. Se portant en mode « sniper ». Complètement atypique si on retient l’hypothèse de trafiquants ou même d’un détraqué.

Pas de crime crapuleux

Pendant six mois, les enquêteurs belges viennent en renfort de l’équipe française. On cherche des informations du côté des caméras de surveillance. Pas de chance, leur orientation vers l’autoroute ne permet ni de visionner l’entrée des toilettes publiques ni l’accès au parking – ce qui empêche de vérifier si Xavier Baligant a été suivi. On interroge la vingtaine de camionneurs ayant passé la nuit du 18 au 19 juillet 2011 sur l’aire de Malvaux. Incroyable mais vrai : aucun n’a vu quoi que ce soit. Un patrouilleur de nuit arrêté sur la même aire, mais de l’autre côté de l’autoroute, direction sud, a entendu les détonations ; il est venu constater le meurtre et il a appelé les secours. Dans les semi-remorques, en revanche, le sommeil était lourd. Ou alors était-ce la garantie d’éviter tout ennui ? En Belgique, les policiers rentrent bredouilles, eux aussi, de leur plongée dans l’intimité de Xavier Baligant. Rien, pas une seule dette de jeu ou autre, pas d’ennemi notoire, pas la moindre anomalie qui ouvrirait une piste inattendue. Du reste, il ne s’agissait pas d’un crime crapuleux, motivé par l’argent. Baligant n’a pas été volé ; son véhicule est resté sur place.

Après six mois d’investigation, même l’hypothèse selon laquelle Xavier Baligant se trouvait là le mauvais jour au mauvais endroit peine à convaincre. Il n’y a aucune trace d’un deal quelconque sur ce parking isolé en pleine forêt à cette époque-là ; le jeune Belge n’a pu déranger qui que ce soit à l’intérieur du bâtiment puisqu’il n’a vraisemblablement pas eu le temps d’y entrer (sa vessie était pleine) et il apparaît peu probable qu’un tueur fou se promenait dans un lieu aussi désert avec une arme de guerre.

Le kidnapping de La Louvière

Le 15 février 2012, Mihaela Jacobeus est entendue pour la deuxième fois par les chefs d’enquête français, à Nancy. A priori comme simple témoin. L’audition est longue, toutefois. L’ex-épouse regagne Nivelles avec un goût amer dans la bouche. Elle a compris ce jour-là que son nouveau compagnon, le garagiste José Oliveira, allait passer du statut de témoin à celui de suspect. Pourquoi ? Parce qu’à défaut de toute autre explication crédible, la jalousie fait office de mobile potentiel. Les cohabitants Jacobeus-Oliveira étaient au courant de la nouvelle date de retour de l’ex-mari. Oliveira a pu le faire suivre et payer un exécutant pour la mise à mort. Gênant pour le garagiste nivellois : au même moment, lui et son beau-fils sont malmenés par la justice belge dans une affaire de… règlement de comptes qui démontrerait des penchants agressifs. Ils sont suspectés d’avoir fait kidnapper à La Louvière, le 16 novembre 2011, un employé avec lequel existait un contentieux d’argent. Mihaela Jacobeus aurait appuyé l’accusation en ce sens, avant de se rétracter assez vite.

Il y a deux ans, José Oliveira a été acquitté pour ce pseudo-kidnapping à La Louvière et plusieurs journaux ont estimé que, par ricochet, cette décision judiciaire l’innocentait aussi pour l’affaire Baligant. Où aucun élément matériel n’est venu renforcer les vagues intuitions des enquêteurs. « Je n’ai plus rien à dire à ce propos, a brièvement répondu le Nivellois Oliveira à nos questions. Après toutes ces années, je trouve scandaleux – en tant que journaliste – de rouvrir des plaies qui sont à peine cicatrisées. Ne m’embêtez plus, s’il vous plaît ! »

On en est resté là. Ces dernières années, une trace d’ADN trouvée tardivement dans la voiture de Xavier Baligant a ranimé l’espoir d’une nouvelle piste, aussitôt refermée. Les ressemblances avec le meurtre d’une famille anglaise dans les Alpes (la tuerie de Chevaline, en septembre 2012), découlant de l’usage d’une arme lourde du même type, n’ont plus jamais été évoquées de manière sérieuse. Il n’y a plus de nouvelles pistes, pas d’inculpé et une sorte de fatalité sur cette affaire passée entre les mains de quatre juges d’instruction, mobilisant des policiers de deux pays, obligés de coopérer à distance.

Tenue à l’écart des enfants

Dès l’annonce de la tuerie, l’émoi est grand à Nivelles, en Brabant wallon, où Xavier Baligant était apprécié. C’était un homme « sans histoires ». Dans ce genre d’affaires criminelles, c’est un gimmick, mais en l’occurrence, ça colle à la réalité. Il travaillait comme laborantin chez GSK, le plus gros employeur privé de la province ; il jouait au mini-foot ; il participait aux activités folkloriques de la ville ; il était souriant et apprécié par ses voisins ou ses collègues de travail. Son père avait été inspecteur de police à Nivelles, donc. Lui aussi était respecté. Pour tant de ses amis, un peu machos, Xavier, c’était aussi la « si jolie femme » qu’il avait épousée et avec laquelle il avait eu deux enfants. Cette histoire sentimentale là, toutefois, elle s’écrivait avec les pointillés d’usage : Xavier et Mihaela, d’origine roumaine, étaient séparés. La seule ombre au tableau… Pour les uns, le couple allait se reformer. Pour d’autres, « Mihaela était trop belle pour Xavier… » En tout cas, elle cohabitait avec un garagiste de l’une de ces routes à grande vitesse qui font office de zoning, aux bords de Nivelles.

En pleine nuit, le mardi 19 juillet 2011, Mihaela Jacobeus et José Oliveira, le garagiste en question, sont prévenus les premiers. Avec les parents Baligant, ils étaient les seuls à connaître le changement de plan soudain de Xavier. Il avait décidé de rentrer un jour plus tard pour éviter les bouchons. Il souhaitait voir son ancienne compagne. Pour un rendez-vous dont la raison d’être reste forcément mystérieuse : il aurait donc été question d’une tentative de rabibochage. Mihaela Jacobeus et José Oliveira roulent de nuit. Quand ils arrivent à Nancy, la maman des deux garçons ne peut leur parler. Ils doivent être entendus par la police française. Et celle-ci veut éviter toute interférence. « On a fait croire à mes enfants qu’on recherchait leur papa et qu’on allait le retrouver », déclare la maman dans « Le Soir » du 30 juillet 2011, peu de temps avant des funérailles où sont présentes les autorités de la ville de Nivelles. « Quant à moi, la police est venue me réveiller à quatre heures pour me dire que Xavier s’était suicidé. (…) Après la naissance du deuxième (enfant), j’ai eu peur de la routine, je voulais autre chose. Malgré cela, Xavier a toujours été là. Il connaissait mon passé en Roumanie, mon adoption à l’âge de sept ans, la vie d’esclave que j’ai menée avec mon frère avant de fuir à l’âge de 15 ans, de m’assumer toute seule deux ans plus tard, de travailler tout en étudiant le soir pour avoir un diplôme d’esthéticienne. Xavier était toute ma vie. Quelqu’un d’extraordinaire, un vrai père pour ses enfants. Jamais une dispute. On s’arrangeait entre nous pour tout. »

Le 15 février 2012, Mihaela Jacobeus est entendue pour la deuxième fois par les chefs d’enquête français, à Nancy. A priori comme simple témoin. L’audition est longue, toutefois. L’ex-épouse regagne Nivelles avec un goût amer dans la bouche. Elle a compris ce jour-là que son nouveau compagnon, le garagiste José Oliveira, allait passer du statut de témoin à celui de suspect. Pourquoi ? Parce qu’à défaut de toute autre explication crédible, la jalousie fait office de mobile potentiel. Les cohabitants Jacobeus-Oliveira étaient au courant de la nouvelle date de retour de l’ex-mari. Oliveira a pu le faire suivre et payer un exécutant pour la mise à mort. Gênant pour le garagiste nivellois : au même moment, lui et son beau-fils sont malmenés par la justice belge dans une affaire de… règlement de comptes qui démontrerait des penchants agressifs. Ils sont suspectés d’avoir fait kidnapper à La Louvière, le 16 novembre 2011, un employé avec lequel existait un contentieux d’argent. Mihaela Jacobeus aurait appuyé l’accusation en ce sens, avant de se rétracter assez vite.

Il y a deux ans, José Oliveira a été acquitté pour ce pseudo-kidnapping à La Louvière et plusieurs journaux ont estimé que, par ricochet, cette décision judiciaire l’innocentait aussi pour l’affaire Baligant. Où aucun élément matériel n’est venu renforcer les vagues intuitions des enquêteurs. « Je n’ai plus rien à dire à ce propos, a brièvement répondu le Nivellois Oliveira à nos questions. Après toutes ces années, je trouve scandaleux – en tant que journaliste – de rouvrir des plaies qui sont à peine cicatrisées. Ne m’embêtez plus, s’il vous plaît ! »

On en est resté là. Ces dernières années, une trace d’ADN trouvée tardivement dans la voiture de Xavier Baligant a ranimé l’espoir d’une nouvelle piste, aussitôt refermée. Les ressemblances avec le meurtre d’une famille anglaise dans les Alpes (la tuerie de Chevaline, en septembre 2012), découlant de l’usage d’une arme lourde du même type, n’ont plus jamais été évoquées de manière sérieuse. Il n’y a plus de nouvelles pistes, pas d’inculpé et une sorte de fatalité sur cette affaire passée entre les mains de quatre juges d’instruction, mobilisant des policiers de deux pays, obligés de coopérer à distance.

L’avocat qui cherche encore

La piste d’un rival amoureux? Pour l’avocat Christian Dalne, les parents de Xavier Baligant sont décédés avec ce doute en tête.

« La justice française, aidée par la police belge, a épuisé les moyens classiques permettant de trouver le meurtrier de Xavier Baligant. Plusieurs pistes ont été explorées, sans succès. Je pense que l’actuel juge d’instruction en charge du dossier n’espère plus qu’une seule chose : qu’un élément extérieur – des aveux, une dénonciation, la découverte de l’arme – vienne résoudre cette affaire hors norme. Cette affaire est exceptionnelle en raison des faits eux-mêmes. Sur une aire d’autoroute, à 20 ou 40 mètres, se trouvaient des camionneurs qui n’ont rien entendu alors qu’il y a eu des détonations. C’est particulier… La victime n’avait rien à se reprocher. Pourquoi s’en est-on pris à ce père de famille qui s’est arrêté sur ce parking pour satisfaire un besoin naturel. Le type d’arme, aussi, est inhabituel. Une arme longue, de guerre. Je n’ai aucun reproche à faire à la justice. Tout a été fait dans la mesure du raisonnable pour éclaircir ce mystère, avec les moyens dont on disposait à l’époque. Mon seul regret, c’est que jamais le GSM de M. Baligant n’a pu être analysé. Il contient un SMS reçu peu de temps avant sa mort violente. Lui fixait-on un rendez-vous sur cette aire d’autoroute ?  »

« Qui a tué M. Baligant ? Il y a trois hypothèses.

1. Celle d’un déséquilibré. C’est toujours possible.
2. La victime se trouvait là au mauvais moment. Mais je vois mal un règlement de comptes avec une telle arme lourde.
3. Quelqu’un qui connaissait Xavier Baligant et qui savait qu’il s’arrêterait là. Oui, effectivement, on peut songer à la liquidation d’un rival amoureux, même si l’enquête n’a pas abouti. Pour des raisons qui lui sont propres, Mme Jacobeus, l’ex-épouse de M. Baligant, a changé d’avocat (je la représentais au début). Peut-être a-t-elle senti que les parents de Xavier Baligant commençaient à ressentir un doute ? Au début, ils ne croyaient pas à la piste d’un rival amoureux. Ils sont décédés avec ce doute encore en tête.  »"

Source : soirmag

Salut Casta - Autant pour moi , je n'avais pas vu la date : 2017 , ouais OK , donc rien de neuf - Ils ont identifié l'ADN mais ça ne mène nulle part , ça nous fait une belle jambe.

Perso , et ça n'engage que moi , je trouve que le José Oliveira a le profil pour avoir mis un contrat sur la tête de XB , il est quand même allé devant 1 tribunal pour cette histoire de règlement de comptes.
Lui et son beau fils - Ce dernier aurait très bien pu être l'exécutant , José le commanditaire - Après  bien sûr ça reste des conjectures. Mihaela n'a quand même pas hésité à le balancer dans un 1er temps.
Ca montre qu'elle l'a senti capable d'avoir fait ça , ça fait cogiter...